Razines (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Razinois, les Razinoises.
Sur le cartulaire de l'abbaye de Noyers, il porte les noms de: Ecclesia Raziniae (vers 1062), Razina (vers 1085) et Raziniam (vers 1090). Par la suite, il s'est appelé Razines au XVIIIe siècle (carte de Cassini) et en 1820 (carte de l’État-Major).
Sur le cartulaire de l'abbaye de Noyers, il porte les noms de: Ecclesia Raziniae (vers 1062), Razina (vers 1085) et Raziniam (vers 1090). Par la suite, il s'est appelé Razines au XVIIIe siècle (carte de Cassini) et en 1820 (carte de l’État-Major).
Razines et son prieuré-cure formaient deux fiefs distincts relevant tous les deux de Faye-la-Vineuse.
Une légende indique que les Sarrazins campant près de ce bourg en 732 (à la veille de la bataille dite de Poitiers, mais qui se déroula plutôt au Sud de Tours), aient été surpris par l'abondance de l'eau sur ce territoire. Ils le baptisèrent Ras el-Aïn (le pays des sources) qui donna le nom de Razines.
Une légende indique que les Sarrazins campant près de ce bourg en 732 (à la veille de la bataille dite de Poitiers, mais qui se déroula plutôt au Sud de Tours), aient été surpris par l'abondance de l'eau sur ce territoire. Ils le baptisèrent Ras el-Aïn (le pays des sources) qui donna le nom de Razines.
Le plus ancien registre paroissial date de 1639.
Coordonnées GPS de Razines: 0°22'50"E - 46°58'30"N
Code INSEE: 37191 - Code postal 37120 - Superficie: 1473 hectares
Altitudes: de 56 à 134 mètres (dans les bois de Saint-Gilles)
Cours d'eau: la Veude
Code INSEE: 37191 - Code postal 37120 - Superficie: 1473 hectares
Altitudes: de 56 à 134 mètres (dans les bois de Saint-Gilles)
Cours d'eau: la Veude
L'église Sainte-Catherine, en ruines, avait été donnée, au début du XIIe siècle, à l'abbaye de Noyers par un nommé Almavinus, habitant à Faye-la-Vineuse.
L'édifice, sans doute bâti après cette donation, date des XIIe et XVe siècles. Sa façade Ouest (XIIe siècle) présente une porte en plein cintre dont les voussures ont gardé des traces de leur mouluration et sont circonscrites par une archivolte ornée d'une ligne de festons et d'un damier. Au dessus d'un larmier soutenu par des modillons sculptés, une petite fenêtre-meurtrière est décorée de pointes de diamant. Le clocher-pignon est percé par deux baies jumelles en plein cintre.
L'église, elle-même, comporte une nef (XIIe siècle), couverte en charpente, terminée par un chevet plat qui était éclairé par une fenêtre en arc surbaissé maintenant condamnée. Au Nord, un collatéral, ajouté au XVe siècle, communique avec la nef par deux arcades, l'une en plein cintre, l'autre en tiers-point. Le chœur rectangulaire, aussi du XVe siècle, est en ruines.
L'édifice, sans doute bâti après cette donation, date des XIIe et XVe siècles. Sa façade Ouest (XIIe siècle) présente une porte en plein cintre dont les voussures ont gardé des traces de leur mouluration et sont circonscrites par une archivolte ornée d'une ligne de festons et d'un damier. Au dessus d'un larmier soutenu par des modillons sculptés, une petite fenêtre-meurtrière est décorée de pointes de diamant. Le clocher-pignon est percé par deux baies jumelles en plein cintre.
L'église, elle-même, comporte une nef (XIIe siècle), couverte en charpente, terminée par un chevet plat qui était éclairé par une fenêtre en arc surbaissé maintenant condamnée. Au Nord, un collatéral, ajouté au XVe siècle, communique avec la nef par deux arcades, l'une en plein cintre, l'autre en tiers-point. Le chœur rectangulaire, aussi du XVe siècle, est en ruines.
La nouvelle église Notre-Dame a été construite en 1860, dans le style néo-gothique, selon les plans de l'architecte Guérin.
Elle renferme dix vitraux réalisés par l'atelier Lobin (Tours). Julien-Léopold Lobin en a créé trois en 1864: l'Immaculée Conception, saint Étienne et saint Paulin. En 1874, Lucien-Léopold Lobin est l'auteur de cinq autres verrières: saint Joseph (photo), sainte Perpétue, sainte Anne, saint Louis et la Vierge à l'Enfant. Deux grisailles ornementales garnissent les oculi des chapelles latérales.
