Saint-Nicolas-de-Bourgueil

Saint-Nicolas-de-Bourgueil (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Nicolaisiens, les Nicolaisiennes.
Il a porté le nom de Ecclesia Sanctus Nicolai (1208, bulle du pape Innocent III).
Jusqu'en 1790, ce bourg était une des deux paroisses de Bourgueil.
Le plus ancien registre paroissial date de 1614.
Coordonnées GPS de St-Nicolas-de-Bourgueil: 0°07'37"E - 47°17'00"N
Code INSEE: 37228 - Code postal: 37140 - Superficie: 3645 hectares
Altitudes: de 26 à 116 mètres (à Beau-Puy)
Cours d'eau: le Changeon (ou l'Authion), le Lane, la Grande Boire
Ce village est connu pour son vignoble.
L'église Saint-Nicolas, construite au début des années 1830 dans le style néo-classique, a été consacrée le 30 mai 1834 par Mgr Louis de Montblanc, archevêque de Tours. Ses plans furent dessinés par l'architecte Sylvain Descombes. Élargie en 1870, elle se compose d'une nef à deux collatéraux et d'un chœur doté d'une abside semi-circulaire. L'ancienne église, citée en 1208, a été démolie en 1835. Elle était située au Nord-Est de l'actuel cimetière de Bourgueil et était orientée Est-Ouest.
Le 19 juin 2021, à la suite d'une tornade, le clocher s'est effondré dans la nef de l'église.
Dix-huit de ses vitraux sont signés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours) et représentent: saint Nicolas (1872), saint Vincent (1872), sainte Cécile (1872), sainte Barbe (1872), L'Immaculée Conception et sainte Jeanne de Valois (1889), sainte Madeleine et saint Roger (1889), sainte Renée et saint Augustin (1890), sainte Marguerite et saint Edgard (1889), saint Jean-Baptiste et sainte Valentine (1890), saint Nicolas et sainte Jeanne d'Arc (1891), saint Pierre et saint Paul (1891), saint Louis et sainte Eugénie (1891), sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste enfant, la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé (1891), sainte Anne et saint Jules pape (1891), saint François de Sales (sans date), sainte Anne (sans date), saint Jean-Baptiste (sans date) et saint François d'Assise (sans date).
Quatre verrières sont des œuvres de Julien Fournier (Tours): le Don du Rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne (sans date), la Messe miraculeuse de saint Martin (1879), la Sainte Famille en Égypte (1881) et la charité de saint Martin (1881, 📷).
Cette église renferme une chaire en bois sculpté.
Le manoir privé de Port-Guyet date de 1430. Marie Dupin, égérie du poète Pierre de Ronsard, y aurait vécu. Sa chapelle (bénite le 15 décembre 1681), dédiée à la sainte Trinité, a été désaffectée en 1790 et vendue comme bien national en 1791. Deux arches gothiques ont subsisté. Le logis est un bâtiment rectangulaire bâti sur un sous-sol voûté. La toiture pentue est limitée par des pignons dont les rampants ont des rondelis de pierre et, à leur départ, le double carré propre à la région de Bourgueil. La plupart des ouvertures présentent des moulurations ou des pilastres plats Renaissance. A l'Ouest, se trouve une fenêtre gothique. A l'intérieur, une cheminée gothique a été conservée. A l'Est, à la fin du XVIIIe siècle, le logis fut prolongé par une petite aile. Le manoir a été restauré en 1967. Jadis, il était entouré par des douves et possédait des communs.
Le château privé de Port-Guyet a été bâti en 1850. A cet endroit, une chapelle avait été fondée, sous le vocable de la Sainte-Trinité, en 1681. Désaffectée, elle fut vendue en 1791.
Le manoir privé de Vaux fut édifié au XVe siècle et modifié en 1851, selon les plans de l'architecte Derecq, par le constructeur Hamard. C'était un fief relevant de la baronnie de Bourgueil.
Ce manoir rectangulaire présente un pignon Est, avec un rondelis à crochets de feuillage, percé par trois baies dont la plus haute a gardé sa croisée de pierre et son encadrement de baguettes. Les autres ont perdu leurs meneaux, mais celle du centre a conservé son linteau souligné par une moulure retombant sur des culots ornés d'un petit animal. L'escalier à vis, qui était logé dans une tourelle médiane, existe encore dans sa partie supérieure. Le bâtiment est élevé sur deux petites caves voûtées et parallèles appartenant à l'édifice primitif.
Lors du remaniement de 1851, il semble que les murs latéraux aient été légèrement surélevés. Cela nécessita la pose d'une nouvelle charpente moins inclinée, seulement appuyée sur l'ancienne restée en place. Deux lucarnes néo-Renaissance à croisée de pierre éclairent le comble et une frise de triglyphes et de rosaces court sous la corniche. L'escalier fut supprimé au rez-de-chaussée de la tour, mais maintenu à l'étage où le poids du noyau repose sur le plancher. La façade Sud présente un avant-corps en fortes saillie, surmonté par un fronton courbe percé d'un oculus.
Les bâtiments de la ferme se développent à l'Ouest autour d'une cour fermée où l'on accédait par deux porches. Dans l'ancien logis du fermier, on voit une cheminée du XVe siècle avec four, dont la hotte repose sur deux consoles prenant appui sur des demi-colonnes engagées. L'une des servitudes sur le coteau, près de l'entrée, était jadis le magasin aux vers à soie, l'autre était une grange avec, au-dessous, une cave. Celle-ci forme une galerie d'une quinzaine de mètres de long, à l'extrémité de laquelle une cavité naturelle recueille l'eau d'une source, s'épanchant au dehors dans une pièce d'eau.
Le manoir privé de La Cotelleraie date du XVIe siècle mais a été remanié au XIXe dans le style troubadour.
Le manoir privé du Moulin-Neuf a été bâti au XIXe siècle.
Le manoir privé de La Contrie a été édifié au XIXe siècle.
Le monument aux morts est l’œuvre de Léon Bigot, marbrier et sculpteur à Bourgueil.
Une bouteille de vin géante sert de fontaine mais il n'en coule que de l'eau.

