Paulmy (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Paulmyssois, les Paulmyssoises.
Il a porté les noms de Paulmix-le-Riche et de Sainte-Croix-de-Paulmy (XVIIe siècle).
Il a porté les noms de Paulmix-le-Riche et de Sainte-Croix-de-Paulmy (XVIIe siècle).
Il a appartenu à la famille des Voyer de Paulmy du XIIIe au XIXe siècle. Paulmy ne fut d'abord qu'un simple fief relevant de la baronnie de La Haye (Descartes) et de la châtellenie de Saint-Flovier, Au XVIe siècle, il fut érigé en châtellenie par autorisation de Louis de Rohan, baron de La Haye. Ce village devint une paroisse en mai 1659 mais il resta administrativement lié à la paroisse de Ferrière-Larçon jusqu'au 2 septembre 1757.
Le plus ancien registre paroissial date de 1650.
Coordonnées GPS de Paulmy: 0°50'25"E - 46°58'54"N
Code INSEE: 37181 - Code postal: 37350 - Superficie: 2597 hectares
Altitudes: de 72 à 127 mètres (à L'Essart et au Chêne-Vert)
Cours d'eau: le Brignon
Code INSEE: 37181 - Code postal: 37350 - Superficie: 2597 hectares
Altitudes: de 72 à 127 mètres (à L'Essart et au Chêne-Vert)
Cours d'eau: le Brignon
Le château privé du Châtelier, construit sur un éperon calcaire, date des XIIe et XIIIe siècles (double enceinte, dont l'extérieure a disparu, flanquée de tours dont le donjon) et du XVe (logis).
On pénètre dans ce château, à l'Est, par un pont dormant incliné présentant deux arches en tiers-point. Il précédait un pont-levis aujourd'hui disparu et remplacé par un remblai. Ce pont-levis donnait accès à une première porte dont ne subsiste que les pieds-droits et était protégée par deux tourelles. Un retrait, défendu à gauche par la muraille percée d'archères, conduit à une seconde porte, en arc brisé, qui est fermée par une herse.
Au Nord-Est de l'enceinte, se dresse le donjon éventré du côté de la cour. En fait, son plan n'est pas tout à fait circulaire. Il présente, vers les douves, un bec arrondi formé par l'épaisseur plus importante de sa muraille qui, de ce côté, contient l'escalier à vis. Cette tour, d'environ 13 mètres de diamètre, est élevée de quatre étages au-dessus du rez-de-chaussée. Le premier de ces étages, moins haut que les autres, devait être un lieu de stockage. La salle noble, située au second étage, possédait une cheminée et des latrines. Le départ de l'escalier se fait au niveau du second étage. Au troisième étage, au-dessus de la salle noble, une pièce, ayant pu servir de fauconnerie, communique directement avec l'extérieur par d'importants trous de boulins percés sur la paroi Nord. Ainsi, les oiseaux de proie pouvaient regagner la fauconnerie.
Le logis seigneurial (XVe siècle) fut prolongé au XVIe siècle, au Nord, par un pavillon carré. A la fin du XVIIe siècle, au Sud, un bâtiment de même élévation fut ajouté. Une tour polygonale d'escalier fait saillie sur sa façade Est. A son angle Nord-Ouest, se dresse une tour ronde. Une casemate voûtée en plein cintre donne sur la douve Ouest et elle n'est éclairée que par des archères.
Un bâtiment rectangulaire, appelé la grange des protestants, appartenait sans doute à l'ancienne forteresse. Ses murs en moellons ont 1,90 mètre d'épaisseur et sa charpente est très belle. Au XVIIe siècle, deux fenêtres y furent ouvertes avec des encadrements appareillés en bossage. Pendant un temps, cette construction a servi de lieu de prêche et de réunion pour les protestants.
Près du Châtelier, le pigeonnier cylindrique (XVIe siècle) de la ferme de La Bourelière a un toit recouvert d'ardoises (qui remplacent les tuiles plates initiales). Ce toit est soutenue par une corniche en talon. A l'intérieur, les trous de boulins et l'échelle tournante ont disparu. Le logis du XVe siècle, dont dépendait cette fuye, a été détruit mais il subsiste l'étable et la grange du XVIIIe siècle.
En quittant le Châtelier pour aller vers le bourg de Paulmy, à gauche de la route, on peut observer cet énorme chêne tauzin (20 mètres de haut, 25 mètres d'envergure et un tronc de 7 mètres de circonférence à 1 mètre du sol).
On pénètre dans ce château, à l'Est, par un pont dormant incliné présentant deux arches en tiers-point. Il précédait un pont-levis aujourd'hui disparu et remplacé par un remblai. Ce pont-levis donnait accès à une première porte dont ne subsiste que les pieds-droits et était protégée par deux tourelles. Un retrait, défendu à gauche par la muraille percée d'archères, conduit à une seconde porte, en arc brisé, qui est fermée par une herse.
