Vernou-sur-Brenne (Wikipedia) est un village situé à l'Est de Tours. Ses habitants sont appelés les Vernadiens, les Vernadiennes.
Il a porté les noms de: Vernaux vicus (VIe siècle, Grégoire de Tours), Vernonus Vicus (1119), Parochia de Vernoto, Verno (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Vernotum (1290, Pouillé de Tours), Vernou-l'Archevêque (1508), Vernou-sur-Brenne (1655, Atlas des gabelles), Vernou (XVIIIe siècle), Vernou-sur-Brenne (décret du 24 avril 1959).
La baronnie de Vernou appartenait aux archevêques de Tours. Trois châtellenies et dix fiefs en relevaient.
Il a porté les noms de: Vernaux vicus (VIe siècle, Grégoire de Tours), Vernonus Vicus (1119), Parochia de Vernoto, Verno (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Vernotum (1290, Pouillé de Tours), Vernou-l'Archevêque (1508), Vernou-sur-Brenne (1655, Atlas des gabelles), Vernou (XVIIIe siècle), Vernou-sur-Brenne (décret du 24 avril 1959).
La baronnie de Vernou appartenait aux archevêques de Tours. Trois châtellenies et dix fiefs en relevaient.
Le plus ancien registre paroissial date de 1576.
Coordonnées GPS de Vernou-sur-Brenne: 0°50'52"E - 47°25'18"N
Code INSEE: 37270 - Code postal: 37210 - Superficie: 2591 hectares
Altitudes: de 47 à 130 mètres
Cours d'eau: La Loire, la Brenne, la Cisse et les ruisseaux de la Valinière, de la Fontaine et de la Cousse
Coordonnées GPS de Vernou-sur-Brenne: 0°50'52"E - 47°25'18"N
Code INSEE: 37270 - Code postal: 37210 - Superficie: 2591 hectares
Altitudes: de 47 à 130 mètres
Cours d'eau: La Loire, la Brenne, la Cisse et les ruisseaux de la Valinière, de la Fontaine et de la Cousse
L'église de la Sainte-Trinité, construite au XIIe siècle (nef lambrissée en plein cintre, chœur, abside et porte), a été agrandie au XVIe siècle (collatéral Sud). Elle a été restaurée en 1870. L'église primitive fut fondée par saint Perpet vers 480.
La nef a conservé le mur nord de l'église carolingienne qui est parementé en petit appareil et percé de trois petites fenêtres en plein cintre. Son mur Sud a disparu lors de la construction du collatéral dont chacune des quatre travées, couverte d'une fausse voûte, communique avec la nef majeure par une arcade. Au-dessus de la première arcade, et du côté du collatéral, on aperçoit encore un reste de l'ancienne corniche du XIIe siècle. Chaque travée est éclairée par une grande fenêtre en tiers-point.
A la suite de la nef majeure, le chœur est couvert d'une voûte sur croisée d'ogives et liernes. Il aboutit à une abside à cinq pans voûtée sur neuf branches d'ogives profilées d'un tore et éclairée par cinq hautes et étroites fenêtres en plein cintre.
La nef a conservé le mur nord de l'église carolingienne qui est parementé en petit appareil et percé de trois petites fenêtres en plein cintre. Son mur Sud a disparu lors de la construction du collatéral dont chacune des quatre travées, couverte d'une fausse voûte, communique avec la nef majeure par une arcade. Au-dessus de la première arcade, et du côté du collatéral, on aperçoit encore un reste de l'ancienne corniche du XIIe siècle. Chaque travée est éclairée par une grande fenêtre en tiers-point.
A la suite de la nef majeure, le chœur est couvert d'une voûte sur croisée d'ogives et liernes. Il aboutit à une abside à cinq pans voûtée sur neuf branches d'ogives profilées d'un tore et éclairée par cinq hautes et étroites fenêtres en plein cintre.
