Beaumont-en-Véron

Beaumont-en-Véron (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Bellimontois, les Bellimontoises.
Il a porté les noms de: Bellus Mons (1022, Livre noir de Saint-Florent de Saumur), Bellus Mons (1234 et 1245, chartes de Turpenay), Parochia Belli montis Caynonensis (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Parochia Belli Montis in Verron (XVe siècle, pouillé du diocèse de Tours), Beaumont-en-Véron (XVIIIe siècle, Carte de Cassini).
Des XIe au XIIIe siècles, la châtellenie relevait de Cravant, à foi et hommage lige. Ce village a successivement appartenu à René de Bastarnay (XVIe siècle), aux ducs de Joyeuse, à Henriette-Catherine de Joyeuse, duchesse de Montpensier (XVIIe siècle) et aux de Guise. Enfin, il fut acquis par les de Razilly en 1627.
Le plus ancien registre paroissial date de 1579.
Coordonnées GPS de Beaumont-en-Véron: 0°11'17"E - 47°11'35"N
Code INSEE: 37022 - Code postal: 37420 - Superficie: 1883 hectares
Altitudes: de 28 à 81 mètres
Cours d'eau: la Vienne
L'église Notre-Dame-du-Rosaire a été reconstruite en 1868 selon les plans de l'architecte Robert Daviau. De l'édifice primitif du XIIIe siècle, le chœur rectangulaire, éclairé par des fenêtres en tiers-point, a été conservé et avait remplacé une chapelle fondée en 1025.
Elle renferme plusieurs vitraux signés par Joseph Vantillard, maître-verrier à Paris. Ces verrières, la plupart sans date, représentent: Jésus parmi les docteurs; le Couronnement de la Vierge; la Présentation de Jésus au Temple; l'Assomption de la Vierge; la Nativité; la Pentecôte (📷); la Visitation (1886); l'Ascension; l'Annonciation (1886); la Résurrection. Ce peintre-verrier est aussi l'auteur de deux verrières héraldiques: les armoiries du pape Pie IX et les armoiries de Mgr Guibert. Julien-Léopold Lobin a réalisé deux vitraux: le Christ bénissant, sainte Anne, sainte Amélie (1854), la Vierge à l'Enfant, saint Dominique, saint Gaétan de Thienne (sans date). Cinq verrières sont des œuvres de Lucien-Léopold Lobin (Tours): le Portement de croix et la Crucifixion (sans date), la Flagellation et le Couronnement d'épines (sans date), le Christ au Jardin des Oliviers (1883), la Vie de saint Joseph (1871), la Vie de la Vierge (sans date).
Près de l'église, le prieuré-cure d'Augustins date du XVIIe siècle. Il dépendait de l'abbaye de Mauléon, diocèse de La Rochelle.
Le château privé de Coulaine a été bâti entre 1460 et 1480 par Jehan de Garguesalle à la place d'une ancienne forteresse. En 1859, il a fait l'objet d'une importante restauration.
Il est composé d'un corps de logis élevé d'un étage avec des fenêtres à croisée de pierre et d'un comble éclairé par des lucarnes surmontées par un gâble aigu orné de crochets, couronné d'un fleuron et encadré de pinacles. Toutes les ouvertures sont surmontées d'une moulure retombant sur des culots sculptés. Des petits animaux courent sur la corniche à la base du toit à pente rapide. Les quatre angles du manoir sont accompagnés par des tourelles en encorbellement, dont le cul-de-lampe est soutenu par un contrefort. La façade Sud est flanquée, en son milieu, par une tour octogonale qui abrite un large escalier à vis de pierre. La partie supérieure forme deux petites salles superposées accessibles par un escalier étroit logé dans une tourelle cylindrique couverte en poivrière. La tour d'escalier est couronnée par une flèche et une balustrade flamboyante accompagnée par des lucarnes dont l'une a gardé sa banquette. A la base de cette tour s'ouvre la porte du logis, surmontée par une accolade à crochets qui s'amortit par un fleuron entre deux pinacles. Dans le tympan, on remarque le blason des Quirit de Coulaine, soutenu par deux cygnes et surmonté par un casque de chevalier. L'intérieur du logis a été restauré en 1859.
