Lerné (Wikipedia) est une commune du Sud-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Lernéens, les Lernéennes.
Le village a porté les noms de: Curtis Larrinensis (998, charte de Corbon des Roches, cartulaire de Bourgueil), Lerneio (1247), Lerneio et Lerné (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours, charte de Turpenay), Lerné (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce village, chef-lieu de la seigneurie de Chavigny, appartint successivement aux familles Digoine, Maumoine, Le Roy et Rouville.
Le village a porté les noms de: Curtis Larrinensis (998, charte de Corbon des Roches, cartulaire de Bourgueil), Lerneio (1247), Lerneio et Lerné (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours, charte de Turpenay), Lerné (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce village, chef-lieu de la seigneurie de Chavigny, appartint successivement aux familles Digoine, Maumoine, Le Roy et Rouville.
Le plus ancien registre paroissial date de 1547.
Coordonnées GPS de Lerné: 0°07'19"E - 47°08'07"N
Code INSEE: 37126 - Code postal: 37500 - Superficie: 1636 hectares
Altitudes: de 43 à 117 mètres (dans les bois du Grand-Parc)
Cours d'eau: la Courance
Code INSEE: 37126 - Code postal: 37500 - Superficie: 1636 hectares
Altitudes: de 43 à 117 mètres (dans les bois du Grand-Parc)
Cours d'eau: la Courance
L'église Saint-Martin, construite à la fin du XIIe siècle (la nef de quatre travées ainsi que le chœur et l'abside semi-circulaire voûtés en style angevin), fut agrandie au XVIe siècle (collatéral Nord couvert d'une fausse voûte et collatéral Sud). A la façade Ouest, la porte principale a été refaite et la porte du collatéral, flanquée de pilastres, présente un tympan semi-circulaire. Les deux premières travées de la nef sont voûtées sur croisée d'ogives et liernes en style angevin. Les deux autres travées de la nef ont été refaites au XVIe siècle. Au Sud, le collatéral, terminé par un chevet plat, de trois travées voûtées sur huit nervures retombant sur des culs-de-lampe, accompagne les deux travées du XVIe siècle de la nef et le chœur. Le cimetière, situé autour de l'église, avait déjà disparu en 1840.
Les vantaux en bois de la porte du collatéral Nord sont sculptés de profils humains. On y voit deux outils de charpentier: une hache et une plane. Il se pourrait que le personnage de gauche soit saint Joseph et celui de droite le Christ.
Cette église renferme trois vitraux réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1873): un vitrail figuratif (saint Martin) et deux grisailles ornementales. Les autres baies sont dotées de verrières à losanges.
Cette église renferme trois vitraux réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1873): un vitrail figuratif (saint Martin) et deux grisailles ornementales. Les autres baies sont dotées de verrières à losanges.
Le château privé de Maulévrier (XVe siècle) est en ruines. Ce château fut incendié par les protestants en 1570. Les douves ont été totalement comblées, les remparts presque complètement détruits, mais un fragment important de l'enceinte est toujours debout à l'Ouest. Il est percé par un portail en arc brisé et par un large guichet pour piétons. Jadis, il était précédé par des ponts-levis franchissant les douves. La courtine rejoignait, au Nord, une tour carrée dont les vestiges étaient encore signalés en 1930, mais qui a disparu.
Le logis principal, aux murs en moyen appareil, qui aurait été construit vers 1450 et remanié au XVIe siècle, a perdu, vers 1720, le corps de bâtiment perpendiculaire qui le prolongeait au Nord. Les arrachements en sont nettement visibles près de deux ouvertures surmontées par des accolades. Il comportait jadis un étage qui fut supprimé vers 1770. Cependant, le besoin d'aménager deux niveaux différents a nécessité des percements modernes mais la partie supérieure de trois fenêtres à croisée de pierre a été gardée. L'une d'elles, transformée en porte avec guirlande de feuillage retombant sur deux culots, donne accès à la grande salle dont la cheminée monumentale est intacte. Ses jambages demi-cylindriques soutiennent une hotte droite avec large linteau à double corniche sous un arc en relief. La façade est flanquée par une tour polygonale renfermant un escalier à vis de pierre ayant 1,80 mètre d'emmarchement. Il conduit aux combles actuels, pavés de larges dalles plates, qui gardent les traces de l'étage détruit, celle d'un autre escalier desservant l'aile en retour d'équerre disparue, l'emplacement de deux cheminées vendues au début du XXe siècle et une fenêtre avec banquette. A l'Est, ils sont éclairés par deux lucarnes à frontons triangulaires.
