Couziers (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Couziens, les Couziennes.
Il a porté les noms de: Parochia de Cousies (1262, chartes de Geoffroy, archiprêtre de Bourgueil, et de Guillaume, abbé de Bourgueil), Couset (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Cousiez (1337, cartulaire de l'archevêché de Tours) et Couziers (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce territoire dépendait de l'abbaye de Fontevraud. L'ancien prieuré-cure relevait de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers.
Il a porté les noms de: Parochia de Cousies (1262, chartes de Geoffroy, archiprêtre de Bourgueil, et de Guillaume, abbé de Bourgueil), Couset (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Cousiez (1337, cartulaire de l'archevêché de Tours) et Couziers (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce territoire dépendait de l'abbaye de Fontevraud. L'ancien prieuré-cure relevait de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers.
Le plus ancien registre paroissial date de 1595.
Coordonnées GPS de Couziers: 0°05'04"E - 47°09'28"N
Code INSEE: 37088 - Code postal: 37500 - Superficie: 1205 hectares
Altitudes: de 29 à 115 mètres
Cours d'eau: la Vienne
Code INSEE: 37088 - Code postal: 37500 - Superficie: 1205 hectares
Altitudes: de 29 à 115 mètres
Cours d'eau: la Vienne
L'église Sainte-Radegonde, construite au XVe siècle et restaurée au XIXe (fausses voûtes de la nef), comporte une nef de deux travées et un chœur rectangulaire vouté en 1490 sur croisée d'ogives à moulures prismatiques. Le type de clocher-mur qui surmonte le bâtiment est rare en Touraine. Cette église a remplacé un édifice plus ancien dont un vestige demeure dans le mur Nord du chœur avec une petite fenêtre en plein cintre à linteau échancré. Les baies de cette église sont dotées de simples carreaux en verre incolore. Elle a la particularité d'avoir des murs extérieurs couverts de graffitis plus ou moins anciens.
Des dates ont aussi été gravées (ici 1779).
Le manoir privé du Petit-Lessigny a été édifié à la fin du XVIe siècle. Sa tour demi-cylindrique en pierre d'appareil est ornée d'un léger ressaut à partir de la treizième assise. Son dernier étage a été arasé. Le bâtiment voisin présente une corniche moulurée et est coiffé par un toit en pavillon.
Le château privé de La Trochoire, bâti au début du XVIIe siècle, fut modifié au XVIIIe (rehaussement du corps de logis central). Côté cour, le corps de logis est construit sur trois niveaux dont le comble mansardé éclairé par des lucarnes à fronton courbe. Accolée au bâtiment central, l'aile en retour est percée de fenêtres ornées d'huisserie à petits carreaux et à linteau cintré. Des arcatures en anse de panier soutiennent la terrasse à balustres en pierre. L'une d'elle donne accès à une cour intérieure desservant des caves et plusieurs caveaux dont l'un est couvert par une voûte appareillée. Sa chapelle, datant du XVIIIe siècle, est surmontée par un clocheton d'ardoise. Elle possédait deux fenêtres en plein cintre mais l'une a été murée. Jadis, on pratiqua dans ce domaine l'élevage du ver à soie. En 1940, la banque Demachy cacha, dans les caves, deux milliards de francs venus de Paris en corbillard.
Son pigeonnier circulaire, d'environ 5 mètres de diamètre, est recouvert par une coupole de pierre reposant sur une ligne de modillons et surmontée par un lanternon en pierre et percée par quatre lucarnes à double ouverture. A l'intérieur, les boulins sont disposés en cinq travées comportant quatre rangées appuyées sur un quadruple cordon. Cette fuye a gardé son arbre tournant.
Le manoir privé de La Cour (XVe siècle) a été très lourdement ravalé il y a quelques années. Toutefois, on peut encore apercevoir sa tour d'escalier à vis polygonale. La Cour est un ancien fief.
A La Goujonnière, ce château, achevé en 1884, a abrité, un temps, une colonie de vacances pour orphelins de guerre. Cette construction quadrangulaire comprend un étage et un comble éclairé par des lucarnes à fronton triangulaire, sur un rez-de-chaussée à bossages continus et aux ouvertures en plein cintre, surmonté d'un double bandeau continu limitant les allèges. Une tour, couverte en tronc de pyramide, fait saillie dans l'axe médian de la façade. La cour intérieure est limitée au Nord par deux pavillons symétriques réunis par un mur coupé au centre par une grille entre deux piliers.
Couziers possède son girouet.
Sa partie centrale représente une inscription funéraire se trouvant dans l'église Sainte-Radegonde. Cette plaque appartient à Jean-Louis Rogier, seigneur de Belle-Ville et du Grand-Lessigny, mort le 22 mai 1736.
Le manoir privé du Petit-Lessigny a été édifié à la fin du XVIe siècle. Sa tour demi-cylindrique en pierre d'appareil est ornée d'un léger ressaut à partir de la treizième assise. Son dernier étage a été arasé. Le bâtiment voisin présente une corniche moulurée et est coiffé par un toit en pavillon.
