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La Chapelle-sur-Loire

Plaque datée (7-3-31) et numérotée (1881A 6)
La Chapelle-sur-Loire (Wikipedia) est un village de la rive droite de la Loire situé à l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Chapelons, les Chapelones.
Il a porté les noms de: Capella Alba (IXe siècle), Capella Alba (1177, bulle du pape Alexandre III), Capella Alba (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), La Chapelle-Blanche-sur-Benais (1477), La Chapelle-Blanche-en-Vallée (1687, titres de Saint-Martin de Tours), Chapelle Blanche (XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Chapelle-Blanche (1793), La Chapelle-sur-Loire (1820, carte de l'état-major). Le passage de La Chapelle-Blanche à La Chapelle-sur-Loire se fit vers 1815, sans intervention ni confirmation connue de l’autorité de tutelle.
La châtellenie appartint au prévôt de Restigné. Ce fut un port ligérien actif comptant 108 mariniers en 1790.
Le plus ancien registre paroissial date de 1561.
Coordonnées GPS de La Chapelle-sur-Loire: 0°13'22"E - 47°14'57"N
Code INSEE: 37058 - Code postal: 37140 - Superficie: 1917 hectares
Altitudes: de 27 à 37 mètres
Cours d'eau: la Loire, le Lane
Démolie par une crue de la Loire en 1450, l'église de la Translation-de-Saint-Martin fut reconstruite en 1519-1520 (une nef, deux collatéraux et un chevet plat), restaurée en 1693 et modifiée après 1857 (porche).
Cette église, précédée à l'Ouest par un petit porche et une façade plus récent que le reste de l'édifice, est composée de trois nefs de quatre travées voûtées sur croisées d'ogives et terminée par un chevet plat. Les deux travées Ouest des nefs sont plus anciennes que les suivantes. La troisième travée de la nef majeure, plus haute de voûte et plus grande, ainsi que le chœur qui la suit et la partie des collatéraux qui leur correspond, ont une décoration plus riche. Il est à noter, en observant extérieurement le mur Sud de l'église, que les deux dernières travées, surmontées d'un unique pignon plus élevé, se relient maladroitement au mur des deux premières travées dont chacune à son propre pignon.
Les sculptures de sa porte en bois représentent, à gauche, saint Georges terrassant le dragon et à droite, saint Martin partageant sa tunique.
Le chevet est percé par une grande baie gothique flamboyant. Le vitrail qui l'occupe est une œuvre du maître-verrier Amand Clément (Chédigny, 1892). Il représente la consécration de saint Martin à l'archevêché de Tours, en 372. Julien Fournier (Tours) réalisa trois verrières: l'Apparition de la Vierge à sainte Bernadette (1894), la Sainte Famille à Nazareth (1894), l'Apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1900). Les autres vitraux sont de simples vitres à losanges.
Des stalles en bois sculpté datent du XVe siècle.
Cette maquette votive de bateau (1810), suspendue à son plafond, a été réalisée par Martin Terpereau et ragréée en 1848 par J. Mercier. Le trois-mâts, aux flanc percés de nombreux sabords, est pourvu d'un gréement sans voilure.
Aux Trois-Volets, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours (ou chapelle du Reposoir) date de 1708. Elle remplace un oratoire fondé le 5 janvier 1667 mais détruit par une crue en octobre 1707. Sa façade est épaulée par quatre pilastres, sa porte est en plein cintre et elle présente un fronton triangulaire.
Une ancienne auberge de mariniers (XIXe siècle) se trouve au 27 rue de Tours.
Sur sa façade, des inscriptions sont gravées: Au souvenir de la marine - Mauland - Grillard. Au-dessus de la porte, on peut voir une ancre sculptée dans un écusson.
Le lavoir en bois se trouve dans la rue du Docteur-Verneau.
Aux bords des routes avoisinantes, on peut encore observer ce genre ancien de panneau indicateur en fer.
Située sur une maison des Trois-Volets, cette girouette figure une gabare chargée de tonneaux.
La Chapelle possède son girouet dont la partie centrale représente saint Martin donnant une partie de son manteau au pauvre (d'après la sculpture du battant droit de la porte de l'église).

Patrimoine disparu
1- Dans la nuit du 3 au 4 juin 1856, le château Flaire, appelé aussi Bouroflère ou Boureauflaire, a été détruit par une crue de la Loire. Il n'en reste rien, les soubassements ont aussi été emportés. Il avait été construit en 1855 sur les ruines d'un château édifié au XVe siècle par Louis XI pour son bourreau Tristan L'Hermite.
2- Le moulin à vent de La Butte.

Lieux-dits: Beaulieu, Dans-l'Île, Île-de-Bondésir, Île-des-Buteaux, Île-des-Jeunes-Buteaux, Île-du-Candie, La Charpentrie, La Cicotrie, La Corne-de-Cerf, La Croix-Rouge, La Gardière, La Grande-Île, La Grande-Maison, La Jacquelinière, La Maladrie, La Mansellière, La Martinière, La Motte, La Périchette, La Petite-Motte, La Planche-du-Port, L'Ardoise, La Rue-Billard, La Rue-des-Bruns, La Rue-des-Gravés, La Rue-des-Parfaits, La Rue-Malesse, La Rue-Tasché, La Tarinière, La Taure, L'Aubin, Le Batardeau, Le Boirot, Le Bois-Pilet, Le Casseau, Le Clos-des-Cheneveaux, Le Clos-Violet, Le Grand-Bois, Le Grand-Jardin, Le Lane, Le Mistigry, Le Monvoisin, Le Petit-Batardeau, Le Port-d'Ablevois, Le Port-Boulet, Le Porteau, Le Port-Geniève, Le Port-Neuf, Le Pré, Le Tartre, Le Tranché, Les Baillies-Blettes, Les Basses-Terres, Les Bertonnières, Les Boires, Les Boires-Dame, Les Bourgueries, Les Bruns, Les Carrés, Les Champéroux, Les Champs-du-Bois, Les Champs-Jouan, Les Champs-Palis, Les Champs-Vinet, Les Chiendents, Les Fenilloux, Les Fosses-Mercier, Les Foudreaults, Les Gaillardières, Les Garannes, Les Grands-Pas, Les Gravés, Les Grièves, Les Gros-Saules, Les Hauts-Champs, Les Montis, Les Moulins-à-Vent, Les Noues, Les Ouches, Les Ouches-Marion, Les Pas, Les Pelgeots, Les Petites-Ouches, Les Pièces-Carrées, Les Prés-Michaux, Les Sablons, Les Touches, Les Trois-Maris, Les Trois-Volets, Les Vigneaux, Les Volets, Levée-du-Bois-Chétif, Petites-Îles
Anciens lieux-dits: La Hudaudrie, La Rue-Beaulieu

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