Marçay (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine, au Sud de Chinon. Ses habitants sont appelés les Marcéens, les Marcéennes.
Il a porté les noms de: Marciacum (898, 923, 910, 911, actes de Charles le Simple), Marchaium, Marthaium (1190, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marcayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marsay, Marcé (XVIe siècle), Marsay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Marçay (1820, carte de l'état-major).
Ce fut une châtellenie et une prévôté relevant de Chinon mais appartenant à l'archevêque de Tours.
Il a porté les noms de: Marciacum (898, 923, 910, 911, actes de Charles le Simple), Marchaium, Marthaium (1190, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marcayo (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marsay, Marcé (XVIe siècle), Marsay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Marçay (1820, carte de l'état-major).
Ce fut une châtellenie et une prévôté relevant de Chinon mais appartenant à l'archevêque de Tours.
Les registres paroissiaux de Marçay commencent en 1602.
Coordonnées GPS de Marçay: 0°13'06"E - 47°06'00"N
Code INSEE: 37144 - Code postal: 37500 - Superficie: 2135 hectares
Altitudes: de 37 à 97 mètres (près de Touraine)
Code INSEE: 37144 - Code postal: 37500 - Superficie: 2135 hectares
Altitudes: de 37 à 97 mètres (près de Touraine)
Cours d'eau: le Négron, le Madelon
Le château de Marçay, construit au XVe siècle (les éléments de défense) sur les vestiges d'une forteresse du XIe, a été modifié au XVIIe (le logis). Ce logis principal élevé, au-dessus du rez-de-chaussée, de deux étages et d'un comble, relie deux tours rondes surmontées d'un chemin de ronde avec mâchicoulis et couvertes d'un toit conique. Du côté Sud, la façade est accostée par deux avant-corps perpendiculaires terminés, chacun, par une tour polygonale. Primitivement, il était entouré de douves qui subsistent à l'Est. Par la suite, il fut remanié entre 1890 et 1914. Les anciennes cuisines de ce château possède un important potager recouvert de faïence bleue et blanche.
L'église Saint-Pierre, construite au XIIe siècle (nef unique et clocher), a été agrandie au XVe (prolongement vers l'Ouest de la nef, façade, chœur carré et chapelle seigneuriale Sud).
Les percements datent du XVe siècle. La façade Ouest présente une porte en arc surbaissé et une fenêtre en tiers-point entourée par deux pilastres surmontés par des pinacles. La nef a sa charpente masquée par un plafonnage. Elle aboutit à une travée carrée, située sous le clocher, voûtée sur croisée de grosses ogives à section carrée. Le chœur est couvert par une fausse voûte en berceau brisé du XIXe siècle et est terminé par un chevet plat percé par une fenêtre en tiers-point. Au Sud, se trouve une chapelle seigneuriale rectangulaire composée de deux travées voûtées sur croisées d'ogives et éclairée par des fenêtres à remplage flamboyant. Le clocher carré a chacune de ces faces ornée d'une arcature en plein cintre au-dessus de laquelle s'ouvrent deux fenêtres jumelles en tiers-point. La flèche octogonale du clocher, avec quatre clochetons d'angle, a été reconstruite au XVIIIe siècle.
Elle renferme une verrière à losanges dans laquelle ont été intégrés des fragments de vitraux de la fin du XVe siècle figurant saint Jean l’Évangéliste et saint Jean-Baptiste. Quatre vitraux, signés par Van-Guy (Tours), représentent: les pèlerins d'Emmaüs (1971), saint Pierre et saint Paul (sans date), le Baptême du Christ (sans date) et saint Martin chassant les animaux sauvages de son ermitage de Ligugé (1970, 📷). Intégrée dans une verrière à losanges, une Vierge à l'Enfant, réalisée sur le modèle de la Vierge de l'Apocalypse, pourrait être aussi une œuvre de Van-Guy. Sur le mur extérieur du chevet, une serpette de vigneron a été gravée. Souvent représenté sur les murs des églises, des fermes et des loges de vigne, cet outil servait à couper les rejets des ceps.
Le manoir privé de Beauvais a été bâti aux XIIIe et XIVe siècles. Dès le XVe, il a été transformé en habitation. L'étage supérieur du bâtiment Est, ainsi que celui du bâtiment primitif rectangulaire ont été arasés. Le rez-de-chaussée de ce dernier a gardé un couloir voûté avec une porte en arc brisé et une salle voûtée en berceau brisé soutenu par trois doubleaux. Au XVe siècle, les façades Ouest et Est furent prolongées par des bâtiments comportant, dans leurs maçonneries, des demi-arcs agissant comme des arcs-boutants. Le plancher des salles supérieures des construction du XVe siècle est plus bas que celui des siècles précédents.