La porte romane en plein-cintre, à deux voussures, dont l'ouverture est circonscrite par une ligne de quatre-feuilles. La seconde voussure, ornée de 32 sculptures d'oiseaux dans des entrelacs, retombe de chaque côté sur les chapiteaux d'une colonnette et d'un pilastre. Au-dessus de la porte, une arcature soutenue par neuf modillons, est surmontée elle-même par une fenêtre en plein cintre entourée de colonnettes et dominée par un haut gâble plein.
Le pilier droit de la porte présente une sculpture montrant trois chevaliers au combat. Adossée à ce pilier, une colonne possède un chapiteau à palmes.
A droite de la porte principale, une petite porte Renaissance, à linteau droit, est fermée à l'aide d'une ancienne serrure à vertevelle en fer forgé. Jadis, cette porte était surmontée d'une accolade et d'une niche qui ont disparu, mais un oculus a été conservé. Elle permet d'accéder au collatéral.
Sur le pilier gauche du portail est indiqué le niveau de la crue du 3 juin 1856.
Au niveau du chœur, une clef de voute a été sculptée.
En 1865, les cinq vitraux de l'abside, réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours), représentent: Le Christ au Mont des Oliviers, la Crucifixion, l'Ascension; la Nativité, l'Adoration des Mages, le Baptême de Jésus; la Dormition, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge; saint Jules pape, l’Église et les trois Vertus théologales, sainte Jeanne de Valois; saint Jude-Thaddée, sainte Élisabeth de Hongrie, sainte Cécile. En 1878, une verrière de Julien Fournier fut placée dans la travée du chœur (le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie, le Repas chez Simon, 📷). En 1897, un vitrail de Joseph-Prosper Florence (l'Annonciation et les litanies de la Vierge) fut installé dans le collatéral Sud. L'orgue a été fabriqué par Jean-Baptiste Stoltz dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Il a été restauré en juin 2003.
La cuve baptismale en pierre (XIIe siècle) possède une cuve ronde sur in socle cylindrique mouluré. On note des traces de la présence d'un couvercle.
Dans la rue Pasteur, la chapelle dite des Archevêques (XIVe siècle) possède une nef unique couverte en charpente, éclairée au Nord par deux fenêtres inégales en tiers-point. Au Sud les fenêtres ont été condamnées. Le chœur est suivi par une abside à cinq pans dont les fenêtres ont été murées. Dans l'abside, on peut voir cinq formerets retombant sur des colonnettes et les départs des ogives qui montrent que les voûtes ne furent pas achevées. A la base du premier pan de droite, s'ouvre une porte en arc brisé. La décoration du chœur réalisée vers 1458 a disparu. Elle avait été commandée par Jean Bernard, archevêque de Tours. La façade Ouest a perdu sa porte, condamnée et masquée, mais le pignon est percé par un oculus en triangle curviligne divisé par des meneaux en trois quatre-feuilles. Cette chapelle, transformée en grange à la fin du XVIIe siècle, est surtout visible depuis la rue de l'Officialité. Elle a été restaurée en 1965 pour servir de salle paroissiale.
Au Sud de cette chapelle (rue Pasteur), des vestiges du château des Archevêques ont subsisté. Il s'agit d'un long bâtiment rectangulaire du XVe siècle. Dans son mur méridional, il existe une porte surmontée d'une accolade amortie d'un fleuron et qui a été mutilée.
Au niveau du chœur, une clef de voute a été sculptée.
En 1865, les cinq vitraux de l'abside, réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours), représentent: Le Christ au Mont des Oliviers, la Crucifixion, l'Ascension; la Nativité, l'Adoration des Mages, le Baptême de Jésus; la Dormition, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge; saint Jules pape, l’Église et les trois Vertus théologales, sainte Jeanne de Valois; saint Jude-Thaddée, sainte Élisabeth de Hongrie, sainte Cécile. En 1878, une verrière de Julien Fournier fut placée dans la travée du chœur (le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie, le Repas chez Simon, 📷). En 1897, un vitrail de Joseph-Prosper Florence (l'Annonciation et les litanies de la Vierge) fut installé dans le collatéral Sud. L'orgue a été fabriqué par Jean-Baptiste Stoltz dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Il a été restauré en juin 2003.