Le château privé de La Trochoire, bâti au début du XVIIe siècle, fut modifié au XVIIIe (rehaussement du corps de logis central). Côté cour, le corps de logis est construit sur trois niveaux dont le comble mansardé éclairé par des lucarnes à fronton courbe. Accolée au bâtiment central, l'aile en retour est percée de fenêtres ornées d'huisserie à petits carreaux et à linteau cintré. Des arcatures en anse de panier soutiennent la terrasse à balustres en pierre. L'une d'elle donne accès à une cour intérieure desservant des caves et plusieurs caveaux dont l'un est couvert par une voûte appareillée. Sa chapelle, datant du XVIIIe siècle, est surmontée par un clocheton d'ardoise. Elle possédait deux fenêtres en plein cintre mais l'une a été murée. Jadis, on pratiqua dans ce domaine l'élevage du ver à soie. En 1940, la banque Demachy cacha, dans les caves, deux milliards de francs venus de Paris en corbillard.
Son pigeonnier circulaire, d'environ 5 mètres de diamètre, est recouvert par une coupole de pierre reposant sur une ligne de modillons et surmontée par un lanternon en pierre et percée par quatre lucarnes à double ouverture. A l'intérieur, les boulins sont disposés en cinq travées comportant quatre rangées appuyées sur un quadruple cordon. Cette fuye a gardé son arbre tournant.
Le manoir privé de La Cour (XVe siècle) a été très lourdement ravalé il y a quelques années. Toutefois, on peut encore apercevoir sa tour d'escalier à vis polygonale. La Cour est un ancien fief.
A La Goujonnière, ce château, achevé en 1884, a abrité, un temps, une colonie de vacances pour orphelins de guerre. Cette construction quadrangulaire comprend un étage et un comble éclairé par des lucarnes à fronton triangulaire, sur un rez-de-chaussée à bossages continus et aux ouvertures en plein cintre, surmonté d'un double bandeau continu limitant les allèges. Une tour, couverte en tronc de pyramide, fait saillie dans l'axe médian de la façade. La cour intérieure est limitée au Nord par deux pavillons symétriques réunis par un mur coupé au centre par une grille entre deux piliers.
Couziers possède son girouet.
Sa partie centrale représente une inscription funéraire se trouvant dans l'église Sainte-Radegonde. Cette plaque appartient à Jean-Louis Rogier, seigneur de Belle-Ville et du Grand-Lessigny, mort le 22 mai 1736.
A voir
- Le manoir privé de La Goujonnière (XVe et XVIe siècles): son mur Nord montre qu'il est composé de deux bâtiments accolés d'époques différentes. L'un, élevé en moellons disposés en assises régulières, a gardé de ce côté une fenêtre à deux panneaux à traverse de pierre. L'autre, légèrement plus large et plus haut, est construit en pierres de taille avec deux baies superposées à chambranle à crossettes, celle du niveau supérieur est diminuée de hauteur par une poutre de bois. Un abri en appentis dissimule la niche en plein cintre d'un puits. Dans la façade Sud se trouve la porte d'entrée. De part et d'autre du linteau demi-circulaire, une console cannelée soutient un lourd entablement comportant un grand médaillon qui a été bûché. L'étage est éclairé par deux ouvertures, l'une très réduite avec plein cintre mouluré et appui en saillie, l'autre fut transformée en porte par suppression de l'allège. On y accède par un escalier extérieur d'une seule volée rectiligne plaquée par la suite sur le mur goutterot. Cet escalier conduit à une pièce ayant gardé une cheminée à hotte sur jambages rectangulaires.
- Le presbytère (XVIe siècle), très remanié.
- Les habitations troglodytiques à trois niveaux (XIVe et XVe siècles) au lieu-dit Le Coteau.
- Les pigeonniers: Le Grand-Lessigny (fuie circulaire) et Le Coteau (fuie murale avec 75 boulins dont les ouvertures sont orientées Nord-Ouest, vers la paroi rocheuse).
Patrimoine disparu
- Au Grand-Lessigny, la chapelle Saint-Jean-Baptiste fut fondée, le 28 juillet 1528, par Marc de l'Espinay. En 1714, elle était en ruines.
- Le moulin à vent de Couziers, encore signalé sur le cadastre de 1837.
Lieux-dits: Bois-de-la-Ponière, Bois-de-Loisellière, Bois-du-Petit-Thouars, Bois-du-Vigneau, Château-Gaillard, Clos-de-la-Barrière-des-Communaux, Cumelle, La Barrière-des-Communaux, La Bonne, La Cevétière, La Cour, La Croquière, La Goujonnière, La Grotte, Le Haut-Bonnard, La Maison-Neuve, La Poterie, La Roncheraie, La Touche, La Trochoire, La Tronnière, La Varenne, Le Breuil, Le Carroi, Le Champ-à-la-Moine, Le Clos-Alexandre, Le Clos-Gué, Le Coteau, L’Échafaud, Le Grand-Lessigny, Le Petit-Lessigny, Le Pré-Bureau, Le Sauvage, Le Vigneau, Les Abois, Les Champs-Bouchard, Les Champs-Fériaume, Les Champs-Gallois, Les Communs-de-la-Croix-Saint-Martin, Les Fougères, Les Moulins-Devant, Les Rouères, Les Rouères-du-Lac, Les Viviers, Petit-Bois
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