Pont-de-Ruan (Wikipedia) est un village situé à l'Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Ruanopontins, les Ruanopontines.
Il a porté les noms de: Rotomagus vicus (VIe siècle, Grégoire de Tours), vicaria Rodominse (915, charte de Saint-Martin), pons de Roan (1290, pouillé de Tours), Ponte Rodani (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Pont de Rohan (1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Pont de Ruan (1367, cartulaire de l'archevêché de Tours), Paroisse de Ruan (1467 et 1510, titres de Relay), Pont de Ruen (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Pont de Ruan (1820, carte de l'état-major).
Au Xe siècle, il était le chef-lieu d'une viguerie carolingienne puis il devint une châtellenie relevant du château de Sainte-Maure, à foi et hommage lige, quinze jours de garde, une paire d'éperons dorés garnis de velours noir et un épervier à longes de soies et d'une sonnette d'argent.
Il a porté les noms de: Rotomagus vicus (VIe siècle, Grégoire de Tours), vicaria Rodominse (915, charte de Saint-Martin), pons de Roan (1290, pouillé de Tours), Ponte Rodani (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Pont de Rohan (1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Pont de Ruan (1367, cartulaire de l'archevêché de Tours), Paroisse de Ruan (1467 et 1510, titres de Relay), Pont de Ruen (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Pont de Ruan (1820, carte de l'état-major).
Au Xe siècle, il était le chef-lieu d'une viguerie carolingienne puis il devint une châtellenie relevant du château de Sainte-Maure, à foi et hommage lige, quinze jours de garde, une paire d'éperons dorés garnis de velours noir et un épervier à longes de soies et d'une sonnette d'argent.
Le plus ancien registre paroissial date de 1611.
Coordonnées GPS de Pont-de-Ruan: 0°34'33"E - 47°15'34"N
Code INSEE: 37186 - Code postal: 37260 - Superficie: 574 hectares
Altitudes: de 46 à 94 mètres (aux Champs-Blanchets)
Cours d'eau: l'Indre, la Thilouze
Code INSEE: 37186 - Code postal: 37260 - Superficie: 574 hectares
Altitudes: de 46 à 94 mètres (aux Champs-Blanchets)
Cours d'eau: l'Indre, la Thilouze
L'église de la Sainte-Trinité, construite au début du XIe siècle (nef unique), a été modifiée au début du XIIIe (chœur, abside et portail Ouest) et en 1860 (clocher-pignon). L'église primitive avait été fondée par saint Brice en 444.
La nef, parementée en petit appareil assez irrégulier, est couverte d'une charpente avec bardeaux refaite au XXe siècle. Les fenêtres primitives, dont quatre existent encore au Sud et cinq au Nord, sont d'étroites meurtrières percées dans la partie supérieure des murs et surmontées par un linteau de pierre. La restauration de 1860 a remplacé, du côté Nord, ce linteau par un clavage en plein cintre et a ébrasé toutes les fenêtres à l'intérieur. Au XIIe siècle, les deux portes en plein cintre furent réalisées, l'une au Nord, l'autre à l'Ouest, couronnées par une petite arcature dont les arceaux sont soutenus par des modillons. Ces parements furent très restaurés en 1860.
La nef se continue vers l'Est par un chœur carré qui est éclairé par de hautes fenêtres en lancette. Ses voûtes sont modernes. Entre la nef et l'abside, se dresse sur le toit un clocher-pignon moderne.
La nef, parementée en petit appareil assez irrégulier, est couverte d'une charpente avec bardeaux refaite au XXe siècle. Les fenêtres primitives, dont quatre existent encore au Sud et cinq au Nord, sont d'étroites meurtrières percées dans la partie supérieure des murs et surmontées par un linteau de pierre. La restauration de 1860 a remplacé, du côté Nord, ce linteau par un clavage en plein cintre et a ébrasé toutes les fenêtres à l'intérieur. Au XIIe siècle, les deux portes en plein cintre furent réalisées, l'une au Nord, l'autre à l'Ouest, couronnées par une petite arcature dont les arceaux sont soutenus par des modillons. Ces parements furent très restaurés en 1860.
La nef se continue vers l'Est par un chœur carré qui est éclairé par de hautes fenêtres en lancette. Ses voûtes sont modernes. Entre la nef et l'abside, se dresse sur le toit un clocher-pignon moderne.
Elle possède des modillons sculptés.
