Luynes

Luynes (Wikipedia) est une ville située sur la rive droite de la Loire, à l'Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Luynois, les Luynoises.
Appelée jadis Malliacum puis Maillé, elle a pris, en 1619, le nom de Charles d'Albert de Luynes, favori de Louis XIII, et fut érigée en duché-pairie. En 1793, elle fut baptisée Roche-sur-Loire.
Au Xe siècle, Maillé, chef-lieu d'une importante viguerie, devint une châtellenie puis une baronnie. En 1572, ce domaine fut érigé en comté pour Jean de Laval.
Les registres paroissiaux commencent en 1523 pour Sainte-Geneviève, en 1577 pour Saint-Venant et en 1634 pour Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre.
Coordonnées GPS de Luynes: 0°33'20"E - 47°22'58"N
Code INSEE: 37139 - Code postal: 37230 - Superficie: 3401 hectares
Altitudes: de 39 à 104 mètres (à La Trotinière)
Cours d'eau: la Loire, la Bresme
Le château, édifié au XIIe siècle et modifié aux XIIIe, XVe et XVIe siècles, comprend un logis entouré par une enceinte rectangulaire et par des tours circulaires. A l'Ouest (photo), les deux tours centrales sont du XIIIe siècle alors que les deux tours extrêmes ont été reconstruites au XVe siècle. Toutes quatre présentent des fenêtres percées au XVe siècle. Elles ont remplacé des archères. De même, à la même époque, dans le mur furent ouvertes des fenêtres à croisée de pierre.
La courtine Sud a été remplacée par une terrasse. Jadis, devant elle, se trouvaient deux petites tours rondes dont une subsiste.
Au Nord, trois tours sans toiture n'ont que des archères pour ouvertures. A l'Est, les tours sont aussi sans toiture et sans fenêtre sauf celle de l'angle Sud-Est à laquelle s'adosse un corps de logis rectangulaire construit au XVe siècle. Entre la tour du milieu et celle du Nord-Est, on trouve une porte en arc brisée, accompagnée par une poterne, qui jadis étaient accessibles par deux ponts-levis remplacé, en 1860, par un pont dormant.
Au Nord, le logis, construit en briques et en pierres, remonte au XVe siècle. Il possède un rez-de-chaussée, un étage et des combles avec lucarnes. Sa tour octogonale d'escalier supporte une tourelle cylindrique en encorbellement. La partie Sud de ce logis date du XVIIe siècle.
Sur ce dessin de Gaignières de 1699, on aperçoit le corps de logis principal, aujourd'hui détruit, qui se trouvait sur la terrasse Sud. En contrebas du château, deux bâtiments rectangulaires (une grange et des écuries) ont aussi disparu.
A l'Est du château, la chapelle des chanoinesses date de la fin du XVe siècle. Cette chapelle a été, un temps, le lieu de culte de la paroisse sous le nom d'église Notre-Dame du Saint-Sépulcre.
La façade Ouest présente une porte à deux baies jumelles, en arc surbaissé, surmontées par des accolades et séparées par un pilastre où a été creusée une niche couronnée par un dais. Une arcade en tiers-point qui les circonscrit est surmontée elle-même par une accolade à crochets et s'appuie, latéralement, sur deux pilastres à niches amortis par des pinacles. Au-dessus, une fenêtre flamboyante est condamnée. Cette façade est épaulée par des contreforts obliques ornés de niches et de pilastres.
La nef unique est éclairée, de chaque côté, par trois fenêtres inégales en tiers-point, à remplage flamboyant. Cette nef est couverte en charpente avec entraits et poinçons sculptés. Au Sud, une petit porte, surmontée par une accolade, permettait d'y entrer. Dans la dernière travée de la nef, à droite, une grande arcade en plein cintre condamnée devait communiquer avec une chapelle qui a été détruite. De l'autre côté, une porte conduisait au rez-de-chaussée du bâtiment conventuel dont on voit les arrachements à l'extérieur de l'église. A l'Est, l'église est terminée par une abside à trois pans ouverts, chacun, d'une fenêtre en tiers-point.
Cette chapelle appartenait au couvent des chanoinesses du Saint-Sépulcre (ordre de saint Augustin) qui a disparu. Un couvent dédié à Notre-Dame de Pitié avait été fondé en 1486 par Hardouin IX de Maillé. En 1662, le second duc de Luynes le remplace par un autre couvent dédié à Notre-Dame du Saint Sépulcre. Le dessin le représente en 1699.
