Courçay (Wikipedia) est une commune du centre-Est de la Touraine, située sur l'Indre. Ses habitants sont appelés les Courciquois, les Courciquoises. Elle est la capitale d'une région surnommée la petite Suisse tourangelle.
En 775, le village est mentionné dans un diplôme de Charlemagne sous le nom de Curtiacus. Ensuite, il porta les noms de: Curciniaco (791, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Curciacus (844/845, actes de Charles le Chauve), Curtiacus (862, acte de Charles le Chauve), Curciacus (987, charte de Hugues Capet), Curciacus (903, 910-911, 919, actes de Charles le Simple), Curciacus, Scorciacus, Corceium (XIIe siècle, chartes de Saint-Martin de Tours), Courcayum (1276, charte de Pierre, doyen de Saint-Martin), Corcayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Coursay (XVe et XVIIIe siècles), Courçay (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce fut le siège d'une prévôté, érigée au XIIe siècle, relevant du chapitre de Saint-Martin, et d'un prieuré relevant du château d'Amboise.
En 775, le village est mentionné dans un diplôme de Charlemagne sous le nom de Curtiacus. Ensuite, il porta les noms de: Curciniaco (791, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Curciacus (844/845, actes de Charles le Chauve), Curtiacus (862, acte de Charles le Chauve), Curciacus (987, charte de Hugues Capet), Curciacus (903, 910-911, 919, actes de Charles le Simple), Curciacus, Scorciacus, Corceium (XIIe siècle, chartes de Saint-Martin de Tours), Courcayum (1276, charte de Pierre, doyen de Saint-Martin), Corcayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Coursay (XVe et XVIIIe siècles), Courçay (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce fut le siège d'une prévôté, érigée au XIIe siècle, relevant du chapitre de Saint-Martin, et d'un prieuré relevant du château d'Amboise.
Le plus ancien registre paroissial date de 1582.
L'église Saint-Urbain, construite au XIIe siècle (nef, chœur, abside et clocher), a été modifiée au XVe (flèche en mitre du clocher). Toutes les fenêtres ont été agrandies au XVIIIe siècle. Cette église a été restaurée par l'architecte Gustave Guérin au XIXe siècle.
La nef, éclairée par des petites fenêtres en plein cintre, possède des murs extérieurement parementés en moellons placés par assises et simulant un petit appareil. Ces murs furent surélevés au XVe siècle. La nef est suivie par un chœur très court de deux travées, vouté d'un berceau brisé soutenu par un gros doubleau de section carrée, retombant sur des colonnettes engagées. L'abside, voûtée en cul-de-four, est éclairée par trois fenêtres en plein cintre.
La nef, éclairée par des petites fenêtres en plein cintre, possède des murs extérieurement parementés en moellons placés par assises et simulant un petit appareil. Ces murs furent surélevés au XVe siècle. La nef est suivie par un chœur très court de deux travées, vouté d'un berceau brisé soutenu par un gros doubleau de section carrée, retombant sur des colonnettes engagées. L'abside, voûtée en cul-de-four, est éclairée par trois fenêtres en plein cintre.
Au Sud, le clocher carré, bâti en blocage, présente deux étages de fenêtres et est surmonté d'une flèche octogonale à pans brisés (en mitre). Les contreforts d'angles et les contreforts médians de ce clocher sont peu épais mais amortis en glacis et s'arrêtent au-dessus du premier niveau du beffroi.
Son chevet possède une corniche soutenue par quelques modillons grotesques.
Cette église renferme une cuve baptismale en pierre du XIIe siècle à laquelle a été accolé un petit bassin carré (une piscine).
Trois de ses vitraux, signés par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1877), représentent: la Nativité et saint Charles Borromée; l'Ascension et saint François de Paule; la Pentecôte et saint Gatien de Tours. Dans la baie centrale du chœur, une verrière figurant saint Urbain Ier (📷), a été réalisée par Van-Guy (Yvan Guyet) en 1958.
Cette église renferme une cuve baptismale en pierre du XIIe siècle à laquelle a été accolé un petit bassin carré (une piscine).
Trois de ses vitraux, signés par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1877), représentent: la Nativité et saint Charles Borromée; l'Ascension et saint François de Paule; la Pentecôte et saint Gatien de Tours. Dans la baie centrale du chœur, une verrière figurant saint Urbain Ier (📷), a été réalisée par Van-Guy (Yvan Guyet) en 1958.
Le château privé de Châtillon a été rebâti au XIXe siècle. L'édifice primitif datait du XVe siècle.
L'ancien logis seigneurial de Châtillon (XVe siècle) a été partiellement détruit au XIXe. Il en reste un bâtiment (privé) de brique et de pierre de tuffeau. C'était un fief ayant appartenu, en 1522, à Gilles Descartes, maire de Tours.
La Petite-Couture (XVIIe siècle ?), domaine privé, a conservé une habitation rectangulaire et une tour ronde. C'était un fief relevant du château de Loches. Dans quelques titres du XVIIIe siècle, ce fief est appelé La Jonchère.
