Villebourg (Wikipedia) est un village du Nord de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Villebourgeois et les Villebourgeoises.
Il a porté les noms de: Villa Burelli (1212, Cartulaire de Saint-Florent-de-Saumur), Villa Borelli, Ville-Borreau (1285, 1295, Chartes de la Clarté-Dieu), Villa Borrelli (1290, Pouillé de Tours), Ecclesia de Villa Bourrelli (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Villers-Boureau (1317), Villebourg (1646, Ordonnance royale), Villeboureau (1737), Villebourg (XVIIIe siècle, Carte de Cassini).
Villebourg formait une châtellenie peu importante. L'ancien prieuré dépendait de l'abbaye Saint-Florent de Saumur.
Il a porté les noms de: Villa Burelli (1212, Cartulaire de Saint-Florent-de-Saumur), Villa Borelli, Ville-Borreau (1285, 1295, Chartes de la Clarté-Dieu), Villa Borrelli (1290, Pouillé de Tours), Ecclesia de Villa Bourrelli (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Villers-Boureau (1317), Villebourg (1646, Ordonnance royale), Villeboureau (1737), Villebourg (XVIIIe siècle, Carte de Cassini).
Villebourg formait une châtellenie peu importante. L'ancien prieuré dépendait de l'abbaye Saint-Florent de Saumur.
Le plus ancien registre paroissial date de 1639.
Coordonnées GPS de Villebourg: 0°31'48"E - 47°39'02"N
Code INSEE: 37274 - Code postal: 37370 - Superficie: 1236 hectares
Altitudes: de 57 à 127 mètres
Cours d'eau: le Long
L'église Saint-Martin, construite à la fin du XIe siècle, présente des murs en petit appareil irrégulier. La nef unique, charpentée et lambrissée, communique, par une arcade, avec un chœur, couvert d'un lambris en berceau, à chevet plat ajouré par une fenêtre en tiers-point aujourd'hui murée. La nef est épaulée par un seul contrefort dont le profil est, vers l'extérieur, légèrement curviligne. Les murs goutterots de la nef ont gardé les traces des anciennes baies qui furent obturées. La nef est surmontée par un clocher en charpente. Jadis, cette église renfermait des reliques de saint Léger, évêque d'Autun.
Coordonnées GPS de Villebourg: 0°31'48"E - 47°39'02"N
Code INSEE: 37274 - Code postal: 37370 - Superficie: 1236 hectares
Altitudes: de 57 à 127 mètres
Cours d'eau: le Long
L'église Saint-Martin, construite à la fin du XIe siècle, présente des murs en petit appareil irrégulier. La nef unique, charpentée et lambrissée, communique, par une arcade, avec un chœur, couvert d'un lambris en berceau, à chevet plat ajouré par une fenêtre en tiers-point aujourd'hui murée. La nef est épaulée par un seul contrefort dont le profil est, vers l'extérieur, légèrement curviligne. Les murs goutterots de la nef ont gardé les traces des anciennes baies qui furent obturées. La nef est surmontée par un clocher en charpente. Jadis, cette église renfermait des reliques de saint Léger, évêque d'Autun.
La cloche de cette église, appelée Marie-Léonie, a été bénite en 1873. Elle est l’œuvre de la fonderie Bollée du Mans. Les quatre vitraux sont des grisailles signées par Julien Fournier et Amand Clément (Tours, 1877).
La porte Sud-Ouest, en plein cintre, a remplacé la porte primitive dont le clavage est encore visible. Elle est précédée d'un porche en charpente soutenu par quatre poteaux en bois.
Au-dessus du maître-autel, ce tableau (fin du XVIIe siècle), une huile sur toile, représente saint Martin coupant sa cape en deux.
Cette statue de saint Jean-Baptiste date du XVIIe siècle. Une autre statue, un saint-évêque est de la même époque.