Au Sud-Est, la chapelle du XVIe siècle comprend une porte en arc surbaissé, où le fleuron de l'accolade est terminé par une croix, et une nef unique de deux travées sur croisées d'ogives dont les nervures prismatiques retombent sur des colonnes engagées sans chapiteaux. De plan rectangulaire, le bâtiment est épaulé, sur chaque face latérale, par trois contreforts amortis en glacis
Près de Coulaine, la maison de notable de Chamboizay (ou Chamboisay, ou Chamboisé) date du XIXe siècle. Les fenêtres du premier étage sont surmontées par des frontons triangulaires sur consoles en volutes.
Le logis privé de La Bellivière date du XVIIe siècle. On accède à la cour par un grande entrée dont subsistent deux piliers quadrangulaires avec chapiteau débordant largement, et pilastre dorique sur la face extérieur. Le logis d'habitation est composé de deux parties: l'une à pignon à rondelis et plus ancienne, est accolée à un large pavillon d'un étage avec comble à quatre pans, percé d'une double lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Deux cordons inégaux limitent les allèges des fenêtres, lesquelles sont à linteau cintré et huisseries à petits carreaux. Sur le jambage de celle de gauche, se trouve cette inscription: le 25 juillet 1724, moy Jean François Philippe... Le tympan surmontant la porte garde la trace d'un blason bûché. Un escalier à balustres de bois du XVIIe siècle dessert le logis.
Les deux baies superposées de l'aile adjacente sont encadrées par des pilastres doriques sous une lucarne semblable à ses voisines. Les salles sont chauffées par des cheminées, les unes monumentales avec hotte droite, larges jambages rectangulaires, les autres portant les caractéristiques du XVIIe siècle. Leur manteau rectiligne s'orne aux angles de fleurs sculptées, les pieds droits sont parfois cannelés et rudentés. Guirlande de feuillage, gerbe et grappes de raisins enrubannés agrémentent les trumeaux.
Le château privé de Razilly (XVe siècle) est en ruines. Il en subsiste deux pavillons dont celui du Sud présente un vestige de chemin de ronde. Ils sont réunis par un corps de logis central du XVIIIe siècle. Au Sud de la cour, se trouvent les ruines de la chapelle fondée en 1406 qui était composé d'une seule nef à chevet plat éclairé par un triplet en plein cintre. Un clocheton domine son pignon Ouest. Cette chapelle est continuée, à l'Ouest, par un autre logis du XVe siècle. Plusieurs rois de France séjournèrent dans ce château: Charles VII (en 1445 et 1446), Louis XI et Charles VIII (en mars 1488).
Ce château vient d'être restauré.
Son pigeonnier circulaire (de 1777), surmonté d'un dôme et d'un lanternon en pierre, renferme 1104 boulins (nids de pigeons) et une échelle tournante. Le dôme est percé par quatre lucarnes.
Le manoir privé de Montour (XVIIe et XVIIIe siècles) comprend un pavillon rectangulaire et une aile. A l'origine, cette aile ne comprenait qu'un rez-de-chaussée qui fut surélevé, vers 1768, par Bérard de Montour qui y installa une magnanerie. Ce bâtiment, dont les lucarnes à fronton courbe sont restaurées, possède, à chaque niveau, un couloir situé le long de la façade Nord. Le pavillon Est, coiffé par un comble à quatre pans qu'éclairent trois lucarnes à fronton triangulaire, est le plus ancien. Ce logis abrite un escalier en bois à balustres. Au Nord-Est se trouve une chapelle presque carrée dont la porte en plein cintre, ouverte dans un avant-corps, est encadrée par deux pilastres à bossages soutenant un entablement avec un tympan triangulaire. A l'intérieur, la chapelle ne comporte qu'une seule travée dont la voûte est en plâtre.