Ce manoir possède une grange dîmière qui appartenait à l'abbaye de Fontevraud. Son pignon présente une fenêtre à croisée de pierre et deux petites baies jumelles en plein cintre.
Le manoir privé du Bois-du-Chillou, édifié aux XVe et XVIe siècles, a été restauré en 1972. Le corps de logis à deux niveaux est limité, à l'Est, par un pignon aigu et, à l'Ouest, par une croupe. Au rez-de-chaussée, les deux portes sont ornées par un arc en accolade. Au premier étage, les deux salles ont conservées, chacune, leur cheminée aux jambages en forme de colonnes engagées. Les plafonds actuels sont à la hauteur de la corniche de leur large linteau et dissimulent leur hotte pyramidale. Les fenêtres présentent des croisées de pierre. A l'un des angles du mur de clôture, une tourelle cylindrique en ruines était jadis un pigeonnier. A l'étage, il a gardé des boulins intacts. Le rez-de-chaussée pouvait servir à la défense avec quatre meurtrières pour armes à feu.
Le manoir privé de Fontenay (XVe siècle) a été agrandi au XVIIe. En 971, ce lieu est cité dans le Livre Noir de Saint-Florent de Saumur sous le nom de Fontaniacus. C'était un fief qui, vers 1750, appartenait à la famille de Marconnay.
Ce manoir est comprend un corps de logis de deux étages surmonté par un comble éclairé par une lucarne à fronton triangulaire. Ce logis est flanqué, au Nord-Est, par une tour polygonale qui renferme un escalier à vis en bois dont la cage est éclairée par deux petites fenêtres et par un œil-de-bœuf situé au-dessus de la porte d'entrée sans décoration. A l'autre extrémité, le haut pignon triangulaire est épaulé par deux contreforts à ressauts. Dans le grenier, une pierre porte la date de 1532. Au Nord, la demeure fut prolongée par une construction moins élevée, au début du XVIIIe siècle. Cette dernière possède une cheminée aux jambages galbés dont la hotte, aux angles arrondis, repose sur un linteau orné d'une moulure formant une accolade. Ceux d'une cheminée plus tardive sont creusés par deux cannelures rudentées.
Les percements datent du XVe siècle. La façade Ouest présente une porte en arc surbaissé et une fenêtre en tiers-point entourée par deux pilastres surmontés par des pinacles. La nef a sa charpente masquée par un plafonnage. Elle aboutit à une travée carrée, située sous le clocher, voûtée sur croisée de grosses ogives à section carrée. Le chœur est couvert par une fausse voûte en berceau brisé du XIXe siècle et est terminé par un chevet plat percé par une fenêtre en tiers-point. Au Sud, se trouve une chapelle seigneuriale rectangulaire composée de deux travées voûtées sur croisées d'ogives et éclairée par des fenêtres à remplage flamboyant. Le clocher carré a chacune de ces faces ornée d'une arcature en plein cintre au-dessus de laquelle s'ouvrent deux fenêtres jumelles en tiers-point. La flèche octogonale du clocher, avec quatre clochetons d'angle, a été reconstruite au XVIIIe siècle.
Elle renferme une verrière à losanges dans laquelle ont été intégrés des fragments de vitraux de la fin du XVe siècle figurant saint Jean l’Évangéliste et saint Jean-Baptiste. Quatre vitraux, signés par Van-Guy (Tours), représentent: les pèlerins d'Emmaüs (1971), saint Pierre et saint Paul (sans date), le Baptême du Christ (sans date) et saint Martin chassant les animaux sauvages de son ermitage de Ligugé (1970, 📷). Intégrée dans une verrière à losanges, une Vierge à l'Enfant, réalisée sur le modèle de la Vierge de l'Apocalypse, pourrait être aussi une œuvre de Van-Guy. Sur le mur extérieur du chevet, une serpette de vigneron a été gravée. Souvent représenté sur les murs des églises, des fermes et des loges de vigne, cet outil servait à couper les rejets des ceps.
Le manoir privé de Beauvais a été bâti aux XIIIe et XIVe siècles. Dès le XVe, il a été transformé en habitation. L'étage supérieur du bâtiment Est, ainsi que celui du bâtiment primitif rectangulaire ont été arasés. Le rez-de-chaussée de ce dernier a gardé un couloir voûté avec une porte en arc brisé et une salle voûtée en berceau brisé soutenu par trois doubleaux. Au XVe siècle, les façades Ouest et Est furent prolongées par des bâtiments comportant, dans leurs maçonneries, des demi-arcs agissant comme des arcs-boutants. Le plancher des salles supérieures des construction du XVe siècle est plus bas que celui des siècles précédents.
