Sainte-Catherine-de-Fierbois

Sainte-Catherine-de-Fierbois (Wikipedia) est une commune du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Fierboisiens, les Fierboisiennes.
Selon la légende locale, Charles Martel fonda une chapelle à Fierbois où il déposa son épée après sa victoire sur les Arabes en 732. Au XIVe siècle, cette chapelle pris le nom de sainte Catherine. D'abord succursale de Sainte-Maure, Sainte-Catherine fut érigée en paroisse le 17 décembre 1704.
Le plus ancien registre paroissial date de 1587.
Coordonnées GPS de Ste-Catherine-de-Fierbois: 0°39'21"E - 47°09'23"N
Code INSEE: 37212 - Code postal: 37800 - Superficie: 1549 hectares
Altitudes: de 92 à 129 mètres (aux Champs-Balins)
L'église Sainte-Catherine, reconstruite à la fin du XVe siècle (1478 ou 1479) dans le style gothique flamboyant, renferme les seules reliques de sainte Catherine d'Alexandrie en France. Elle a été restaurée en 1859 par l'architecte Sylvain-Philippe Chateignier. Elle a remplacé une chapelle édifiée en 1280 pour les pèlerins allant à Saint-Jacques de Compostelle.
Le portail flamboyant, avec tympan transparent et gâble orné de sculptures, est circonscrit par un grand arc en tiers-point dont la voussure est décorée de niches vides et de dais. L'église comprend une nef de deux travées, voûtées sur croisée d'ogives, un transept et un chœur d'une travée terminé par une abside à cinq pans, éclairée par trois fenêtres à remplage flamboyant. Au Nord du chœur, une large porte en anse de panier, surmontée par une accolade, donne accès à une chapelle fondée en 1852. Un portail latéral, donnant jadis accès au bras nord du transept, a été en partie muré et converti en fenêtre.
Cette statue en pierre polychrome du XVe siècle représente sainte Catherine avec ses attributs: un livre dans une main et, à ses pieds, la roue brisée de son martyre. La sainte tient de l'autre main une longue épée qui devait, en définitif, la décapiter.
Elle renferme une sculpture en pierre du XVe siècle représentant la Vierge et les Saintes Femmes pleurant sur le corps du Christ. Elles sont entourées par saint Jean et Nicodème (ou Joseph d'Arimathie). Ce groupe sculpté provient de l'aumônerie.
Une verrière, œuvre de Julien-Léopold Lobin (Tours), représente le Christ, la Vierge à l'Enfant et saint Antoine abbé. Certains vitraux ont été réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours): saint Michel, sainte Marguerite, la messe miraculeuse de saint Martin, saint Jean-Baptiste, saint Richard de Chichester, sainte Jeanne d'Arc (1879), l'annonciation (1890). Joseph-Prosper Florence et Louis Heinrich (Tours, 1903) sont les auteurs d'un vitrail figurant saint Maurice, sainte Jeanne d'Arc et saint Louis (📷 du bas). Joseph-Prosper Florence seul a réalisé un vitrail représentant saint Pierre (1899).
Le confessionnal en bois de style néo-gothique (1851) est l'œuvre du sculpteur Chaffiot d'après un dessin de l'architecte Châteigner. Il mesure 365 cm de haut, 280 cm de large et 145 cm de profondeur.
La maison du Dauphin date de 1415. La porte, ouvrant sur un perron de sept marches, est surmontée par un arc en accolade orné de crochets et terminé par un fleuron. Le logis, élevé sur une cave voûtée, est éclairé par quatre fenêtres à croisée de pierre. L'intérieur a subi de nombreux remaniements. Toutes les cheminées ont été refaites au XVIIIe siècle. L'une, au rez-de-chaussée, possède un linteau à coquille et des jambages galbés et cannelés. Le grenier carrelé est couvert par une charpente en carène de navire inversée.
Au Nord, sa façade présente une tourelle polygonale abritant un escalier à vis de pierre. Cette tourelle est, de nos jours, incorporée dans la construction par suite d'un élargissement du logis, ce qui a brisé la pente du rampant du pignon Est. En retour d'équerre, il existe, au Nord, une aile moins élevée, éclairée par une baie à deux panneaux et couverte par un toit en appentis.
Une pierre gravée de sa façade Sud indique la date de sa construction. Le blason, entouré par une couronne de feuillage, qui la surmonte, a été mutilé. Sur la même façade, un autre blason, qui est parti, porte au 1 deux fleurs de lys et au 2 une croix.
Tous les pignons étaient à crochets et des animaux ailés figurent à la base de chaque rampant.