La partie Sud comporte, au rez-de-chaussée, une salle voûtée en plein cintre au-dessus de laquelle une pièce pavée aussi de dalles aurait servi d'école aux enfants de Lerné dans la première moitié du XIXe siècle. A la muraille Est s'appuient les restes de la chapelle totalement ruinée. Il n'en reste que les murs et, dans les angles, le départ des nervures et des arcs formerets indiquant qu'elle devait comporter deux travées sur croisées d'ogives.
Ce château se dresse sur un double étage de caves. La première (photo), s'ouvrant directement sur l'extérieur, forme une vaste nef, avec une haute voûte en berceau totalement appareillée, soutenue ici par un mur percé par une porte et là par une double arcade en arc brisé qui déterminent des caveaux indépendants aux extrémités. Dans l'un d'eux, un escalier descend au second niveau formé de deux caves parallèles reliées par un couloir perpendiculaire. Dans chacune, quelques marches placées en hauteur atteignent des meurtrières condamnées, mais qui surveillaient jadis les fossés. Un étroit passage, taillé dans le rocher, voûté au départ, partant de la seconde cave, mène au puits circulaire, encore profond à cet endroit d'une douzaine de mètres.
Le nouveau château privé de Chavigny date de 1840. Les communs, construits vers 1635, s'organisent autour d'une cour rectangulaire. A l'Ouest, les écuries sont couvertes de voûtes d'arêtes. Au Nord, se trouve la grange au toit à quatre pans. A l'Est, des bâtiments servent d'habitations. Au Sud, le pigeonnier cylindrique, de près de 9 mètres de diamètre, renferme plus de 1000 boulins (nids de pigeons), la première rangée étant disposée à un mètre du sol. Son rez-de-chaussée avait été transformé en porcherie.
Des vestiges de l'ancien château de Chavigny, bâti entre 1638 et 1646 puis détruit en 1833, sont encore visibles: chapelle, une partie de l'aile droite, douves et porte d'entrée à fronton courbe encadrée par deux loges couvertes de dômes en pierre. Il avait été édifié par Pierre Le Muet, architecte du roi, pour Claude Bouthillier, surintendant des finances de Louis XIII.
Le pavillon d'angle Nord-Ouest (XVIIe siècle) a conservé des fenêtres à croisée de pierre. Il renferme la chapelle de plan carré, achevée en 1639 et voûtée d'un dôme ornée de huit anges tenant les instruments de la Passion. Deux colonnes à chapiteaux corinthiens encadrent l'autel et portent les ressauts de la corniche servant de base aux personnages de l'Annonciation: la Vierge et l'ange Gabriel. Au-dessus de chaque niche, ornées de têtes d'angelots avec des chapelets et abritant des statues, un petit personnage joue d'un instrument de musique.
Des vestiges de l'ancien château de Chavigny, bâti entre 1638 et 1646 puis détruit en 1833, sont encore visibles: chapelle, une partie de l'aile droite, douves et porte d'entrée à fronton courbe encadrée par deux loges couvertes de dômes en pierre. Il avait été édifié par Pierre Le Muet, architecte du roi, pour Claude Bouthillier, surintendant des finances de Louis XIII.
Le pavillon d'angle Nord-Ouest (XVIIe siècle) a conservé des fenêtres à croisée de pierre. Il renferme la chapelle de plan carré, achevée en 1639 et voûtée d'un dôme ornée de huit anges tenant les instruments de la Passion. Deux colonnes à chapiteaux corinthiens encadrent l'autel et portent les ressauts de la corniche servant de base aux personnages de l'Annonciation: la Vierge et l'ange Gabriel. Au-dessus de chaque niche, ornées de têtes d'angelots avec des chapelets et abritant des statues, un petit personnage joue d'un instrument de musique.