La cuve baptismale en pierre (XIIe siècle) possède une cuve ronde sur in socle cylindrique mouluré. On note des traces de la présence d'un couvercle.
Dans la rue Pasteur, la chapelle dite des Archevêques (XIVe siècle) possède une nef unique couverte en charpente, éclairée au Nord par deux fenêtres inégales en tiers-point. Au Sud les fenêtres ont été condamnées. Le chœur est suivi par une abside à cinq pans dont les fenêtres ont été murées. Dans l'abside, on peut voir cinq formerets retombant sur des colonnettes et les départs des ogives qui montrent que les voûtes ne furent pas achevées. A la base du premier pan de droite, s'ouvre une porte en arc brisé. La décoration du chœur réalisée vers 1458 a disparu. Elle avait été commandée par Jean Bernard, archevêque de Tours. La façade Ouest a perdu sa porte, condamnée et masquée, mais le pignon est percé par un oculus en triangle curviligne divisé par des meneaux en trois quatre-feuilles. Cette chapelle, transformée en grange à la fin du XVIIe siècle, est surtout visible depuis la rue de l'Officialité. Elle a été restaurée en 1965 pour servir de salle paroissiale.
Au Sud de cette chapelle (rue Pasteur), des vestiges du château des Archevêques ont subsisté. Il s'agit d'un long bâtiment rectangulaire du XVe siècle. Dans son mur méridional, il existe une porte surmontée d'une accolade amortie d'un fleuron et qui a été mutilée.
Le château de Jallanges a été construit, entre 1480 et 1517, en briques et en pierres. Le bâtiment central est élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble éclairé par de grandes lucarnes à gâble plein garni de crochets et dominé par un fleuron. La façade Nord est flanquée d'une tour polygonale d'escalier à vis qui a été surmontée d'un étage lors d'un remaniement ultérieur. Ce bâtiment central a été prolongé de deux ailes, moins hautes: à l'Ouest (au XVIe siècle) et à l'Est (en 1765, mais remaniée vers 1850). Cette dernière présente à ses angles Sud-Est, Nord-Est et Nord-Ouest, des tourelles rondes à damiers de pierres et de briques. Auparavant, à cet endroit, il existait une forteresse mentionnée dès 1213.
Sa chapelle, dédiée à saint Joseph et datant de 1631, se trouve à l'angle Nord-Ouest de la cour. La porte d'entrée, en plein cintre, est surmontée par une niche circulaire située dans le fronton courbe dominant la façade. Cette chapelle comprend une nef unique couverte par une fausse voûte de plâtre et séparée du chœur par une balustrade en bois. Dans le chœur, au-dessus de l'autel, une peinture murale représente Dieu accompagné par la colombe du Saint-Esprit. Une tourelle quadrangulaire, accolée à l'édifice, renferme la sacristie.
Ce château possède un pigeonnier cylindrique de plus d'une dizaine de mètres de diamètre, aux murs épais de 1,30 mètre. Édifiés en moellons, ils sont ceinturés à mi-hauteur par un cordon mouluré en cavet droit. Il n'y a plus aucune trace de boulins et l'intérieur est divisé en deux par un plancher de béton. Le premier étage, sans toiture, fut utilisé comme silo et le rez-de-chaussée fut converti en bergerie.
Dans la rue Neuve, le château du Clos (XVIe siècle) a, lui aussi, été construit, avec une tour d'escalier carrée à la base puis octogonale, en briques et en pierres. A l'angle Nord-Ouest du logis, un pavillon carré d'un étage date du début du XVIIe siècle.
Le château privé de Quincampoix (ou closerie de Quincampoix) a été reconstruit en 1865.
Le manoir privé du Bas-Cousse (première moitié du XVIe siècle) est composé d'un bâtiment rectangulaire (avec des fenêtres à croisée de pierre) et d'un bâtiment carré. Au rez-de-chaussée de ce dernier, on trouve la chapelle des Saints-Anges dont on peut apercevoir un vitrail. Cette chapelle d'une travée est couverte par une voûte à caissons presque plate reposant sur une poutre. Cette voûte est ornée de nervures retombant sur des culs-de-lampe ornés d'angelots ou d'animaux fantastiques. La chapelle est épaulée aux angles par des contreforts.