Cette église renferme quatre vitraux (deux dans la chœur et deux dans la nef) signés par Joseph-Prosper Florence (Tours, 1898). Ils représentent: saint Eutrope (📷); sainte Apolline et le martyre de sainte Apolline; la Vierge Marie; le Sacré-Cœur de Jésus. Toutes les autres verrières sont des vitres blanches à losanges.
Derrière l'église, un manoir du XVe siècle possède une tour d'escalier polygonale faite de briques et de pierres avec un toit en ardoise. Son pignon présente deux fenêtres à large linteau mouluré. Sa porte est surmontée par un linteau rectangulaire retombant sur deux visages sculptés. Après avoir servi de presbytère, il abrite une école.
L'ancien prieuré de Relay, fondé vers 1100 par Payen de Mirebeau, dépendait de l'abbaye de Fontevraud. Ce prieuré de femmes fut fermé le 27 juin 1758 et réuni à l'abbaye de Fontrevaud.
Son église romane, Notre-Dame-de-Relay, édifiée au XIIe siècle, comprend une nef lambrissée épaulée par des contreforts amortis par un glacis et éclairée par de petites fenêtres en plein cintre. Sa façade Ouest présente une porte très simple en plein cintre. Au Nord, s'ouvre une porte en plein cintre surmontée par une arcature de cinq arceaux reposant sur des modillons dont deux représentent des têtes de bœufs. Cette arcature supporte un glacis sur lequel font saillie quatre rangs de petites pyramides. De chaque côté de la nef s'ouvrait une petite chapelle semi-circulaire, voûtée en cul-de-four. De ces deux chapelles il ne reste plus que l'arcade en tiers-point et l'arrachement du berceau brisé, amorce de la voûte. Le chœur comporte une courte travée voûtée en berceau brisé et éclairée, de chaque côté, par une fenêtre en plein cintre. Ensuite, on trouve une abside semi-circulaire percée par trois fenêtres identiques et voûtée en cul-de-four.
Le cloître se trouvait au Sud de l'église. Du bâtiment qui le limitait à l'Est et qui comprenait la sacristie communiquant avec le chœur de l'église, il ne reste que des pans de mur. Le bâtiment Sud a été démoli à l'exception de son extrémité Ouest, conservée, qui date du XVe siècle. Du côté Ouest, le bâtiment, qui a subsisté presque entièrement, renfermait, au premier étage, les dortoirs. Les fenêtres en arc surbaissé ont été murées. Du côté du préau, sa façade possède encore les corbeaux d'appui de la charpente de la galerie correspondante du cloître.
Au Nord de cette construction, et perpendiculairement à lui, il reste le logis des cuisines, épaulé extérieurement par des contreforts. Sur sa façade Nord, se trouve un grand four.
A l'Ouest de l'enclos, le pigeonnier cylindrique (XVIe siècle), découronné, renferme plus de 2000 boulins (nids de pigeons).
A l'entrée, son portail monumental en plein cintre a été érigé au début du XVIIe siècle. Les pieds-droits de cette porte sont extérieurement flanqués de pilastres moulurés de larges tores horizontaux et supportent un fronton courbe dont le tympan était timbré par des armoiries, accompagnées de palmes, qui on été bûchées. Ce portail avait été ouvert dans l'enceinte, au Nord. Cette dernière n'existe plus qu'à l'Ouest de l'enclos.
Cette église renferme quatre vitraux (deux dans la chœur et deux dans la nef) signés par Joseph-Prosper Florence (Tours, 1898). Ils représentent: saint Eutrope (📷); sainte Apolline et le martyre de sainte Apolline; la Vierge Marie; le Sacré-Cœur de Jésus. Toutes les autres verrières sont des vitres blanches à losanges.
L'ancien prieuré de Relay, fondé vers 1100 par Payen de Mirebeau, dépendait de l'abbaye de Fontevraud. Ce prieuré de femmes fut fermé le 27 juin 1758 et réuni à l'abbaye de Fontrevaud.
Son église romane, Notre-Dame-de-Relay, édifiée au XIIe siècle, comprend une nef lambrissée épaulée par des contreforts amortis par un glacis et éclairée par de petites fenêtres en plein cintre. Sa façade Ouest présente une porte très simple en plein cintre. Au Nord, s'ouvre une porte en plein cintre surmontée par une arcature de cinq arceaux reposant sur des modillons dont deux représentent des têtes de bœufs. Cette arcature supporte un glacis sur lequel font saillie quatre rangs de petites pyramides. De chaque côté de la nef s'ouvrait une petite chapelle semi-circulaire, voûtée en cul-de-four. De ces deux chapelles il ne reste plus que l'arcade en tiers-point et l'arrachement du berceau brisé, amorce de la voûte. Le chœur comporte une courte travée voûtée en berceau brisé et éclairée, de chaque côté, par une fenêtre en plein cintre. Ensuite, on trouve une abside semi-circulaire percée par trois fenêtres identiques et voûtée en cul-de-four.
