Cangey (Wikipedia) est une commune de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Cangéens, les Cangéennes.
Le village a porté les noms de: Congiacum (entre 978 et 983, chartes de l'abbaye Saint-Julien), Cangeium (1181, charte de Hugues d'Amboise), Cangi (1200, chartes de l'abbaye de Fontaines-les-Blanches), Cangy (1314, charte de l'abbaye de Marmoutier), Cangé (1315, aveu de Hue d'Amboise au comte de Blos), Cangy (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Cangy (1820, carte de l'état-major), Cangey (1936, cadastre).
Cangey était le siège d'une châtellenie relevant de Chaumont, d'une maladrerie relevant du château d'Amboise et d'un prieuré de l'abbaye de Notre-Dame Bourgmoyen de Blois. Le 2 octobre 1822, la commune de Fleuray a été rattachée à celle de Cangey.
Le village a porté les noms de: Congiacum (entre 978 et 983, chartes de l'abbaye Saint-Julien), Cangeium (1181, charte de Hugues d'Amboise), Cangi (1200, chartes de l'abbaye de Fontaines-les-Blanches), Cangy (1314, charte de l'abbaye de Marmoutier), Cangé (1315, aveu de Hue d'Amboise au comte de Blos), Cangy (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Cangy (1820, carte de l'état-major), Cangey (1936, cadastre).
Cangey était le siège d'une châtellenie relevant de Chaumont, d'une maladrerie relevant du château d'Amboise et d'un prieuré de l'abbaye de Notre-Dame Bourgmoyen de Blois. Le 2 octobre 1822, la commune de Fleuray a été rattachée à celle de Cangey.
Le plus ancien registre paroissial commence en 1570 pour Cangey et en 1604 pour Fleuray.
L'église Saint-Martin, construite aux XIe (nef unique) et XIIe siècles (chœur à deux travées et à chevet plat), a été modifiée aux XVIe (porte et lambris de la nef) et XVIIe siècles (abside et chapelle seigneuriale).
La nef est éclairée par des petites fenêtres étroites, en meurtrières, couvertes d'un linteau échancré. Au Sud, une de ces fenêtres à été remplacée par une baie plus grande en plein cintre. Cette nef a été couverte, au XVIe siècle, par une charpente avec bardeaux, entraits et poinçons. A l'Ouest, sa porte est précédée par un porche moderne.
A la suite de la nef, une travée de la fin du XIIe siècle démontre qu'un projet de reconstruction de cette église ne fut pas poursuivi. Cette travée est précédée par un arc doubleau à double rouleau retombant sur des chapiteaux, ornés d'oiseaux à figure humaine, de deux colonnes engagées dans un dosseret cantonnées de colonnettes. Elle est percée, de chaque côté, par une fenêtre en plein cintre, sous un formeret en tiers-point. Celle du Nord a été condamnée.
Le chœur, du XIIe siècle, n'est pas voûté mais on voit les amorces d'ogives et de doubleaux. Les colonnes s'arrêtent à hauteur sur des culs-de-lampe ornés de têtes. Ce chœur est terminé par une abside à trois pans ajourés par trois grandes fenêtres à remplage Renaissance.
Au Nord, s'ouvre une petite chapelle à deux travées voûtées sur huit nervures. Cette voûte porte les armoiries d'un Boireau, seigneur de Cangey au XVIIe siècle. Le clocher en charpente possède une rampe droite d'escalier de la fin du XVIe siècle.
En 1997, lors de la restauration de la nef, des peintures du XIe siècle ont été découvertes sur une ouverture étroite: à gauche, un bouc en ocre rouge jouant de la flûte...
... et, à droite, un mouton en ocre jaune jouant au tambourin avec un os.
