Marcilly-sur-Maulne (Wikipedia) est un village du Nord-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Marcilliens, les Marcilliennes.
Il a porté les noms de: Marcillé (XVIe et XVIIIe siècles), Marcilly (XVIIIe siècle, carte de Cassini, et 1820, carte de l'état-major), Marcilly-sur-Maulne (XIXe siècle).
Ce fief relevait de la baronnie de Montsoreau. Il a appartenu aux familles de Laval, Fouquet de Croissy, Vassé, La Roche Bousseau, de Rochemore et La Rüe du Can de Champchevrier.
Il a porté les noms de: Marcillé (XVIe et XVIIIe siècles), Marcilly (XVIIIe siècle, carte de Cassini, et 1820, carte de l'état-major), Marcilly-sur-Maulne (XIXe siècle).
Ce fief relevait de la baronnie de Montsoreau. Il a appartenu aux familles de Laval, Fouquet de Croissy, Vassé, La Roche Bousseau, de Rochemore et La Rüe du Can de Champchevrier.
Le plus ancien registre paroissial date de 1660.
Coordonnées GPS de Marcilly-sur-Maulne: 0°14'31"E - 47°32'57"N
Code INSEE: 37146 - Code postal: 37330 - Superficie: 1460 hectares
Altitudes: de 47 (au moulin Patouillard) à 121 mètres (à Tabor)
Cours d'eau: la Maulne
Code INSEE: 37146 - Code postal: 37330 - Superficie: 1460 hectares
Altitudes: de 47 (au moulin Patouillard) à 121 mètres (à Tabor)
Cours d'eau: la Maulne
L'église Saint-Saturnin, construite au XIIe siècle (nef, chœur, abside et clocher), a été agrandie à la fin du XVe (une chapelle au Nord et une chapelle au Sud).
De l'édifice primitif, il reste une travée de chœur voûtée en berceau légèrement brisé et l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre dont la médiane a été percée dans un contrefort. La nef de deux travées est voûtée sur croisée d'ogives moulurées d'un tore, en style angevin primitif. Le clocher est une tour de quatre étages dont celui du beffroi est ajouré, sur chaque face, par des baies jumelles en plein cintre. Ce clocher est couronné par une flèche en charpente. Il renferme une cloche du XVe siècle.
La chapelle Sud présente une clef de voûte timbrée aux armes des Montmorency-Laval-Loué. La chapelle Nord, plus grande, est composée de deux travées de largeurs inégales. Ses clefs de voûte portent les armoiries de François de Laval et de sa femme, Catherine de Bastarnay.
De l'édifice primitif, il reste une travée de chœur voûtée en berceau légèrement brisé et l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre dont la médiane a été percée dans un contrefort. La nef de deux travées est voûtée sur croisée d'ogives moulurées d'un tore, en style angevin primitif. Le clocher est une tour de quatre étages dont celui du beffroi est ajouré, sur chaque face, par des baies jumelles en plein cintre. Ce clocher est couronné par une flèche en charpente. Il renferme une cloche du XVe siècle.
La chapelle Sud présente une clef de voûte timbrée aux armes des Montmorency-Laval-Loué. La chapelle Nord, plus grande, est composée de deux travées de largeurs inégales. Ses clefs de voûte portent les armoiries de François de Laval et de sa femme, Catherine de Bastarnay.
Son mur Est contient une niche tripartite renfermant trois petites statues érodées. En fait, une niche en U entoure une niche centrale dans laquelle se trouve une petite statue, peut-être de la Vierge, debout sur un large piédestal orné de stries verticales. De chaque côté de la niche en U se tiennent deux personnages plus grands (des anges ?) dont la poitrine arrive à la hauteur du piédestal.
Sur un mur Sud, on voit trois blocs, dont deux de très gros appareil (avec trous de décorations), situés au sein d'un petit appareil de tuffeau. Ils sont encadrés par une même corniche décorative de section triangulaire (sauf dans la partie basse). Celle-ci comprend trois motifs décoratifs, de l'extérieur vers l'intérieur: un motif végétal séparé par un étroit bandeau, un motif foliaire avec fruits séparé à son tour par un étroit bandeau et une ligne de billettes. Le motif inférieur est une série de palmettes en cinq parties.
