Pernay (Wikipedia) est un village du Nord-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Pernaysiens, les Pernaysiennes.
Il a porté les noms de: Parochia Paternacencis (580, Grégoire de Tours), Paternacum (791, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Parochia S. Nicesii de Pernayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Perrenay (1290, pouillé de Tours), Perronay (XVe siècle), Perenay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Pernay (1820, carte de l'état-major).
La châtellenie de Perrenay relevait de la seigneurie de Maillé (Luynes).
Il a porté les noms de: Parochia Paternacencis (580, Grégoire de Tours), Paternacum (791, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Parochia S. Nicesii de Pernayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Perrenay (1290, pouillé de Tours), Perronay (XVe siècle), Perenay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Pernay (1820, carte de l'état-major).
La châtellenie de Perrenay relevait de la seigneurie de Maillé (Luynes).
Le plus ancien registre paroissial date de 1600.
Coordonnées GPS de Pernay: 0°29'55"E - 47°26'34"N
Code INSEE: 37182 - Code postal: 37230 - Superficie: 1761 hectares
Altitudes: de 60 à 119 mètres
Cours d'eau: la Bresme, la Garande
Code INSEE: 37182 - Code postal: 37230 - Superficie: 1761 hectares
Altitudes: de 60 à 119 mètres
Cours d'eau: la Bresme, la Garande
L'église Saint-Denis, dédiée jadis à saint Nizier, construite au Xe siècle (mur Nord de la nef), a été modifiée aux XVe (portail) et XIXe siècles (1827: chœur à chevet plat et 1880: clocher et charpente de la nef). Enfin, elle a été ravalée en 2019. L'église primitive avait été fondée par Grégoire de Tours au VIe siècle.
Sur son fronton, la devise de la France, Liberté, Égalité, Fraternité, a été inscrite à la suite d'une décision du conseil municipal datant du 18 mai 1880. Le devise est peint en septembre de la même année.
Le nef, couverte d'un berceau en bois peint imitant une voûte de pierre, a gardé son mur Nord parementé en petit appareil régulier formé de pierres cubiques. De ce côté, les trois étroites fenêtres en plein cintre, à linteau échancré, ont été remplacées, au début du XXe siècle, par des baies plus larges.
Ce vitrail, réalisé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1878), représente saint Henri portant les insignes impériaux (couronne, sceptre et globe) car il fut empereur d'Allemagne au XIe siècle. Une autre verrière, œuvre de Louis-Victor Gesta (Toulouse), montre saint Eugène portant une crosse et une mitre car il fut archevêque de Tolède au VIIe siècle (le donateur se prénommait Eugène). Au-dessus de la porte d'entrée, un vitrail, signé par Julien Fournier et Amand Clément (Tours, 1878), représente le symbole de la Trinité (un triangle) et les monogrammes du Christ (IHS) et de la Vierge (AM). Il est surmonté par un oculus où trône Dieu le Père.
Au Sud du bourg, il est difficile de s'apercevoir que cette grange est, en fait, l'ancienne chapelle Saint-Julien bâtie au Xe siècle et remaniée au XVe (charpente). Quelques détails permettent de la reconnaitre: l'appareillage des pierres de ses murs et la trace de la petite ouverture romane, désormais murée, sur son pignon Est. Cette chapelle, composée d'une nef rectangulaire, a remplacé un oratoire érigé par un nommé Litomeris dans la seconde moitié du VIe siècle. A cette dernière époque, elle aurait abrité les reliques de saint Nizier et de saint Julien.
Le nef, couverte d'un berceau en bois peint imitant une voûte de pierre, a gardé son mur Nord parementé en petit appareil régulier formé de pierres cubiques. De ce côté, les trois étroites fenêtres en plein cintre, à linteau échancré, ont été remplacées, au début du XXe siècle, par des baies plus larges.
Ce vitrail, réalisé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1878), représente saint Henri portant les insignes impériaux (couronne, sceptre et globe) car il fut empereur d'Allemagne au XIe siècle. Une autre verrière, œuvre de Louis-Victor Gesta (Toulouse), montre saint Eugène portant une crosse et une mitre car il fut archevêque de Tolède au VIIe siècle (le donateur se prénommait Eugène). Au-dessus de la porte d'entrée, un vitrail, signé par Julien Fournier et Amand Clément (Tours, 1878), représente le symbole de la Trinité (un triangle) et les monogrammes du Christ (IHS) et de la Vierge (AM). Il est surmonté par un oculus où trône Dieu le Père.
