Thizay (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Thizéens, les Thizéennes.
Il a porté les noms de: Tizeium (1226, charte de Guillaume Achard, chevalier), Tisay (1290, pouillé de Tours), Tyzay (1314, cartulaire de l'archevêché de Tours), Tizay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Thizay (1820, carte de l'état-major).
Le fief, relevant du château de Chinon, appartenait en 1620 à Henriette de Joyeuse, duchesse de Guise et grand-mère de la Grande Mademoiselle.
Il a porté les noms de: Tizeium (1226, charte de Guillaume Achard, chevalier), Tisay (1290, pouillé de Tours), Tyzay (1314, cartulaire de l'archevêché de Tours), Tizay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Thizay (1820, carte de l'état-major).
Le fief, relevant du château de Chinon, appartenait en 1620 à Henriette de Joyeuse, duchesse de Guise et grand-mère de la Grande Mademoiselle.
Le plus ancien registre paroissial date de 1615.
Coordonnées GPS de Thizay: 0°08'36"E - 47°09'56"N
Code INSEE: 37258 - Code postal: 37500 - Superficie: 692 hectares
Altitudes: de 27 à 100 mètres
Cours d'eau: la Vienne
Coordonnées GPS de Thizay: 0°08'36"E - 47°09'56"N
Code INSEE: 37258 - Code postal: 37500 - Superficie: 692 hectares
Altitudes: de 27 à 100 mètres
Cours d'eau: la Vienne
L'église Saint-Maurice, construite au XIIe siècle, a été, en grande partie, rebâtie au XVe et très restaurée en 1676 et en 1885.
La façade, le clocher-porche, la nef et une partie des murs de la sacristie datent de 1885. La moitié Ouest du mur Sud, sur lequel est appuyé un porche en charpente, est la seule partie intacte de l'édifice du XIIe siècle. Ce mur a conservé le clavage de la porte en plein cintre primitive. Au XVe siècle, sous cet arc fut ouverte une nouvelle porte en anse de panier ornée, à la clef et aux angles, de petites accolades. Couverte d'une voûte de brique de 1885, la nef est reliée à un chœur du XVe siècle, restauré au XVIIe, accompagné de petites chapelles latérales.
Plusieurs bateaux ont été gravés sur ses murs extérieurs: ce sont des ex-voto de mariniers de Vienne.
Un bénitier orné de deux têtes humaines date du XIIe ou du XIIIe siècle.
Cette statue de saint Maurice a été retrouvée, enfouie dans la terre, en 1881 mais la date de sa réalisation reste inconnue. Le saint devait tenir une lance.
La façade, le clocher-porche, la nef et une partie des murs de la sacristie datent de 1885. La moitié Ouest du mur Sud, sur lequel est appuyé un porche en charpente, est la seule partie intacte de l'édifice du XIIe siècle. Ce mur a conservé le clavage de la porte en plein cintre primitive. Au XVe siècle, sous cet arc fut ouverte une nouvelle porte en anse de panier ornée, à la clef et aux angles, de petites accolades. Couverte d'une voûte de brique de 1885, la nef est reliée à un chœur du XVe siècle, restauré au XVIIe, accompagné de petites chapelles latérales.
Plusieurs bateaux ont été gravés sur ses murs extérieurs: ce sont des ex-voto de mariniers de Vienne.
Le seul vitrail figuratif, réalisé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1877), représente saint Maurice entouré par un décor néo-Renaissance. Les autres fenêtres sont toutes dotées de vitraux à losanges.
Cette statue de saint Maurice a été retrouvée, enfouie dans la terre, en 1881 mais la date de sa réalisation reste inconnue. Le saint devait tenir une lance.
Le dolmen de la Pierre-Couverte (ou dolmen du Coteau Matté) se trouve sur le plateau dominant le bourg (prendre la ruelle au dessus de l'église). Il mesure environ 2,70 mètres de haut, 7,50 de long et 5 de large.