Elle renferme dix vitraux réalisés par l'atelier Lobin (Tours). Julien-Léopold Lobin en a créé trois en 1864: l'Immaculée Conception, saint Étienne et saint Paulin. En 1874, Lucien-Léopold Lobin est l'auteur de cinq autres verrières: saint Joseph (photo), sainte Perpétue, sainte Anne, saint Louis et la Vierge à l'Enfant. Deux grisailles ornementales garnissent les oculi des chapelles latérales.
Le château privé de Chargé date des XIVe, XVIe et XVIIe siècles. On pénètre dans la cour par un portail dont ne subsiste que le pilier gauche, orné de cercles. Deux portes piétonnes, en anse de panier, existent de chaque côté. L'une est surmontée par un fronton courbe et l'autre a gardé son battant renforcé par de gros clous et muni d'un heurtoir. Sur trois côtés de la cour, se développe un ensemble de servitudes datant du XVIIe siècle, avec plusieurs portes en plein cintre et une série d'arcades aveugles. Le quatrième côté est occupé par le château lui-même.
Celui-ci est un ancien manoir du XIVe siècle, dans ses parties les plus anciennes, aménagé et agrandi au XVIIe, où presque tous les percements furent refaits. Le pavillon central, véritable donjon carré du XIVe siècle au murs épais de 2,20 mètres à la base, fut doté au XVIIe d'un fronton triangulaire. Son comble élevé est couvert d'ardoises. La salle du rez-de-chaussée, voûtée en berceau, possède une cheminée à linteau droit, aux jambages creusés de cannelures rudentées. Le premier étage est couvert par une croisée d'ogives, le second a gardé une cheminée à hotte. Ils sont desservis par un escalier à volées droites dont la rampe à gros balustres date du XVIIe siècle. A cette époque, le donjon fut flanqué, au Sud-Ouest, par un pavillon d'un étage, au toit percé par une lucarne à fronton triangulaire, dont la salle basse a des boiseries du XVIIIe. L'aile qui lui est perpendiculaire est un vestige du manoir primitif. Dans la cour, un escalier descend dans une cave voûtée, située sous le jardin, communiquant avec des salles creusées dans le rocher.
Sa chapelle (XIVe siècle) dont la façade, épaulée aux angles par deux contreforts, comprend un clocher-pignon percé d'un oculus et d'une baie en plein cintre, et une porte, en arc légèrement brisé, ornée de deux rouleaux à moulure prismatique retombant sur de fines colonnettes aux chapiteaux de feuillage. La nef est terminée par un chevet plat dont la fenêtre, condamnée, présente une arcade trilobée. Ce sanctuaire renferme une piscine à burettes, un bénitier encastré dans un mur et trois pierre tombales de la famille de Blet. Au dessus de l'autel, on voit plusieurs blasons dont celui de la famille de Couhé.
Le château privé de Milly fut édifié au XVIIe siècle puis agrandi au XIXe. Milly était un fief relevant de Faye-la-Vineuse.
La ferme de Milly possède un pigeonnier circulaire (XIXe siècle) fait de briques et de pierres de tuffeau.
Le château privé de Réveillon a été bâti au XVIIe siècle.
Le château privé du Fougeray a été construit au XIXe siècle.
Le manoir privé du Haut-Fougeray date de le fin du XVIe siècle. Un corps de bâtiment, où l'on accède par une porte en plein cintre, est flanqué, au Nord, par une tour ronde en moellons de même hauteur, arasée au niveau du toit du logis. Elle contient un escalier à vis de pierre qui même au premier étage. Le tout est dominé à l'arrière par une autre tour, sur plan rectangulaire, couvert par un toit oblique. La partie supérieure était un pigeonnier qui a gardé ses boulins intacts. Les pigeons y entraient par une petite baie jumelle. En-dessous, le mur présente une arcature qui peut être la trace d'un ancien porche. Un arc en accolade figure sur le linteau d'une fenêtre qui a été murée. Au Nord-Est, un fournil en appentis abrite un double four, l'un pour le pain, l'autre pour la pâtisserie. Une cheminée, dont il ne reste plus que les jambages et les consoles dans le grenier de la maison actuelle, permet de supposer que celle-ci a été reconstruite en utilisant un ancien pignon.
Le manoir privé de Pont (XVIIe siècle) comporte un pavillon à deux étages et un comble. Jadis, il était fortifié et entouré de douves.