Le château de Velors (fin du XVe siècle) est bâti en brique et en pierre.  Il est composé d'un logis central, élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble éclairé par des lucarnes à gâble. Sa façade Nord est flanquée d'une tour d'escalier octogonale dont la porte est surmontée par une accolade, amortie par un fleuron, et par un blason. De chaque côté du logis, deux ailes en retour d'équerre s'étendent vers le Nord. L'aile Ouest date du XVIIIe siècle. Les communs sont aussi du XVIIIe. On pénètre dans la cour d'honneur par un pont dormant et par une porte monumentales dont le linteau, orné de triglyphes, soutient un fronton triangulaire. Une petite chapelle de deux travées voûtées occupe l'angle Nord-Ouest de la cour. Alors qu'à l'angle Nord-Est de cette cour, se trouve le pavillon des bains.
Son imposant pigeonnier circulaire du XVIe siècle a été transformé en habitation. Édifié en pierres de taille, il est ceinturé à mi-hauteur par un cordon en forte saillie et la corniche supporte un toit composé de deux parties, en retrait l'une par rapport à l'autre, formant une couronne d'alvéoles pour le passage des pigeons. En bord de route, il est soutenu par trois contreforts.
Le château d'Isoré, édifié au début du XVIe siècle, a été remanié aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles puis restauré en 2012. Entièrement construit en pierres de taille, il comporte deux ailes en retour d'équerre. Celle de l'Ouest se termine par un pavillon carré à comble à quatre pans très élancé. La tourelle polygonale, dans l'angle rentrant, renferme un escalier à vis de pierre ayant environ 1,50 mètre d'emmarchement. Sa porte, au linteau creusé d'une accolade, est encadrée par des pilastres doriques soutenant un entablement avec corniche en légère saillie. L'angle Nord-Est du château présente une tourelle en encorbellement avec un cul-de-lampe très mouluré. On remarque la présence de meurtrières ovales pour armes à feu. Les combles sont éclairés par de grandes lucarnes à fronton courbe.
Un portail en anse de panier permet d'accéder à la basse-cour. De ce côté, l'aile Est du logis est flanquée de deux tours quadrangulaires.
L'une porte, à sa partie supérieure, un cadran solaire daté de 1674. L'autre est cachée, à sa base, par un long bâtiment servant jadis de logement au fermier et une seconde porte charretière s'appuie à son extrémité. Par ailleurs, la cour est limitée par le rocher où est creusée une cave couverte par une voûte en berceau en pierres d'appareil, d'une trentaine de mètres de long, mesurant 5,50 mètres de haut et doublée d'un grand caveau. A la clef de la porte en plein cintre, on voit une date gravée: 1649.
Au Nord-Est, s'élève la grange du XVIIe siècle, construction de plan rectangulaire aux murs de moellons renforcés, entre chaque rangée d'ouvertures, par des chaînes de pierres de taille. On y accède par un portail en anse de panier encadré par des pilastres doriques soutenant un fronton triangulaire. La corniche à modillons n'est pas continue, cela indique que des lucarnes ont été supprimées. Le plancher reposait au centre sur une rangée de cinq arcades en plein cintre, retombant sur de courtes mais massives colonnes cylindriques. Le toit d'ardoises, reposant sur une haute charpente à double faîtage, forme une croupe au Nord, alors qu'il s'appuie, à l'opposé, sur un pignon dominant à l'arrière un petit édifice ruiné, de la même époque. L'intérieur était éclairé par une haute fenêtre en anse de panier et chauffé par une cheminée à jambages rectangulaires. La date de 1761 est gravée sur une pierre.
Le château privé de Danzay a été construit aux XIVe et XVe siècles, puis très modifié en 1767. Il est constitué par deux ailes en équerre, prolongée chacune par des communs. Dans l'angle rentrant, il existe un escalier à vis de pierre. Un autre est logé dans une tourelle polygonale, reste probable de la construction primitive. Elle flanque, au centre, la façade Sud reconstruite au XVIIIe siècle. Les ouvertures du logis ont toutes retrouvé leurs huisseries à petits carreaux. Le comble est éclairé par trois lucarnes à ailerons, aux piédroits en bossage, au fronton triangulaire souligné par une ligne de denticules. Sous le toit, court une cordelière formant des boucles au-dessus des fenêtres. Au rez-de-chaussée, dans des pièces ayant conservé leur plafond soutenu par une poutre centrale, on a rapporté deux cheminées, l'une du XVe et l'autre du XVIIe siècle. Sur la pelouse s'ouvre l'entrée d'un long boyau, d'une vingtaine de marches, voûté en plein cintre qui aboutit à une vaste cave creusée dans le rocher, s'étendant à l'arrière du logis jusqu'à la fuye.