Un fragment d'une ancienne dalle funéraire a été intégré dans le mur Nord-Est.
Cette église renferme des vitraux de Julien Fournier (Tours): saint Saturnin; saint Georges; sainte Marguerite; sainte Sophie (1892); le Christ et saint Jean-Baptiste enfants (📷); saint Jean-Baptiste (1889).
Cependant, une des verrières est signée par Guimard (Tours, seconde moitié du XXe siècle). Elle représente l'Apparition de la Vierge à sainte Bernadette.
Un fragment d'une ancienne dalle funéraire a été intégré dans le mur Nord-Est.
Cette église renferme des vitraux de Julien Fournier (Tours): saint Saturnin; saint Georges; sainte Marguerite; sainte Sophie (1892); le Christ et saint Jean-Baptiste enfants (📷); saint Jean-Baptiste (1889).
Cependant, une des verrières est signée par Guimard (Tours, seconde moitié du XXe siècle). Elle représente l'Apparition de la Vierge à sainte Bernadette.
Le château de Marcilly, aussi appelé le château de la Diablesse, a été rebâti au début du XVIIe siècle par Charles Fouquet, intendant des finances à Tours. En 1608, il avait acheté l'ancien château (XIVe siècle) à la famille Senneterre.
Au Sud (photo du bas), le corps de logis principal est flanqué, à chaque aile, par deux pavillons à toit à quatre pans en décrochement l'un par rapport à l'autre. Le niveau des allèges en pierres de taille est matérialisé par un double cordon courant sur tous les murs. Les fenêtres de l'étage sont à croisée de pierre, mais seule la porte d'entrée de l'avant-corps en légère saillie ici, est encadrée par des pilastres cannelés et rudentés au tiers, mais aux chapiteaux totalement rongés. Le fronton triangulaire est brisé par une petite niche et les claveaux du linteau sont taillés pour former cinq pointes de diamants.
Au Sud (photo du bas), le corps de logis principal est flanqué, à chaque aile, par deux pavillons à toit à quatre pans en décrochement l'un par rapport à l'autre. Le niveau des allèges en pierres de taille est matérialisé par un double cordon courant sur tous les murs. Les fenêtres de l'étage sont à croisée de pierre, mais seule la porte d'entrée de l'avant-corps en légère saillie ici, est encadrée par des pilastres cannelés et rudentés au tiers, mais aux chapiteaux totalement rongés. Le fronton triangulaire est brisé par une petite niche et les claveaux du linteau sont taillés pour former cinq pointes de diamants.
La façade opposée (photo du haut), est différente. Un seul pavillon accoste les extrémités du bâtiment principal. L'avant-corps central est en forte saillie. De ce côté, les fossés furent supprimées en 1840 et l'entrée se fait par un escalier en fer à cheval aboutissant sur un perron limité par une rampe à six balustres de pierre en poire. Les pilastres ioniques de la porte supportent un tympan courbe. De parte et d'autre, s'ouvre une baie étroite à simple traverse. Huit lucarnes de pierre éclairent le comble et coupe la ligne des toits reposant sur une corniche soulignée de denticules. Le clocheton octogonal, au centre de l'édifice, indique la présence d'une chapelles qui occupe tout l'étage supérieur de l'avant-corps. Elle prend jour par de petites fenêtres jumelles, surmontées par deux oculus et une ouverture en plein cintre. La voûte en lambris, peinte en bleu, est semée d'étoiles d'or. Les murs sont couverts de petits tableaux représentant des saints, des corbeilles de fruits. L'autel de pierre sur quatre colonnes octogonales est daté de 1834. L'une des parois latérales est une cloison de bois, où la porte s'ouvre au centre, divisée en trois registres de tableaux rectangulaires aussi peints. Deux de la seconde rangée peuvent s'ouvrr et permettaient à la domesticité d'assister aux offices.
Un escalier, situé au centre de la demeure, permet d'accéder à cette chapelle. Il est composé de volées rectilignes voûtées en berceau, les trois premières entre des murs pleins, la dernière avec rampe à balustre en poire. Il dessert tous les niveaux du bâtiment.