Les vitraux de 1540, de l'école flamande, sont identiques à ceux de la cathédrale de Bourges. Le vitrail de gauche du chevet représente, en bas, une descente de croix entre deux donateurs, un prêtre présenté par saint Jean-Baptiste et un laïc présenté par saint Paul. En haut, une Résurrection se trouve entre sainte Catherine et sainte Marguerite.
Celui du centre représente, en haut, le Jugement Dernier avec le Christ assis sur un arc-en-ciel et, en bas, la scène de la Pentecôte entre le donateurs et ses fils (à gauche) et la donatrice et ses filles (à droite). Ce sont François de Beauçay et sa femme Jeanne.
La verrière de droite représente, en haut, la Vierge à l'Enfant entre deux anges, à droite, une Annonciation et, au centre, la Dormition de la Vierge Marie.
Dans la nef, au Sud, un vitrail présente des fragments: saint Jean, saint Martin et des figurants de l'Adoration des bergers.
Dans l’avant-chœur, les chapiteaux Nord (vers 1180) représentent des têtes d'hommes et de femmes sur corps d'oiseaux entre deux harpies. Le chapiteau de feuillages (à droite) est inachevé.
Cette statue de saint Jean-Baptiste, en pierre polychrome, date du XVe siècle.
Cette autre statue, en bois peint, représente la Charité de saint Martin (fin du XVIe ou début du XVIIe siècle).
Au Nord de l'église, l'ancien presbytère est une construction du XVIe siècle. Il a été remanié en 1862-1865 à la suite de l'effondrement d'une salle du premier étage. Au Sud, il a conservé deux de ses fenêtres à croisée de pierre d'origine.
Le château de Cangey (privé) comprend deux pavillons construits vers 1650 et surmontés de combles du XXe siècle. Les boiseries du salon et les grilles des fenêtres proviennent du château de Chanteloup à Amboise.
Cette photo montre le château de Cangey au milieu du XXe siècle.
Dans la rue de Limeray, on remarque un ancien logis de marinier (XIXe siècle). Une ancre caractéristique de la marine de Loire a été dessinée, à l'envers, sur son mur. En haut, on reconnait la cincinelle, anneau situé à l'extrémité inférieure de l'ancre qui était relié à un flotteur par un cordage. A l'extrémité opposée de l'ancre, se trouve l'organeau, anneau d'ancrage.
Le moulin de Lée, dont l'origine est antérieure au XIIIe siècle, fut incendié en 1710 et rebâti en 1894. C'est une ancienne propriété de l'abbaye de Marmoutier.
Le menhir du moulin de Lée (appelé la Pierre-de-David) est un bloc de calcaire mesurant 2,20 mètres de haut, 2 mètres de large et 1,70 mètre d'épaisseur. Selon une légende locale, le menhir tourne trois fois sur lui-même pendant la nuit de Noël, à minuit précis.
Dans un vallon, au nord du bourg, cette ancienne construction circulaire doit abriter un puits ou une fontaine.
La nef est éclairée par des petites fenêtres étroites, en meurtrières, couvertes d'un linteau échancré. Au Sud, une de ces fenêtres à été remplacée par une baie plus grande en plein cintre. Cette nef a été couverte, au XVIe siècle, par une charpente avec bardeaux, entraits et poinçons. A l'Ouest, sa porte est précédée par un porche moderne.
A la suite de la nef, une travée de la fin du XIIe siècle démontre qu'un projet de reconstruction de cette église ne fut pas poursuivi. Cette travée est précédée par un arc doubleau à double rouleau retombant sur des chapiteaux, ornés d'oiseaux à figure humaine, de deux colonnes engagées dans un dosseret cantonnées de colonnettes. Elle est percée, de chaque côté, par une fenêtre en plein cintre, sous un formeret en tiers-point. Celle du Nord a été condamnée.
Le chœur, du XIIe siècle, n'est pas voûté mais on voit les amorces d'ogives et de doubleaux. Les colonnes s'arrêtent à hauteur sur des culs-de-lampe ornés de têtes. Ce chœur est terminé par une abside à trois pans ajourés par trois grandes fenêtres à remplage Renaissance.
Au Nord, s'ouvre une petite chapelle à deux travées voûtées sur huit nervures. Cette voûte porte les armoiries d'un Boireau, seigneur de Cangey au XVIIe siècle. Le clocher en charpente possède une rampe droite d'escalier de la fin du XVIe siècle.
En 1997, lors de la restauration de la nef, des peintures du XIe siècle ont été découvertes sur une ouverture étroite: à gauche, un bouc en ocre rouge jouant de la flûte...
... et, à droite, un mouton en ocre jaune jouant au tambourin avec un os.
Les vitraux de 1540, de l'école flamande, sont identiques à ceux de la cathédrale de Bourges. Le vitrail de gauche du chevet représente, en bas, une descente de croix entre deux donateurs, un prêtre présenté par saint Jean-Baptiste et un laïc présenté par saint Paul. En haut, une Résurrection se trouve entre sainte Catherine et sainte Marguerite.
Celui du centre représente, en haut, le Jugement Dernier avec le Christ assis sur un arc-en-ciel et, en bas, la scène de la Pentecôte entre le donateurs et ses fils (à gauche) et la donatrice et ses filles (à droite). Ce sont François de Beauçay et sa femme Jeanne.
La verrière de droite représente, en haut, la Vierge à l'Enfant entre deux anges, à droite, une Annonciation et, au centre, la Dormition de la Vierge Marie.
Dans la nef, au Sud, un vitrail présente des fragments: saint Jean, saint Martin et des figurants de l'Adoration des bergers.
Dans l’avant-chœur, les chapiteaux Nord (vers 1180) représentent des têtes d'hommes et de femmes sur corps d'oiseaux entre deux harpies. Le chapiteau de feuillages (à droite) est inachevé.
Cette statue de saint Jean-Baptiste, en pierre polychrome, date du XVe siècle.
Cette autre statue, en bois peint, représente la Charité de saint Martin (fin du XVIe ou début du XVIIe siècle).
Au Nord de l'église, l'ancien presbytère est une construction du XVIe siècle. Il a été remanié en 1862-1865 à la suite de l'effondrement d'une salle du premier étage. Au Sud, il a conservé deux de ses fenêtres à croisée de pierre d'origine.
Le château de Cangey (privé) comprend deux pavillons construits vers 1650 et surmontés de combles du XXe siècle. Les boiseries du salon et les grilles des fenêtres proviennent du château de Chanteloup à Amboise.
Cette photo montre le château de Cangey au milieu du XXe siècle.
Dans la rue de Limeray, on remarque un ancien logis de marinier (XIXe siècle). Une ancre caractéristique de la marine de Loire a été dessinée, à l'envers, sur son mur. En haut, on reconnait la cincinelle, anneau situé à l'extrémité inférieure de l'ancre qui était relié à un flotteur par un cordage. A l'extrémité opposée de l'ancre, se trouve l'organeau, anneau d'ancrage.
Le moulin de Lée, dont l'origine est antérieure au XIIIe siècle, fut incendié en 1710 et rebâti en 1894. C'est une ancienne propriété de l'abbaye de Marmoutier.
Le menhir du moulin de Lée (appelé la Pierre-de-David) est un bloc de calcaire mesurant 2,20 mètres de haut, 2 mètres de large et 1,70 mètre d'épaisseur. Selon une légende locale, le menhir tourne trois fois sur lui-même pendant la nuit de Noël, à minuit précis.
Dans un vallon, au nord du bourg, cette ancienne construction circulaire doit abriter un puits ou une fontaine.
Le lavoir (1895) se situe sur le Bief (aussi nommé ruisseau de Mesland) sur la D1, direction Monteaux. Il a été rénové en 2008.
Au hameau de Fleuray, un ancien puits, restauré en 1989, a plus de 38 mètres de profondeur. Il fallait 156 tours de manivelle pour remonter un seau d'eau (le mécanisme est intact).