A l'angle Nord-Ouest du bâtiment perpendiculaire, on voit la base d'une tourelle en encorbellement soutenue par un contrefort. A l'intérieur de cette partie, une buanderie a gardé un petit four à pâtisserie à côté d'une grande cheminée de pierre. Les communs forment une aile en retour d'équerre où se trouvait la chapelle. On y voit une grande fenêtre en plein cintre ayant gardé un fragment de vitrail et qui est encadrée par deux petites niches. La porte en anse de panier présente un fronton demi-circulaire soutenu par deux pilastres ioniques. Le toit repose sur une corniche à gros modillons. Son clocheton a été détruit en 1918.
Son pigeonnier circulaire (XVIe siècle) est entièrement appareillé en pierres de taille, avec une triple assise en légère saillie à la partie supérieure. Il a perdu le lanternon d'ardoises de son toit. Ses trois petites lucarnes, reposant directement sur la charpente, présentent une double ouverture surmontée par un oculus circulaire. Sa base est creusée dans le calcaire et l'entrée se fait par un couloir souterrain muni de boulins.
Le château privé de Détilly ou Destilly (XVe siècle) était une châtellenie relevant du roi. En 1562, il fut pris et incendié par le comte de Montgomery. Au début du XVIIe siècle, il a été reconstruit à partir d'un pavillon carré qui devait être l'ancien donjon du château primitif. Ce pavillon est situé à l'angle Sud-Est de la construction. Une lucarne de la fin du XVIe siècle perce sa toiture au-dessus de trois hautes baies étroites. Dans le grenier, couvert par une charpente en carène de navire inversée, on voit, dans le pignon Nord, les deux jambages d'une cheminée du XVe siècle et une petite fenêtre ornée d'une accolade avec une banquette dans son embrasure. Les combles du bâtiment principal sont éclairés, sur chaque face en nombre inégal, par des lucarnes de pierre aux frontons courbes et triangulaires alternés. L'intérieur a gardé quelques huisseries Louis XIII et plusieurs cheminées du XVIIe siècle dont l'une porte au linteau un blason avec trois chevrons. Un escalier en bois à deux volées, munies d'une rampe en fer forgé, dessert l'étage.
On accède à la cour d'honneur par une porte monumentale du XVIIe siècle. Le portail en plein cintre, doublé à sa droite d'un guichet de même type, est encadré par des pilastres aux chapiteaux ioniques. Épaulé par deux ailerons et couronné par un fronton triangulaire brisé, l'entablement qu'ils soutiennent porte deux blasons qui ont été martelés.
La chapelle, dédiée à Notre-Dame de Pitié et à Saint-Marc, fut consacrée vers 1135. Rebâtie au XVe siècle, c'est une construction rectangulaire élevée en pierres de taille. Orientée Est-Ouest, on y pénètre par une porte, ouverte dans la façade, dont l'arc brisé est surmontée par une grosse moulure. Une petite fenêtre en arc brisé, ouverte au-dessus, éclairait la nef. Le pignon Est, percé par une porte moderne, est épaulé aux angles par deux contreforts. Son utilisation comme dépendance a entraîné la construction d'une voûte en ciment qui détermine un étage.
Les communs sont constitués par un long bâtiment couvert par une toiture à quatre pans percée par quatre lucarnes à fronton courbe. Des pilastres doriques séparent trois grandes arcades en anse de panier, l'une d'elles est en partie murée.
Le château de Pontourny est une construction du XVIIIe siècle remaniée au XIXe siècle. Il a abrité un orphelinat appelé asile Saint-Joseph.
Dans son parc, une chapelle date du XIXe siècle.