L'ancien logis seigneurial de Châtillon (XVe siècle) a été partiellement détruit au XIXe. Il en reste un bâtiment (privé) de brique et de pierre de tuffeau. C'était un fief ayant appartenu, en 1522, à Gilles Descartes, maire de Tours.
La Petite-Couture (XVIIe siècle ?), domaine privé, a conservé une habitation rectangulaire et une tour ronde. C'était un fief relevant du château de Loches. Dans quelques titres du XVIIIe siècle, ce fief est appelé La Jonchère.
Le château privé de La Grande-Couture a été bâti au XVIe siècle. Toutes les fenêtres de sa façade Est ont été condamnées et les meneaux ont disparu. La porte centrale, murée aussi, a gardé un linteau, orné de deux rosaces, s'appuyant sur deux pilastres doriques. Il est surmonté par un fronton courbe, brisé en son centre pour laisser la place à un médaillon. Une haute tour en moellons, plus ancienne, flanque le bâtiment au Nord. Elle a perdu la lucarne qui l'éclairait jadis. Une tourelle d'escalier, qui lui est accolée, permet d'accéder aux étages. Une autre tour, plus basse, existe à l'angle Nord-Est de ce qui fut une chapelle.
Le manoir privé de Chemallé (XVIe siècle) est constitué par un corps de logis situé entre deux hauts pignons triangulaires supportant une charpente en carène de navire inversée. Le seuil de la porte en arc brisé a été relevé. Toutes les ouvertures du premier étage, sur les deux façades, sont divisées en deux ou quatre panneaux par des croisillons de pierre dépourvus de décoration.
A l'intérieur, trois cheminées anciennes ont été conservées: l'une, endommagée, dans une pièce servant de débarras; la hotte de la seconde s'appuie sur un linteau en bois reposant sur une seule console, l'autre étant noyée dans un mur de séparation; la troisième a perdu sa corniche quand les poutres furent dissimulées sous un plafond de plâtre.
Auparavant, ce site était occupé par un prieuré du XIIe siècle dont il reste le porche d'entrée qui était, primitivement, un pigeonnier-porche. Extérieurement, ce portail présente deux voussures en arc brisé, la dernière soulignée par une moulure se retournant en angle droit. Une seule arcature existe du côté de la cour. La chapelle Saint-Jean-Baptiste, signalée dans un titre de 1666, a été démolie au début du XIXe siècle.
Le manoir privé de Chemallé (XVIe siècle) est constitué par un corps de logis situé entre deux hauts pignons triangulaires supportant une charpente en carène de navire inversée. Le seuil de la porte en arc brisé a été relevé. Toutes les ouvertures du premier étage, sur les deux façades, sont divisées en deux ou quatre panneaux par des croisillons de pierre dépourvus de décoration.
A l'intérieur, trois cheminées anciennes ont été conservées: l'une, endommagée, dans une pièce servant de débarras; la hotte de la seconde s'appuie sur un linteau en bois reposant sur une seule console, l'autre étant noyée dans un mur de séparation; la troisième a perdu sa corniche quand les poutres furent dissimulées sous un plafond de plâtre.
Auparavant, ce site était occupé par un prieuré du XIIe siècle dont il reste le porche d'entrée qui était, primitivement, un pigeonnier-porche. Extérieurement, ce portail présente deux voussures en arc brisé, la dernière soulignée par une moulure se retournant en angle droit. Une seule arcature existe du côté de la cour. La chapelle Saint-Jean-Baptiste, signalée dans un titre de 1666, a été démolie au début du XIXe siècle.
Le moulin de Courçay, ou moulin de la Prévôté, ou moulin Gorron (reconstruit dans les années 1930) se trouve sur l'Indre, en contrebas du village. Cet ancien moulin banal comporte un bâtiment central encadré, à l'Est, par deux avancée en saillie. Il possède cinq niveaux dont un rez-de-chaussée, trois étages et un comble. Vers 1950, il produisait de l'électricité.
Le moulin privé de La Doué (XVIe et XVIIe siècles), d'abord moulin à farine, devint un moulin à papier avant de cesser son activité à la fin du XIXe siècle. Une porte du XVIIe siècle s'ouvre dans la façade Est. Sous ses toits en auvent, on peut voir les orifices d'aération des greniers destinés au séchage des papiers et des cartons. En 1885, il redevint un moulin à farine pour une brève période.
Avant la Révolution, ce moulin appartenait au chapitre de Saint-Martin. Mais, il doit être fort ancien, ainsi on peut lire dans un texte: Bail de la fontaine et des masures de l’ancien moulin à blé de l’Adoué, par le prévôt de Courçay à Jean Amnet, en 1474, pour 4 livres et 10 sous, à la charge d’y construire un moulin à foulon et une maison à deux étages et, à Julien Prévost, en 1493, pour 50 sous, à la condition d’y établir un moulin à papier.
Le moulin de La Thibaudière (fin du XVe siècle) devint en 1550, lui aussi, un moulin à papier, mais repris son activité première, la farine. Il s’arrêta de fonctionner à la fin du XIXe siècle.