L'aqueduc gallo-romain du IIIe siècle, à l'est de la ville, mesure actuellement 269 mètres de long (contre 565 mètres à l'origine). Il reste 44 piles (contre 90 à l'origine) et 8 arcs plein cintre. Les piles ont une hauteur de 8,5 à 9 mètres. Cet aqueduc fut réparé au Ve siècle et utilisé jusqu'au XIIe.
Cet aqueduc n'a pratiquement pas changé depuis 1699, date de cette aquarelle de Gaignières.
Les halles charpentées (XVe siècle) accueillent encore le marché hebdomadaire (le samedi matin).
Primitivement, ces halles comportaient huit travées. Au XVIIIe siècle, deux travées (à l'ouest) furent détruites afin de laisser de la place pour l'édification d'un palais de justice. En 1913, ce palais et deux autres travées (surmontées par un grenier) ont été remplacés par une salle des fêtes.
En ville, il y a plusieurs maisons anciennes dont celle-ci du XVe siècle, à pans de bois, abritait jadis la bibliothèque municipale (rue Paul-Louis-Courier). Dressant son pignon sur la rue, elle présente un premier étage en léger encorbellement, éclairé pat une fenêtre à croisée de bois. Au-dessus, le comble possède une baie jumelle. On accède à cette maison par un perron de cinq marches. Jadis, il menait à deux portes accolées. Celle de gauche, remplacée par une fenêtre, ouvrait sur un étroit corridor qui aboutissait à l'escalier.
Cette maison possède quatre poteaux corniers sculptés représentant, de haut en bas, saint Jacques, la Vierge, sainte Madeleine et saint Christophe.
D'autres maisons de la même époque se trouvent dans la rue des Halles.
Dans la rue de l'Aqueduc, une autre maison à pans de bois porte la date de 1648.
Au 20 rue de la République, cette demeure privée, appelée le Vieux-Logis, date de 1655.
L'église Sainte-Geneviève a été construite de 1867 à 1874 en style néo-roman selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Elle fut consacrée le 13 juillet 1874. Cette église se compose d'une nef et de deux collatéraux, tous voûtés sur croisées d'ogives. Cette nef est précédée, au Nord, par un clocher-porche.
Cet édifice a remplacé une église du début du XIIe siècle démolie en 1867. Elle comprenait une nef, un collatéral Nord, ajouté à la fin du XIIe siècle, un collatéral Sud, bâti vers 1485. A l'Ouest de la nef, la porte en plein cintre était encadrée par quatre statues, érigées dans l'ébrasement. A l'Est de la nef, se trouvait le chevet. Ce dessin, représentant l'église vue du Sud-Ouest, a été réalisé par M. Rousseau (en 1985) d'après une œuvre de Ludovic Morizé, vers 1860.
Ses vitraux, réalisés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours), représentent: la Passion et la Résurrection du Christ (1870), l'Enfance et la Vie publique du Christ (1870), des Scènes de l'Ancien Testament (sans date), le Couronnement de la Vierge (sans date), la Translation des reliques de saint Solenne (1872, 📷), la Vie de la Vierge (1872), la Vie de sainte Geneviève (1872), la Vie de saint Joseph (1875), le Sacré-Cœur et des scènes de la Passion du Christ (1875), une verrière hagiographique: saint Martin, saint Roch, sainte Barbe, saint Venant, saint Gilles (1878), la Vie de saint Vincent (1878), saint Jean-Baptiste (sans date) et la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé (sans date). Deux verrières sont formées par un médaillon circulaire entouré de six lobes ronds.
Le prieuré Saint-Venant a été fondé au Ve siècle. Il présente un logis du XVe siècle qui fut restauré, entre 1907 et 1912, sous la direction de l'architecte Marcel Boille, pour l'extérieur, et de Marcel Rohard, pour l'intérieur. Les sculptures sont de Georges Delpérier. Ce prieuré a été habité par le comédien Lucien Guitry, père de Sacha Guitry.
