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Louestault

Louestault (prononciation locale Louètau) (Wikipedia) est un village de la gâtine tourangelle, au Nord de la région. Ses habitants sont appelés les Louestaultiens, les Louestaultiennes.
Le 1er janvier 2017, Louestault et Beaumont-la-Ronce ont fusionné pour former la nouvelle commune de Beaumont-Louestault.
En 1199, il apparait dans une charte de l'abbaye de Gastines sous le nom de Loistaut (ou de Loestati). Par la suite, il a porté les noms de: Loitaut (1247, Querim Turonum), Loetaut (1290, pouillé de Tours), Louestault (1474), Loytaut (1523, titres de l’aumônerie de Saint-Martin), Louestault (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Louestault était une châtellenie relevant de la baronnie de Châteauneuf, à foi et hommage simple, et 2 sols de service.
Le plus ancien registre paroissial date de 1566.
Coordonnées GPS de Louestault: 0°39'02"E - 47°37'06"N
Code INSEE: 37135 - Code postal: 37370 - Superficie: 1645 hectares
Altitudes: de 85 à 180 mètres (près du Haut-Montas)
Cours d'eau: le Pont-Barry, la Dême
L'église Saint-Georges, dont le mur Sud (en petit appareil irrégulier) de la nef unique date du XIe siècle, a été agrandie vers l'Est en 1554. Le chœur de 1559 a deux travées inégales dont la première est voûtée d'ogives et la seconde sur deux liernes et six branches d'ogives. Le chevet est plat. En 1533, la couverture primitive de chaume et de bardeaux fut remplacée par une toiture en ardoises. La sacristie a été construite en 1820. A la suite de la tempête du 25 août 1865, le pignon et la toiture ont été refaits. C'est alors que le caquetoire fut édifié.
Sur son mur Sud, un cadran canonial (fréquent sur les églises romanes) indiquait les heures des messes.
En haut des baies latérales du chœur, on peut voir des fragments de vitraux du XVIe siècle représentant des anges (📷 du haut) et une Vierge à l'Enfant (📷 du bas).
La verrière du chevet (le Christ en croix entre saint Jean et sainte Madeleine, saint Georges dans le médaillon supérieur) est signée par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1869). Une verrière représentant la colombe de l'Esprit saint est anonyme et sans date.
Une maison (appelée maison de la Salle), du XVIe siècle, a été remaniée au XIXe. Elle aurait appartenu, à l'époque de la  construction, à Jehan du Carreau, seigneur de la Salle et à sa femme Marguerite de Mathiot. Au début, du XXe siècle, ce logis abrité le café de la Gaieté.
Sur la façade Sud et le pignon Est (📷), deux baies présentent un encadrement en pierre de taille orné de pilastres à chapiteaux corinthiens et, au milieu du linteau, d'un motif d'acanthe.
Sur une de ses pierres d'angle, un cadran solaire a été gravé. Il porte la date de 1409 et une inscription (FPMMD) qui signifie, peut-être, Fait Par Moi MD.
Le château privé de Fontenailles date du XIVe siècle mais a été restauré et agrandi à partir de 1849 par William Curtis, et en 1880 par la duchesse de Bauffremont, puis par le colonel-baron de Boucheporn. De sa construction d'origine, il a conservé le vestige d'un bastion, au Nord-Est, et une tour cylindrique, au Nord-Ouest. Des douves sont toujours en eau. Dans son parc, se trouve un pigeonnier cylindrique.
Sa chapelle, dédiée à sainte Marguerite, comprend une nef et une abside semi-circulaire. Après sa restauration de 1888, elle fut bénite le 10 juillet 1891. Ses verrières sont des œuvres de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1889): sainte Anne et sainte Marguerite ainsi que deux verrières ornementales. La chapelle primitive datait du XVIIe siècle.