Au Nord-Est de l'enceinte, se dresse le donjon éventré du côté de la cour. En fait, son plan n'est pas tout à fait circulaire. Il présente, vers les douves, un bec arrondi formé par l'épaisseur plus importante de sa muraille qui, de ce côté, contient l'escalier à vis. Cette tour, d'environ 13 mètres de diamètre, est élevée de quatre étages au-dessus du rez-de-chaussée. Le premier de ces étages, moins haut que les autres, devait être un lieu de stockage. La salle noble, située au second étage, possédait une cheminée et des latrines. Le départ de l'escalier se fait au niveau du second étage. Au troisième étage, au-dessus de la salle noble, une pièce, ayant pu servir de fauconnerie, communique directement avec l'extérieur par d'importants trous de boulins percés sur la paroi Nord. Ainsi, les oiseaux de proie pouvaient regagner la fauconnerie.
Le logis seigneurial (XVe siècle) fut prolongé au XVIe siècle, au Nord, par un pavillon carré. A la fin du XVIIe siècle, au Sud, un bâtiment de même élévation fut ajouté. Une tour polygonale d'escalier fait saillie sur sa façade Est. A son angle Nord-Ouest, se dresse une tour ronde. Une casemate voûtée en plein cintre donne sur la douve Ouest et elle n'est éclairée que par des archères.
Un bâtiment rectangulaire, appelé la grange des protestants, appartenait sans doute à l'ancienne forteresse. Ses murs en moellons ont 1,90 mètre d'épaisseur et sa charpente est très belle. Au XVIIe siècle, deux fenêtres y furent ouvertes avec des encadrements appareillés en bossage. Pendant un temps, cette construction a servi de lieu de prêche et de réunion pour les protestants.
Près du Châtelier, le pigeonnier cylindrique (XVIe siècle) de la ferme de La Bourelière a un toit recouvert d'ardoises (qui remplacent les tuiles plates initiales). Ce toit est soutenue par une corniche en talon. A l'intérieur, les trous de boulins et l'échelle tournante ont disparu. Le logis du XVe siècle, dont dépendait cette fuye, a été détruit mais il subsiste l'étable et la grange du XVIIIe siècle.
En quittant le Châtelier pour aller vers le bourg de Paulmy, à gauche de la route, on peut observer cet énorme chêne tauzin (20 mètres de haut, 25 mètres d'envergure et un tronc de 7 mètres de circonférence à 1 mètre du sol).
Le dolmen en grès turonien de La Pierre-Chaude est, en partie, effondré. La chambre polygonale était limitée par six supports dont trois soutiennent encore, en partie, la table de 2,70 mètres sur 2,40 mètres. Fouillé en 1887, il servait de sépultures aux agriculteurs-éleveurs qui l'ont érigé au 3ème ou 4ème millénaire avant Jésus-Christ (période Néolithique moyen). Des offrandes ont aussi été trouvées.
Sur le plan archéologique, Paulmy est riche. Ainsi, en 1937, une statue en pierre, enfouie dans la terre, a été découverte au lieu-dit Pauvrelay. Elle date de l'Âge du Fer (période de la Tène finale). Elle mesure 0,71 mètre de haut et 0,29 mètre de large. Elle représente un homme debout portant un torque à tampons autour du cou et les mains sur la poitrine. La main droite, à six doigts, tient un poignard vertical, la main gauche a cinq doigts effilés.
Sur le plan archéologique, Paulmy est riche. Ainsi, en 1937, une statue en pierre, enfouie dans la terre, a été découverte au lieu-dit Pauvrelay. Elle date de l'Âge du Fer (période de la Tène finale). Elle mesure 0,71 mètre de haut et 0,29 mètre de large. Elle représente un homme debout portant un torque à tampons autour du cou et les mains sur la poitrine. La main droite, à six doigts, tient un poignard vertical, la main gauche a cinq doigts effilés.
L'église Sainte-Croix, construite au XIIe siècle (nef), a été modifiée en 1585 et 1586 (contreforts de la façade, porte, chœur et deux chapelles latérales). Cette église a été consacrée le 20 juillet 1586.
La façade Ouest est flanquée par deux contreforts dont celui du Sud est construit obliquement. Ils sont surmontés chacun par un lanterneau. Cette façade présente, au-dessus d'une porte en plein cintre, un oculus entouré de niches, un cartouche carré mutilé et surmonté du mot Deus et d'un R, initiale de René de Voyer, sous une couronne de marquis. La nef unique est couverte en charpente. Le chœur est terminé par un chevet plat percé par une fenêtre à meneaux. De chaque côté du chœur, s'ouvre une chapelle latérale. Une flèche en charpente couverte d'ardoises, servant de clocher, domine l'église.
La façade Ouest est flanquée par deux contreforts dont celui du Sud est construit obliquement. Ils sont surmontés chacun par un lanterneau. Cette façade présente, au-dessus d'une porte en plein cintre, un oculus entouré de niches, un cartouche carré mutilé et surmonté du mot Deus et d'un R, initiale de René de Voyer, sous une couronne de marquis. La nef unique est couverte en charpente. Le chœur est terminé par un chevet plat percé par une fenêtre à meneaux. De chaque côté du chœur, s'ouvre une chapelle latérale. Une flèche en charpente couverte d'ardoises, servant de clocher, domine l'église.
Ce cadran solaire (XVIe siècle) se trouve sur le mur Sud de cette église.
Un second cadran solaire a été gravé dans la pierre.
Cette église renferme un vitrail de Lux Fournier (Tours, 1917) représentant l'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous dans la grotte de Lourdes (📷). Un autre vitrail (saint Louis) pourrait être aussi une œuvre de Lux Fournier. Les autres verrières ont été réalisées par Lucien-Léopold Lobin (Tours): sainte Hélène (1879) et cinq verrières ornementales (1877).
Près de l'église, un collège a été construit en 1586 pour René de Voyer, vicomte de Paulmy. En 1615, l'église et le collège furent donnés par Louis de Voyer, vicomte de Paulmy, aux Augustins de Bourges pour y établir un couvent. Devenue paroissiale le 23 août 1659, les Augustins desservent l'église jusqu'en 1791. Au XVIIIe siècle, une fuie fut construite dans le prolongement de l'aile Nord. Au XIXe siècle, la galerie courant le long de la façade Ouest de l'aile Sud fut détruite. A la même époque, le couvent a été transformé en école.
La forteresse primitive de Paulmy a été détruite par les Anglais en 1412. Le château fut reconstruit en 1441 par Pierre de Voyer et sa femme, Marguerite de Betz. De 1562 à 1569, ce château fut pillé puis détruit par les protestants. Seule la tour circulaire dite des Archives a été conservée ainsi qu'un haut bâtiment, dont la façade Ouest a été remaniée, situé au Nord-Est du château actuel. La salle basse de cette tour, de plan carré, est voûtée sur croisée d'ogives. Ce dernier a été rebâti entre 1629 et 1640 par les Voyer d'Argenson puis remanié sous le Premier Empire (reconstruction du bâtiment central situé entre deux pavillons). L'ancienne chapelle du château, édifiée en 1476 et dédiée à saint Nicolas, fut démolie en 1549 puis reconstruite en 1630 et bénie le 15 novembre de cette même année.
La cour d'honneur était encadrée à l'Est et à l'Ouest par deux pigeonniers pariétaux de 1000 boulins (nids de pigeons) chacun. Celui de l'Ouest à disparu. Le dessin représente le château en 1713. L'avant-cour, largement ouverte au Sud, était bordée de communs peu élevés, partant de pavillons carrés et aboutissant à deux autres, beaucoup plus importants, constituant l'extrémité des ailes du château. Disposées en équerre, elles déterminaient une cour d'honneur de petite dimension, fermée sur trois côtés.
Cette église renferme un vitrail de Lux Fournier (Tours, 1917) représentant l'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous dans la grotte de Lourdes (📷). Un autre vitrail (saint Louis) pourrait être aussi une œuvre de Lux Fournier. Les autres verrières ont été réalisées par Lucien-Léopold Lobin (Tours): sainte Hélène (1879) et cinq verrières ornementales (1877).
Près de l'église, un collège a été construit en 1586 pour René de Voyer, vicomte de Paulmy. En 1615, l'église et le collège furent donnés par Louis de Voyer, vicomte de Paulmy, aux Augustins de Bourges pour y établir un couvent. Devenue paroissiale le 23 août 1659, les Augustins desservent l'église jusqu'en 1791. Au XVIIIe siècle, une fuie fut construite dans le prolongement de l'aile Nord. Au XIXe siècle, la galerie courant le long de la façade Ouest de l'aile Sud fut détruite. A la même époque, le couvent a été transformé en école.
La forteresse primitive de Paulmy a été détruite par les Anglais en 1412. Le château fut reconstruit en 1441 par Pierre de Voyer et sa femme, Marguerite de Betz. De 1562 à 1569, ce château fut pillé puis détruit par les protestants. Seule la tour circulaire dite des Archives a été conservée ainsi qu'un haut bâtiment, dont la façade Ouest a été remaniée, situé au Nord-Est du château actuel. La salle basse de cette tour, de plan carré, est voûtée sur croisée d'ogives. Ce dernier a été rebâti entre 1629 et 1640 par les Voyer d'Argenson puis remanié sous le Premier Empire (reconstruction du bâtiment central situé entre deux pavillons). L'ancienne chapelle du château, édifiée en 1476 et dédiée à saint Nicolas, fut démolie en 1549 puis reconstruite en 1630 et bénie le 15 novembre de cette même année.