Ce manoir possède une grange dîmière qui appartenait à l'abbaye de Fontevraud. Son pignon présente une fenêtre à croisée de pierre et deux petites baies jumelles en plein cintre.
Le manoir privé du Bois-du-Chillou, édifié aux XVe et XVIe siècles, a été restauré en 1972. Le corps de logis à deux niveaux est limité, à l'Est, par un pignon aigu et, à l'Ouest, par une croupe. Au rez-de-chaussée, les deux portes sont ornées par un arc en accolade. Au premier étage, les deux salles ont conservées, chacune, leur cheminée aux jambages en forme de colonnes engagées. Les plafonds actuels sont à la hauteur de la corniche de leur large linteau et dissimulent leur hotte pyramidale. Les fenêtres présentent des croisées de pierre. A l'un des angles du mur de clôture, une tourelle cylindrique en ruines était jadis un pigeonnier. A l'étage, il a gardé des boulins intacts. Le rez-de-chaussée pouvait servir à la défense avec quatre meurtrières pour armes à feu.
Le manoir privé de Fontenay (XVe siècle) a été agrandi au XVIIe. En 971, ce lieu est cité dans le Livre Noir de Saint-Florent de Saumur sous le nom de Fontaniacus. C'était un fief qui, vers 1750, appartenait à la famille de Marconnay.
Ce manoir est comprend un corps de logis de deux étages surmonté par un comble éclairé par une lucarne à fronton triangulaire. Ce logis est flanqué, au Nord-Est, par une tour polygonale qui renferme un escalier à vis en bois dont la cage est éclairée par deux petites fenêtres et par un œil-de-bœuf situé au-dessus de la porte d'entrée sans décoration. A l'autre extrémité, le haut pignon triangulaire est épaulé par deux contreforts à ressauts. Dans le grenier, une pierre porte la date de 1532. Au Nord, la demeure fut prolongée par une construction moins élevée, au début du XVIIIe siècle. Cette dernière possède une cheminée aux jambages galbés dont la hotte, aux angles arrondis, repose sur un linteau orné d'une moulure formant une accolade. Ceux d'une cheminée plus tardive sont creusés par deux cannelures rudentées.
Une allée en descente rapide mène à deux caves. Celle de droite aboutit à un caveau irrégulier creusé dans le rocher, alors qu'à gauche une longue galerie présente, au bout d'une vingtaine de mètres, une double ramification s'étendant sous le jardin.
Le manoir privé de Bellevue (XVe siècle mais très remanié au XXe) possède une tourelle d'escalier.
Au lieu-dit Le Collier, on peut observer un pigeonnier carré.
La ferme privée de La Maison-Blanche (XVe siècle) présente, quant à elle, un pigeonnier mural que l'on voit sous le toit.
Le manoir privé de Bellevue (XVe siècle mais très remanié au XXe) possède une tourelle d'escalier.
Au lieu-dit Le Collier, on peut observer un pigeonnier carré.
La ferme privée de La Maison-Blanche (XVe siècle) présente, quant à elle, un pigeonnier mural que l'on voit sous le toit.
Il est alimenté avec l'eau d'une source grâce à un aqueduc souterrain appareillé et voûté.
Le manoir privé de Dauconnay (fin XVe siècle) a été modifié au XIXe. Il présente un pavillon carré flanqué, à trois de ses angles, par de minces échauguettes rondes en encorbellement sur des culs-de-lampe. La moulure surmontant l'entrée Sud retombe sur deux culots, l'un représente un ange et l'autre un diable. Au-dessus, la fenêtre a perdu sa croisée de pierre, mais la haute lucarne éclairant le comble, encadrée par des pinacles, porte un arc à crochets sculpté sur le gâble triangulaire. Le sommet de celui-ci est orné par un fleuron restauré. Sur la façade opposée, la lucarne plus étroite présente à la base du rampant un sanglier et un lion. D'autres animaux, dont l'un semble être un chien, ornent celle de la tourelle polygonale qui, dans l'angle rentrant, renferme un escalier à vis aux marches recouvertes de bois.