Les vestiges du château-fort de Cessigny ou Sessigny (XVe siècle) sont situés à l'Est du bourg. De cet édifice en pierres de taille, il ne subsiste qu'un corps de logis dont la moitié Sud totalement démolie ne présente que quelques pans de mur. L'autre partie a perdu sa toiture et ses deux derniers étages. La salle du rez-de-chauffée était chauffée par une cheminée à faux manteau dont le foyer a été remanié. Celle située immédiatement au-dessus est intacte avec sa hotte droite, son linteau à corniche reposant sur des demi-colonnes engagées. Mais des deux supérieures, il ne reste plus que le jambage gauche. Toutes ces pièces étaient éclairées par des fenêtres à meneaux prismatiques en partie murées. Dans les embrasures sont aménagées des banquettes.
Pour accéder aux différents niveaux, la façade Est est flanquée d'une haute tour polygonale, renfermant un large escalier à vis de pierre. A partir du second étage, les marches ont été enlevées. Le sommet arasé est muni d'un toit d'ardoise. La porte a perdu sa décoration ainsi que les deux premières baies qui ont été condamnées. Les trois dernières ouvertures sont intactes et ont gardé leur linteau garni d'une guirlande de feuillage. La face contiguë est aussi percée de cinq fenêtres plus étroites et sans décoration. Celle qui se raccorde au bâtiment présente une bretèche sur un arc trilobé. Son plan coupé intérieur descend plus bas et s'achève par un masque grimaçant. La cave voûtée en berceau appareillé est aussi accessible de l'extérieur par une porte sommée d'un arc en accolade.
A l'Est, ces vestiges sont séparés par un mur des anciens communs. Les deux cheminées de l'extrémité Est permettent de les dater du XVIIe siècle. Au centre de ce long bâtiment d'un simple rez-de-chaussée, s'ouvre un porche dont l'une des arcatures en anse de panier du côté du coteau est datée de 1634. Les combles sont éclairés par des lucarnes de pierre à fronton triangulaire dont certaines ont été remaniées.
L'une des caves de la partie Ouest a gardé une cheminée avec four à pain et à pâtisserie. La chapelle Saint-Jacques, fondée le 22 septembre 1625, est en ruines.
Le logis privé de La Haute-Brosse, construit au XVe siècle, a été modifié à la fin du XVIe siècle. Sur la façade Sud, il reste une fenêtre à croisée de pierre. Toutes les autres ouvertures ont été remaniées et la demeure, à laquelle a été ajoutée une tourelle d'angle, a aussi subi des réaménagements intérieurs au XVIIIe siècle. C'était un fief appelé, en 1740, la Cour de la Brosse.
La maison privée de La Bourie, ancien fief, a été bâtie dans la première moitié du XVIe siècle. Elle a gardé trois fenêtres à croisée de pierre et quatre ouvertures à simple traverse. Sur la façade Ouest du premier bâtiment, on peut voir la base d'une tourelle disparue. A l'intérieur, une cheminée du début XVIe siècle chauffait le corps de logis Sud et une cheminée de la fin du XVIe le corps de logis Nord. Son pigeonnier circulaire a été détruit.
La demeure des Coudreaux date du XVIIe siècle mais a subi des remaniements intérieurs au XVIIIe siècle. A noter qu'en 1785, elle était habitée par Mgr Demetrius Stephanopoli Constantin de Comnene, prince de Trébizonde Protogeros de Manioc.
Le logis privé de La Haute-Brosse, construit au XVe siècle, a été modifié à la fin du XVIe siècle. Sur la façade Sud, il reste une fenêtre à croisée de pierre. Toutes les autres ouvertures ont été remaniées et la demeure, à laquelle a été ajoutée une tourelle d'angle, a aussi subi des réaménagements intérieurs au XVIIIe siècle. C'était un fief appelé, en 1740, la Cour de la Brosse.
La maison privée de La Bourie, ancien fief, a été bâtie dans la première moitié du XVIe siècle. Elle a gardé trois fenêtres à croisée de pierre et quatre ouvertures à simple traverse. Sur la façade Ouest du premier bâtiment, on peut voir la base d'une tourelle disparue. A l'intérieur, une cheminée du début XVIe siècle chauffait le corps de logis Sud et une cheminée de la fin du XVIe le corps de logis Nord. Son pigeonnier circulaire a été détruit.