Sur le pavillon carré, il existe un cadran solaire. La citation latine Utere non numera signifie: "Utilise-les, ne les compte pas" (en parlant des heures).
Sa chapelle, dédiée à saint Joseph et datant de 1631, se trouve à l'angle Nord-Ouest de la cour. La porte d'entrée, en plein cintre, est surmontée par une niche circulaire située dans le fronton courbe dominant la façade. Cette chapelle comprend une nef unique couverte par une fausse voûte de plâtre et séparée du chœur par une balustrade en bois. Dans le chœur, au-dessus de l'autel, une peinture murale représente Dieu accompagné par la colombe du Saint-Esprit. Une tourelle quadrangulaire, accolée à l'édifice, renferme la sacristie.
Ce château possède un pigeonnier cylindrique de plus d'une dizaine de mètres de diamètre, aux murs épais de 1,30 mètre. Édifiés en moellons, ils sont ceinturés à mi-hauteur par un cordon mouluré en cavet droit. Il n'y a plus aucune trace de boulins et l'intérieur est divisé en deux par un plancher de béton. Le premier étage, sans toiture, fut utilisé comme silo et le rez-de-chaussée fut converti en bergerie.
Dans la rue Neuve, le château du Clos (XVIe siècle) a, lui aussi, été construit, avec une tour d'escalier carrée à la base puis octogonale, en briques et en pierres. A l'angle Nord-Ouest du logis, un pavillon carré d'un étage date du début du XVIIe siècle.
Le château privé de Quincampoix (ou closerie de Quincampoix) a été reconstruit en 1865.
Le manoir privé du Bas-Cousse (première moitié du XVIe siècle) est composé d'un bâtiment rectangulaire (avec des fenêtres à croisée de pierre) et d'un bâtiment carré. Au rez-de-chaussée de ce dernier, on trouve la chapelle des Saints-Anges dont on peut apercevoir un vitrail. Cette chapelle d'une travée est couverte par une voûte à caissons presque plate reposant sur une poutre. Cette voûte est ornée de nervures retombant sur des culs-de-lampe ornés d'angelots ou d'animaux fantastiques. La chapelle est épaulée aux angles par des contreforts.
Sur le pavillon carré, il existe un cadran solaire. La citation latine Utere non numera signifie: "Utilise-les, ne les compte pas" (en parlant des heures).
La partie Sud du château privé de L'Étoile, bâtie à la fin du XVIIe siècle, a été modifiée, en 1884, par la construction d'un étage et l'ajout d'une aile en retour d'équerre à l'Ouest. Le bâtiment comprend deux corps de logis en équerre, reliés par une tourelle située à l'angle Sud-Ouest. A l'angle Nord-Est, se trouve une autre tourelle couverte d'un dôme en pierre surmonté d'un lanternon. La partie Nord est adossée au coteau. La façade Sud est percée par une fenêtre en demi-cercle divisée par deux meneaux au rez-de-chaussée. Au premier étage, une fenêtre à croisée de pierre et deux fenêtres possédant un balcon sont encadrées de pilastres à disque en miroir à chapiteau ionique. L'ensemble est orné d'un cordon et d'une corniche à modillons. Les lettres L et E en fer forgé se voient sur deux cheminées et en pierre sculptée sur une lucarne. Des éléments de décor à base d'étoiles (à cinq et six branches) sont aussi présents. A proximité, des caves troglodytiques ont été aménagées en logis du closier, pigeonnier, orangerie et pavillon de chasse.
Le château privé des Madères a été édifié au XVIIe siècle. Au Sud, une aile en retour d'équerre a été ajoutée en 1793. Sa chapelle néo-classique, dédiée à la Vierge Marie et datant de 1845, présente un fronton triangulaire soutenu par quatre colonnes à chapiteaux corinthiens. En 1933, le château fut acheté par le professeur Robert Debré.