Le pigeonnier de Haute-Claire, dont il reste un vestige, renfermait 3000 boulins (nids de pigeons). Sa porte ne mesure que 1,40 mètre de haut sur 0,50 de large. Un rare abreuvoir pour pigeons a été conservé. C'est une pierre en tuffeau carrée de 1 m² sur 20 cm de haut, évidée en 12 compartiments de 16 cm de côtés. Haute-Claire était une dépendance du château de Chargé.
Dans la rue des Caves, le linteau de la porte d'un logis privé (peut-être une ancienne boucherie) porte une tête sculptée de bœuf.
La ferme de Milly possède un pigeonnier circulaire (XIXe siècle) fait de briques et de pierres de tuffeau.
Le château privé de Réveillon a été bâti au XVIIe siècle.
Le château privé du Fougeray a été construit au XIXe siècle.
Le manoir privé du Haut-Fougeray date de le fin du XVIe siècle. Un corps de bâtiment, où l'on accède par une porte en plein cintre, est flanqué, au Nord, par une tour ronde en moellons de même hauteur, arasée au niveau du toit du logis. Elle contient un escalier à vis de pierre qui même au premier étage. Le tout est dominé à l'arrière par une autre tour, sur plan rectangulaire, couvert par un toit oblique. La partie supérieure était un pigeonnier qui a gardé ses boulins intacts. Les pigeons y entraient par une petite baie jumelle. En-dessous, le mur présente une arcature qui peut être la trace d'un ancien porche. Un arc en accolade figure sur le linteau d'une fenêtre qui a été murée. Au Nord-Est, un fournil en appentis abrite un double four, l'un pour le pain, l'autre pour la pâtisserie. Une cheminée, dont il ne reste plus que les jambages et les consoles dans le grenier de la maison actuelle, permet de supposer que celle-ci a été reconstruite en utilisant un ancien pignon.
Le manoir privé de Pont (XVIIe siècle) comporte un pavillon à deux étages et un comble. Jadis, il était fortifié et entouré de douves.
Le pigeonnier de Haute-Claire, dont il reste un vestige, renfermait 3000 boulins (nids de pigeons). Sa porte ne mesure que 1,40 mètre de haut sur 0,50 de large. Un rare abreuvoir pour pigeons a été conservé. C'est une pierre en tuffeau carrée de 1 m² sur 20 cm de haut, évidée en 12 compartiments de 16 cm de côtés. Haute-Claire était une dépendance du château de Chargé.
Dans la rue des Caves, le linteau de la porte d'un logis privé (peut-être une ancienne boucherie) porte une tête sculptée de bœuf.
A voir
- Les anciens moulins sur la Veude: le Moulin-Neuf, le moulin des Planches, le moulin de Pont et le moulin Corneau.
Patrimoine disparu
- La chapelle du prieuré Saint-Gilles-des-Cols, fondée au XIe siècle, avait été reconstruite au début du XIIIe (sa dédicace eut lieu en 1203). Des vestiges de cet édifice étaient encore visibles en 1850. Ce prieuré appartenait à l'abbaye de Noyers mais le fief relevait du château de Saumur.
Lieux-dits: Beaupou, Bois-de-Rigny, Bois-de-Saint-Gilles, Carroi-Bâtard, Chante-Jau, Chargé, Cochereau, Ferme-de-Milly, Haute-Claire, Joubert, La Batardière, La Bodinerie, La Boisalerie, La Charretière, La Chaumerie, La Couarde, La Cure, La Derouinerie, La Garlière, La Loge, La Masselière, La Moulerie, La Prunelière, La Saunerie, Le Bas-Fougeray, Le Bas-Monteil, Le Bois-Berthelon, Le Bois-Semé, Le Carroi-Batard, Le Couvent, Le Fougeray, Le Haut-Fougeray, Le Haut-Monteil, Le Laka, Le Mesureau, Le Moulin-de-Pont, Le Moulin-des-Planches, Le Moulin-Neuf, Le Petit-Toit, Le Peuplier-Billard, Le Prieuré, Le Puits-Guibaux, Le Taupeau, Les Aunes, Les Bons-Enfants, Les Cornus, Les Fontaines-d'Arché, Les Portes, Milly, Moulin-Giraud, Pinsauron, Pont, Réveillon, Rigny, Vernou
Bonjour,
RépondreSupprimerEn qualité de tout nouveau président de l'Association des Amis de l'Ancienne Église de Razines, j'ai été très intéressé par votre travail. D'autant plus que nous souhaiterions élargir nos actions si possible à l'ensemble du patrimoine de Razines, y compris le petit patrimoine pour lequel vous allez peut-être pouvoir nous aider. En tout bravo pour ce site! Bien cordialement.
B.G.