Il existe plusieurs statues de saint Martin dans le bourg, dont celle-ci en fonte (XIXe siècle), située près du château de Chavigny (rue des Marronniers). Après avoir été restaurée, elle fut installée à cet endroit le 8 novembre 2005.
Cette autre statue a été érigée près des courts de tennis.
Près de l'entrée du cimetière, une croix a été sculptée en 1826 par le curé de l'époque, M. Paimparé.
Sur le socle, une main, un sablier ailé et la date sont inclus dans un cercle représenté par un serpent qui se mord la queue (ou ouroboros).
Cette autre statue a été érigée près des courts de tennis.
Près de l'entrée du cimetière, une croix a été sculptée en 1826 par le curé de l'époque, M. Paimparé.
Sur le socle, une main, un sablier ailé et la date sont inclus dans un cercle représenté par un serpent qui se mord la queue (ou ouroboros).
Près de l'église, coule cette fontaine.
... et un café sans nom.
Toujours dans la rue des Fouaciers, un pignon de maison présente des symboles compagnonniques sculptés et une date: 1881.
La Société de Boule de Fort appelée La Paix, créée en 1879, a conçu le centre Picroboule qui peut se visiter.
La boule utilisée pour ce jeu est en bois dur. Mesurant 13 cm de diamètre, elle est légèrement aplatie et possède une bande de roulement en métal. De plus, son centre de gravité est un peu décalé (côté fort), ce qui fait qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne. Le terrain de jeu, en forme de gouttière, mesure 20 mètres de long sur 7 de large. Ses bords longitudinaux sont relevés de 30 à 40 cm.
Toujours dans la rue des Fouaciers, un pignon de maison présente des symboles compagnonniques sculptés et une date: 1881.
La Société de Boule de Fort appelée La Paix, créée en 1879, a conçu le centre Picroboule qui peut se visiter.
La boule utilisée pour ce jeu est en bois dur. Mesurant 13 cm de diamètre, elle est légèrement aplatie et possède une bande de roulement en métal. De plus, son centre de gravité est un peu décalé (côté fort), ce qui fait qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne. Le terrain de jeu, en forme de gouttière, mesure 20 mètres de long sur 7 de large. Ses bords longitudinaux sont relevés de 30 à 40 cm.
A voir
- Le manoir semi-troglodytique de La Rochinerie.
- Le logis privé de La Haute-Brosse a conservé une fenêtre à croisée de pierre sur sa façade Sud. Toutes autres ouvertures ont été remaniées et une tourelle d'angle a été rajoutée.
- Les habitations troglodytiques.
Chambres d'hôtes et gîtes
Lieux-dits: Bois-Chabert, Bois-des-Varennes, Bois-du-Château, Cécigny, Château-de-Chavigny, Clos-Bachet, La Bassouillerie, La Bâtardière, La Bertrie, La Bildarrière, La Bourie, La Brosse, La Cartinière, La Chaftière, La Charderie, La Chauvine, La Coulée, La Coupe-à-Martin, La Coupe-aux-Moines, La Coupe-de-Foix, La Ditardière, La Feltière, La Garillière, La Grande-Cheminée, La Hamarderie, La Haute-Bourse, La Haute-Pierre, La Haye, La Herse, La Jubillette, La Loge, La Lombarderie, La Maligratte, La Recharderie, La Ripière, La Roche-Thibault, La Rochinerie, La Rouillère, La Rue, La Rue-Prouteau, La Saulaie, La Sendrie, La Taille, La Taille-Marais, La Vaubelle, La Véprière, Le Carroi-Marin, Le Château-de-Lerné, Le Château-Fort, Le Chillou, Le Clos-Moquet, Le Grand-Parc, Le Haut-Midi, Le Poirier-Vert, Le Pommier-d'Aigre, Le Portail-Blanc, Le Poteau-des-Coulées-de-Sangnoir, Le Ravage, Les Basses-Tailles, Les Bridon, Les Bruyères-Noires, Les Coudreaux, Les Cruches, Les Épinettes, Les Essarts, Les Fontenelles, Les Fournilleux, Les Friches-Lambert, Les Guignières, Les Mauricières, Les Pièces-de-Verné, Les Places, Les Puisards, Les Puits-Blancs, Les Vallées-de-Sangnoir, Maulé, Maulévrier, Moulin-de-Lambray, Place-d'Armes
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