Il possède une église romane de la fin du XIIe siècle (modifiée aux XIIIe et XVe). Partiellement détruite lors de la Révolution (le chœur, l'abside et le clocher quadrangulaire), elle a conservé les deux premières travées de sa nef unique et un tiers du mur goutterot Sud de la troisième travée. La façade Ouest présente une porte en plein cintre à deux rouleaux dont le second a son arête moulurée d'un gros tore continué sur des jambages. Au-dessus, la porte est surmontée par une fenêtre en arc brisé du XIIIe siècle, puis par une fenêtre-meurtrière condamnée qui éclairait les combles. Le mur Nord était percée par deux portes, l'une en arc brisé accédant à la première travée, l'autre à linteau soutenu par des consoles ouvrant dans la seconde. Une seule fenêtre éclaire la première travée alors que la seconde en possède deux en plein cintre entourées par des colonnettes. Au XVe siècle, les voûtes de la nef furent refaites sur croisée d'ogives à moulures prismatiques. Au Nord-Est, la tour est un château d'eau construit en 1911.
Fondé au Moyen-Âge par un baron de Maillé, l'Hôtel-Dieu sera modifié en 1664 par le second duc de Luynes. Les bâtiments actuels, bâtis entre 1680 et 1683, comprennent une chapelle (où a été inhumé ce second duc de Luynes en 1690), une salle de malades, une pharmacie et des salles communes.
La chapelle se compose d'un chœur à trois pans et d'une nef. Elle renferme une plaque de marbre noir sur laquelle est gravée l'épitaphe de Charles d'Albert de Luynes et d'Anne de Rohan. Les vitraux (trois verrières et deux rosaces) de cette chapelle sont des œuvres de Louis Guillon (Tours, 1933).
A proximité de cet hôpital, une grange (XVIIe siècle) servait de magasin de stockage et d'écurie.
Le manoir privé de La Romaine date du XVe siècle mais a été remanié au XVIIe. Les deux piliers du portail disparu sont encore debout et la porte piétonne en plein cintre a subsisté. A sa clef, des traces d'armoiries se devinent. Sur un rez-de-chaussée en moellons, plus ancien, fut élevé, en léger retrait, un étage en briques et pierres de tuffeau. Un bandeau en légère saillie court au niveau de l'entablement des deux fenêtres inégales, la plus grande étant partagée en deux panneaux verticaux par un meneau.
La salle basse est chauffée par une vaste cheminée rustique à linteau droit et corniche au plafond. Deux corbeaux de pierre soutiennent la poutre maîtresse sur laquelle reposent les chevrons. Dans une cage en colombage est logé un escalier Louis XIII en bois. Les gros balustres de la rampe sont formés de deux parties: l'une cylindrique, l'autre renflée en poire. A la demeure est accolé un bâtiment de servitude moins élevé qui porte au linteau de la porte la date de 1743.
Le château privé de Panchien (XIXe siècle) est constitué d'un corps de logis central flanqué, à l'Est et à l'Ouest, de deux pavillons. Sa chapelle et son pigeonnier ont disparu. Ce domaine est un très ancien fief.
Le manoir de La Mignonnerie, initialement bâti au XVIe siècle, a été modifié aux XVIIIe et XIXe. Le logis est composé d'un corps de bâtiment ne comportant qu'un rez-de-chaussée d'une parfaite symétrie, entre deux pavillons (1790) d'un étage en légère saillie. Trois grandes baies s'ouvrent de part et d'autre de la porte encadrée par des pilastres à refends. Ils soutiennent un fronton triangulaire, souligné par des denticules se poursuivant sous la corniche du toit. Dans le tympan, entouré de feuillage, un médaillon très bombé porte cette inscription sur plusieurs lignes: vingt cinq ans de service, onze campagnes et blessures graves récompense. En-dessous de ce mot, un ruban porte la croix de Saint-Louis et celle de la Légion d'honneur.
Chaque pavillon présente un rez-de-chaussée en bossages continus et, au niveau supérieur, une porte-fenêtre donnant sur un balcon avec garde-corps métallique. Au-dessus de leur linteau demi-circulaire agrémenté d'un décor végétal, sont encastrées deux plaques. A droite, on lit: Souvenir de mes services. Quinze ans sous l'empire; à gauche: Souvenir de mes services. Dix ans sous la Restauration. Les lignes des frontons triangulaires reposent sur de petits modillons. Le premier tympan montre un aigle aux ailes éployées serrant de ses griffes des faisceaux de drapeaux croisés. Le second représente un blason d'azur, surmonté de la couronne royale. A chaque extrémité, on éleva plus tard une aile de servitudes avec des ouvertures à linteau de brique en plein cintre. Celle de l'Ouest s'ouvre à l'arrière par une porte datée de 1850.
Le manoir privé de La Roberdière a été édifié aux XVIe et XVIIe siècles (vers 1620). En 1860, il a été converti en ferme et, en 1950, en habitation bourgeoise. Le logis est constitué par un bâtiment élancé avec, en retour d'équerre vers le Sud-Est, une aile étroite dont l'un des rampants du pignon est plus court que l'autre. Un bandeau plat en légère saillie souligne le niveau de l'étage. La porte d'entrée au linteau demi-circulaire est surmontée par un oculus. A l'Ouest, un petit bâtiment a gardé une cheminée rustique dont la hotte repose sur un linteau de bois soutenu par deux consoles.
Le manoir privé des Durandières date de la fin du XVIe siècle. Édifié en pierres de taille et en briques, il est composé d'un rez-de-chaussée surélevé sur un soubassement en moellons. Deux fenêtres s'ouvrent de part et d'autre de la porte centrale à laquelle on accède par un escalier droit d'une douzaine de marches. La salle de l'Ouest est de plain-pied avec une terrasse. Le corps de logis principal est prolongé, vers le Sud, par une petite aile en retour d'équerre. Au Nord, se trouve un petit bâtiment assez ancien qui renferme un four ouvrant dans une cheminée à linteau de bois. A l'Ouest, une importante grange est éclairée par deux baies aux encadrements appareillés en bossage. Le mur, légèrement surélevé au-dessus du portail en plein cintre, détermine, dans son axe, une demi-croupe dans le toit de tuiles plates à quatre pans.
Le logis seigneurial de Malitourne date du XVIIe siècle (vers 1640). Il y existait une chapelle qui a disparu.
Le pigeonnier-porche carré en colombage de Malitourne (fin du XVIe siècle) a un toit surmonté par un lanternon hexagonal en ardoise sur lequel a été placée une girouette en forme de coq en 1965 par Gérard Viot. Il est entouré par deux ailes droites bâties en 1824.
La grange dîmière de Malitourne est une construction du milieu du XVIe siècle. Elle faite en moellon et sa charpente est à chevron portant ferme.
Le manoir privé de La Barre date de 1630. La porte en plein cintre est encadrée par deux pilastres terminés par un chapiteau. Le tout est surmonté par un fronton courbe brisé par une pierre d'attente. Un tore se trouve entre l'arc et le fronton. Ce lieu, ancien fief relevant de Bréhémont, est signalé, dès 1093, dans une charte de Marmoutier sous le nom de Barra Malliaci.
Le manoir privé de Champroux a été construit vers 1680 pour Gilles Leblanc. Il fut restauré en 1963 selon les plans de Jacques Boille, architecte. Son pigeonnier rectangulaire, bâti en moellons vers 1750, a disparu avant 1845. Son rez-de-chaussée servait de chambre. Le premier étage, carrelé et avec une échelle tournante, était destiné aux pigeons dont les nids se trouvaient dans des paniers. Le toit en pavillon était recouvert de tuiles et était surmonté par un lanternon couvert en ardoises.
Le manoir privé de La Butte date de 1748. Par contre l'aile Est en retour d'équerre a été construite en 1965-1966. Selon la légende locale, Napoléon y aurait passé une nuit.
Le logis privé de Bellevue est une construction de 1890.
Le pigeonnier cylindrique (milieu du XVIe siècle) de La Caranderie mesure environ 7 mètres de diamètre. Il a perdu son toit qui était un dôme en tuile et ardoise percé, à sa base, par trois lucarnes. Un pivot et une échelle tournante permettaient d'accéder aux boulins. Ensuite, cette fuye fut divisée en deux niveaux avec, au rez-de-chaussée, une cheminée en pierre avec un four à pain et, à l'étage, des vestiges de boulins.
Le pigeonnier carré de Quiquengrogne (vers 1650) a appartenu à l'hôpital de Luynes jusqu'à la Révolution. Il est fait de briques et son toit, recouvert de tuiles, a perdu son lanternon en 1960. Il présente un triple larmier en brique qui empêchait les rongeurs et les petits carnivores de tuer les pigeons. A l'intérieur, les traces de boulins ont disparu. Sous cette fuye, se trouve une cave voûtée en plein cintre.
Un pigeonnier circulaire (fin du XVIe siècle), en moellons, arasé obliquement, se trouve au lieu-dit Négron. Il était déjà en ruines en 1768. Ce lieu était un fief relevant de Bréhémont.