La cour d'honneur était encadrée à l'Est et à l'Ouest par deux pigeonniers pariétaux de 1000 boulins (nids de pigeons) chacun. Celui de l'Ouest à disparu. Le dessin représente le château en 1713. L'avant-cour, largement ouverte au Sud, était bordée de communs peu élevés, partant de pavillons carrés et aboutissant à deux autres, beaucoup plus importants, constituant l'extrémité des ailes du château. Disposées en équerre, elles déterminaient une cour d'honneur de petite dimension, fermée sur trois côtés.
Dans le corps de logis actuel, on retrouve, à ses extrémités, les deux grands pavillons couverts par un haut toit à quatre versants, qui marquaient l'entrée de la cour d'honneur. Élevés de deux étages, ils présentent des chaînages d'angles et le double bandeau en saillie qui indiquait, au XVIIe siècle, le niveau de l'étage et de l'entablement des fenêtres. Ils sont réunis désormais par un seul bâtiment d'un étage, édifié sous le Premier Empire. Les encadrements de la porte sont appareillés en bossage et le linteau est surmonté par un entablement à corniche. Une rampe à gros balustres détermine une terrasse dallée, devant l'édifice. A l'arrière, l'aile Est a subsisté avec, au rez-de-chaussée, trois arcades en plein cintre.
A voir
- Le château privé de La Boissière (seconde moitié du XVe siècle), dont l'étage a été détruit, présente une tour en fer à cheval à toit conique couvert d'ardoise.
- La ferme privée de La Cormerie (début XVIe siècle) comprend un logis à salle unique coupée par une cloison au XIXe siècle. Les dépendances sont du XVIIIe siècle. C'était un fief relevant de Sainte-Maure.
- La ferme privée de La Vernoisière (1498). Ce lieu était un fief relevant de la baronnie de La Haye.
- Les moulins à eau sur le Brignon: le moulin de Paulmy, le moulin du Châtelier et le moulin Foulon
Patrimoine disparu
- Aux environs de Paulmy, la chapelle Sainte-Colombe, existant encore au XVIIe siècle, était signalée en ruines, au XVIIIe, sur la carte de Cassini.
- Le dolmen de La Pierre-au-Loups, situé à 500 mètres au Sud du bourg dans le bois de La Tuilerie, a disparu à cause de l'exploitation d'une carrière de kaolin.
- Le lavoir du moulin de Paulmy.
Lieux-dits: Bois-de-la-Chaloise, Bois-de-la-Chauvelière, Bois-de-la-Chûte, Bois-de-l'Ange, Bois-de-la-Tuilerie, Bois-du-Châtelier, Grand-Bois-de-Paulmy, La Bernellerie, La Boissière, La Bourrelière, La Chauvelière, La Chrétiennerie, La Cormerie, La Chûte, La Fontaine-Babelaine, La Forêt, La Gachetière, La Gare, La Godière, La Grande-Litre, La Grande-Métairie, La Grande-Vallarderie, La Grange-Neuve, La Grisonnerie, La Jaquetière, La Maillère, La Marquetière, La Matignonnière, La Milleterie, La Noraie, La Petite-Vallarderie, La Rouzie, La Royauté, La Sablonnière, La Sinetterie, La Tripière, La Tuilerie, La Vernoisière, Le Château-de-Paulmy, Le Châtelier, Le Chêne-Vert, Le Laitier, Le Moulin-de-Paulmy, Le Parc-de-Paulmy, Le Rouget, Les Caves, Les Coulonneries, Les Chaumes-d'Abonneau, Les Chaumes-Prignoux, Les Coulonneries, Les Étangs, Les Gardières, Les Genêtaies, Les Grandes-Maisons, Les Jouannets, Les Lodins, Les Marnières, Les Marquets, Les Minières, Les Nivetières, Les Normandières, Les Perrotteries, Les Petits-Jouannets, Les Pitiots, Les Poulinières, Les Racines, Les Raudières, Les Rochères, Les Sables-d'Arnon, L'Essart, Les Tabonnières, Les Tailles, Moulin-du-Châtelier, Moulin-Foulon, Nizereille, Paumissais, Pauvrelay, Pièce-des-Châteaux, Pilouzard, Rocheriou, Taille-de-la-Cormerie, Taillis-de-la-Vernoisière, Villeret
Communes voisines: Cussay, Ferrière-Larçon, La Celle-Guénand, Le Grand-Pressigny, Ligueil, Neuilly-le-Brignon
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