Dans son parc, on peut apercevoir un pigeonnier cylindrique de 1793 reconstruit sur un socle du XVIe siècle. Il renferme 1430 boulins et deux échelles tournantes. Du sol et jusqu'à 1,80 mètre de haut, les murs sont dépourvus de boulins. Chaque nid vernissé a une ouverture carrée, arrondie aux angles supérieurs et munie à sa base d'un balcon.
Le manoir privé du Clos-de-Pouvray (XVIe siècle) a vu ses fenêtres modifiées au XVIIIe. Ce manoir comprend un logis dont la façade possède une tour d'escalier, un pavillon carrée du début du XVIIe siècle, prolongé par une dépendance au siècle suivant, et le logis du closier (XIXe siècle).
Le clos de La Meslerie, bâti au milieu du XVIIe siècle, a été doublé en 1766 puis, de nouveau, agrandi en 1922, pour M. de Forestier, selon les plans de l'architecte L. Aubry, en surélevant d'un étage les communs Ouest. Au Nord, la façade fut unifiée en 1922. A l'Est, la date de 1766 forgée dans la balustrade du premier étage correspond à l'année de l'agrandissement du pavillon vers l'Ouest. Au Sud, trois décrochements sont visibles. A l'intérieur, les différentes épaisseurs des murs trahissent les trois étapes de construction. Au centre, la toiture est surmontée par un clocheton. La porte du jardin et des dépendances Ouest est du début du XVIIIe siècle.
Le manoir privé de La Folie (début du XVIe siècle) est accompagné, au Nord, par une grange du XVIe siècle et, au Sud, par un pavillon Louis XIII.
L'Hôtel Noble (ou château de Vernou) a été construit au XVIIIe siècle puis agrandi au XIXe. Ce domaine était un fief relevant, après le XVe siècle, de la châtellenie de Pocé.
Près de Cousse, le logis privé de Bel-Air (XVIe siècle) présente des pans de colombage en haut du pignon Ouest et du mur Nord.
Au 5 rue Aristide Briand, on peut encore voir les vestiges d'un édifice romain de la fin du IIIe siècle, appelé, à tort, le palais de Pépin le Bref. Le mur en petit appareil, avec arases en briques, présente deux arcades, condamnées, dont les arcs en plein cintre sont constitués de claveaux alternés de briques plates et de pierre.
Quelques maisons anciennes peuvent être observées dans les rues du bourg. Celle-ci, à pan de bois, située au 6 rue Victor-Hugo, doit dater de la fin du XVIe siècle.
Terminé en 1828, un ensemble comportant une halle, une mairie, une école et un hospice suivait les plans de l'architecte tourangeau Bernard Guérin. L'hospice (photo) possède une façade néo-gothique en moellon enduit et pierre de taille. La porte à deux vantaux, située au milieu de cette façade, est entourée, de chaque côté, par une fenêtre à meneau. La porte et les deux fenêtres sont surmontées par des baies ogivales. La façade est soutenue par quatre contreforts à niches concaves qui devaient abriter des statues. Cet hospice a fonctionné jusque dans les années 1940.
Au 3 rue Lucien-Arnoult, ce logis du XVIe siècle, comprend un étage et un étage de comble. Ce dernier est éclairé par une fenêtre à croisée de pierre. La façade Est de la maison, donnant sur le jardin, a gardé une partie en pan de bois. Une cave voûtée se trouve sous toute la longueur de la maison.
A sa droite, au n°1 de la même rue, se trouve une maison datant aussi du XVIe siècle. Elle fut le presbytère depuis l'époque de sa construction jusqu'en 1923. Cette demeure fut plusieurs fois modifiée au XVIIIe siècle. Depuis 1925, son rez-de-chaussée sert de bureau de poste.
Dans son parc, on peut apercevoir un pigeonnier cylindrique de 1793 reconstruit sur un socle du XVIe siècle. Il renferme 1430 boulins et deux échelles tournantes. Du sol et jusqu'à 1,80 mètre de haut, les murs sont dépourvus de boulins. Chaque nid vernissé a une ouverture carrée, arrondie aux angles supérieurs et munie à sa base d'un balcon.
