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Saint-Epain

Saint-Épain (Wikipedia) est une commune du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Saint-Épinois, les Saint-Épinoises (ou les Épinaciens, les Épinaciennes).
Le village a porté les noms de: Brigogalus (774), Bruiogalus (857), Brugogalus (987, chartes de Saint-Martin), Sanctus Spanus (1022), Saint-Espain (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Saint-Épain (1820, carte de l'état-major).
Ce fut une châtellenie relevant du roi et appartenant à la collégiale Saint-Martin de Tours.
Le plus ancien registre paroissial date de 1572.
Coordonnées GPS de St-Épain: 0°32'18"E - 47°08'41"N
Code INSEE: 37216 - Code postal: 37800 - Superficie: 6265 hectares
Altitudes: de 47 à 122 mètres (à La Poste)
Cours d'eau: la Manse, le ruisseau de Mongauger, le ruisseau de l’Étang
L'église Saint-Épain, construite vers 1120 (nef, transept, chœur, abside), a été agrandie aux XIIIe (clocher), XVe et XVIe (collatéral Nord) siècles. Des restaurations ont été effectuées en 1856 et 1870.
Lors de la construction, cette église se composait d'une simple nef non voûtée terminée par une abside semi-circulaire. Par la suite, on lui ajouta un transept et, vers 1150, on recouvrit la nef de voûtes. La façade Ouest, épaulée par deux contreforts, avec une porte en plein cintre refaite et fenêtre de même dessin circonscrite par un tore, est celle du XIIe siècle élargie vers le Nord lors de la construction d'un collatéral. De ce côté, elle présente une porte à pilastres, condamnée, surmontée par une fenêtre du XVIe siècle.
La nef, dont le mur goutterot Sud est celui de l'église primitive, a deux travées couvertes de voûtes angevines sur croisées d'ogives. Ses nervures sont moulurées par deux tores séparés par un méplat. Celles de la seconde travées ont reçu un début de décoration florale. La retombée a lieu sur des chapiteaux de colonnes, engagées au Sud. Les chapiteaux qui correspondent au doubleau séparant les deux travées sont ornés: celui de droite par des monstres, celui de gauche par des feuillages. Cette nef aboutit la travée carrée du transept qui est couverte d'une coupole sur pendentifs. Cette coupole n'est pas hémisphérique.
Le chœur composé de deux étroites travées et l'abside semi-circulaire furent remaniés au XIIIe et XVe siècles. Cette partie de l'église a été surélevée au-dessus de la corniche romane conservée. Les voûtes de type angevin, dans la seconde travée et dans l'abside, sont soutenue par des nervures retombant sur des culs-de-lampe dont certains figurent des personnages accroupis. La voûte de la première travée du chœur a été refaite au XVe siècle. La fenêtre absidale médiane a été refaite. Les latérales sont condamnées et transformées en niches.
Vers 1500, les bras du transept, déjà agrandis au XIIIe siècle d'une chapelle vers l'Est, furent abattus sauf le mur Est de la chapelle de la chapelle du croisillon Nord. Ils furent remplacés par deux chapelles plus grandes, chacune de deux travées voûtées sur croisées d'ogives et terminées par un chevet plat. La chapelle Nord est éclairée, à l'Est, par les fenêtres jumelles du mur du XIIIe siècle respecté et, latéralement, par deux baies flamboyantes. Vers 1550, elle fut continuée à l'Ouest par un collatéral de deux travées ajouté à la nef et communiquant avec celle-ci par deux arcades aux intrados ornés de rosaces. La chapelle Sud est éclairée par deux baies flamboyantes, l'une au chevet, l'autre latérale. On y accède par un portail moderne très décoré.
Au-dessus de la travée carrée, ancien intertransept, se dresse le clocher ouvert sur chaque face, à l'étage du beffroi, par deux baies jumelles.
Dominant son mur Nord, une gargouille impressionnante a une forme humaine.
Des vitraux, réalisés Julien-Léopold Lobin (Tours), représentent: saint Maurice, saint Candide et saint Exupère (1869), la Vie du Christ (1861). D'autres verrières sont des œuvres de Joseph-Prosper Florence (Tours, 1898): saint Antoine l'ermite, saint Épain et sainte Victorine; saint Gatien, saint Martin et saint Hilaire (📷); une verrière symbolique. Un autre vitrail est signé par Joseph-Prosper Florence et Louis Heinrich (Tours, 1904): saint Joseph et l'Enfant, Notre-Dame de Lourdes.
Ses stalles en bois sculpté (vers 1520-1530) proviendraient de la collégiale des Roches-Tranchelion située à Avon-les-Roches.
La chapelle troglodytique Notre-Dame-de-Lorette (XVe siècle) se trouve dans la vallée de Courtineau, à l'Est de Saint-Épain. Sur le linteau de sa porte se trouve un blason meublé par un croissant renversé. La voûte de la chapelle porte une grande croix en relief. Près de la porte d'entrée, on voit, à l'intérieur, creusés dans la paroi. une piscine ornée d'une coquille et un bénitier.
Cette chapelle est accompagnée par un logis aménagé à la même époque, creusé dans le roc, éclairé par une fenêtre à croisée de pierre et fermé par une porte au linteau orné par une petite accolade. Il comprend deux salles dont l'une est chauffée par une cheminée taillée dans le roc, sur le bandeau de laquelle se retrouve les armoiries chargées du croissant renversé.
Dans ce petit ermitage, une sculpture murale représente deux anges agenouillés portant un écusson chargé de deux hermines et reposant sur une frise timbrée d'un autre écu au croissant renversé. Au-dessus, le Père Éternel, un Saint Sépulcre et le Saint Esprit figurent la sainte Trinité.
La porte fortifiée de la Prévôté (XVe siècle), située près de l'église, est un vestige des fortifications que les chanoines de Saint-Martin avaient relevé suite à l'autorisation reçue par lettres patentes en date du 18 janvier 1437. Les fortifications primitives de la ville avaient été détruites à la fin du XIVe siècle.
A l'Ouest, une tour circulaire, accolée à cette porte, renferme un escalier desservant le corps de garde situé au-dessus d'un passage à arcatures en arc brisé. Ce corps de garde est éclairé, à l'Est, par une fenêtre à croisée de pierre et, à l'Ouest, par une étroite baie à simple traverse. Au-dessus, se trouve un comble en encorbellement et à colombage. Au Nord de la tour, la prévôté joint le portail Ouest de l'église à la porte fortifiée. Ce logis a conservé des fenestrelles jumelles trilobées. Par contre, les percements de la façade Est ont tous été remaniés et seule la baie située près du contrefort de l'église a gardé son linteau orné de trois arceaux et moulure retombant sur deux culots.
Au 56 Grande-Rue, le logis du Prieur date du XVe siècle. A l'intersection des deux rues, se trouve une tourelle circulaire en encorbellement, toutes en pierres de taille, comme la façade Ouest. Elle repose sur un cul-de-lampe en tronc de cône renversé, très mouluré, et est percée par deux petites ouvertures rectangulaires. Elle est couverte par une poivrière d'ardoises. A part le cordon festonné reliant les appuis droits des fenêtres du premier étage de la façade, il n'existe aucun autre élément décoratif. Tous les percements ont été remaniés. Ce bâtiment a été restauré à la fin des années 1980.
A l'Est de ce logis, dans la rue des Fontaines, il existe une tour hexagonale coiffée par une pyramide d'ardoise. Elle abrite un escalier à vis de pierre dont les marches furent remodelées. Il dessert tous les niveaux et descend jusqu'au sous-sol formé par deux caveaux parallèles en voûte appareillée; l'un est en plein cintre et l'autre en arc brisé.
Au 68 Grande-Rue, se dresse la maison des Angelots (XVe siècle) dont le nom provient d'un motif sculpté (deux petits personnages ailés) visible à l’intérieur de la tour octogonale, située côté cour, abritant un escalier à vis de pierre. Côté rue, la façade, encadrée par des pignons à rondelis, est percée, au rez-de-chaussée, par trois baies à linteau cintré. Celle du centre est surmontée par un réemploi: une accolade à crochets de feuillage et fleuron. Les deux fenêtres du premier étage ont retrouvé, lors d'une restauration du XXe siècle, leurs croisées de pierre. Vers 1920, ce logis abritait l'hôtel du Cheval-Gris.
Au 31 Grande-Rue, ce logis (XIXe siècle ?) possède, à son angle Sud-Est, une étonnante tour carrée en encorbellement sur des mâchicoulis, avec d'étroites meurtrières verticales.
Le château de Montgoger ou Montgauger (début du XVIe siècle) est en ruines. Ce château était composé de trois importants corps de logis flanqués, aux angles, de quatre grosses tours cylindriques, dont l’une renfermait une chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Ces tours furent démantelées pendant la Révolution. Il a été très modifié au XIXe siècle. Le château du XVIe siècle avait remplacé un édifice du XIIe.
Il a subi deux incendies en 1883 (le 5 mars), après sa restauration, et en 1943. Cette carte postal le représente avant l'incendie de 1883.
Le château actuel (1769), en fait une dépendance de l'ancien château, a été bâti selon les plans de l'architecte versaillais Jean-Baptiste Berthier. Les écuries du XVIIe siècle existent encore. Montgoger, ancienne paroisse, fut réunie à Saint-Épain le 14 décembre 1792.
Au lieu-dit La Nouvelle-Porte, son châtelet d'entrée Sud (XVIe siècle) comprend deux tourelles rondes, au toit conique, encadrant un porche en anse de panier.
Au Nord de ce château, son ancien châtelet d'entrée ne comporte plus qu'une tour ronde avec des mâchicoulis décoratifs et flanquée d'une tourelle d'escalier circulaire. Initialement, cet édifice était une tour d'angle du couvent de Minimes de L'Hommelaye fondé le 12 février 1502 par François Baraton et Antoinette de Sainte-Maure, sa femme.
De ce couvent, il ne reste que ce bâtiment. A Montgoger, il y avait aussi le prieuré Saint-Martin.
Le château privé de Savonneau, construit au XVIe siècle, a été modifié au XIXe siècle.
Le château privé de La Loge-des-Roches date du XVIIe siècle mais a été remanié au XIXe. Il subsiste les vestiges d'un cloître.
La chapelle Saint-Épain à Theillé a été construite à la fin du XIXe siècle (en style néo-gothique), à la place d’un ancien oratoire, sur les lieux du martyr de saint Épain au IVe siècle. Elle a été bénite par Mgr Renou, archevêque de Tours, le 24 août 1902. Un pèlerinage s'y déroulait le dernier dimanche d'octobre afin de demander la pluie.
Dans la vallée de Courtineau, il y a de nombreuses habitations troglodytiques.
Certaines d'entre elles possèdent, sur leurs murs, des statues en pierre.
Les deux lavoirs de Saint-Épain se trouvent dans la rue de la Fontaine (1ère photo) et dans la vallée de Courtineau (2ème photo).
Il existe aussi quelques loges de vigne à Saint-Épain.
Dominant la route qui mène à Crissay-sur-Manse, le pigeonnier circulaire de Saint-Martin (début XVIIe siècle) présente un toit avec trois lucarnes à fronton en accolade et un lanternon.
Visible depuis la rue de la Manse, ce pigeonnier carré (privé) contient environ 1000 boulins (nids de pigeons). Il est soutenu par quatre contreforts d'angle. Cette fuye devait appartenir au fief de La Boue qui apparait, au XIVe siècle, dans le cartulaire de l'Archevêché de Tours.
Le pigeonnier-porche carré de la ferme privée de Sourday renferme environ 500 boulins.
Le pigeonnier du Mont-Omer (ou du Mont-au-Maire) a été bâti selon un plan circulaire. Ce lieu est un ancien fief qui fut le domaine des maires de Saint-Épain.
Le pigeonnier (XIXe siècle) de la ferme de La Deniserie possède 18 plages d'envol pour les pigeons et des perchoirs en fer.
Du pigeonnier carré de Châtre, il ne reste qu'un pan de mur dont les trous de boulins (nids de pigeons) sont encore visibles. Ce domaine apparait dans les textes en 1300 sous le nom de Chastri. En 1795, il fut vendu comme bien national. Son propriétaire d'alors, François-Henri de la Motte-d'Aligny, avait émigré. De nos jours, les bâtiments ont disparu.
Le moulin à vent de Rougemont, du type cavier, a vu sa hucherolle s'effondrer vers 1990. On remarque, gravés sur les pierres de son massereau plusieurs graffiti parmi lesquels les noms de trois militaires prussiens en lettres gothiques (1871).
Dans la vallée de Courtineau, la Fontaine Saint-Marc était un lieu de pèlerinage. Son eau passait pour soigner les problèmes de vue.
Au lieu-dit Les Roches (privé), il existe des carrières de taille de sarcophages trapézoïdaux mérovingiens. Ces carrières furent transformées au XIe siècle en habitations troglodytiques. Ce lieu est ouvert lors des journées du patrimoine, de la journée de l'archéologie et des rendez-vous troglos (pour plus de détails, cliquez ici).
Près du carrefour du Pont-Goubault, on peut voir quatre tombes qui, lors de leur découverte, contenaient chacune un squelette.

A voir
  • Au 33 Grande-Rue, l'ancienne maladrerie du XIIIe siècle.
  • Le souterrain-refuge de La Cave-Fourte près de la ferme de La Morinière (site privé ouvert à la visite lors des Rendez-vous troglos).
  • Les moulins sur la Manse: Le Moulin, le Moulin-Neuf, le moulin du Bisset, le moulin de Berrué, le moulin Foulon.
  • Les moulins sur la Manse de Souvres: le moulin de la Chaise, le moulin de Courtineau, le moulin de Mareille.
  • Les moulins sur le ruisseau de Montgauger: le moulin du Sablonet, le moulin de l’Étang.
Patrimoine disparu
  • L'église Saint-Martial-et-Saint-Martin est citée sous ce vocable au IXe siècle. Mais au XIIe, il n'est plus question que de l'église Saint-Martin.
  • La chapelle Saint-Jean, mentionnée dans un titre de 1450, était située dans la Grande-Rue. Elle a été vendue comme bien national en 1791.
  • Les fortifications de la ville furent détruites à la fin du XIVe siècle. En 1437, les chanoines de Saint-Martin eurent l'autorisation de les relever.
  • Le moulin de Maubuis, sur la Manse, a été cité du IXe au XVIIe siècle. Il a appartenu à la collégiale Saint-Martin de Tours.

Lieux-dits: Beauregard, Bellevue, Bois-de-la-Feuillouse, Bois-de-l'Allier, Bois-de-Vaugourdon, Bouillet, Bouillette, Bourget, Carroi-de-la-Bouchère, Château-Montgoger, Châtre, Clavière, Courtineau, Forêt-domaniale-de-Montgoger, Galisson, Gué-de-Maubuy, La Bachoterie, La Barillonnerie, La Biauderie, La Billette, La Boisselière, La Boucheraie, La Boue, La Bourdillerie, La Bourdonnière, La Brosse, La Brunetterie, La Cave-Basse, La Celonnière, La Challerie, La Chauvellière, La Chenardière, La Chènevraie, La Chevalerie, La Chichery, La Collerie, La Couronnière, La Couture, La Croix-des-Haberts, La Deniserie, La Déturbe, La Dragonnière, La Fèverie, La Fontaine, La Fontaine-Colette, La Grande-Maison, La Grange-des-Dunes, La Grossinaye, La Guetterie, La Guignardière, La Halleraye, La Haraudière, La Herpinière, La Jalousie, La Jarrie, La Jauneraie, La Lande, La Loge, La Loutière, La Maison-Blanche, La Maison-Rouge, La Mansellière, La Martellière, La Martinière, La Milletière, La Morinaie, La Morinière, La Petite-Bruyère, La Pierre-Blanche, La Pinarderie, La Pinsardière, La Pleuverie, La Plonière, La Pointe, La Porte-Neuve, La Poste, La Poupardière, La Raguinière, L'Archerie, La Renaudaie, La Robinière, La Rochette, La Rousselière, La Sermonnerie, La Sinsardière, L'Asnière, La Souchonnerie, La Touche, L'Auverdière, La Vérinière, Landes-de-Theillé, Le Buisson, Le Café-de-la-Billette, Le Chalet, Le Chêne-Vert, Le Clos-de-Bel-Air, Le Clos-Pilet, Le Colombier, Le Cossier, Le Fond, Le Gros-Buisson, Le Haut-Village, Le Louriou, Le Malhureau, Le Mont-Omer, Le Moulin-de-Berrué, Le Moulin-de-la-Chaise, Le Moulin-de-l’Étang, Le Moulin-des-Roches, Le Moulin-du-Bisset, Le Moulin-Neuf, Le Noyer-Vert, Le Parc, Le Pas-de-Saint-Martin, Le Pas-Guichet, Le Pavillon-Blanc, Le Pavillon-Rouge, Le Petit-Mont, Le Petit-Soleil, Le Petit-Theillé, Le Peu-Blanc, Le Plessis, Le Pont-Goubault, Le Pont-Neuf, Le Puisard, Le Puits, Le Sabloné, Le Souvin, Les Aiguilliers, Les Ardillons, Les Bafaudières, Les Bardons, Les Berthelonnières, Les Boisseaux, Les Bougaudières, Les Bournais, Les Brandaies, Les Caves, Les Caves-Furettes, Les Coteaux, Les Deneux, Les Ferrandières, Les Girardières, Les Grands-Bois, Les Grands-Bournais, Les Grondellières, Les Hardonnières, Les Hultières, Les Joineaux, Les Landes-de-Ciran, Les Loges, Les Maisons-Rouges, Les Manières, Les Mazaudières, Les Ouches, Les Perrières, Les Perrotins, Les Pesneaux, Les Picaults, Les Piraudières, Les Plaises, Les Poussineries, Les Quartiers, Les Renaudières, Les Robineaux, Les Roches, Les Rouères, Les Sables, Les Trois-Poiriers, Les Vieillardières, L'Homelaye, Maisonnette-de-la-Lande, Mareille, Mon-Idée, Montalin, Moulin-Foulon, Moulins, Peigné, Pièce-de-la-Brosse, Pimont, Plaid, Porte-de-Sainte-Catherine, Rennefort, Saint-Martin, Sauvé, Savonneau, Sourday, Souvin, Souvres, Theillé, Tréfeuil, Valdingue, Vallée-de-Courtineau, Vallée-du-Soc, Vaugourdon, Vrillé
    Blason de Saint-Épain

    2 commentaires:

    1. Le pan de mur du pigeonnier carré de Châtre a disparu.

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      1. Merci pour l'info. Lorsque je l'ai photographié, il était soutenu par une poutre.

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