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Avrillé-les-Ponceaux

Plaque datée (7-9-31) et numérotée (1867A-6)
Avrillé-les-Ponceaux (Wikipedia) est une commune du Nord-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Poncivrilliens, les Poncivrilliennes.
Le 31 décembre 1817, Saint-Symphorien-les-Ponceaux fut rattaché à Avrillé qui devint Avrillé-les-Ponceaux le 23 août 1920.
Avrillé formait une châtellenie relevant du château de La Flèche puis, en 1450, de Gizeux. Saint-Symphorien, fief vassal de Château-la-Vallière, s'appelait Sanctus Symphorianus de Porcellis en 887, Saint-Symphorien-des-Pourseaux en 1479, Saint-Symphorien-des-Pourceaux en 1612 et Saint-Symphorien-des-Pontceaux ou Ponceaux en 1661, 1668 et 1704.
Les plus anciens registres paroissiaux datent de 1608 pour Saint-Symphorien et de 1617 pour Avrillé.
Coordonnées GPS d'Avrillé-les-Ponceaux: 0°17'12"E - 47°23'37"N
Code INSEE: 37013 - Code postal: 37340 - Superficie: 3280 hectares
Altitudes: de 57 à 95 mètres
Cours d'eau: la Roumer, le ruisseau d'Avrillé, le ruisseau de l’Étang de Crémille
A Avrillé, l'église Saint-Aubin, construite au XIe siècle (nef en petit appareil), a été modifiée aux XIIe (clocher carré de type angevin et façade) et XVe siècles (chœur à chevet plat). Plusieurs modifications ont eu lieu au XIXe siècle: porte extérieure du clocher percée en 1843, voûtes du chœur refaites en 1878 et sacristie rebâtie en 1881. En 1902, les voûtes de la nef sont modifiées et deux fenêtres sont créées. Par contre, au Nord, la nef a conservé son petit appareil d'origine et deux de ses étroites fenêtres primitives.
Le vitrail représentant le Bon Pasteur (photo) pourrait être attribué à l'atelier Gouffault (Orléans). La verrière du Sacré-Cœur est une œuvre de l'atelier Charlemagne, de Toulouse (vers 1870-1880).
Les autres vitraux ont été réalisés par Lux Fournier (Tours): saint Pierre (1943), saint André (1943), saint Augustin et sa mère sainte Monique (📷, 1949, verrière effectuée avec son fils Pierre-Lucien et inspirée par l’œuvre d'Ary Scheffer exposée au Louvre). Un autre vitrail, représentant saint Aubin, est anonyme et non daté.
A Saint-Symphorien, l'église Saint-Gilles, bâtie au XIe siècle (nef carrée en petit appareil), a été remaniée au XIIe siècle (chœur carré, façade en moyen appareil, porte et clocher pignon à deux baies). La façade est percée par une porte en plein cintre dont le rouleau est circonscrit par une archivolte moulurée de chevrons. La nef et le chœur sont séparés par une grande arcade en plein cintre. Le mur de refend supporte un clocher pignon à deux arcades. A l'intérieur de l'église, un escalier droit en pierre, appuyé contre le mur sud, monte aux combles. Cette église est aujourd'hui désaffectée.
Cette église possède une rare statue représentant sainte Émérence (ou Émérance, Émérentienne, Émérencie) qui est vénérée en Anjou. La sainte porte la palme du martyre car, en 304, elle a été lapidée près du tombeau de sa sœur de lait, sainte Agnès.
Cette statue de saint Gilles en plâtre polychrome date du XVIe siècle.
Le manoir privé de La Morellerie (XVIe et XVIIIe siècles) était le siège d'un ancien fief.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, ce domaine était devenu un camp d'internement pour des Tsiganes et des militants communistes entre décembre 1940 et novembre 1941. Une stèle a été érigée le 14 janvier 2008 afin d'en conserver le souvenir.
Le manoir privé de La Beaugerie appartenait, jadis, à l'abbaye de Fontevraud.
Proche de l'église de Saint-Symphorien, la fontaine Saint-Gilles (XVIe siècle) se trouve entre la route D57 et un petit étang. Elle est protégée par un petit édicule voûté. On y accède par un escalier d'une dizaine de marches. Appelée aussi source des Poutreaux, son eau avait la réputation de guérir les coliques et les convulsions. Un pèlerinage y a été organisé jusque dans les années 1950.
Toujours à Saint-Symphorien, il existe deux anciens fours à chaux de 1865 et de 1907.

A voir
  • Le moulin Parpin, sur la Roumer, est signalé sur un acte de 1619. Détruit en 1740, il est reconstruit en 1750. Il a cessé son activité vers 1914. C'était le moulin banal de la seigneurie d’Avrillé.
Patrimoine disparu
  • Le logis seigneurial qui était déjà en ruines au XIVe siècle.

Lieux-dits: Baumé, Beauregard, Bel-Air, Bois-d'Avrillé, Bois-de-Bel-Air, Bois-de-Giroux, Bois-de-la-Cocarderie, Bois-de-la-Girauderie, Bois-de-la-Pipaudière, Bois-de-la-Richetière, Bois-de-Quinçay, Bois-des-Promeneurs, Bois-du-Rouvray, Bois-Rond, Chauvelière, Courboin, Defaix, Gué-de-la-Forêt, Janot, La Beaugerie, La Berthelotière, La Berthellière, La Besnardière, La Bretonnerie, La Canterie, La Carellerie, La Chênaie, La Couloterie, La Croix, La Dagnellerie, La Daviderie, La Fenêtre-Bouchard, La Ferme, La Forge, La Foucherie, La Frenaye, La Garenne, La Gautellerie, La Genotterie, La Gillet, La Girauderie, La Goupillière, La Maison-Blanche, La Maison-Neuve, La Martinerie, La Miennerie, La Morellerie, La Mortière, La Motte, La Noue, La Pertuisière, La Petite-Bretonnière, La Petite-Piotterie, La Petite-Roucherie, La Picharderie, La Piotterie, La Pipaudière, La Renardière, La Richardière, La Richetière, La Robinière, La Rongère, La Roucherie, La Rouspèterie, La Tremblaye, La Tollerie, L'Aunay-Marais, La Vaillanderie, Landes-de-la-Gautellerie, Le Boulay, Le Café-Noir, Le Carroi, Le Grand-Rouvray, Le Gros-Chêne, Le Haut-Marais, Le Haut-Rouvray, Le Moulin-de-Parpin, Le Petit-Quinçay, Le Pissot, Le Plessis, Le Pont, Le Pot-au-Beurre, Le Riveau, Le Rouvray, L’Étang-Neuf, Le Vignoble, Les Bergeonneries, Les Bordes, Les Enauderies, Les Fosses-Blanches, Les Gauronnières, Les Jumeaux, Les Landes, Les Petites-Fontaines, Les Vigneaux, L'Ombriais, Moulin-de-Raguin, Pièce-des-Mal-Derrières, Pièce-du-Fourneau, Quinçay, Saint-Aubin, Saint-Symphorien-les-Ponceaux, Travail-Ribault, Vertaunay

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