Au grand salon, les chevrons apparents du plafond sont peints, comme les quatre poutres maîtresses sur lesquelles ils reposent. La plupart des embrasures ont aussi conservé leurs fresques. La cheminée présente une hotte droite supportée, de chaque côté, par des colonnes jumelées. Un tableau occupe le trumeau, encadré de pilastres corinthiens.
La cuisine est voûtée en berceau appareillée. Elle présente une importante cheminée ayant, en guise de jambages, des colonnes doriques. Un escalier descend, sous les pavillons Est, à deux caves en sous-sol, l'une voûtée en pierre de taille, l'autre en moellons sur un doubleau.
Le bâtiment des communs, datant du XVe siècle, est flanqué de tours cylindriques mais celles du Nord-Est et du Sud-Est sont en ruines.
Dans la ferme du château, une ancienne tour de défense cylindrique a été transformée en pigeonnier. Cette fuye a perdu sa toiture et sa corniche dont il ne reste qu'un fragment. Édifiée en moellons enduits avec des chaînes de pierre de taille, elle est ceinturée par un quadruple bandeau. Sa porte est percée dans un mur qui a environ 1,30 mètre d'épaisseur. Le diamètre intérieur est de 8 mètres et les parois sont tapissées, du haut en bas, par huit travées de boulins séparées par un cordon d'appui, la huitième étant incomplète. Deux niches au niveau inférieur ont été aménagées en archères.
Au grand salon, les chevrons apparents du plafond sont peints, comme les quatre poutres maîtresses sur lesquelles ils reposent. La plupart des embrasures ont aussi conservé leurs fresques. La cheminée présente une hotte droite supportée, de chaque côté, par des colonnes jumelées. Un tableau occupe le trumeau, encadré de pilastres corinthiens.
La cuisine est voûtée en berceau appareillée. Elle présente une importante cheminée ayant, en guise de jambages, des colonnes doriques. Un escalier descend, sous les pavillons Est, à deux caves en sous-sol, l'une voûtée en pierre de taille, l'autre en moellons sur un doubleau.
Le bâtiment des communs, datant du XVe siècle, est flanqué de tours cylindriques mais celles du Nord-Est et du Sud-Est sont en ruines.
Dans la ferme du château, une ancienne tour de défense cylindrique a été transformée en pigeonnier. Cette fuye a perdu sa toiture et sa corniche dont il ne reste qu'un fragment. Édifiée en moellons enduits avec des chaînes de pierre de taille, elle est ceinturée par un quadruple bandeau. Sa porte est percée dans un mur qui a environ 1,30 mètre d'épaisseur. Le diamètre intérieur est de 8 mètres et les parois sont tapissées, du haut en bas, par huit travées de boulins séparées par un cordon d'appui, la huitième étant incomplète. Deux niches au niveau inférieur ont été aménagées en archères.
Dans son parc, un châtelet (XVe siècle) est constitué de deux tours cylindriques couvertes d'une haute poivrière d'ardoises encadrant un corps de logis rectangulaire d'une chambre à feu à chaque niveau.
Le manoir privé du Mesnil (au lieu-dit Le Ménil) date du XVIIIe siècle.
Le moulin Neuf (privé), sur la Maulne, apparait dans un acte notarié de 1692. A cet endroit, la rivière se trouve à 49 mètres d'altitude.
Le manoir privé du Mesnil (au lieu-dit Le Ménil) date du XVIIIe siècle.
Le moulin Neuf (privé), sur la Maulne, apparait dans un acte notarié de 1692. A cet endroit, la rivière se trouve à 49 mètres d'altitude.
Route de Braye, ce logis privé possède un bandeau décoratif sculpté, une porte surmontée par une accolade et deux lucarnes à fronton triangulaire sculpté.
Le lavoir (XIXe siècle) se trouve sur la Maulne, au nord du village. Il a été aménagé en lieu de pique-nique.
Près de la ferme du manoir de La Bouillère (XVIe siècle), un pigeonnier circulaire est en ruines. On peut apercevoir, à l'intérieur, les boulins (nids de pigeons).
Près de la ferme du manoir de La Bouillère (XVIe siècle), un pigeonnier circulaire est en ruines. On peut apercevoir, à l'intérieur, les boulins (nids de pigeons).
Le pigeonnier polygonal (à gauche) du Plessis-Lionnais date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Il faut noter que si le château est à cheval sur la limite des communes de Marcilly-sur-Maulne et de Meigné-le-Vicomte (Maine-et-Loire), la fuie quant à elle est en Indre-et-Loire.
Au lieu-dit La Croix-Blanche, un petit oratoire a été édifié à côté d'une croix de chemin.
Le dolmen de La Bénardière, ou dolmen de La Pierre-Levée, en poudingue, possède une table de 3,25 mètres de longueur et 2,85 mètres de largeur. Les supports mesurent 1,40 et 1,60 mètre de haut.
A voir
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Bois-des-Plantes, Bois-du-Plessis, Cheneau, Forge, Grand-Pièce-du-Plessis, La Barre, La Bénardière, La Berjonnerie, La Blotterie, La Bouillère, La Boulière, La Bourderie, La Bouffardière, La Budinière, La Cassetterie, La Cave-Mercier, La Cormerie, La Cour-du-Plessis, La Coutancière, La Croix-Blanche, La Croix-Heurteloup, La Fontaine, La Fosse, La Frogerie, La Gendrie, La Gitonnière, La Maloussière, La Morchoisnière, La Morelière, Lancé, La Patoisière, La Plarderie, La Rigoisière, La Roberdière, La Roche, Le Chardonnet, Le Château, Le Coin-du-Bois, Le Fourneau, Le Louis, Le Mesnil, Le Moulin-Neuf, Le Moulin-Patouillard, Le Parc-de-Forge, Le Parc-du-Puits, Le Pavillon, Le Plessis, Le Viornay, Les Clairets, Les Courtinières, Les Fossés, Les Grandes-Beauces, Les Houlières, Les Jaunais, Les Petites-Beauces, Les Traitières, Les Vieilles-Maisons, L'Oisonnière, Mauvières, Passe-Temps, Tabor
Au lieu-dit La Croix-Blanche, un petit oratoire a été édifié à côté d'une croix de chemin.
Le dolmen de La Bénardière, ou dolmen de La Pierre-Levée, en poudingue, possède une table de 3,25 mètres de longueur et 2,85 mètres de largeur. Les supports mesurent 1,40 et 1,60 mètre de haut.
A voir
- Le moulin Patouillard (XVIIIe siècle), sur la Maulne, produisait de la farine en 1879.
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Bois-des-Plantes, Bois-du-Plessis, Cheneau, Forge, Grand-Pièce-du-Plessis, La Barre, La Bénardière, La Berjonnerie, La Blotterie, La Bouillère, La Boulière, La Bourderie, La Bouffardière, La Budinière, La Cassetterie, La Cave-Mercier, La Cormerie, La Cour-du-Plessis, La Coutancière, La Croix-Blanche, La Croix-Heurteloup, La Fontaine, La Fosse, La Frogerie, La Gendrie, La Gitonnière, La Maloussière, La Morchoisnière, La Morelière, Lancé, La Patoisière, La Plarderie, La Rigoisière, La Roberdière, La Roche, Le Chardonnet, Le Château, Le Coin-du-Bois, Le Fourneau, Le Louis, Le Mesnil, Le Moulin-Neuf, Le Moulin-Patouillard, Le Parc-de-Forge, Le Parc-du-Puits, Le Pavillon, Le Plessis, Le Viornay, Les Clairets, Les Courtinières, Les Fossés, Les Grandes-Beauces, Les Houlières, Les Jaunais, Les Petites-Beauces, Les Traitières, Les Vieilles-Maisons, L'Oisonnière, Mauvières, Passe-Temps, Tabor
Blason de Marcilly-sur-Maulne
A découvrir le site du Château de Marcilly-sur-Maulne, dit de la Diablesse :
RépondreSupprimerhttp://www.chateau-de-marcilly.com