Le château privé de La Grande-Gaudrée date des XVe et XVIe siècles. Sur ce site, il y avait au XIVe siècle un château-fort avec une enceinte en forme de polygone irrégulier renforcée par des tours cylindriques, deux d'entre elles encadrant l'entrée munie d'une herse, et un haut donjon s'adossait au coteau. Au XVIe siècle, les courtines furent abaissées, un grand corps de logis de deux niveaux fut élevé et l'une des tours fut transformée en pigeonnier.
Le château privé de La Grande-Gaudrée date des XVe et XVIe siècles. Sur ce site, il y avait au XIVe siècle un château-fort avec une enceinte en forme de polygone irrégulier renforcée par des tours cylindriques, deux d'entre elles encadrant l'entrée munie d'une herse, et un haut donjon s'adossait au coteau. Au XVIe siècle, les courtines furent abaissées, un grand corps de logis de deux niveaux fut élevé et l'une des tours fut transformée en pigeonnier.
On accède à La Grande-Gaudrée par un porche, limité à chaque extrémité par une arcature en plein cintre, doublée d'une porte piétonne. Toutes les baies du logis ont retrouvé soit leur croisée de pierre, soit leur traverse, et la corniche repose, de chaque côté des fenêtres supérieures, sur des consoles en S. L'étage est desservi par un large escalier, d'une seule volée tournant à gauche, terminée par six marches recouvertes d'ardoise. Il mène à une grande salle à l'Ouest, dont les deux maîtresses poutres du plafond et les chevrons apparents conservent des traces de motifs décoratifs peints. Le pignon de l'Est est accolé à une haute tour du XIVe siècle en fer à cheval saillant extérieurement. Sur la cour, la face rectiligne est percée d'ouvertures étroites à simple traverse et banquette intérieure. La salle basse est chauffée par une vaste cheminée à faux manteau. La partie supérieure, découronnée, a été couverte par un toit en appentis et sa cheminée à hotte a été restaurée. Du donjon, dont cette tour assurait le flanquement, il ne reste que deux murs en équerre, avec, suspendus dans le vide, les jambages d'une cheminée
Au Nord, un corps de bâtiment du XVIe siècle, avec escalier extérieur sous auvent, présente des fenêtres à croisée de pierre et à l'un des angles se trouve une tour polygonale.
La haute tour demi-circulaire placée à proximité de l'entrée devait appartenir au système défensif comme le démontrent les trois meurtrières aménagées à sa base. Mais le premier étage fut transformé en pigeonnier comportant trois travées inégales de boulins et couvert d'un dôme en pierre surmonté d'un lanternon en pierre. Une tour ronde de 20 mètres de haut a été détruite vers 1931.
Le château privé de Frau (XVIe siècle) présente, au Nord, une longue façade formée d'éléments hétérogènes, de part et d'autre d'une tourelle carrée en forte saillie avec d'étroites fenêtres à croisée de pierre. La face Est de cette tourelle reçoit, sous un œil-de-bœuf et une meurtrière pour armes à feu, le mur de soutènement de la cour. Une autre archère arrondie en son milieu, surveille à l'Ouest la base des constructions composées de parties dissemblables. C'est d'abord une galerie en encorbellement ajourée par des baies, deux jumelles et une simple accompagnée par une archère, reposant sur trois arcades en plein cintre de la fin du XVIIe siècle. Quatre contreforts inégaux épaulent le bâtiment voisin en léger retrait, présentant une double rangée de fenêtres à meneau de pierre et croisillon de bois, suivi du pignon à rondelis d'une petite demeure avec une porte au linteau demi-circulaire sur sommiers en relief. Entre elle et l'aile des communs, à l'Ouest, est aménagé un grand portail en anse de panier sur pilastres dorique.