On peut découvrir quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune qui ce trouve sur la zone vinicole du Touraine-Amboise.
Cangey possède son girouet dont la partie centrale représente l'église Saint-Martin et un bouc jouant de la flûte (une des peintures du XIe siècle découvertes lors d'une restauration de l'intérieur de l'église, en 1997).
On peut découvrir quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune qui ce trouve sur la zone vinicole du Touraine-Amboise.
Cangey possède son girouet dont la partie centrale représente l'église Saint-Martin et un bouc jouant de la flûte (une des peintures du XIe siècle découvertes lors d'une restauration de l'intérieur de l'église, en 1997).
A voir
- Les vestiges de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Fleuray (transformée en chais). Il ne reste que la partie inférieure des murs (fin du XIIe siècle). Ces murs montrent des traces de peintures, à peine visibles, du XVe siècle (diable, abbesse, roi et reine à table, ...).
- Près du château, l'ancien vicariat, datant de la fin du XVIe siècle, possède un escalier à vis en bois et des murs en colombage.
- Rue de Monteaux: ancien Hôtel-Dieu du XVIIe siècle.
- Dans la rue de la Loire: maison du début du XVIIIe siècle.
- A La Tissanderie: maison ancienne avec cave troglodytique et puits doté d'une roue à treuil (peut-être une ancienne auberge).
- A Bournery: maison de la fin du XVIIIe siècle.
- A La Bigonnière et aux Brillonnières, des maisons sont de la fin du XVIIIe siècle (l'une d'elles possède des vestiges de quatre tours d'angle).
- Aux Fers, on voit une maison du début du XVIIIe siècle munie d'une cheminée à manteau de bois.
- A la Haute-Métairie, un logis (fin du XVIe siècle) possède une fenêtre à croisée de pierre.
- Le Grand-Bourot présente une grange à colombage à avancée datant de la fin du XVIe siècle.
Patrimoine disparu
- Une forteresse fut incendiée par Thibault IV, comte de Blois, en 1130.
Lieux-dits: Bataillou, Bel-Air, Bois-de-l'Aumône, Bois-de-la-Duché, Bois-du-Petit-Bourot, Chaudais, Cornilleau, Fleuray, La Bagourne, La Bastrie, La Bigonnière, La Boulaie, La Brosse, La Cavarière, La Cave-au-Lard, La Chardonnière, La Chidolière, La Duché, La Duvallerie, La Féerie, La Fusetterie, La Garenne-de-Saint-Thomas, La Goupillère, La Grange, La Grenouillère, La Guignardière, La Haute-Métairie, La Héronnière, La Herse, La Jousserie, La Juiverie, La Landaiserie, La Lande, La Loriette, La Mailleterie, La Maison-Brûlée, La Maisonnette-de-Saugeons, La Maladrerie, La Maze, La Noue, La Noue-de-Beauvais, La Rougerie, La Taille-Louise, La Touche, Le Bois-de-Lée, Le Butellier, Le Calais, Le Chemin-Vert, Le Grand-Bourot, Le Guérinet, Le Haut-Bourg, Le Haut-Plessis, Le Petit-Bois-de-Lée, Le Petit-Bourot, Le Petit-Épinet, Le Plessis, L'Ermitage, Les Aprées, Les Brionnières, Les Carmaillettes, Les Chante-Merles, Les Communaux, Les Contrebas, Les Cormiers, Les Fers, Les Fournaises, Les Fromentaux, Les Grands-Corbeaux, Les Granges, Les Grisses, Les Maillets, Les Nouettes, Les Rampes, Les Ripenis, Les Sapins, Les Vaux, L'Hermitage, L'Hôtel-des-Chaumets, Malines, Moulin-de-Lée, Robichon, Saint-Thomas, Saugeons, Vaux-Morin
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