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La Tour-Saint-Gelin

Plaque datée (2-9-31) et numérotée (1533A-5)
La Tour-Saint-Gelin (prononciation locale: La Tour Saint Jlin) (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Gélinois, les Gélinoises.
Il a porté les noms de: Ecclesia de Turre (vers 1106, cartulaire de Noyers), Turris (1290, pouillé de Tours), Ecclesia de Turre (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours) et La Tour Saint Gelin (1665, aveu).
La Tour-Saint-Gelin formait un fief relevant de Faye-la-Vineuse, à foi et hommage lige, 30 jours de garde et 60 sols de loyaux aides. Il appartint successivement aux Brossin, aux de Rigné et aux du Chilleau.
Le plus ancien registre paroissial date de 1606.
Coordonnées GPS de La Tour-St-Gelin: 0°24'13"E - 47°02'58"N
Code INSEE: 37260 - Code postal: 37120 - Superficie: 1345 hectares
Altitudes: de 63 à 117 mètres
L'église Saint-Gelin a été reconstruite de 1909 à 1911 en style néo-gothique.
L'ancien édifice de 1848 a subi un incendie en 1909.
Ce vitrail, daté de 1974 et représentant sainte Bernadette, est une œuvre d'André Rault (Rennes) qui est aussi l'auteur d'une verrière ayant pour sujet saint Louis-Marie de Montfort. Julien-Léopold Lobin a réalisé, en 1848, deux vitraux: la Vierge à l'Enfant et saint Jean-Baptiste. Étienne Lobin a créé le vitrail dédié à saint Joseph et l'Enfant Jésus (Tours, 1920) et Lux Fournier celui figurant sainte Thérèse (Tours, 1931). Plusieurs vitraux sont anonymes: Histoire de saint Gelin (1904), Vocation des apôtres (1899), le Christ en Majesté, saint Gelin. Certains pourraient être attribués à l'abbé Urbain Gaudron.
Son chœur présente deux clefs de voûte sculptées et peintes.
Près de l'église, cette tour polygonale (XIXe siècle) a remplacé une tour carrée qui était un vestige de l'ancien château seigneurial. La façade Nord de l'un des bâtiments présente quatre fenêtres dont l'une est transformée en porte. Toutes ont perdu leur croisée de pierre, mais ont gardé leur encadrement de baguettes et leur entablement en saillie. A l'opposé subsistent deux baies étroites dont l'une est murée et dont l'autre a perdu sa traverse de pierre.
La ferme de ce château possède encore son petit pigeonnier-porche en tuffeau dont la corniche en mâchicoulis permettait le va-et-vient des pigeons.
Le manoir privé de La Rancheraie présente un logis du XVIIe siècle flanqué de deux tours circulaires plus anciennes (XVIe). Jadis, on pénétrait dans le domaine par un portail daté de 1630 et encadré par deux échauguettes en encorbellement. De celles-ci ne subsistent plus, de part et d'autre de piliers modernes, que leur partie inférieure ornée de petits modillons. Au Sud, le logis possède quatre lucarnes à fronton courbe et une porte à linteau cintré avec une corniche surmontée d'une coquille. Deux autres ouvertures sont d'anciennes fenêtres à croisée de pierre transformées en portes. A l'intérieur, on observe un escalier à une seule volée droite de 19 marches et quatre cheminées du XVIIIe siècle. Celle du rez-de-chaussée, au linteau courbe avec un grand trumeau rectangulaire encadré par des pilastres cannelés, rudentés au premier tiers, chauffe une pièce complétement lambrissée. Plusieurs salles ont gardé leurs volets intérieurs et leurs plafonds aux chevrons creusés d'une double gorge.
Joignant le logis, une servitude du XVe siècle dresse son pignon orné de crochets dont il ne reste plus que quelques éléments. Un escalier d'une vingtaine de marches mène à une cave voûtée en plein cintre de trois travées, s'étendant sous la presque totalité du bâtiment. Proche du logis, en bordure d'un vestige de douves, on voit les assises inférieures d'un pigeonnier qui a été détruit.
Le manoir privé du Grand-Creuilly date du XVIe siècle. On accède à la cour par un porche doublé d'un guichet pour piétons ayant conservé son vantail avec ses ferrures et son heurtoir. La clef du portail en plein cintre porte une date: 1636. Au XVIIe siècle, une aile avec un étage et un comble fut construite au Sud-Ouest. Le haut pavillon, faisant saillie sur la cour, est éclairé par des baies, aux piédroits appareillés en bossage, qui ont été modifiées. Coté jardin, toutes les ouvertures ont été aussi remaniées, mais on y voit de nombreux oculus et un fragment de corniche à modillons. Le logis primitif n'était élevé que d'un rez-de-chaussée. Un escalier extérieur sous auvent et une tour octogonale ont disparu dans les années 1950. Seule, une tour cylindrique, couverte en poivrière, flanquant l'angle Nord, a subsisté. Une coquille orne le fronton de sa petite lucarne.
Son pigeonnier circulaire du XVIe siècle abrite environ 1500 boulins (à droite).
Au Sud du bourg, le lavoir-fontaine de Mocrate a été bâti vers 1850. Il a la particularité d'avoir un bassin et une toiture présentant des formes nonagonales (à neuf côtés).
A côté du presbytère, le four à pain communal a été rénové.

A voir
  • Le porche (1691) du Petit-Creuilly.
  • Le pigeonnier rectangulaire de La Néronnerie (vers 1820).

Lieux-dits: Charron, La Barrière, La Bouchardière, La Chambaudière, La Chevalerie, La Clémanderie, La Commission, La Coupellerie, La Croix-Billard, La Croix-Blanche, La Croix-de-la-Chasse, La Grande-Bruère, La Hué, La Maison-Neuve, La Ménardière, La Michellière, La Néronnerie, La Pichetrie, La Pièce-des-Loges, La Pièce-des-Pierres, La Rancheraie, La Rue, La Simardière, Le Bois-Gaillard, Le Boishiver, Le Château, Le Château-Vert, Le Chêne, Le Clos-Guerrand, Le Grand-Creuilly, Le Lait, Le Petit-Creuilly, Le Presbytère, Les Bouillons, Les Bruères, Les Caillers, Les Carrois, Les Coudreaux, Les Rondes, Les Tailles, Les Touches, Les Tourelles, Les Trois-Pinoches, Les Varennes, Mocrate, Oiré, Vallée-de-Brémande, Vallée-de-la-Bruère, Vallée-des-Raboteaux

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