Le manoir privé du Clos-de-Pouvray (XVIe siècle) a vu ses fenêtres modifiées au XVIIIe. Ce manoir comprend un logis dont la façade possède une tour d'escalier, un pavillon carrée du début du XVIIe siècle, prolongé par une dépendance au siècle suivant, et le logis du closier (XIXe siècle).
Le clos de La Meslerie, bâti au milieu du XVIIe siècle, a été doublé en 1766 puis, de nouveau, agrandi en 1922, pour M. de Forestier, selon les plans de l'architecte L. Aubry, en surélevant d'un étage les communs Ouest. Au Nord, la façade fut unifiée en 1922. A l'Est, la date de 1766 forgée dans la balustrade du premier étage correspond à l'année de l'agrandissement du pavillon vers l'Ouest. Au Sud, trois décrochements sont visibles. A l'intérieur, les différentes épaisseurs des murs trahissent les trois étapes de construction. Au centre, la toiture est surmontée par un clocheton. La porte du jardin et des dépendances Ouest est du début du XVIIIe siècle.
Le manoir privé de La Folie (début du XVIe siècle) est accompagné, au Nord, par une grange du XVIe siècle et, au Sud, par un pavillon Louis XIII.
L'Hôtel Noble (ou château de Vernou) a été construit au XVIIIe siècle puis agrandi au XIXe. Ce domaine était un fief relevant, après le XVe siècle, de la châtellenie de Pocé.
Près de Cousse, le logis privé de Bel-Air (XVIe siècle) présente des pans de colombage en haut du pignon Ouest et du mur Nord.
Au 5 rue Aristide Briand, on peut encore voir les vestiges d'un édifice romain de la fin du IIIe siècle, appelé, à tort, le palais de Pépin le Bref. Le mur en petit appareil, avec arases en briques, présente deux arcades, condamnées, dont les arcs en plein cintre sont constitués de claveaux alternés de briques plates et de pierre.
Quelques maisons anciennes peuvent être observées dans les rues du bourg. Celle-ci, à pan de bois, située au 6 rue Victor-Hugo, doit dater de la fin du XVIe siècle.
Terminé en 1828, un ensemble comportant une halle, une mairie, une école et un hospice suivait les plans de l'architecte tourangeau Bernard Guérin. L'hospice (photo) possède une façade néo-gothique en moellon enduit et pierre de taille. La porte à deux vantaux, située au milieu de cette façade, est entourée, de chaque côté, par une fenêtre à meneau. La porte et les deux fenêtres sont surmontées par des baies ogivales. La façade est soutenue par quatre contreforts à niches concaves qui devaient abriter des statues. Cet hospice a fonctionné jusque dans les années 1940.
Au 3 rue Lucien-Arnoult, ce logis du XVIe siècle, comprend un étage et un étage de comble. Ce dernier est éclairé par une fenêtre à croisée de pierre. La façade Est de la maison, donnant sur le jardin, a gardé une partie en pan de bois. Une cave voûtée se trouve sous toute la longueur de la maison.
A sa droite, au n°1 de la même rue, se trouve une maison datant aussi du XVIe siècle. Elle fut le presbytère depuis l'époque de sa construction jusqu'en 1923. Cette demeure fut plusieurs fois modifiée au XVIIIe siècle. Depuis 1925, son rez-de-chaussée sert de bureau de poste.
Au 10 sentier de Cosson, le logis de Cosson, construit à la fin du XVIe siècle, est un pierre de taille et son pignon Est est à rondelis. Le rez-de-chaussée est semi-troglodytique et l'étage de comble est éclairé par une lucarne à fronton. Au XXe siècle, ce logis abritait un petit restaurant.
Au 12 rue Aristide-Briand, le moulin des Landes (privé) est une construction du XVIIIe siècle modifiée au XIXe siècle. Par contre, sa partie centrale, un double pavillon en équerre, date du XVIIe siècle.
Le monument aux morts de Vernou a été sculpté par Marcel Loyau en 1922. Il fut inauguré le 18 novembre 1923. Cet obélisque présente sur chacune de ses faces un bas-relief symbolisant: l'infanterie, l'artillerie, le génie et l'aviation.