Le manoir privé de Dauconnay (fin XVe siècle) a été modifié au XIXe. Il présente un pavillon carré flanqué, à trois de ses angles, par de minces échauguettes rondes en encorbellement sur des culs-de-lampe. La moulure surmontant l'entrée Sud retombe sur deux culots, l'un représente un ange et l'autre un diable. Au-dessus, la fenêtre a perdu sa croisée de pierre, mais la haute lucarne éclairant le comble, encadrée par des pinacles, porte un arc à crochets sculpté sur le gâble triangulaire. Le sommet de celui-ci est orné par un fleuron restauré. Sur la façade opposée, la lucarne plus étroite présente à la base du rampant un sanglier et un lion. D'autres animaux, dont l'un semble être un chien, ornent celle de la tourelle polygonale qui, dans l'angle rentrant, renferme un escalier à vis aux marches recouvertes de bois.
L'aile en retour vers l'Est a été élargie en 1851. Le mur primitif étant maintenant à l'intérieur de la demeure, la niche se trouvant en son centre a été replacée à l'extérieur. Couverte par un dais, elle abrite deux anges présentant un écusson et les dates de 1490 et 1851. Dans le couloir du premier étage, on voit toujours le cul-de-lampe sculpté d'une tête d'angelot de la tourelle d'origine. Celle-ci a été reconstituée à l'angle du nouveau mur. Le linteau de la porte voisine est orné, à gauche, d'un petit personnage aux bras levés et, à droite, d'un bouffon. Au Nord-Est du château se dresse une tour quadrangulaire dont le toit supporte un petit campanile muni d'une cloche. Or, sur le cadastre de 1833, une autre tour lui faisait face. Elles devaient, sans doute, protéger une entrée. Par l'escalier à vis, on accède à une vaste cave voûtée en plein cintre, doublée d'une plus petite où apparaissent des maçonneries appartenant à une demeure plus ancienne.
Isolé dans le parc, le pigeonnier cylindrique (XVIIIe siècle) est édifié entièrement en pierres de taille. Il mesure près de sept mètres de diamètre. Trois petites lucarnes s'ouvrent dans le toit terminé par un lanternon circulaire en ardoise. Pour entrer à l'intérieur, il faut emprunter une porte basse et descendre cinq marches. Tous les boulins sont intacts ainsi que l'arbre tournant pivotant sur un pilier central.
A voir
- Le moulin de Clergeau, sur le Négron, a perdu sa roue.
- Le portail monumental de la ferme à cour fermée de Gacogne.
Patrimoine disparu
- Le dolmen de La Fenêtrie fut totalement démoli à la fin du XIXe siècle.
- Il existait deux moulins à vent cylindriques près de Beauvais.
- Le moulin des Mées, sur le Négron.
- Il reste quelques traces du lavoir de la fontaine Comble.
Lieux-dits: Beauvais, Bellevue, Bois-de-la-Noue, Bois-Jobin, Couesmé, Croix-des-Cloisons, Dauconnay, Fontenay, Gacogne, Grand-Couesmé, La Barangerie, La Barrière, La Benétrie, La Blanchardière, La Boire, La Boire-Berlotte, La Boursaudière, La Brosse, La Croix, La Fenêtrie, La Fermonnerie, La Gaudière, La Maison-Blanche, La Maison-du-Chêne, La Maison-Neuve, La Millonnière, La Morinière, La Petite-Morinière, La Pièce-Bleue, La Pièce-d'Avineau, La Pièce-de-la-Fontaine, La Pièce-du-Chêne, La Pointe, La Rasilière, La Roberderie, La Savaterie, La Tortillère, La Tourette, La Tour-Séquineau, La Vallée-de-Marçay, Le Bois-de-Loudun, Le Bois-du-Chillou, Le Carroir-Pestereau, Le Champ-des-Bois, Le Champ-Tardif, Le Château, Le Château-de-Couesmé, Le Clos-d'Azay, Le Collier, Le Moulin-de-Bariteau, Le Petit-Fontenay, Le Petit-Poizay, Le Petit-Puits, Le Poteau-de-Mer, Le Vau, Les Aubuis-du-Cimetière, Les Balleteaux, Les Baraudières, Les Brûlis, Les Corblandes, Les Défrocs, Les Devants-de-Touraine, Les Galuches, Les Genêteaux, Les Grands-Ziares, Les Mardelons, Les Neuf-Noyers, Les Perchais, Les Pérouses, Les Prés-Neufs, Les Rairies, Les Réages, Les Rochées, Les Terres-Gohardes, Les Terres-Noires, Les Terres-Rouges, Les Varennes, Maumont, Moulin-de-Clergeau, Moulin-des-Mées, Pierrefitte, Touraine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire