Rillé (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Rilléois, les Rilléoises.
Il a porté les noms de: Ruiliaco (XIe siècle), Reilliacum et Ruiliacum (XIIe et XIIIe siècles, chartes de l'abbaye de Marmoutier), Rillé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Rillé (1820, carte de l'état-major).
Cette ancienne baronnie d'Anjou fut la possession des familles de Maillé, de Laval, Ruzé d'Effiat et de Mazarin. C'était un prieuré-cure de l'abbaye de Marmoutier.
Il a porté les noms de: Ruiliaco (XIe siècle), Reilliacum et Ruiliacum (XIIe et XIIIe siècles, chartes de l'abbaye de Marmoutier), Rillé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Rillé (1820, carte de l'état-major).
Cette ancienne baronnie d'Anjou fut la possession des familles de Maillé, de Laval, Ruzé d'Effiat et de Mazarin. C'était un prieuré-cure de l'abbaye de Marmoutier.
Le plus ancien registre paroissial date de 1567.
L'église romane Saint-Loup, construite au XIe siècle (mur Sud en petit appareil de la nef), a été modifiée aux XIIe (chœur voûté en berceau brisé à chevet plat, base du clocher et transept), XIIIe (collatéral Nord), XVe (porche, haut du clocher et sacristie en saillie) et XVIe siècles (remaniement du collatéral). Initialement, c'était l'église du prieuré fondé au XIe siècle.
La nef, couverte en charpente, a son mur Sud percé maintenant par des fenêtres flamboyantes mais on y voit une petite fenêtre en plein cintre condamnée. Cette nef constituait à elle seule, avec une abside, l'édifice primitif. Le transept a ses bras voûtés d'un berceau brisé et sa croisée voutée sur ogives. Le chœur, terminé par un chevet plat, est voûté d'un berceau brisé. La voûte du collatéral Nord a été refaite sur ogives avec liernes, tiercerons droits et clefs à blasons, au XVIe siècle. En même temps, les trois arcades reliant la nef et le chœur furent remaniées. La plus grande est ornée d'une accolade à pinacles du XVe siècle. Au XVe siècle, le clocher fut surélevé et épaulé par des contreforts. L'étage du beffroi est ajouré, sur chaque face, par des baies géminées. Il est surmonté par une flèche octogonale. Le porche, à gauche duquel on voit une niche, fut construit en même temps que le sommet du clocher et une sacristie voûtée sur croisée d'ogives à moulures prismatiques.
Cette église possède deux gisants-reliquaires (milieu du XIXe siècle, après 1836) renfermant les reliques de saint Loup (📷 du haut) et de saint Urbain (📷 du bas). En 1213, les reliques du pape Urbain Ier furent apportées par le baron Hardouin IV de Maillé.
Certaines stalles du XIVe siècle sont sculptées.
La nef, couverte en charpente, a son mur Sud percé maintenant par des fenêtres flamboyantes mais on y voit une petite fenêtre en plein cintre condamnée. Cette nef constituait à elle seule, avec une abside, l'édifice primitif. Le transept a ses bras voûtés d'un berceau brisé et sa croisée voutée sur ogives. Le chœur, terminé par un chevet plat, est voûté d'un berceau brisé. La voûte du collatéral Nord a été refaite sur ogives avec liernes, tiercerons droits et clefs à blasons, au XVIe siècle. En même temps, les trois arcades reliant la nef et le chœur furent remaniées. La plus grande est ornée d'une accolade à pinacles du XVe siècle. Au XVe siècle, le clocher fut surélevé et épaulé par des contreforts. L'étage du beffroi est ajouré, sur chaque face, par des baies géminées. Il est surmonté par une flèche octogonale. Le porche, à gauche duquel on voit une niche, fut construit en même temps que le sommet du clocher et une sacristie voûtée sur croisée d'ogives à moulures prismatiques.
Cette église possède deux gisants-reliquaires (milieu du XIXe siècle, après 1836) renfermant les reliques de saint Loup (📷 du haut) et de saint Urbain (📷 du bas). En 1213, les reliques du pape Urbain Ier furent apportées par le baron Hardouin IV de Maillé.
Certaines stalles du XIVe siècle sont sculptées.
Cette église renferme un vitrail signé Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1877) qui représente le Christ prêchant (photo). Les grisailles ornementales de la nef sont du même peintre-verrier. Quatre autres verrières sont des œuvres d'Auguste Charlemagne (Toulouse, 1870): le Sacré-Cœur de Marie, le monogramme du Christ, saint Urbain, saint Loup.
Près de l'église, l'ancien presbytère (et ancien prieuré) date du XVe siècle. Il subsiste une fenêtre à accolade mais les croisées de pierre des autres baies ont disparu. Dans l'angle Nord-Est, se trouve la tour d'escalier avec la porte d'entrée surmontée d'une accolade et d'une niche.
Près de l'église, l'ancien presbytère (et ancien prieuré) date du XVe siècle. Il subsiste une fenêtre à accolade mais les croisées de pierre des autres baies ont disparu. Dans l'angle Nord-Est, se trouve la tour d'escalier avec la porte d'entrée surmontée d'une accolade et d'une niche.
Ce portail en arc brisé du XIIIe siècle, construit en blocage, est souvent présenté comme une porte fortifiée de la ville. Cependant, il a été bâti deux siècles avant les fortifications de Rillé. Il s'agit, peut-être, de la porte Nord du château féodal disparu.
Des anciennes fortifications du XVe siècle, il subsiste un mur (intégré dans des habitations plus récentes) et une tour, visibles depuis la rue allant vers le lavoir, ...
... et une autre tour défensive, près de la mairie.
Dans le village, il existe encore quelques maisons anciennes. Celle-ci, située dans la rue de l’Église, a été édifiée au XVIe siècle. Elle présente une fenêtre à croisée de pierre et un linteau de porte à la sculpture effacée.
Dans la rue de la Poste, ce logis date du XVe siècle.
Le menhir de la Pierre-Pointue (ou Pierre-de-Saint-Urbain) est situé au Sud-Ouest du lieu-dit Moque-Souris. Il mesure 1,30 mètre de haut, 2 mètres de large et de 0,30 à 0,65 mètre d'épaisseur.
Des anciennes fortifications du XVe siècle, il subsiste un mur (intégré dans des habitations plus récentes) et une tour, visibles depuis la rue allant vers le lavoir, ...
... et une autre tour défensive, près de la mairie.
Dans le village, il existe encore quelques maisons anciennes. Celle-ci, située dans la rue de l’Église, a été édifiée au XVIe siècle. Elle présente une fenêtre à croisée de pierre et un linteau de porte à la sculpture effacée.
Dans la rue de la Poste, ce logis date du XVe siècle.
Le menhir de la Pierre-Pointue (ou Pierre-de-Saint-Urbain) est situé au Sud-Ouest du lieu-dit Moque-Souris. Il mesure 1,30 mètre de haut, 2 mètres de large et de 0,30 à 0,65 mètre d'épaisseur.
Le château privé de Malcombe (XIXe siècle) est adossé à une tour du XVIIIe siècle. Ce lieu était un fief relevant de la baronnie de Rillé.
Le lavoir (XIXe siècle) est alimenté en eau par la fontaine Saint-Loup. L'eau de cette source émane d'un petit édifice conique en moellon. En contrebas, sur le Lathan, un second lavoir, non couvert, était plutôt utilisé en été.
Dans la rue du portail, on peut observer cet imposant puits du XIXe siècle.
Située au Sud du bourg, près de la route allant à Gizeux, cette croix en pierre date du XIIIe ou du XIVe siècle.
Dans la rue de l’Église, on peut voir, entourant un logis bâti vers 1850, ce mur constitué de fragments de laitier bleu, vert et noir (le laitier est une matière vitreuse qui se forme à la surface des métaux en fusion). Ce laitier provient du haut-fourneau de Château-la-Vallière.
A l'Ouest du bourg, le lac de Pincemaille sert de base nautique.
Près de ce lac, une petite ligne de chemin de fer a été inaugurée en mai 1991. Il y circule plusieurs locomotives à vapeur gérées par une association: l'AECFM. Des passagers peuvent embarquer dans les wagons tirés par ces locomotives.
La locomotive rouge (1918), de la marque Henschel et Sohn (Allemagne), servait à tirer des trains de bois en Pologne.
La locomotive verte (1913), de la marque Orenstein et Koppel (Allemagne), servait au transport de sable dans les carrières de Nemours (Seine-et-Marne).
Le lac de Pincemaille est séparé du lac des Mousseaux (réserve ornithologique gérée par la Ligue de Protection des Oiseaux, LPO, de Touraine) par une digue qu'emprunte une route.
Sur les rives de ce lac, un observatoire en bois permet d'observer et de photographier les oiseaux.
Près de cet observatoire, un parcours pédagogique permet d'identifier les arbres et arbrisseaux d'une petite forêt.
Le château privé de La Planche-au-Chef a été édifié en 1850 par Hippolyte Grados, selon les plans de l'architecte Jacquemin qui avait aussi conçu le palais de justice de Tours. Le logis présente, à ses angles, quatre échauguettes au toit polygonal. Un avant-corps central, à fronton triangulaire, est surmonté par un toit tronqué de section hexagonale portant une balustrade métallique au centre de laquelle se trouve un paratonnerre.
Située au Sud du bourg, près de la route allant à Gizeux, cette croix en pierre date du XIIIe ou du XIVe siècle.
Dans la rue de l’Église, on peut voir, entourant un logis bâti vers 1850, ce mur constitué de fragments de laitier bleu, vert et noir (le laitier est une matière vitreuse qui se forme à la surface des métaux en fusion). Ce laitier provient du haut-fourneau de Château-la-Vallière.
A l'Ouest du bourg, le lac de Pincemaille sert de base nautique.
Près de ce lac, une petite ligne de chemin de fer a été inaugurée en mai 1991. Il y circule plusieurs locomotives à vapeur gérées par une association: l'AECFM. Des passagers peuvent embarquer dans les wagons tirés par ces locomotives.
La locomotive rouge (1918), de la marque Henschel et Sohn (Allemagne), servait à tirer des trains de bois en Pologne.
La locomotive verte (1913), de la marque Orenstein et Koppel (Allemagne), servait au transport de sable dans les carrières de Nemours (Seine-et-Marne).
Le lac de Pincemaille est séparé du lac des Mousseaux (réserve ornithologique gérée par la Ligue de Protection des Oiseaux, LPO, de Touraine) par une digue qu'emprunte une route.
Sur les rives de ce lac, un observatoire en bois permet d'observer et de photographier les oiseaux.
Près de cet observatoire, un parcours pédagogique permet d'identifier les arbres et arbrisseaux d'une petite forêt.
Le château privé de La Planche-au-Chef a été édifié en 1850 par Hippolyte Grados, selon les plans de l'architecte Jacquemin qui avait aussi conçu le palais de justice de Tours. Le logis présente, à ses angles, quatre échauguettes au toit polygonal. Un avant-corps central, à fronton triangulaire, est surmonté par un toit tronqué de section hexagonale portant une balustrade métallique au centre de laquelle se trouve un paratonnerre.
Le château privé du Thauron a été construit vers 1850 par les frères Luminais. Sa façade Sud conserve, au niveau du salon, trois baies voûtées en plein cintre.
A voir
- L'alignement de trois menhirs nommés Les Trois-Chiens (le seul alignement de Touraine), à environ 700 mètres au Sud-Ouest du lieu-dit Les Maurillandes. D'Est en Ouest, ils mesurent 2,60 mètres, 1,80 mètre et 1,50 mètre de hauteur. Leurs largeurs sont de 2,40 mètres, 2,60 mètres et 0,75 mètre. Leurs épaisseurs sont de 1,10 mètre, 0,85 mètre et 0,70 mètre.
- Les ruines du château du Puits, siège d'une ancienne châtellenie.
- L'ancienne Poste (XVe siècle): ses baies ont perdu leur croisée de pierre mais gardé leurs moulures. Sur la cour, une fenêtre possède des armoiries bûchées. C'est dans ce logis que François de Daillon a accueilli, du 30 juillet au 1er août 1619, le roi Louis XIII.
- La mairie (XIXe siècle).
- Le moulin Arrault, sur le Lathan, est, au début du XVIIe siècle un moulin à blé. Vers 1632, il devient moulin à tan.
- Rue du Commerce, une grande coquille blanche XVIIIe ou XIXe siècle.
Patrimoine disparu
- Le logis seigneurial dont, déjà en 1629, il ne subsistait plus que quelques vestiges.
- L'hôtel du Cheval Blanc (ou hôtel G. Gaillard) a été détruit pour élargir la rue menant au port du Lathan. C'était une construction du XVe siècle dont les fenêtres avaient perdu leur croisée de pierre, mais gardaient leurs moulures. Les cheminées étaient construites avec une alternance de pierres de tuffeau et de damiers de briques. Un motif sculpté provenant d'une cheminée a été, après la destruction, inséré au pignon du bâtiment Ouest. Il représente un cœur, une plante avec trois tiges fleuries et un oiseau posé sur la tige centrale.
- Le moulin Berteau, sur le Lathan, signalé dès 1227, figurait encore sur la carte de l'état-major de 1820.
Lieux-dits: Beaulieu, Berteau, Bois-de-la-Gâtellière, Bois-de-la-Gaudaiserie, Bois-de-Trinquefort, Bordebure, Bourg-Neuf, Butte-Monteron, Devant-l'Haraudière, Étang-Bruneau, Étang-de-Malcombe, Fontaine-Bouillante, La Barillère, La Bertonnière, La Botardière, La Briche, La Brillaudière, La Claie, La Corne-du-Mouchoir, La Croix-Blanche, La Fortinière, La Gâtellière, La Gaudaiserie, La Grande-Maison, La Guignardière, La Jaminière, La Joulinière, La Moricelle, La Péraudière, La Planche-au-Chef, La Porcherie, La Rivière, La Rousselière, La Vaillanderie, La Valinière, Le Billot-de-Saint-Urbain, Le Bois-des-Landes, Le Carroi, Le Chalet-des-Pins, Le Coteau, Le Coudray-de-la-Lande, Le Grand-Cartadeau, Le Grand-Mondésir, Le Mortier-de-Belle-Eau, Le Moulin-Arrault, Le Perré, Le Petit-Bois, Le Petit-Bray, Le Petit-Cartadeau, Le Petit-Mondésir, Le Petit-Rambouillet, Le Point-du-Jour, Le Portail, Le Pouble, Le Prieuré, Le Puits, Le Quart-du-Puits, L'Ermitage, Le Thauron, Les Cent-Arpents, Les Chasles, Les Deraies, Les Gagneries, Les Grands-Bois, Les Landes-Plates, Les Maisons-Blanches, Les Maurillandes, Les Mines, L'Haraudière, L'Hermitage, Malcombe, Meslay, Mondésir, Petit-Malcombe, Petit-Pincemaille, Pierrebure, Pointe-de-Malcombe, Sabusson, Saint-Hubert, Trinquefort
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