Le Moulin Doré (moulin-tour privé) a perdu ses ailes. Il se situe sur les hauteurs, à l'Ouest de la ville. Construit vers 1788 pour François Bourdon, il a cessé de fonctionner vers 1870. Dans un acte de 1820, il est décrit comme un moulin recouvert de bardeaux de châtaigniers, à ailes en toiles, avec une paire de meules et une queue d'orientation. Par la suite, le mécanisme a disparu, le toit tournant fut rendu fixe et recouvert d'ardoises, surmonté d'une cheminée. La mouluration des ouvertures date de 1960.
Cette loge de vigne (ou maison de vigne) se situe sur les hauteurs de la ville, face au château. Ces loges, nombreuses en Touraine, servaient aux vignerons et aux journaliers de lieux de repos et de repas ainsi que d'abris en cas d'intempéries.
Près de cette loge, on peut remarquer, au bout des rangs de ceps, quelques pieux en ardoise qui proviennent de la carrière de Trélazé. Ce matériau résistant et imputrescible, jadis répandu dans les vignes du Val de Loire après le problème du phylloxéra, est en train de disparaitre car il gêne la viticulture mécanisée.
Dans la rue Saint-Venant, une maison privée de 1871 possède un balcon sculpté sur lequel figure une Légion d'Honneur, une couronne, des drapeaux et diverses armes (canons, fusils et lances). Elle fut construite pour François Romain Langereau, maire de Luynes, lieutenant colonel en retraite,officier de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur.
Au 5 rue des Richardières, un musée privé présente une importante collection de fossiles et de pierres (prendre rendez-vous).
Dans la cour de ce musée, il existe un puits (XVIIIe siècle) avec un toit en charpentes.
Dans la rue Paul-Louis-Courier, un vieux puits possède un treuil actionné grâce à une roue en bois.
Près de la mairie, on peut découvrir cette belle pompe publique.
Ces bornes de pèlerinage de saint Martin sont récentes. En pierre reconstituée, hautes d'environ 80 cm, elles indiquent les trois chemins de pèlerinage menant à Tours et partant de la Sarthe, de Chinon et de Poitiers. Au Moyen-Âge, le pèlerinage de saint Martin était, par ordre d'importance, le troisième de la Chrétienté après ceux de Rome et de Jérusalem. Elles comportent l'inscription "D st M" et un cercle avec une flèche bleue désignant la direction à suivre.
Dans la rue des Halles, ce heurtoir de porte a la forme d'un anneau ciselé surmonté par un dragon.
A noter, qu'il existe à Luynes, au lieu-dit La Rue-Barbier, un petit "port" où l'on peut voir une toue cabanée (photo), un fûtreau et quelques plates.
Luynes possède son girouet dont la partie centrale représente l'aqueduc romain.
En contrebas du coteau de Luynes, un champ de lin se transforme, en quelques semaines, en...
... champ de coquelicots.
L'ancienne maison seigneuriale (vers 1640) de La Filonnière a eu pour propriétaire, de 1802 à 1818, le pamphlétaire Paul-Louis Courier. Le château actuel, de 1851, est construit en moellon et en pierre de taille pour les arêtiers et l'encadrement des ouvertures. La façade Ouest est flanquée de deux tours évasées à la base. Le logis central est percé par cinq baies à chaque étage. Le toit est surmonté par un clocheton. Dans le parc, il y avait un pigeonnier carré et une chapelle construite vers 1750 pour Marie Maray.

A voir
  • La grange dîmeresse du Maindret (XVIe siècle, reconstruite vers 1631).
  • Le moulin à eau du Pas-Doineau (XVIe et XVIIe siècles), sur la Bresme.
  • Le moulin de Villefollet, sur la Bresme, a cessé son activité en 1914.
  • Le moulin Hodoux (XVIe et XVIIe siècles), sur la Bresme.
  • Les habitations troglodytiques dont une ancienne ferme du XVIIe siècle dans la vallée de Vaugareau.
Patrimoine disparu
1- Les anciens bains publics avaient été installés, au milieu du XXe siècle, dans les jardins de l'Hôtel-Dieu, à une époque où les maisons équipées de salles de bains étaient encore rares. Ils ont été détruits en 2014.
2- Le lavoir de l'ancien hôpital qui avait été construit en 1825.
3- Le manoir seigneurial de Bréhémont, situé près du chemin menant du faubourg des Trois-Volets au Petit-Verger, existait encore en 1709.