Au Sud du bourg, il est difficile de s'apercevoir que cette grange est, en fait, l'ancienne chapelle Saint-Julien bâtie au Xe siècle et remaniée au XVe (charpente). Quelques détails permettent de la reconnaitre: l'appareillage des pierres de ses murs et la trace de la petite ouverture romane, désormais murée, sur son pignon Est. Cette chapelle, composée d'une nef rectangulaire, a remplacé un oratoire érigé par un nommé Litomeris dans la seconde moitié du VIe siècle. A cette dernière époque, elle aurait abrité les reliques de saint Nizier et de saint Julien.
Au Sud de l'église, la maison du bailli (ou maison de justice), édifiée au début du XVIe siècle, possède, au Sud, deux fenêtres à croisées de pierre et une galerie en bois.
Dans la rue du Lavoir, cette maison privée date du XVIe siècle. Haute de trois niveaux, limitée par deux pignons aigus à rondelis, la maison Barré fut celle d'un notaire, puis école et, ensuite, mairie. Elle a été restaurée en 2021-2022.
Le château privé de La Ronde est une construction du début du XVIIIe siècle qui fut modifiée au début du XXe par l'architecte tourangeau Marcel Meffre. Il présente deux petits avant-corps de chaque côté de la partie centrale dont le toit possède des lucarnes à linteau en anse de panier et à petits ailerons en spirales. Au-dessus de la porte, on voit des armoiries de style Louis XVI. L'ambassade d'Afrique du Sud s'y était installé de la fin de 1939 au début de 1940.
Le château privé de L'Hérissaudière, datant du XIXe siècle, présente un avant-corps de bâtiment central rectangulaire à trois niveaux, flanqué de part et d'autre de deux édifices plus bas. La façade est symétrique avec deux ouvertures de chaque côté de la porte d'entrée cintrée et une lucarne avec fronton dans le comble. Ce lieu était un fief relevant du duché de Luynes. De la fin 1939 au début 1940, l'ambassade du Canada y trouva refuge.
Le manoir privé de Rudanay (XIXe siècle), aujourd'hui au milieu des bois, est difficile à photographier.
Le logis privé (et restauré) de Fouinais peut être daté du XVe siècle. Il présente de hauts pignons et sa façade Nord est percée par deux fenêtres en plein cintre. Les ouvertures de la façade Sud ont été refaites. Fouinais était un fief relevant du château de Maillé (Luynes).
Le pigeonnier carré de La Pinardière possède un toit en tuiles surmonté d'un lanternon carré en ardoises. Au premier étage, les boulins, qui sont murés, sont disposés sur cinq rangées, chacune d'elles en comptant sept sur chaque paroi, espacés les uns des autres de 30 à 50 centimètres. Une pierre plate non taillée, faisant saillie, sert de base d'envol. Le rez-de-chaussée est occupé par une cave voûtée sur couchis. Faisant pendant, à l'Ouest, on trouve un pavillon quadrangulaire.
Dans la rue du Lavoir, cette maison privée date du XVIe siècle. Haute de trois niveaux, limitée par deux pignons aigus à rondelis, la maison Barré fut celle d'un notaire, puis école et, ensuite, mairie. Elle a été restaurée en 2021-2022.
Le château privé de La Ronde est une construction du début du XVIIIe siècle qui fut modifiée au début du XXe par l'architecte tourangeau Marcel Meffre. Il présente deux petits avant-corps de chaque côté de la partie centrale dont le toit possède des lucarnes à linteau en anse de panier et à petits ailerons en spirales. Au-dessus de la porte, on voit des armoiries de style Louis XVI. L'ambassade d'Afrique du Sud s'y était installé de la fin de 1939 au début de 1940.
Le château privé de L'Hérissaudière, datant du XIXe siècle, présente un avant-corps de bâtiment central rectangulaire à trois niveaux, flanqué de part et d'autre de deux édifices plus bas. La façade est symétrique avec deux ouvertures de chaque côté de la porte d'entrée cintrée et une lucarne avec fronton dans le comble. Ce lieu était un fief relevant du duché de Luynes. De la fin 1939 au début 1940, l'ambassade du Canada y trouva refuge.