Le cloître se trouvait au Sud de l'église. Du bâtiment qui le limitait à l'Est et qui comprenait la sacristie communiquant avec le chœur de l'église, il ne reste que des pans de mur. Le bâtiment Sud a été démoli à l'exception de son extrémité Ouest, conservée, qui date du XVe siècle. Du côté Ouest, le bâtiment, qui a subsisté presque entièrement, renfermait, au premier étage, les dortoirs. Les fenêtres en arc surbaissé ont été murées. Du côté du préau, sa façade possède encore les corbeaux d'appui de la charpente de la galerie correspondante du cloître.
Au Nord de cette construction, et perpendiculairement à lui, il reste le logis des cuisines, épaulé extérieurement par des contreforts. Sur sa façade Nord, se trouve un grand four.
A l'Ouest de l'enclos, le pigeonnier cylindrique (XVIe siècle), découronné, renferme plus de 2000 boulins (nids de pigeons).
A l'entrée, son portail monumental en plein cintre a été érigé au début du XVIIe siècle. Les pieds-droits de cette porte sont extérieurement flanqués de pilastres moulurés de larges tores horizontaux et supportent un fronton courbe dont le tympan était timbré par des armoiries, accompagnées de palmes, qui on été bûchées. Ce portail avait été ouvert dans l'enceinte, au Nord. Cette dernière n'existe plus qu'à l'Ouest de l'enclos.
Le manoir privé de Vonnes a été bâti vers 1615 pour Horace Desjardins, maire de Tours et contrôleur général des guerres. Dans Le Lys dans la Vallée, Balzac le désigne sous le nom de Clochegourde.
L'édifice comprend un corps de logis central flanqué, à chaque extrémité, par un pavillon en saillie sur lui de deux mètres, tant au Nord qu'au Sud. Le rez-de-chaussée, de plain pied avec la cour, est accessible au Sud par une volée rectiligne de treize marches de pierre aboutissant sur une terrasse limitée par les deux ailes. La porte centrale présente un linteau soutenu, de part et d'autre, par une console de feuillage. Sur l'entablement, un fronton triangulaire est brisé par une niche. Une ouverture identique existe à l'opposé. Toutes les baies sont à meneaux plats et les allèges sur la façade Sud sont limitées à la base par un cordon mouluré en tore, et au niveau des appuis par un bandeau de pierre de taille. Les hauts combles d'ardoises sont éclairé par de grandes lucarnes à croisée de pierre et fronton triangulaire. Celles regardant la vallée sont encadrées par des pilastres doriques cannelés et rudentés au tiers et des boules sont fixées au sommet et à l'extrémité des rampants. L'aile Est possède une lucarne alors que l'aile Ouest en est dépourvue. Sur la cour, les lucarnes sont accostées d'ailerons se terminant en feuillage et leur tympan est brisé par un cartouche sculpté. L'oculus en pierre éclairant la cage d'escalier a son pendant de l'autre côté, mais la partie centrale n'a qu'une lucarne.
A l'intérieur, les cinq pièces sont chauffées chacune par une grande cheminées. Celle du salon montre sur sa hotte des attributs militaires: boucliers, casques, faisceaux de piques. Dans la pièce voisine la hotte est ornée de motifs végétaux et floraux. La cheminée de la salle Ouest, qui servit longtemps de fenil, avait été partiellement démolie et a dû être presque totalement reconstruite, mais son manteau a gardé l'essentiel de sa décoration. Au Nord, celles des offices sont du même type, mais sans décoration.
Les combles mansardés sont desservis par un étroit escalier à vis de pierre. Le sous-sol est composé d'une vaste cave, couverte en berceau appareillé avec des caveaux sous l'aile Ouest. Celui de l'angle Sud-Ouest, voûté en arc de cloître, fut peut-être la cuisine avec sa cheminée rustique, dont l'un des jambages est un massif de maçonnerie où est aménagé un four à pâtisserie. Par contre, sous l'aile Est, les deux caves sont sous plancher et donc d'époque différente.
Voici ce manoir au début du XXe siècle. C'était alors une ferme.
Près de ce château, le manoir privé des Aubuis, un ancien fief, semble dater du XVIIe siècle. Jadis, il a porté le nom de manoir d'Enfer et a abrité une colonie de vacances.
Dans le bourg, l'ancienne Auberge de la Corne d'or est une construction du XVIe siècle dont les façades ont conservé des fenêtres à croisée de pierre. Le toit en tuiles est souligné par un grand tore.
Le côté Sud de la motte féodale du Château-Robin (XIIIe et XIVe siècles) domine la vallée de l'Indre (rive droite). Ses autres côtés sont entourés par des fossés.
Voici ce manoir au début du XXe siècle. C'était alors une ferme.
Près de ce château, le manoir privé des Aubuis, un ancien fief, semble dater du XVIIe siècle. Jadis, il a porté le nom de manoir d'Enfer et a abrité une colonie de vacances.
Dans le bourg, l'ancienne Auberge de la Corne d'or est une construction du XVIe siècle dont les façades ont conservé des fenêtres à croisée de pierre. Le toit en tuiles est souligné par un grand tore.
Le côté Sud de la motte féodale du Château-Robin (XIIIe et XIVe siècles) domine la vallée de l'Indre (rive droite). Ses autres côtés sont entourés par des fossés.
Sur l'Indre, on trouve des moulins à eau appelés les Moulins de Balzac. Ces deux roues appartiennent aux moulins Lambert (fin du XVIIIe siècle) et Gillet (milieu du XIXe siècle).
A côté, il y a cette fontaine du XVIe siècle.
Toujours dans la même impasse, l'oratoire hexagonal de la Sainte-Trinité (XVIe siècle) a été restauré vers 1830. Ce bâtiment a conservé deux fenêtres en accolade mais n'a plus d'entrée.
Sur le pont enjambant l'Indre, un oratoire est dédié à sainte Apolline (1816 ou 1817), invoquée pour guérir les maux de dents. Elle a été restaurée en 1825.
Toujours dans la même impasse, l'oratoire hexagonal de la Sainte-Trinité (XVIe siècle) a été restauré vers 1830. Ce bâtiment a conservé deux fenêtres en accolade mais n'a plus d'entrée.
Sur le pont enjambant l'Indre, un oratoire est dédié à sainte Apolline (1816 ou 1817), invoquée pour guérir les maux de dents. Elle a été restaurée en 1825.
Patrimoine disparu
- La chapelle Saint-Jean-de-la-Hunaudaye, signalée dès 1500, appartenait au prieuré de Relay. Au XVIIe siècle, la chapelle était desservie par plusieurs religieux.
Lieux-dits: Bois-de-Vonnes, Gouélande, La Croix-Billette, La Croix-des-Quarts, La Fosse, La Fosse-Noire, La Galtière, La Ménégenterie, La Pièce-de-Vonne, La Touche, La Tuillerie, L'Auberdière, Le Buisson-Ballon, Le Château-Robin, Le Perrouzet, Le Pré-Clos, Le Pot-aux-Chèvres, Les Aubuis, Les Bois-de-Vonnes, Les Bois-du-Grand-Chemin, Les Petites-Varennes, Les Bourdellières, Les Champs-Blanchets, Les Châtaigniers, Les Grands-Champs, Les Gros-Ormeaux, Les Pièces-de-la-Croix-Billettes, Les Pièces-de-la-Ménégenterie, Les Pièces-du-Grand-Chemin, Les Pontins, Les Porchers, Les Tourniquets, Moulins-du-Pont-de-Ruan, Pièce-de-l'Alouette, Pièces-des-Grands-Ormeaux, Pièce-du-Fourneau, Prairie-de-Briffaud, Prairie-de-l'Ardillier, Relay, Vaugarni, Vonnes
Anciens lieux-dits: Carroi-du-Châtaignier, Enfer, La Charbonnière, La Couinière, La Fosse-des-Champs, La Fosse-Rouère, La Futaie, La Joumeraye, La Neuraie, La Petite-Louette, La Pinardière, Larcherie, Le Marais, Le Poirier-Henry, Les Grandes-Bourdellières, Les Pielleries, Les Pletrons, Les Touches, L'Occlennerie, Pièce-des-Bourdellières, Pièce-du-Gombard, Prairie-du-Pont-de-Rouan, Près-la-Croix-des-Quarts, Près-la-Petite-Louette, Près-la-Prairie-de-Brifaud, Près-la-Prairie-de-l'Ardillier, Près-la-Taille-des-Michauts, Près-l'Auberdière, Taille-des-Michauts, Vallée-Chauveau
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