3- L'important pigeonnier cylindrique de La Grange-de-Lournay apparaît sur le plan du duché-pairie de 1782. Il a été détruit par une crue de la Loire.
4- L'éolienne Bollée (avant 1914) du château.

Lieux-dits: Beauregard, Beauvallon, Bel-Air, Bois-des-Haies-Rouges, Champroux, Chaud-Buisson, Claire-Fontaine, Coteau-Saint-Venant, La Barbinière, La Barre, La Bellaudière, La Besnerie, La Borde, La Borde-Buisson, La Bouge-au-Vin, La Bouque, La Bourdonnière, La Bourrelière, La Brunette, La Butte, La Caranderie, La Chantepleure, La Chaume, La Chauvellière, La Clissonnière, La Cossonnière, La Cour-aux-Mallets, La Croix-Naudin, La Croix-Verte, La Falaisière, La Filonnière, La Fontaine, La Fredonnière, La Futaie, La Gauthièrerie, La Gloriette, La Grande-Corvée, La Grande-Noue, La Grande-Viandière, La Grange-d'Ave, La Grange-de-Lournay, La Gruaudière, La Houdrière, La Houssière, La Maison-Neuve, La Mignonnerie, La Moissanderie, La Moutonnerie, La Perraudière, La Perrée, La Perruche, La Petite-Caranderie, La Petite-Noue, La Petite-République, La Picoulière, La Pie-Noire, La Pigeonnière, La Pinsonerie, La Prairie-de-Luynes, La Prairie-de-Saint-Venant, L'Aqueduc, La Roberdière, La Romaine, La Rue-Barbier, La Rue-Jeanote, La Rue-Sourde, La Sacqueminière, La Sécheresse, La Taupinière, La Thiousière, La Trotinière, La Vallée-de-Vaugareau, La Vallée-des-Traits, La Vieille-Tuilerie, Le Bas-Launay, Le Bas-Saint-Venant, Le Bréneau, Le Carroir, Le Château, Le Clos, Le Clôton, Le Grand-Breuil, Le Grand-Moulin, Le Grand-Verger, Le Grenouiller, Le Guénivier, Le Hallier, Le Haut-Verger, Le Houx, Le Maindret, Le Maupas, Le Mortier-Badeau, Le Mortier-Derpuet, Le Moulin-Bluteau, Le Moulin-Doré, Le Moulin-Hodoux, Le Moulin-Neuf, Le Pas-Joineau, Le Pavillon, Le Petit-Verger, Le Pin, Le Pommier, Le Pont-Clouet, Le Pont-de-Grenouille, Le Port-de-Luynes, Le Prieuré, Le Quart, Le Rin-Joli, Le-Saut-le-Sou, Le Turbais, Le Verger, Le Verger-Cotineau, Les Arènes, Les Belleteaux, Les Brémonts, Les Breuils, Les Caves-Poupières, Les Champis, Les Chênes-Verts, Les Doguins, Les Durandières, Les Éguillères, Les Fosses-Longues, Les Granges, Les Goulets, Les Haies-Rouges, Les Hamardières, Les Hardillères, Les Hauts-Cruchons, Les Hauts-Launay, Les Huquelières, Les Lapidaires, Les Marionnaux, Les Mortiers, Les Mortiers-Chaussés, Les Perrières, Les Piliers, Les Planches, Les Richardières, Les Rochs, Les Rosiers, Les Terres-du-Port-Bihaut, L'Hamelinière, Malitourne, Maumont, Moulin-Doré, Négron, Panchien, Port-Bihaut, Vernou, Villefolette, Villegrignon, Villeronde
      Blason de Luynes

      5 commentaires:

      1. Bravo pour votre site. Tourangelle et amoureuse de ma région, je découvre grace à votre site de nouvelles balades à faire dans notre joli département. Merci

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      2. Vous avez raison de faire (re)découvrir notre patrimoine (mé)connu.

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      3. Que de bons souvenirs, ayant du quitter Luynes et la touraine à grands regrets pour raisons professionnelles, je me délecte d'y retourner via ce genre de sites;
        Merci pour votre site...

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      4. Très intéressant: j'ai trouvé ce que je cherchais.

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      5. Nous y avons passé une semaine du 19 au 26 septembre ... un réel bonheur ! Merci pour votre article très bien fait, j'ai appris plein de choses car hélas l'office de tourisme était fermé.
        Belle soirée
        Cathy

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