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Restigné

Restigné (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Restignons, les Restignonnes.
Il a porté les noms de: Restiniacus (862, acte de Charles le Chauve), Restiniacus (903, 910-911, 919, actes de Charles le Simple), Restigniaco (1078, cartulaire de Cormery), Restineio (vers 1170, cartulaire de Bourgueil), Restiniacum (XIIe siècle, bulle du pape Alexandre III), Restigné (XIIe siècle, charte de Marmoutier), Restigniaco (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Restigné (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
La châtellenie et la prévôté relevaient de la collégiale Saint-Martin de Tours.
Le plus ancien registre paroissial date de 1587.
Coordonnées GPS de Restigné: 0°13'51"E - 47°16'59"N
Code INSEE: 37193 - Code postal: 37140 - Superficie: 2131 hectares
Altitudes: de 30 à 114 mètres (au Mortier-du-Haut-Champ)
Cours d'eau: le Lane, la Marche, le Baignoux, le Ruau, la Boire des Rigaudrets
L'église Saint-Martin, construite au début du XIe siècle (nef), a été agrandie aux XIIIe (chœur, base du clocher, chapelle Nord), XIVe (chapelle Sud, beffroi du clocher et tourelle d'escalier) et XVe siècles (collatéral Nord). Le clocher a été restauré en 1912 et 1989.
Dans la façade parementée en moyen appareil par des éléments cubiques et épaulée par quatre contreforts, on distingue le pignon ancien, parementé en appareil réticulé, qui fut surélevé pour donner plus de pente à la toiture. La nef est couverte en charpente refaite au XVIe siècle. Les entraits sont ornés de têtes de dragons, sauf le quatrième, qui est décoré, en son milieu, d'un côté d'une tête humaine et d'un écu, de l'autre d'une inscription indéchiffrable et, à ses extrémités d'une tête d'homme. Au Nord, un collatéral, surhaussé au XIXe siècle, a été ajouté.
Le chœur de deux travées est terminé par un chevet plat ajouré par deux grandes fenêtres en plein cintre. Il est couvert de voûtes angevines sur ogives et liernes. Du côté Nord, la première travée de ce chœur est relié à une chapelle communiquant aussi avec le collatéral. Cette chapelle comprend une travée droite et une absidiole à cinq pans voûtées, comme le chœur, en style angevin. Au Sud du chœur s'ouvre une chapelle de deux travées. Le clocher, élevé au Sud, est une tour du XIIIe siècle dont l'étage du beffroi fut reconstruit au XIVe et dont la flèche octogonale date du XIXe. Il est flanqué d'une tourelle d'escalier coiffée par un clocheton octogonal en pierre.
Le mur Sud a conservé ses fenêtres en plein cintre et une porte précédée par un porche charpenté (appelé caquetoire) datant du XVIe siècle. Sa toiture a été refaite en 1995.
Sous ce porche, le portail Sud (XIe siècle) présente un tympan composé de quatre pierres sculptées figurant, de gauche à droite, un lion, deux animaux fantastiques et Daniel dans la fosse aux lions. Ces pierres sont surmontées de peltes avec fleurs de lys. Deux rangs de claveaux terminés en pointe sont placés en opposition. Un cordon saillant chanfreiné de palmettes encadre l'ensemble.
Cette église renferme plusieurs clefs de voûte sculptées et polychromes qui ont été décorées au XIXe siècle.
Trois vitraux, œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours, vers 1855), représentent: saint Martin, saint Charles Borromée et saint Louis. Trois autres ont été réalisés par Louis-Victor Gesta (Toulouse, sans date): saint Pierre, saint Jean, saint Vincent; sainte Anne et saint Urbain; saint Antoine le Grand, sainte Jeanne de Valois et saint Joseph (📷). Julien Fournier (Tours, 1896) créa la verrière figurant sainte Madeleine et saint Jacques. Jean Gaudin (Paris, 1935) fut l'auteur de trois vitraux relatant la Vie et les Miracles de saint Martin.
Près de l'église, la mairie (de 1871) présente un escalier central et des salles à l'étage. A l'origine, le rez-de-chaussée comprenait une halle, le logement du garde-champêtre, une chambre de sûreté (prison) et une remise pour pompes à incendie. Cet édifice comporte cinq façades ouvertes dans sa façade Sud et trois de chaque côté.
Place de l’Église, le presbytère (ancienne prévôté) est un logis de la fin du XVe siècle. Sa façade Nord est accompagnée par une tour polygonale avec des murs en damiers de briques et de pierres comme ceux des pignons et de la fuye. De petites baies au linteau surmonté par une accolade éclairent l'escalier à vis de pierre aux marches refaites en ciment. A sa base, la porte d'entrée est en plein cintre sous un fronton courbe. De ce côté le corps de logis principal est flanqué, de part et d'autre, par un petit bâtiment. Le premier à usage de dépendances avec un grand porche, le second avec un toit à la Mansard percé par une lucarne de pierre à ailerons. Une autre semblable existe à l'Est. Au Sud, la façade, remaniée au XVIIe siècle, présente une porte d'entrée surmontée par un fronton triangulaire souligné de denticules qui se retrouvent sous l'appui des fenêtres du premier étage et de la corniche courant sous le toit
Dans le jardin, on observe ce pigeonnier cylindrique du XVe siècle, couvert en poivrière.
Dans le bourg (4 rue de Lossay), se trouve un hôtel particulier du XVIe siècle qui présente des lucarnes à croisée de pierre et à gâble sculpté. Sur la rue, quatre fenêtre ont gardé leur croisée de pierre. A l'étage et au centre, une cinquième, plus étroite a une simple traverse. L'angle Nord-Ouest du logis forme un léger encorbellement. Son mur-pignon Ouest est surmonté par un épi représentant un personnage grotesque sur deux tonneaux. Sur le jardin, la façade est flanquée d'une tour polygonale d'escalier à vis de pierre. Une aile en retour d'équerre, vers le Sud, a été construite en 1739. Le comble de cette aile est éclairé par trois lucarnes accostées d'ailerons. A l'intérieur, deux cheminées sont dans le style du XVIIe siècle avec manteau rectiligne, hotte peu saillante à corniche et trumeau à simple ressaut.
Le château privé de La Philberdière (43 rue de Lossay), bâti au XVe siècle, a été reconstruit au XVIIe. La façade Sud, rectiligne, est flanquée en son centre par une tour polygonale, reste d'un bâtiment du XVe siècle. Au XIXe, cette tour fut couverte par un dôme. L'escalier à vis qu'elle abritait a été supprimé et la porte primitive ouverte dans l'une des faces obliques a été murée. L'entrée actuelle est surmontée par un tympan courbe, au-dessus d'une guirlande de feuillage entre deux consoles. De chaque côté, les combles sont éclairés par un oculus circulaire et deux grandes lucarnes entre lesquelles est placé un pot à feu. Deux cartouches portent des initiales peintes, T P, celles de Théodore Princé. La façade Nord a gardé un avant-corps en bossage encadré par des ailerons et aménagé dans la partie médiane de la toiture, avec deux fenêtres à chaînages superposées. Toutes les ouvertures du premier étage ont conservé leurs huisseries à petits carreaux. Une aile très courte, en retour d'équerre au-dessus d'un cave voûtée, fut bâtie au XIXe siècle, alors que le logis était prolongé au Sud par une construction au rez-de-chaussée percé par cinq arcades en plein cintre. Les marches de l'escalier central, à volées droites inégales, avec rampe en fer forgé, sont en pierre jusqu'à l'étage, puis en bois jusqu'au grenier. L'intérieur a gardé quelques cheminées et boiseries du XVIIe siècle.
Un corps de servitudes accosté à chaque extrémité par deux pavillons à pignon en légère saillie a été construit à l'Ouest à une époque plus récente. Des séries de trois arcades inégales, la plupart aveugles, s'ouvrent symétriquement de chaque côté du porche central. Tout près, subsiste l'ancien pigeonnier, tour circulaire du XVIIe siècle, en pierres de moyen appareil, avec des murs de 90 centimètres d'épaisseur et de plus de 8 mètres de diamètre intérieur. Il a été divisé par deux planchers, le premier étage étant accessible par un escalier extérieur accolé au flanc du mur. Le toit, muni d'un coyau, repose sur une corniche à modillons. A la partie supérieure sont restées intactes deux rangées de boulins sous les six premières assises de pierres de taille de la coupole qui devait le couvrir jadis.
Son imposant portail en plein cintre est encadré par des pilastres doriques soutenant un entablement orné, alternativement, de triglyphes et de rosaces. La corniche est soulignée par des denticules ainsi que la courbure du fronton. Il est accompagné, de part et d'autre, par un pavillon quadrangulaire. Celui de l'Ouest borde la cour des communs où l'on accède par un porche en anse de panier.
 Dans le parc, une éolienne Bollée date de 1885.
Visible depuis la rue des Clos-Barbins, cette petite tour est un vestige de l'ancien mur d'enceinte du manoir de La Philberdière.
Le manoir privé de Brûlon (11 rue du Haut-Champ) date de la fin du XVe siècle. On y accède par un grand portail en anse de panier, s'ouvrant légèrement en retrait dans le mur, soutenu intérieurement par deux piliers quadrangulaires. Une moulure souligne le linteau rectiligne de la porte piétonne, surmonté par un blason effacé.
A son extrémité Est, le corps de logis est flanqué par une tourelle qui renferme, dans une cage hexagonale, un escalier à vis de pierre. Les six dernières marches sont en bois et conduisent au grenier qui est éclairé par une double lucarne à ailerons et fronton courbe, et, entre elles, une autre a été remplacée par un oculus en métal. Si les ouvertures du rez-de-chaussée ont été remaniées, celles du premier étage sont presque intactes et comportent une baie à croisée de pierre, de chaque côté d'une autre plus étroite à simple traverse. Dans toutes les embrasures sont aménagées des banquettes de pierre. La fenêtre à croisée de pierre du pignon Est est ornée d'une moulure retombant sur deux motifs sculptés. L'un doit représenter un chien, l'autre un petit animal non identifiable. L'aile Nord possède, au rez-de-chaussée, une cheminée au faux manteau où s'ouvre la bouche d'un four faisant saillie à l'extérieur et au flanc duquel un puits est accolé.
Au premier étage, toutes les salles avaient leurs parois ornées de peintures dont il reste des traces. La première pièce, en venant de l'escalier, présente une composition où se voient un homme nu et, derrière lui, une femme dont le sein droit sort de sa robe dégrafée. Les deux autres chambres sont chauffées par des cheminées à hotte pyramidale, aux jambages demi-cylindriques, ornés dans la dernière salle d'une cordelière. Dans celle du milieu, le linteau est entièrement peint d'un motif floral, représentant une tige sinueuse de couleur rouge, portant de grosses fleurs traitées en noir. Sur le mur de refend, au-dessus d'un crénelage, est représenté, entre des arbres, un nid avec un rapace au milieu de ses petits. La faune comprend aussi un paon, un coq la tête droite et la queue en panache, une biche ou un cerf dans de grandes herbes. Les chevrons apparents, alternativement peints en rouge et en jaune, portent des fleurs de lys et des petites corolles noires semblant tracées au pochoir et qui se voient aussi sur le mur parmi les feuillages. Tout ce décor est exécuté uniquement en teintes ocres, jaune et rouge, et en noir.
Le manoir privé de Louy (111 rue de Lossay) date des XVIIe et XVIIIe siècles. On y accède par un grand portail en plein cintre aux piédroits appareillés en bossage. Deux colonnes ioniques supportent une large corniche.
Le manoir se compose d'un corps de logis central à un étage, encadré par deux pavillons carrés en légère saillie, avec chaînages d'angle, couverts chacun d'un haut comble. A l'arrière se trouve une petite tour quadrangulaire. A l'Est, un autre bâtiment, placé en retrait, est contigu à une petite construction qui fut une chapelle carrée. Elle est couverte par un toit avec un haut lanternon d'ardoises portant une croix.
Les ouvertures de la façade donnant sur la cour d'honneur sont placées avec une stricte symétrie. Les hautes toitures à quatre pans de chaque partie sont percées par une lucarne, mais deux seulement sont en pierre, les autres ont été refaites en bois.
A l'intérieur, l'escalier central est à rampes droites inégales avec un palier pavé de dalles de pierre et d'ardoise. Il mène à un grenier carrelé. Le vestibule, desservant l'habitation au Nord, résulte d'un agrandissement postérieur. La cheminée de la cuisine, qui possédait son puits, repose sa hotte sur une poutre de bois qui traverse toute la salle. Une grande cave voûtée, ayant aussi accès au puits, s'étend sous tout le manoir. La façade Nord est plus rectiligne.
Le manoir de La Platerie ou La Platerye (15 rue de Tours) date des XVIIe et XVIIIe siècles. Le portail d'entrée et la porte piétonne sont percés en retrait dans le mur bordant la route. Ce mur réunit deux pavillons dont l'un abritait la chapelle Saint-Laurent, voûtée sur lambris, signalée dès 1669. La façade du corps de logis, d'une symétrie stricte, a été élevée au XVIIe siècle. Il présente un avant-corps en très légère saillie et à fronton courbe, avec une porte-fenêtre, munie d'un balcon en fer forgé, située au-dessus de l'entrée centrale. Deux ailes à tympan triangulaire et chaînage d'angle, s'avancent à chaque extrémité. Toutes les ouvertures, à linteau cintré, ont des huisseries à petits carreaux. Un bandeau plat court au niveau des allèges et, de chaque côté, le toit est percé par une lucarne à ailerons. Au XVIIIe siècle, la demeure fut agrandie, à l'Ouest et à l'Est, par deux ailes comportant un rez-de-chaussée et un comble à la Mansard. Dans leur prolongement, la cuisine, avec sa cheminée à hotte, serait le vestige d'une construction plus ancienne du XVIe siècle. A l'intérieur, l'escalier est à rampes droites inégales, l'avant-dernière travée menant au grenier est couverte par une voûte en pierres de taille.
La façade donnant sur la cour intérieure est flanquée par deux tours quadrangulaires présentant une petite lucarne circulaire. Au Nord, s'alignent les communs d'époques différentes. L'orangerie, du XVIIIe siècle, présente trois arcades en plein cintre, appareillées en bossage, et un toit mansardé avec un fronton triangulaire.
Un escalier à vis, vestige de l'édifice primitif, permet d'accéder à une cave voûtée. Une autre, située sous une dépendance, se prolonge par une galerie souterraine passant sous la route en direction du bourg.
Ce manoir possède une surprenante girouette.
A l'Ouest du manoir (route de Tours), cette tour cylindrique serait l'un des vestiges de son mur d'enceinte.
Située au 2 rue des Chevaliers, la maison Fleury est une construction du XIXe siècle dont la façade est très travaillée. On remarquera aussi les grilles du jardin et les piliers les soutenant.
Au cimetière, le monument aux morts, œuvre du sculpteur Léon Bigot, a été inauguré le 30 mai 1920.
Près de l'église, le kiosque à musique (1889) a une forme hexagonale et mesure 6 mètres de diamètre. Il présente deux niveaux: le premier (peu visible car en partie enterré) est une chambre de sûreté (prison), le second est le kiosque lui-même.
Le lavoir, situé contre le mur d'enceinte du manoir de La Philberdière, a 18 mètres de long et 4,40 mètres de large.
Il existe plusieurs loges de vigne sur le territoire de la commune dont celle des Évois (📷 du haut).
Dans la Grand'Rue, un ancien café est désormais désaffecté.
Toujours dans la Grand'Rue, au dessus de la vitrine d'une charcuterie, on peut remarquer cette tête d'homme sculptée.
Dans la campagne avoisinante, quelques anciens panneaux indicateurs routiers (XIXe siècle) sont encore visibles.

Patrimoine disparu
  • Le dolmen des Couplets, au hameau du Peu-Muleau, dont la table devait peser 100 tonnes, fut détruit en 1856.
  • La chapelle Saint-Jacques, située dans le bourg, appartenait, au XIe siècle, aux chanoines de Saint-Martin de Tours.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Pitié existait dans le bourg à la fin du XVIIIe siècle. Elle fut vendue comme bien national le 3 août 1791.

Lieux-dits: Beauregard, Bel-Air, Brûlon, Compion, Fougerolles, Guiroir, Haut-Champ, La Barrière, La Borellerie, La Bretèche, La Brisseterie, La Brosse, La Butte, La Cayolle, La Chevallerie, La Coulée, La Croix-Morte, La Foulonnerie, La Gaucherie, La Grande-Pièce, La Grande-Vigne, La Henry, L'Alouettière, La Moulonnerie, La Pataudière, La Petite-Mairie, La Péruserie, La Philberdière, La Platerie, La Prairie-de-Monchabrun, La Renaudière, La Rue-Basse, La Rue-Neuve, Le Beaudigné, Le Carroi-Bigotteau, Le Carroi-Boisseau, Le Champ, Le Chat-Pendu, Le Cimetière, Le Clos-Bernard, Le Clos-du-Porteau, Le Clos-Jolinet, Le Haut-Baron, Le Marnay, Le Petit-Marnay, Le Peu-Muleau, Le Pont, Le Vau, Le Vau-Goulay, Le Vendôme, Les Barres, Les Busardières, Les Caves-Saint-Martin, Les Chalonnières, Les Champs-Bourrreaux, Les Champs-Creteaux, Les Champs-de-Millère, Les Champs-Jaunai, Les Champs-Pizeaux, Les Chatrois, Les Chevalliers, Les Clos-Barbins, Les Clovées, Les Dérouinières, Les Épinettes, Les Épiots, Les Évois, Les Forges, Les Galichés, Les Gaudinières, Les Grandes-Malpeines, Les Grandes-Rottes, Les Grands-Champs, Les Grands-Marais, Les Haies, Les Houdrioux, Les Janvris, Les Mailloches, Les Marais, Les Marais-des-Biez, Les Masures, Les Mesliers, Les Petites-Malpeines, Les Petites-Rottes, Les Prés-Ne-Vaut, Les Pressoirs, Les Robins, Les Rosées, Les Sablonnières, Les Taupannes, Les Voindrannes, Les Voliers, Lossay, L'Ouche-Chatelain, L'Ouche-du-Lane, L'Ouche-du-Vau, L'Ouche-Saint-André, Louy, Saint-Saunay
Anciens lieux-dits: Le Moulin-à-Vent, L'Ormeau

2 commentaires:

  1. Salut Christian.

    Superbe le café ! Sans oublier le panneau indicateur.

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    1. Des panneaux comme celui-ci, je n'en ai vu que dans ce coin de Touraine.

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