Une statue de saint Michel (ainsi qu'une de Jeanne-d'Arc) est l’œuvre du statuaire Pierre Rouillard (Angers). Ces deux statues datent du début du XXe siècle.
A cette époque, l'atelier de Pierre Rouillard vendait des statues sur catalogue. Ainsi, sur le catalogue Rouillard, la statue de saint Michel porte le n° 296 et celle de Jeanne d'Arc le n° 845. Les consoles étaient vendues à part.
Le manoir privé du Gué-du-Roi a été bâti au XVe siècle puis restauré au XIXe. L'édifice primitif, formé par un corps de logis entre deux pignons à rondelis, prolongé au Sud par une courte aile perpendiculaire et flanqué, au Nord, par une tour polygonale, a été agrandi, de part et d'autre, par des additions successives.
L'une d'elles, dont les ouvertures sont du même style, a englobé la tour dont seule la partie supérieure émerge au-dessus du toit en appentis. Cette tour renferme un escalier à vis de bois dont chaque marche est constituée par une poutre s'encastrant dans un noyau cylindrique formé de deux éléments. Par la suite, le manoir fut prolongé, au Sud, par une construction en pierres de taille, au sommet légèrement moins élevé mais plus large. Le pignon Ouest est percé, à sa base, par une grande arcature surmontée, à chaque niveau, par une étroite fenêtre dont la traverse a disparu.
L'une d'elles, dont les ouvertures sont du même style, a englobé la tour dont seule la partie supérieure émerge au-dessus du toit en appentis. Cette tour renferme un escalier à vis de bois dont chaque marche est constituée par une poutre s'encastrant dans un noyau cylindrique formé de deux éléments. Par la suite, le manoir fut prolongé, au Sud, par une construction en pierres de taille, au sommet légèrement moins élevé mais plus large. Le pignon Ouest est percé, à sa base, par une grande arcature surmontée, à chaque niveau, par une étroite fenêtre dont la traverse a disparu.
A l'Ouest, la cour était limitée par des servitudes disparues dont subsiste le sous-sol. On y accède par une large descente de 24 marches faisant face à une arcade murée, mais une autre, à droite, communique avec une grande galerie dont la voûte est soutenue par cinq doubleaux appareillés. Une troisième, à gauche, ouvre sur une cave creusée dans le rocher avec caveau voûté pour le pressoir.
Charles VII et Agnès Sorel y séjournèrent. C'était un fief relevant de l'abbaye de Gastines. De 1900 à 1912, il fut la propriété du sculpteur Jean-Baptiste-Auguste Dampt.
Le château privé des Essarts a été édifié au XIXe siècle. Jadis, ce lieu était un fief.
Ce logis (très remanié) serait la maison natale (le 27 janvier 1603) de Martin Marteau. Le 16 juin 1615, il entre chez les Carmes à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Il publie Le Baillon des Médisants (1636), Un abrégé des privilèges, mérites et indulgences de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (1648) et Le Paradis délicieux de la Touraine (1660). Il meurt le 11 juillet 1666 dans le couvent des Carmes de la place Maubert à Paris.
Dans la rue de l'Octroi, il existe effectivement un ancien octroi qui se trouve près de la limite entre le département de la Sarthe et celui de l'Indre-et-Loire.
Charles VII et Agnès Sorel y séjournèrent. C'était un fief relevant de l'abbaye de Gastines. De 1900 à 1912, il fut la propriété du sculpteur Jean-Baptiste-Auguste Dampt.
Le château privé des Essarts a été édifié au XIXe siècle. Jadis, ce lieu était un fief.
Ce logis (très remanié) serait la maison natale (le 27 janvier 1603) de Martin Marteau. Le 16 juin 1615, il entre chez les Carmes à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Il publie Le Baillon des Médisants (1636), Un abrégé des privilèges, mérites et indulgences de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (1648) et Le Paradis délicieux de la Touraine (1660). Il meurt le 11 juillet 1666 dans le couvent des Carmes de la place Maubert à Paris.