Entre 1315 et 1872, le village a subi 51 crues de la Loire, de la Cisse et de la Brenne. Entre 1871 et 1877, une digue de 1,5 km a été érigée. Il existe deux passages pour pouvoir rentrer dans Vernou. En cas de crue, deux rangées de solives sont glissées dans les rainures prévues à cet effet et des sacs de sable sont placés au milieu.
Au 12 rue Aristide-Briand, le moulin des Landes (privé) est une construction du XVIIIe siècle modifiée au XIXe siècle. Par contre, sa partie centrale, un double pavillon en équerre, date du XVIIe siècle.
Le monument aux morts de Vernou a été sculpté par Marcel Loyau en 1922. Il fut inauguré le 18 novembre 1923. Cet obélisque présente sur chacune de ses faces un bas-relief symbolisant: l'infanterie, l'artillerie, le génie et l'aviation.
Entre 1315 et 1872, le village a subi 51 crues de la Loire, de la Cisse et de la Brenne. Entre 1871 et 1877, une digue de 1,5 km a été érigée. Il existe deux passages pour pouvoir rentrer dans Vernou. En cas de crue, deux rangées de solives sont glissées dans les rainures prévues à cet effet et des sacs de sable sont placés au milieu.
Situé au Gué-de-Cousse, ce lavoir, datant de 1899, est le seul survivant des six lavoirs que comptait la commune à la fin du XIXe siècle.
Quelques loges de vigne sont encore visibles aux alentours de Vernou, dont celle du Clos des Surins.
Près du lieu-dit Le Rocheron, la fontaine Bondrée apporte son eau au ruisseau de la Cousse.
Vernou possède son girouet dont la partie centrale représente le blason du village.
L'extrémité Nord du tunnel du TGV Atlantique, dit tunnel de Vouvray, se trouve près du lieu-dit Val-César. Cet ouvrage, mis en service en 1990, mesure 1496 mètres de long et la vitesse des trains y est limitée à 270 km/h.
Quelques loges de vigne sont encore visibles aux alentours de Vernou, dont celle du Clos des Surins.
Près du lieu-dit Le Rocheron, la fontaine Bondrée apporte son eau au ruisseau de la Cousse.
Vernou possède son girouet dont la partie centrale représente le blason du village.
L'extrémité Nord du tunnel du TGV Atlantique, dit tunnel de Vouvray, se trouve près du lieu-dit Val-César. Cet ouvrage, mis en service en 1990, mesure 1496 mètres de long et la vitesse des trains y est limitée à 270 km/h.
A voir
- L'ancien logis seigneurial des Landes, bâti vers 1625, a été augmenté d'une aile en 1834. A gauche de la cour carrée, les bâtiments sont aussi du XVIIe siècle. Les autres dépendances ont été construites au XIXe. Son pigeonnier (XXe siècle) est une construction montalbanaise de type Pied de Mulet: toit à deux pans successifs en marches d'escalier.
- Les moulins à eau: Vernou (ancien moulin banal reconstruit au XIXe siècle), Garnier (fin du XVIe siècle, avec une grange du XVIIIe), Villemereau (fin du XVIIe siècle, avec une grange du XVIIIe), Le Haut-Cousse (1628), Angibault (fin du XVIe siècle).
Patrimoine disparu
1- Situé à l'Ouest du manoir du Bas-Cousse, le pigeonnier cylindrique de la Vallée de Cousse, construit entre 1773 et 1817, a été détruit en 1946.
2- Le lavoir sur la Brenne.
3- Près de l'église, l'imposant orme de Sully a été coupé en 1983. Son tronc avait un diamètre de 13 mètres au niveau du sol et de 8 mètres à hauteur d'homme.
2- Le lavoir sur la Brenne.
3- Près de l'église, l'imposant orme de Sully a été coupé en 1983. Son tronc avait un diamètre de 13 mètres au niveau du sol et de 8 mètres à hauteur d'homme.
4- L'éolienne Bollée (1879) du château de Jallanges.