De 1906 à 1945, un mouvement régionaliste tourangeau se développa autour de l'écrivain Jacques-Marie Rougé. A La Chaumière (maison aujourd'hui effondrée), près des rochers de La Doué, un Théâtre de la Nature fut créé. Des spectacles y eurent lieu de 1906 à 1908 dont celui du 16 août 1908 qui fonda réellement ce mouvement.
Le pigeonnier carré de Geay, transformé en logis privé, appartenait à un ancien rendez-vous de chasse.
Avant la Révolution, ce moulin appartenait au chapitre de Saint-Martin. Mais, il doit être fort ancien, ainsi on peut lire dans un texte: Bail de la fontaine et des masures de l’ancien moulin à blé de l’Adoué, par le prévôt de Courçay à Jean Amnet, en 1474, pour 4 livres et 10 sous, à la charge d’y construire un moulin à foulon et une maison à deux étages et, à Julien Prévost, en 1493, pour 50 sous, à la condition d’y établir un moulin à papier.
De 1906 à 1945, un mouvement régionaliste tourangeau se développa autour de l'écrivain Jacques-Marie Rougé. A La Chaumière (maison aujourd'hui effondrée), près des rochers de La Doué, un Théâtre de la Nature fut créé. Des spectacles y eurent lieu de 1906 à 1908 dont celui du 16 août 1908 qui fonda réellement ce mouvement.
Le pigeonnier carré de Geay, transformé en logis privé, appartenait à un ancien rendez-vous de chasse.
Au XIXe siècle, le constructeur de ce réservoir à eau, situé près de l'église, l'a maquillé en pigeonnier à colombage.
Le cimetière abrite la tombe d'Albert Dieudonné (1889-1976). En 1927, cet acteur a joué le rôle titre du film Napoléon d'Abel Gance. A sa demande, il a été enterré en portant son costume de Napoléon.
Sur l'Indre, on peut même apercevoir des bernaches du Canada.
Le cimetière abrite la tombe d'Albert Dieudonné (1889-1976). En 1927, cet acteur a joué le rôle titre du film Napoléon d'Abel Gance. A sa demande, il a été enterré en portant son costume de Napoléon.
Sur l'Indre, on peut même apercevoir des bernaches du Canada.
Patrimoine disparu
1- A Grand-Geay, les vestiges d'une muraille de l'époque mérovingienne qui était encore visible en 1908.
2- Dans le bourg, devant le moulin, la chapelle de Notre-Dame-du-Buis qui tombait en ruine dès le milieu du XVIIIe siècle.
3- Dans le bourg, une maladrerie du XIIe siècle avec une chapelle.
1- A Grand-Geay, les vestiges d'une muraille de l'époque mérovingienne qui était encore visible en 1908.
2- Dans le bourg, devant le moulin, la chapelle de Notre-Dame-du-Buis qui tombait en ruine dès le milieu du XVIIIe siècle.
3- Dans le bourg, une maladrerie du XIIe siècle avec une chapelle.
Lieux-dits: Buisson-Arrault, Buisson-Godeau, Carroir-aux-Chiens, Château-de-l'Isle, Châtillon, Chauvigny, Chemallé, Clos-Bossé, Coteau-Corbin, Fontaine-Sabret, Fontaines-Archer, Fontenelle, Geay, Grand-Geay, Guche-Pie, La Barrerie, La Beauce, La Brusette, La Chaume, La Chenuelle, La Clavéterie, La Cure, La Doué, La Dreunière, La Fosse-Grelet, La Fosse-Renault, La Fougère, La Gagnerie, La Gornerie, La Grande-Couture, La Herse, L'Aiguille, La Lande, La Marqueterie, La Martinière, La Nouvelle-Forge, La Petite-Couture, La Pinonerie, La Pissée, La Prévôté, La Rangée, La Roche-aux-Loups, La Serrauderie, La Thibaudière, La Vallée-du-Moulin, La Vallière, La Vignonnière, Le Bas-vau, Le Blanchet, Le Champ-Liard, Le Château-de-Mouture, Le Chemin-Neuf, Le Grand-Rouvre, Le Haut-Vau, Le Pas-de-Mule, Le Petit-Chauvigny, Le Petit-Rouvre, Le Verdet, Les Ateliers, Les Basses-Maisons, Les Breuilles, Les Catuds, Les Champeignes, Les Champs-Laurent, Les Champs-Métais, Les Chapelleries, Les Chêneaux, Les Closeries, Les Drevaults, Les Fosses-Blanches, Les Fourneaux, Les Grands-Réages, Les Hautes-Bornes, Les Hauts-de-Rouvre, Les Maisons-Neuves, Les Noyassons, Les Ormeaux-Percés, Les Pendants, Les Perrières, Les Perries, Les Petites-Vignes, Les Pinoteaux, Les Sables, Les Vaudurands, Prairie-de-la-Gravelle, Prairie-de-la-Ronde, Toizay, Vallée-des-Buis, Vallée-des-Poules, Villebas, Villetivrain
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