Le manoir privé de Rudanay (XIXe siècle), aujourd'hui au milieu des bois, est difficile à photographier.
Le logis privé (et restauré) de Fouinais peut être daté du XVe siècle. Il présente de hauts pignons et sa façade Nord est percée par deux fenêtres en plein cintre. Les ouvertures de la façade Sud ont été refaites. Fouinais était un fief relevant du château de Maillé (Luynes).
Le logis présente une porte centrale avec linteau en cintre très mouluré sur des jambages formant pilastres. A l'extrémité Ouest, une lucarne servant d'entrée au grenier a été rendue accessible par une volée rectiligne d'une vingtaine de marches, accolée au mur de clôture.
Près de la déchèterie, une loge de vigne a été rénovée en 2004.
Une autre maison de vigne est visible au lieu-dit La Martinière.
Une autre maison de vigne est visible au lieu-dit La Martinière.
Un vieux puits est à découvrir dans le centre du bourg.
Dans la rue Principale, les décorations des lucarnes d'une maison (seconde moitié du XIXe siècle) représentent les portraits d'un couple, peut-être les premiers propriétaires.
Dans la rue de la Mairie, situé sur le mur de l'école primaire, ce grand cadran solaire a été inauguré le 17 juin 2017.
Près de l'église, une maison possède cette girouette avec un moulin à vent.
Le château privé de La Boiderie a été édifié au XIXe siècle. Ce lieu était un fief relevant de Luynes.
Le manoir de Plaisance date aussi du XIXe siècle.
Dans la rue Principale, les décorations des lucarnes d'une maison (seconde moitié du XIXe siècle) représentent les portraits d'un couple, peut-être les premiers propriétaires.
Dans la rue de la Mairie, situé sur le mur de l'école primaire, ce grand cadran solaire a été inauguré le 17 juin 2017.
Près de l'église, une maison possède cette girouette avec un moulin à vent.
Le château privé de La Boiderie a été édifié au XIXe siècle. Ce lieu était un fief relevant de Luynes.
Le manoir de Plaisance date aussi du XIXe siècle.
A voir
- Le moulin Garget.
Patrimoine disparu
- La chapelle de Garget, citée en 1675, toujours existante en 1700, était devenue une écurie en 1828.
- Un moulin à vent de type cavier a été démoli vers 1955.
Lieux-dits: Beauchêne, Beau-Clos, Beau-Séjour, Bel-Air, Besnoue, Blanctourteau, Bois-Clair, Bois-de-la-Croix-Lisiot, Bois-de-l'Hérissaudière, Bois-Gaultier, Fouinais, Garande, Garget, La Belle-Étoile, La Blétière, La Boiderie, La Bondonnière, La Borde, La Chabotière, La Chapelle-Saint-Julien, La Chédennière, La Chevalerie, La Filonnière, La Folie, La Freslonnière, La Garellerie, La Génucherie, La Louzardière, La Martinière, La Moisandière, La Pinardière, La Potétrie, La Ronde, La Vistrouillère, Le Berthenay, Le Carroi, Le Chêne, Le Grand-Belvau, Le Grand-Cimetière, Le Harroir, L’Élysée, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Moulin, Le Poulailler, Les Baratières, Les Berruchonneries, Les Chaufours, Les Fourneaux, Les Glandiers, Les Grands-Taillis, Les Lacas, Les Landes, Les Noisillés, Les Petites-Inguenières, Les Quatre-Barrières, Les Rouchoux, L'Hérissaudière, L'Oasis, L'Oisillière, Mondésir, Plaisance, Rudanay, Villenelle
Bonjour, je connais bien le RUDANAY à Pernay pour y avoir habité pendant 35 ans et y avoir passé toute ma jeunesse. Si la propriété a été vendu après le déces de ma mère, mon frère ainé en a gardé le corps des communs. Il s'appelle Jérôme GREGOIRE. Il se fera sûrement un plaisir de vous faire visiter ce qu'il peut et du moins vous laissez photographier ce qu'il voit maintenant de sa propritété.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje le connais aussi j'y ai effectué un bref passage dans les annees 80