Lieux-dits: Angibault, Bel-Air, Bois-Bourdin, Bois-Clair, Bois-Soulage, Bournigal, Château-de-Jallanges, Chopet, Clos-Chauvin, Cosson, Fontaine-de-Jallanges, Fosse-Bouchet, Foujouin, La Bataillerie, La Borde, La Bourdinerie, La Butte-du-Trésor, La Carte, La Chantemeslière, La Coudraie, La Folie, La Follière, La Fontaine-Breton, La Frillière, La Fuanerie, La Galinière, La Gare, La Goussardière, La Haute-Borne, L'Aitre-des-Courtemanges, L'Aitre-des-Echenaux, L'Aitre-des-Gauthiers, L'Aitre-des-Gillesconpains, L'Aitre-des-Simoneaux, La Joubardière, La Lande-de-la-Valinière, La Meslerie, La Mignonnerie, La Niquetière, La Petite-Touche, La Pièce-des-Pommiers, La Plaine-des-Landes, La Poultière, La Prairie-de-Pocé, La Prairie-de-Bray, La Rangée, La Rauderie, La Roche-Vouvray, La Rue-Balfert, La Rue-Neuve, La Taille-de-Baleschou, La Tergatrie, La Thierrière, La Touche, La Valinière, La Vallée-de-Cousse, Le Bas-Cousse, Le Bas-Mortier, Le Breuil, Le Carroi-du-Bourg, Le Cassereau, Le Chêne-Breton, Le Clos, Le Clos-de-Cosson, Le Clos-de-Vau, Le Clos-Lourdaud, L’Écomard, Le Dessus-du-Moulin Le Fougeray, Le Glandier, Le Haut-Cousse, Le Haut-Mortier, Le Mortier, Le Moulin-de-Vernou, Le Noyer-à-l'Âne, Le Noyer-de-Cent, Le Patis-de-Cousse, Le Pavillon, Le Perdreau, Le Petit-Vouvray, Le Rocheron, L’Étoile, Les Bruyères, Les Buttes, Les Carroirs, Les Cartries, Les Closeaux, Les Colinières, Les Fontaines, Les Fourches, Les Fours, Les Hauts-Closeaux, Les Landes, Les Luats, Les Madères, Les Mazereaux, Les Perruches, Les Riaux, Les Terrages, Les Vallées, L'Hôtel-Noble, L'Île-de-l'Hospice, L'Île-du-Gros-Ormeau, L'Officialité, Moulin-de-Garnier, Moulin-des-Landes, Pain-Perdu, Poupine, Pouvray, Prairie-de-Champmartin, Quincampois, Richebourg, Tailles-d'Amboise, Tailles-de-la-Chantemeslière, Terné, Tournebride, Val-César, Vallée-des-Quarts, Vallée-de-Vaugondy, Vau-Chevreau, Vaugondy, Vignes-Morier, Villemereau, Vilmier
Manoir du Clos de Pouvray : je pense qu'il y a confusion avec le Pavillon du Clos, qui a effectivement appartenu à Mounay-Sully. Voir https://patrimoine.centre-valdeloire.fr/gertrude-diffusion/dossier/pouvray-manoir-dit-de-pouvray/a3e03d11-20f7-4b40-a356-ed1a85347e3b et https://patrimoine.centre-valdeloire.fr/gertrude-diffusion/dossier/les-maisons-de-la-vallee-de-la-brenne/0cc21ea9-e833-4bf2-ae18-4f23d9a5f3ae/corpus?start=3. PMD
RépondreSupprimerEffectivement, il s'agit du Pavillon du Clos, près du château du Clos. On le voit aussi depuis le parking du Super U.
RépondreSupprimerJe vais corriger le texte.
Bonjour,
SupprimerAuriez-vous des détails supplémentaires sur certains domaines et châteaux ?
Bonjour,
RépondreSupprimerJe n'ai pas beaucoup plus de détails sauf peut-être dans le blog satellite sur Les Lieux-dits de Touraine.
Sinon, il faut consulter des livres: Dictionnaire d'Indre-et-Loire, Dictionnaire des communes de Touraine, Patrimoine des communes de Touraine,.. (voir la partie Bibliographie, sous le titre à droite).