Le manoir privé de La Courtinière (XVIe siècle) était, à l'origine, une ferme dépendant du prieuré de Beaumont-en-Véron. Les bâtiments du manoir se développent sur les quatre côtés d'une cour rectangulaire. A l'Ouest, la porte en anse de panier est ouverte dans un mur en retrait sur les façades de deux pavillons latéraux et est accompagnée, à gauche, par une poterne en plein cintre surmontée par un cartouche bûché. Au-dessus de cette double entrée se trouve une ligne de mâchicoulis dont les corbeaux sont ornés de palmettes et de feuillages. L'entablement est décoré par une ligne d'oves interrompue par des rosaces et surmontée par une frise de postes. Cet entablement soutient une arcature en plein cintre maintenant, elle-même, une corniche moulurée. Cette décoration se continuait sur le pavillon de droite où il ne reste que trois arceaux de l'arcature et sur celui de gauche où elle a disparu et où elle aboutissait à une lucarne divisée en deux fenestrelles et amortie par un gâble triangulaire.
Une décoration orne les façades sur la cour du pavillon élevé au Sud de la porte et des bâtiments adjacents limitent la cour au Sud, ceux-ci comprennent la grange et la boulangerie séparés par un passage. Au-dessus d'une balustrade aveugle, les façades sont divisées par des pilastres amortis par des chapiteaux composites. Des niches, des médaillons et des oculus complètent cette décoration. A l'Est de ces deux bâtiments Sud se trouvaient deux écuries dont l'une a été détruite.
Au Nord de la cour, le logis présente deux fenêtres superposées entourées de pilastres et dont la supérieure a gardé sa croisée de pierre. Au delà, le puits sépare le logis du pigeonnier carré.
A l'Est de la cour, le bâtiment renfermait des écuries au rez-de-chaussée. Son étage est éclairé par des fenêtres dont deux sont surmontées par des lucarnes de pierre éclairant le comble.
A La Roche-Honneur, une maison privée présente une tourelle renfermant, peut-être, un escalier menant aux comble.
Une maison (rue du Véron), appelée la maison de pierre, construite uniquement en pierres de tuffeau, toiture pyramidale comprise, a été rénovée récemment. Chaque face de son toit est percée par une lucarne basse à fronton triangulaire. Elle daterait du XVIIe siècle.
Au lieu-dit Les Allets (ou Les Allais), cette grande loge de vigne (XVIIIe siècle) comprend un étage. Ce qui est exceptionnel en Touraine.
Comme dans une bonne partie de la Touraine, il existe des fours à pains souvent bâtis contre le pignon des maisons, au niveau de la cheminée. Ce n'est qu'après la Révolution que les Tourangeaux purent cuire leur pain chez eux. Auparavant, ils devaient obligatoirement le faire dans un four dit banal (appartenant au clergé ou à la noblesse) et payaient alors une taxe (le droit de banalité).
Près de la route menant à Avoine, cette ancienne tourelle d'angle en encorbellement faisait partie du mur d'enceinte du château de Velors. Elle a été restaurée en 1981.
Au lieu-dit Beau-Puy, il existe un moulin à vent (moulin-tour appelé aussi Tour à Plouzeau) en ruines. Il a perdu son toit depuis plus d'un siècle.
Au Puy-Pieur, on trouve les vestiges d'un autre moulin à vent, du type cavier, appelé le Moulin Boyer (XIXe siècle).
Un autre moulin à vent de type cavier, le moulin Cruchon, construit en 1781, a conservé sa masse et son massereau. Sa hucherolle et ses ailes furent détruites accidentellement par un incendie provoqué par le dernier meunier qui voulait éliminer un nid de frelons. Il a été restauré en 1951 pour être transformé en logis.
Le dolmen de la Grosse-Pierre présente deux tables dont une mesure 3 mètres sur 3 mètres.
Dans l'impasse de La Croix-Bazouille, au-dessus d'une fenêtre murée, cette pierre a été sculptée au XVIe siècle.
Beaumont-en-Véron possède son girouet dont la partie centrale représente l'église Notre-Dame-du-Rosaire dans une feuille de vigne et...
... les deux cèdres centenaires situés près de cette église. Un cèdre de l'Atlas et un cèdre de l'Himalaya ont été plantés l'un contre l'autre. Le cèdre de l'Atlas mesure 25 mètres de haut et son tronc a une circonférence de 3,50 mètres à 1 mètre du sol.