A voir
  • Les loges de vigne.
Patrimoine disparu
  • Le logis seigneurial et la chapelle (XIVe siècle) de La Chevalerie ont été détruits en 1437. La façade Sud de la grange intègre une reprise des murs de la chapelle.
  • Le manoir de Grand-Buton a été démoli avant 1427.
  • La chapelle Saint-Étienne de La Chopinière a été démolie avant 1700.
  • La chapelle Notre-Dame du Fondis, déjà en ruines à la Révolution, fut détruite en 1826. C'était une construction ancienne de 33 mètres de long.

Lieux-dits: Beau-Puy, Bois-des-Guerrières, Buton, Butte-à-Chéron, Chevrette, Chézelle, Grand-Buton, Grand-Vau, La Baillie-des-Chênaies, La Caillardière, La Chevalerie, La Contrie, La Cotelleraie, La Croix-de-Saint-Martin, La Folie-Massé, La Forcine, La Fosse-aux-Mêles, La Fosse-aux-Pigeons, La Gardière, La Grande-Maison, La Guerrière, La Guignardière, La Houtrie, La Jarnoterie, La Lande-de-la-Fosse-Nourrisson, La Loge-au-Lièvre, La Mare, La Martelière, La Mineraie, La Missonnellerie, La Nouillière, La Pelouse, La Perrée, La Petite-Guerrière, La Prairie-de-Buton, La Prairie-de-la-Contrie, La Prairie-du-Chat, La Queue-du-Bois, La Rodaie, La Taille, La Villatte, Le Bail-au-Blé, Le Bas-Chelot, Le Bas-Mortier, Le Buisson, Le Carroi-Taveau, Le Champ-Perrault, Le Clos-de-la-Gardière, Le Fondis, Le Frêne, Le Grand-Mortier, Le Grollai, Le Gros-Caillou, Le Haut-Gagné, Le Haut-Pigeonnier, Le Mortier-aux-Chuches, Le Moulin-Neuf, L’Épaisse, Le Pavillon, Le Petit-Bas-Mortier, Le Piassereau, Le Plessis, Le Port-des-Grenelles, Le Port-Guyet, Le Ruau, L’Étang, Le Vau-Bahus, Le Vau-Jaumier, Le Vau-Renou, Le Vigneau, Les Baraudières, Les Bergeonnières, Les Bouillées, Les Boucs-des-Godins, Les Callais, Les Caves-de-la-Gardière, Les Caves-du-Vau-Renou, Les Chartis, Les Coutures, Les Croix, Les Dérouanes, Les Dormants, Les Essartais, Les Graipins, Les Grenelles, Les Landes-de-Beau-Puy, Les Landes-du-Peu-de-Chevrette, Les Mauguerets, Les Noues, Les Perrés, Les Perruches, Les Prés-Daveau, Les Rouillères, Les Sablons, Les Terres-Basses, Les Valettes, L'Île-des-Rouches, L'Île-Grolleau, Monts-Vau, Petit-Buton, Peu-Penon, Vallée-des-Hautes-Fontaines, Vallée-du-Champ-de-Rousse, Vau-Lambert, Vaux
    Communes voisines: Bourgueil, Chouzé-sur-Loire
    Blason de Saint-Nicolas-de-Bourgueil

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