Notre-Dame-d'Oé (Wikipedia) est une cité de la banlieue Nord de Tours. Ses habitants sont appelés les Oésiens, les Oésiennes.
Elle a porté les noms de: Odacus (IXe siècle, charte de Charles le Chauve), Odatus (938), Odoatus, Odiatum (1119), Oe (1209), Oetus (1211 et 1270, chartes de Saint-Martin), Parochia d'Oé (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Notre-Dame-d'Oé (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Dès le IXe siècle, ce domaine appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours. Le 11 juillet 1698, sa maladrerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours.
Elle a porté les noms de: Odacus (IXe siècle, charte de Charles le Chauve), Odatus (938), Odoatus, Odiatum (1119), Oe (1209), Oetus (1211 et 1270, chartes de Saint-Martin), Parochia d'Oé (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Notre-Dame-d'Oé (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Dès le IXe siècle, ce domaine appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours. Le 11 juillet 1698, sa maladrerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours.
La prévôté d'Oé était un fief très vaste dont les droits seigneuriaux appartenaient à l'abbaye Saint-Martin de Tours depuis 1119. Il s'étendait sur sept paroisses entre Neuvy-le-Roi et Notre-Dame-d'Oé. Il était géré par un chanoine, le prévôt d'Oé.
Le plus ancien registre paroissial débute en 1674.
Coordonnées GPS de Notre-Dame-d'Oé: 0°42'34"E - 47°27'24"N
Code INSEE: 37172 - Code postal: 37390 - Superficie: 773 hectares
Altitudes: de 85 à 109 mètres (à La Thomassière)
Cours d'eau: la Perrée
Code INSEE: 37172 - Code postal: 37390 - Superficie: 773 hectares
Altitudes: de 85 à 109 mètres (à La Thomassière)
Cours d'eau: la Perrée
L'église Notre-Dame, construite au XIe siècle (nef), a été très remaniée en 1540 et en 1720. Elle comprend une nef de trois travées suivies par deux travées plus étroites et un chœur éclairé par cinq fenêtres en plein cintre. Ce chœur est couvert d'une voûte à croisée d'ogives soutenue par des piliers à chapiteaux corinthiens. L'église a été restaurée en 1843 (reconstruction à l'identique du clocher) et en 1868-1869 (allongement de la nef avec création de baies symétriques). La sacristie a été bâtie en 1865. Le 2 juin 1902, le clocher fut touchée par la foudre. Deux voûtes s'effondrent et une brèche apparait sur le côté Nord. En ce lieu, il existait une chapelle en 862.
Le clocher renferme trois cloches dont deux, issues de la maison Bollée, ont été baptisées en 1883: Marie-Louise (179 kg) et Marc-Marie-Théonille (138 kg).
Elle renferme des vitraux, situés dans le chœur et l'abside, signés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours): la Vierge à l'Enfant (1869, 📷), La Visitation (1874), La Nativité (1874) et quatre grisailles ornementales (1869). Joseph-Prosper Florence (Tours) est l'auteur de quatre verrières, dont deux de 1904 en collaboration avec Louis Heinrich: Le Mariage de la Vierge (1896), L'Assomption de la Vierge (1806), La Mort de Joseph (1904), Sainte Anne éduquant la Vierge (1904). Georges Clément (1914, façade) a créé deux verrières ayant pour sujet l'Apparition de la Vierge à Lourdes.
Le château de Mazières, acheté par la municipalité en 2013, est devenu la mairie. Sa partie centrale, du XVIIIe siècle, a été agrandie, à la fin du même siècle, de deux ailes légèrement surélevées. A l'intérieur, un escalier de bois à rampe de fer, situé dans le vestibule, s'ouvre sur la façade Est. Les huisseries à petits bois n'existent plus qu'aux fenêtres du premier étage de la partie médiane.
Sur le fronton triangulaire du logis principal, les armes des de Beaumont et des d’Étiennot de Vassy ont été sculptées. Ce fronton date du XIXe siècle.
Des vestiges de son enceinte du XVIe siècle sont visibles dans la rue du Vieux-Bourg. Il s'agit des bases de deux tourelles en encorbellement formées chacune par trois assises de pierres de taille sur un cul-de-lampe très mouluré.
A l'Est du château, la ferme de Mazières, appelée La Cour, a conservé une grange à hauts pignons qui daterait, selon certains historiens, du XIIIe siècle. Une aile des communs de cette métairie, percée par deux arcades en anse de panier, abrite une cave voûtée en moellon.
Le château privé de L'Hopitau (XVIIIe siècle) comprend un bâtiment principal dont la façade est surmontée d'un fronton triangulaire et une aile en retour d'équerre. La grille d'entrée est accostée de deux petits pavillons aussi du XVIIIe. Il a remplacé une ancienne maladrerie qui était encore présente en 1698. Il y existait une chapelle qui fut interdite en 1787.
Le manoir privé de La Chassetière a été bâti en 1720 par la famille Besnard. Il est élevé d'un rez-de-chaussée et d'un étage mansardé éclairé par des lucarnes. Il est prolongé, au Nord, par un bâtiment de servitude et, au Sud, par un pavillon du XIXe siècle.
La grange de La Chaise a conservé ses murs du XVIe siècle. La charpente a été reconstruite après un incendie.