A voir
  • La façade du manoir privé de La Giraudière (XVIIe siècle) est flanquée par une tourelle carrée en pierres de taille, placée asymétriquement. Elle renferme un escalier en bois à deux noyaux tournant à gauche dans une cage éclairée par de petites baies rectangulaires et deux œils-de-bœuf au sommet. Le comble pyramidal de cette tourelle présente une grande lucarne dont le fronton triangulaire repose sur des ailerons. Le bâtiment, terminé à l'Ouest par un pignon à rondelis, est adjacent à l'autre extrémité à une construction moderne sur laquelle on a reproduit ma même corniche à gros modillons à la base des toits d'ardoise. Les salles basses sont chauffées par des cheminées ayant presque 3 mètres de large, à hotte droite sur jambages rectangulaires à consoles massives. Celles de l'étage, du XVIIe siècle, ont un trumeau encadré par des pilastres ioniques ou néo-corinthiens. Placé presque en vis-à-vis, se trouve un pavillon carré en pierres de moyen appareil d'environ 7 mètres de côté, aux murs de 75 centimètres d'épaisseur. Le premier étage était un pigeonnier renfermant 901 boulins disposés en trois travées, la première de cinq rangées, les autres de six, séparées par des cordons d'envols. Les pigeons y entraient par deux petites lucarnes à linteau droit pour l'une, courbe pour l'autre. La charpente à deux demies enrayures repose aussi sur une corniche à gros modillons. Sur la face Est, un cartouche occupant en hauteur deux assises, porte un blason avec une fleur de lys, un arbre stylisé et un objet inconnu.
  • Les vestiges de la chapelle de Bénédictins Saint-Jérôme (XVIe siècle).
  • Les pigeonniers: Les Coudreaux (fuie souterraine de 3 mètres de haut et de 1,80 mètre de côté, avec 14 rangées de boulins) et La Courtinière (fuie carrée).

Lieux-dits: Berri, Bois-de-Beaumont, Chamboizay, Cigny, Coulaine, Danzay, Détilly, Gogué, Grézille, Île-à-Seguin, Isoré, La Barangerie, La Barrière, La Bellivière, La Berruserie, La Billauderie, La Boulaie, La Boulaiserie, La Buissonnière, La Camusterie, La Cassoterie, La Cave-Herpin, La Cave-Pelletier, La Chaussée, La Courtinière, La Croix-Bazouille, La Croix-de-Danzay, La Duetterie, La Durandière, La Ferrandière, La Fosse, La Giraudière, La Gourbillonnière, La Grand-Borne, La Haute-Rue, La Maçonnière, La Maison-de-Pierre, La Maison-Landry, La Maison-Rouge, La Meslaie, La Niverdière, La Parfaiterie, La Pénesais, La Prairie-du-Véron, La Roche-Bobreau, La Roche-Honneur, La Rue-Chambert, La Rue-Cinq-Pères, La Saulaie, La Tourette, La Tranchée, La Villette, Le Carroi-Ragueneau, Le Carroi-Ridard, Le Clos-Touillaut, Le Colombier, Le Crosseau, Le Cruchon, Le Gain-d'Orié, Le Gros-Four, Le Martinet, Le Paradis, Le Patois, Le Pavillon, Le Pérou, Le Petit-Bois, Le Ridoit, Le Ruau, Le Villy, Les Allets, Les Baffais, Les Bas-Champs, Les Bas-Prés, Les Bruères, Les Caves-aux-Fièvres, Les Caves-Simonneau, Les Cendelets, Les Coudreaux, Les Frênelles, Les Galippes, Les Granderies, Les Hercloseaux, Les Moulins-de-Beau-Puy, Les Noëls, Les Peuilles, Les Picasses, Les Pinaux, Les Rabottes, Les Roches, Les Rois, Les Terrageaux, L'Îlette, Montour, Painperdu, Pontourny, Puy-des-Ajoncs, Razilly, Saint-Jérôme, Turpenay, Velors
    Communes voisines: Avoine, Chinon, Huismes, Savigny-en-Véron
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