Le château privé de Frau (XVIe siècle) présente, au Nord, une longue façade formée d'éléments hétérogènes, de part et d'autre d'une tourelle carrée en forte saillie avec d'étroites fenêtres à croisée de pierre. La face Est de cette tourelle reçoit, sous un œil-de-bœuf et une meurtrière pour armes à feu, le mur de soutènement de la cour. Une autre archère arrondie en son milieu, surveille à l'Ouest la base des constructions composées de parties dissemblables. C'est d'abord une galerie en encorbellement ajourée par des baies, deux jumelles et une simple accompagnée par une archère, reposant sur trois arcades en plein cintre de la fin du XVIIe siècle. Quatre contreforts inégaux épaulent le bâtiment voisin en léger retrait, présentant une double rangée de fenêtres à meneau de pierre et croisillon de bois, suivi du pignon à rondelis d'une petite demeure avec une porte au linteau demi-circulaire sur sommiers en relief. Entre elle et l'aile des communs, à l'Ouest, est aménagé un grand portail en anse de panier sur pilastres dorique.
Le corps de logis principal, formé d'additions successives, se termine sur la cour par un grand pavillon à comble élancé à quatre pans, à corniche à gros modillons que l'on retrouve aussi sur la partie intermédiaire les reliant entre elles. Ici s'ouvre la porte d'entrée avec son arcature semi-circulaire inscrite sous un entablement rectiligne soutenu par deux minces pilastres doriques. Au-dessus, sous un fronton triangulaire, un cartouche armorié, provenant d'un bâtiment disparu, a été encastré. Il porte la date de 1720 et il est accosté par une guirlande de feuillage. L'écu, au-dessus d'une fleur de lys avec un heaume en cimier, est meublé par un oiseau de deux étoiles et par un croissant de lune. L'élément le plus important de cet ensemble est flanqué, en son centre, par une fine tourelle couverte en poivrière. Le cul-de-lampe est en partie dissimulé par le toit de la logette du puits en maçonnerie, couvert par une voûte. Un escalier en bois sous auvent, qui est moderne, fait la jonction avec le petit bâtiment de l'entrée qui possède, sur la cour, une porte en plein cintre datée de 1732. La grange, avec sa porte charretière en anse de panier portant à sa clef l'année 1732, rejoint le coteau calcaire où s'ouvre une cave avec deux petits fours intacts, l'un à pâtisserie, le second plus vaste pour le pain.
On aperçoit, à gauche, le sommet du clocher-pignon de sa chapelle. Éclairée par deux fenêtres, elle a gardé, au sommet de son pignon, un petit campanile avec sa cloche. Un portail à claire-voie, entre deux piliers, donne accès au jardin dominé par un fragment de mur avec, à cet endroit, un crénelage de fantaisie, qui se prolonge sur la cour. Il semble avoir servi de soubassement à une construction démolie.
Le château privé de Vaumenaise (XVe et XVIe siècles), après avoir été partiellement détruit, a été remanié en 1759. Les logis d'habitation, disposés en forme de T, ne sont pas homogènes. L'aile en retour d'équerre, en moellons enduits, doit dater du XVIIe siècle. Son pignon conserve la trace d'ouvertures murées et, au Sud, on voit la date de 1642. Le comble à deux versants est éclairé sur chaque face par quatre lucarnes de pierre à fronton triangulaire. Cette partie se raccroche à un corps de bâtiment faisant saillie de chaque côté. Tous les murs sont en pierres de taille avec chaîne d'angle à refends. Le toit d'ardoise à quatre pans est percé de lucarnes en bois. Les deux salles du rez-de-chaussée, hautes de plafond, ont gardé leurs boiseries et sont chauffées par des cheminées Louis XVI en marbre.
Au pied du coteau, une servitude à pignons à rondelis du XVe siècle a subsisté. L'un de ses murs goutterots présente une baie en arc brisé, alors qu'au Nord s'ouvre une fenêtre à meneau à double panneau qui a gardé intérieurement ses deux banquettes. La construction édifiée perpendiculairement qui lui fait suite est percée à la base d'un porche en plein cintre daté de 1759. Il s'ouvre sur une cour donnant accès à une vaste galerie creusée dans le rocher. Onze fours sont aménagés dans les parois, munis chacun de leur cheminée.