Sur le fronton triangulaire du logis principal, les armes des de Beaumont et des d’Étiennot de Vassy ont été sculptées. Ce fronton date du XIXe siècle.
Des vestiges de son enceinte du XVIe siècle sont visibles dans la rue du Vieux-Bourg. Il s'agit des bases de deux tourelles en encorbellement formées chacune par trois assises de pierres de taille sur un cul-de-lampe très mouluré.
A l'Est du château, la ferme de Mazières, appelée La Cour, a conservé une grange à hauts pignons qui daterait, selon certains historiens, du XIIIe siècle. Une aile des communs de cette métairie, percée par deux arcades en anse de panier, abrite une cave voûtée en moellon.
Le château privé de L'Hopitau (XVIIIe siècle) comprend un bâtiment principal dont la façade est surmontée d'un fronton triangulaire et une aile en retour d'équerre. La grille d'entrée est accostée de deux petits pavillons aussi du XVIIIe. Il a remplacé une ancienne maladrerie qui était encore présente en 1698. Il y existait une chapelle qui fut interdite en 1787.
Le manoir privé de La Chassetière a été bâti en 1720 par la famille Besnard. Il est élevé d'un rez-de-chaussée et d'un étage mansardé éclairé par des lucarnes. Il est prolongé, au Nord, par un bâtiment de servitude et, au Sud, par un pavillon du XIXe siècle.
La grange de La Chaise a conservé ses murs du XVIe siècle. La charpente a été reconstruite après un incendie.
Il existe quelques maisons anciennes comme celle-ci (XVIe siècle) située au 7 rue de l’Église.
Rue de la Mairie, la gare a été mise en service le 5 août 1867. Elle se trouvait sur la ligne allant de Brétigny-sur-Orge à La Membrolle-sur-Choisille. A l'époque, cette ligne était gérée par la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans.
Rue de la Mairie, la gare a été mise en service le 5 août 1867. Elle se trouvait sur la ligne allant de Brétigny-sur-Orge à La Membrolle-sur-Choisille. A l'époque, cette ligne était gérée par la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans.
Le lavoir municipal se trouve sur les rives du ruisseau La Perrée, au bout de l'impasse du lavoir.
Dans la rue de l'église, on peut découvrir ce vieux puits à roue en bois...
... et cette fontaine en pierre sculptée, œuvre de Bernard Sellier.
Sur la place de la Mairie, un étonnant travail à ferrer de 800 kg servait, au XIXe siècle, au ferrage des chevaux et des bœufs utilisés aux travaux des champs.
Le manoir privé de La Noue a été édifié au XVIe siècle et remanié au XIXe siècle.
A voir
- Le château privé de La Soudelle (XIXe siècle).
Patrimoine disparu
- L'ancien monument, situé près de l'église, a été démoli dans les années 1970 ou 1980. Il avait été réalisé par les Marbreries générales de Paris. Le nouveau monument, en marbre, a d'abord été érigé rue de l’Égalité puis transféré, en 2014, dans le parc de la mairie.
Lieux-dits: Carroi-au-Chat, Champaigné, Coulée-de-la-Bretonnière, Coulée-du-Marais, Coulevrou, Cussé, Fosse-à-la-Boite, Gareau, La Baraudière, La Basse-Perrée, La Benellerie, La Borde, La Bourlerie, La Bretonnière, La Chaise, La Chassetière, La Coquinière, La Fosse-Pellemoine, La Fosse-Ronde, La Grande-Noue, La Galardrie, La Gare, La Grenouillère, La Haute-Perrée, La Herse, L'Aloyau, La Martinière, La Petite-Borde, La Petite-Noue, La Pièce-des-Beauces, La Pièce-du-Poirier-du-Tu, La Piègoche, La Pillache, La Poivrie, La Prairie-du-Ruisseau, La Prévauderie, La Raudière, L'Arche-de-la-Ganoire, L'Arche-du-Ruisseau, La Riberdrie, La Rue-Bourneure, La Sainterie, La Soudelle, La Thomassière, Le Bas-Bourg, Le Bas-Champaigné, Le Buisson, Le Caroy-au-Chat, Le Champ-Poisson, Le Château, Le Clos-de-Mazières, Le Clos-Moreau, Le Coteau, Le Grand-Clos, Le Haut-Chemin, Le Marais, Le Noyer-Prateau, Le Pavillon, Le Pont, Le Pré-de-la-Masure, Le Pré-Moui, Le Tertreau, Les Aubuis, Les Bas-Saugueuses, Les Beauces, Les Bénardières, Les Bévenières, Les Champs-de-la-Chaise, Les Devants-de-Cussé, Les Hautes-Remetières, Les Longues-Raies, Les Masniers, Les Perrets, Les Perruches, Les Prés-de-la-Milletière, Les Prés-Hauts, Les Saugueuses, Les Trintrans, L'Hôpitau, Mazières, Meslay, Pièce-de-la-Chassetière, Prairie-de-Saint-Martin, Tardine
Anciens lieux-dits: La Borde-Mèrole, La Bure, La Cousinière, La Fosse-de-la-Baraudière, La Molière, La Taille-du-Berger, Le Bois-de-la-Chaise, Le Noyer-Vilain, Le Patureau, Le Poirier-Pointu, Les Grands-Noyers-du-Marais, Pièce-de-la-Cassine, Pièce-des-Muriers-du-Mortier, Sur-la-Prairie-de-Saint-Martin
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