Le manoir privé de La Roche-Martel (ou La Roche-Boiterie) date du XVIIIe siècle. Le logis, élevé d'un rez-de-chaussée et d'un comble, est prolongé à l'Est par une construction adjacente moins haute. L'encadrement des ouvertures du rez-de-chaussée est en pierre de taille. Le comble est éclairé sur chaque face par cinq lucarnes en pierre, celle du centre, plus importante avec ailerons et fronton courbe. Dans la cave sous plancher qui s'étend sous le bâtiment, un escalier d'une seule volée rectiligne de 18 marches conduit à deux caveaux contigus mais désaxés l'un par rapport à l'autre. Le premier, large de 2,65 mètres, est voûté sur couchis en arc brisé. Le second est en plein cintre mais beaucoup plus étroit.
L'ancienne chapelle Saint-Cosme (XVIe siècle) a été transformée en logis privé. C'est un édifice rectangulaire dont la façade est percée par une porte en arc surbaissé, aujourd'hui condamnée. Le chevet et le mur Nord présentent chacun une fenêtre, aussi murée, à linteau échancré en arc surbaissé. En 1588, le toit fut couvert en tuiles. Au XIXe siècle, on pouvait encore voir l'autel adossé au pignon Est et quelques sculptures ornant l'intérieur. Jadis, cette chapelle dépendait de la collégiale Saint-Martin de Tours.
Situé au sud de l'église, le presbytère a été construit au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un bâtiment plus ancien. Acquis par la commune en mai 1816 puis agrandi en 1885, il n'est devenu la mairie qu'en 1952. En 1973, l'agence postale s'était installée dans sa partie Est.
La construction de l'ancienne mairie a été terminée le 13 janvier 1863 selon les plans de l'architecte voyer E. Cochard réalisés en décembre 1861. Ce bâtiment, de plan rectangulaire, ne dispose que d'une seule pièce. Le carrelage d'origine a été remplacé par du parquet. Chaque pignon est percé par un oculus évoquant un motif floral. La toiture est couverte d'ardoises.
Le moulin à eau (privé) de Ballage, sur la Dême, date de 1855. Il a remplacé un moulin à farine démoli en 1854. En 1901, on y a installé un bélier hydraulique.
La ferme de La Cantinière possédait une chapelle carrée dont le toit à quatre pans d'ardoise était surmonté d'un clocheton tombant en ruines.
Dans le cimetière, le monument aux morts de la guerre 14-18, inauguré le 11 décembre 1921, a été offert par le baron de Boucheporn, à l'époque maire du village et propriétaire du château de Fontenailles.
Près de ce monument, se trouve la chapelle funéraire de la famille Boucheporn (première moitié du XXe siècle). Le baron René de Boucheporn est décédé en 1931 et son épouse, née Angélique-Marguerite Sieber, en 1937. En 1913, le baron avait offert un terrain pour agrandir le cimetière. En compensation, la commune devait entretenir la chapelle.
La croix de mission, bénite en février 1834, est décorée avec les instruments de la passion.
Dans la rue de l’Église, une niche murale renferme une ancienne (?) statue de la Vierge.
Le bassin à fond pavé et les murs du lavoir, au lieu-dit La Fontaine, ont été bâtis en 1869. Le toit sera construit en 1880. Le tout a été rénové en 1990.
Dans la rue de la Haye-Martin, on peut voir cette entrée de cave. Quelques marches permettent de descendre à un endroit où l'on trouve une source.

Patrimoine disparu
Un moulin à vent qui a donné son nom à un lieu-dit sur le cadastre napoléonien (1834).

Lieux-dits: Bassereau, Bois-Guillains, Fontenailles, La Bâlerie, La Cantinière, La Cassine, La Charnaitrie, La Dindassière, La Fontaine, La Gapière, La Garderie, La Grange-Rouge, La Guillaumerie, La Haye-Martin, La Houssardière, La Perruche, La Picarderie, La Provellière, La Restaurerie, La Roche-Martel, La Salle, La Siloterie, La Tassellerie, La Verglacière, Le Chalet, Le Marga, Le Moulin-à-Vent, Le Pain, Le Parc, Le Petit-Bien, Le Petit-Puits, Le Plessis, Le Tertre, Le Vau-Saint-Martin, Les Châtelliers, Les Landes, Les Maupilonnières, Les Ormeaux, L'Ormeau, Moulinas, Moulin-de-Ballage, Pont-Barry, Saint-Côme, Vilprovel
Ancien lieu-dit: La Princerie

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