Le pigeonnier carré (XVIIe siècle), d'environ 6 mètres de côté, du château de Vaumenaise possède un toit à quatre pans surmonté d'un lanternon octogonal couvert d'ardoises et terminé en dôme. A l'Est et au Sud, s'ouvrent deux petites lucarnes. Au premier étage, il renferme 991 boulins (nids de pigeons).
Sur le mur Est de l'école, ce cadran solaire a été créé par les élèves de l'année 2001-2002. Ils ont été aidés par le céramiste américain Charles Hair qui habite la commune.
Le lavoir de 1885, avec toit à impluvium, est situé dans la rue de la Mairie. Il est alimenté par une source.
Ce cercle de clochettes (avec manivelle) d'une maison proche de l'église est particulièrement original.
A voir
- Les habitations troglodytiques.
Patrimoine disparu
- La chapelle Saint-Jacques, signalée en 1648, à La Petite-Gaudrée.
Lieux-dits: Bel-Air, Bois-de-Frau, Bois-de-la-Cave-des-Maures, Bois-de-la-Harterie, Bois-de-la-Plante-à-Gobelet, Bois-de-la-Ragerie, Bois-de-Lessart, Bois-de-Louzaie, Bois-des-Cartes, Bois-du-Chêne-du-Loup-Pendu, Bois-du-Cormier, Bois-du-Laitaie, Château-de-Vaumenaise, Coteau-Matté, Devant-Louzaie, Fontaine-de-Thizay, Frau, La Babillarde, La Barigonnière, La Billette, La Butte, La Cabane, La Calquère, La Carrerie, La Championnerie, La Chaumière, La Coupillère, La Daizerie, La Dangerie, La Fenêtre, La Forêt, La Grande-Gaudrèe, La Guiffardière, La Goupillière, La Haie-d'Oué, La Louresse, La Morilleraie, La Petite-Gaudrée, La Pièce, La Pierre-Couverte, La Plante-à-Gobelet, La Poterie, La Renarderie, L'Arpent, La Rue-Chèvre, La Sourisserie, La Tonnière, Le Bois-de-la-Cure, Le Bois-Gilouard, Le Bois-Ragot, Le Champ-des-Houx, Le Chantier, Le Chêne-Robin, Le Cheval-Blanc, Le Clos-de-Vaumenaise, Le Clos-Parent, Le Clos-Vincent, Le Coteau-Tireau, Le Marais-de-Thizay, Le Murier, Le Petit-Grenouilleau, Le Préau, Le Pré-des-Fosses, Le Pré-Pissot, Le Rond, L’Étang, Le Verdelet, Les Basses-Perruches, Les Brumelles, Les Cartes, Les Chiendents, Les Chilleveaux, Les Diones, Les Gambelleries, Les Granges, Les Hauts-Champs, Les Huiliers, Les Lisons, Les Pelouses, Les Petits-Prés, Les Pierrotis, Les Prés-Fumés, Les Prés-Volés, Les Riasses, Les Rouillères, Les Sables, Les Sauleaux, Les Touchauds, Les Varennes, Louzaie, Marais-de-Frau, Marais-de-Pissot, Pré-de-l'Aunaie, Pièce-du-Bois-Ragot, Pissot, Prés-de-la-Grenouille, Puits-de-Bourderesse, Tête-de-Femme, Vallée-de-Verrière, Verrière
Anciens lieux-dits: Basse-Prairie-de-Pontille, Bois-Clos, Bois-de-la-Grande-Gaudrée, Bois-des-Housseaux, Haute-Muzière, Haute-Prairie-du-Pont-de-Clan, La Ragerie, Le Clos-de-la-Cure, Les Blanchets, Les Brûlis, Les Champs-des-Houx, Les Fenêtres, Les Fosses-du-Gilouard, Les Hautes-Perruches, Marais-de-l'Aunaie, Pièce-de-Diones, Pièce-des-Touchauds, Vallée-de-la-Dangerie, Vallée-du-Bois-de-la-Harterie
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