Près de son pignon Est, un ancien puits possède une margelle monolithe avec deux têtes sculptées d'animaux à longue queue. La poulie est suspendue à une potence métallique, formée d'un seul bras épaulé à la base par deux contre-fiches.
L'ancienne aumônerie, édifiée en 1415 par Jean II le Meingre pour héberger les pèlerins pauvres, a été transformée en mairie en 1838. Dans le pignon Est, épaulé à chaque angle par un contrefort, on voit l'arc en tiers-point de la fenêtre condamnée qui s'ouvrait au-dessus de l'autel de la chapelle Saint-Jacques. La façade Sud a conservé aussi les traces d'un arc brisé ainsi qu'une des lucarnes à fronton triangulaire qui, jadis, éclairaient les combles. Sur la rue, ont été aménagées en 1838 une grande porte en plein cintre avec, de part et d'autre, une baie du même type. Un entablement rectangulaire surmonte le tout et dissimule la base du toit. A l'intérieur, on peut encore voir les poinçons de la charpente, taillés en forme de colonnettes, reposant sur une grande poutre médiane.
Près de l'église, la statue en fonte de fer cuivrée de Jeanne d'Arc, œuvre du sculpteur Félix Charpentier, a été inaugurée le 23 mars 1895.
Le château de Comacre été construit entre 1845 et 1848 dans le style néo-gothique anglais (ou style Tudor) par le marquis de Lussac selon les plans de l'architecte amboisien Sylvain-Philippe Chateignier. Ses quatre faces étaient dissemblables. Les angles flanqués par des tours rondes étaient opposés aux points cardinaux afin d'obtenir le rayonnement solaire sur tous les côtés. L'entrée principale était encadrée par des tourelles et les toits étaient surmontés par un belvédère couronné d'une flèche. Des boiseries exécutées par M. Chaffiot en constituaient presque l'unique décoration intérieure. Ce château a été détruit par un incendie en 1964. Il avait remplacé une forteresse dotée de tours, fossés, pont-levis, mâchicoulis et canonnières.
Ses communs présentent encore une tour ronde du XVe siècle, surmontée d'un haut lanternon, qui a conservé son chemin de ronde couvert sur mâchicoulis, chaque merlon est percé par une archère en croix. Remaniée au XIXe siècle, cette tour porte le nom de Tour Boucicaut. A cette tour, est relié un bâtiment avec, en retour d'équerre, une grande aile percée par des arcades.
Le 20 septembre 2023, ces communs ont été détruits par un incendie. Par contre, la tour, renfermant la bibliothèque, a été sauvegardée.
Le château a conservé son châtelet d'entrée composé d'une tourelle cylindrique et d'un pavillon avec des fenêtres à croisée de pierre. Les deux bâtiments sont couronnés par des mâchicoulis décoratifs.
Ce châtelet possède des culs-de-lampe sculptés...... et quelques gargouilles.
A l'entrée Ouest du village, une haute maison du début du XXe siècle a été appelée la villa Chauveau ou Les Raimbaud.
En 1958, à l'Est de La Richerie, un temple de l'église réformée néerlandaise a été construit en préfabriqué. En effet, depuis les années 1920, plusieurs agriculteurs néerlandais, principalement éleveurs de vaches laitières et originaires de Zélande, se sont installés sur le plateau de Saint-Maure et y ont fait souche.
Le monument aux morts, sculpté par Georges Delpérier, présente, en son centre, une fontaine...
... d'où l'eau sort du bec d'un coq gaulois.
Le lavoir se situe au lieu-dit Bel-Air, à l'Ouest du bourg.
Il existe plusieurs anciennes croix de chemin en pierre sur le territoire de la commune, dont celle des Barres...
... et celle de Berre.

Lieux-dits: Bel-Air, Bois-Durand, Bourningal, Comacre, La Basse-Cour, La Bourdonnière, La Brizardière, La Chaume-du-Buisson, La Godefroy, La Grande-Bourde, La Haraudière, La Mansellière, La Mauricière, L'Angelliénerie, La Pagerie, La Petite-Bourde, La Poplinière, La Poste, La Proutière, La Rainière, La Richardière, La Richerie, La Tinellière, Le Valet, Le Vilever, Les Beaux-Chênes, Les Bougeries, Les Champs-Balins, Les Douettes, Les Coudrais, Les Fourneaux, Les Gemées, Les Grands-Boyers, Les Jaudelleries, Les Jaux, Les Mahaux, Les Marnières-Blanches, Les Perruches, Les Prourais, Les Quatre-Routes, Les Souches, Les Varennes, Prés-Bailloux, Prés-Favreaux, Puchenin
      Communes voisines: Le Louroux, Louans, St-Branchs, Ste-Maure-de-Touraine, St-Epain, Sorigny, Villeperdue
      Blason de Sainte-Catherine-de-Fierbois

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