Dans la rue de l'Octroi, il existe effectivement un ancien octroi qui se trouve près de la limite entre le département de la Sarthe et celui de l'Indre-et-Loire.
Le lavoir date de 1905 (fin des travaux le 3 décembre). Il est alimenté en eau par Le Long (appelé aussi la Vandœuvre).
Cette tourelle d'angle du logis privé de La Brostière doit être un petit pigeonnier.
Cette tourelle d'angle du logis privé de La Brostière doit être un petit pigeonnier.
Au Nord du cimetière, cette croix de chemin en bois a été recouverte par une lame en tôle pour sa protection.
Souvent situé à Villebourg, le menhir de La Haute-Crane se trouve sur le territoire de la commune sarthoise de Dissay-sous-Courcillon.
A voir
- Le logis privé de La Coltière (XVe siècle).
- L'abri troglodytique de La Sillotière (XVIe siècle).
- Les moulins à eau sur le Long: moulin Boureau et moulin du Bourg (en partie détruit).
Patrimoine disparu
- La chapelle de La Guillondière est mentionnée dans une déclaration féodale du 5 mars 1768. Plus tard, elle fut desservie dans l'église de Morand.
Lieux-dits: Beauchêne, Bel-Air, Bois-des-Bordes, Bois-des-Vallées, Chapeau, Clos-de-la-Bâte, Cormier-de-Haute-Visée, Coulée-Chambert, Coulée-de-la-Belle-Étoile, Coulée-des-Perrets, Cul-de-Chaudron, Douce, Gaubourg, Gênes, Grands-Prés-de-Gaubourg, La Baratterie, La Boiterie, La Brostière, La Cocrelle, La Coltière, La Coudraie, La Gagnerie, La Glaudière, La Gobetrie, La Grande-Borne, La Grande-Pavinerie, La Houlerie, L'Aitre-aux-Godets, La Justice, La Moisière, La Nouvelle-Baillée, La Paumerie, La Perruque, La Petite-Pavinerie, La Peuvrie, La Rotrie, La Salle, La Sillotière, La Touche, La Tourtellière, La Vallée, Le Bois-de-la-Rivière, Le Bout-des-Ponts, Le Breuil, Le Buisson, Le Châtaigner-Tors, Le Château, Le Chêne-Doucier, Le Foucteau, Le Gué-du-Roi, Le Haut-Bourg, Le Mée, Le Midy, Le Parc, Le Parc-à-l'Âne, Le Petit-Breuil, Le Petit-Houx, Le Souillard, L’Évêché, Les Aubuis-du-Bois, Les Aubuis-du-Mée, Les Bassetières, Les Bois, Les Boissellières, Les Boutines, Les Chimuées, Les Cléreaux, Les Cocus, Les Commaillères, Les Coulonnières, Les Crochets, Les Denforts, Les Doucières, Les Essarts, Les Godards, Les Goins, Les Grands-Arbres, Les Grenouillères, Les Grosses-Pierres, Les Hautes-Bassetières, Les Henrières, Les Landes, Les Limbardières, Les Longues-Raies, Les Malsas, Les Menardes, Les Mendés, Les Morandières, Les Morons, Les Mouses, Les Mousets, Les Noues, Les Ormeaux, Les Perrés-du-Mée, Les Petits-Prés, Les Pivardières, Les Prigoux, Les Pruneaux, Les Roches, Les Terres-Blanches, Les Trembleaux, Les Vauricheux, Les Vignes-de-Douce, Les Volleries, Moulin-Boureau, Pâture-des-Bois, Petits-Prés-de-Gaubourg, Pièce-de-Bel-Air, Pièce-de-Vaumargot, Pièce-du-Gué-du-Roi, Pièce-du-Mouset, Pré-du-Moulin, Prés-de-Bienay, Prés-de-Boureau, Prés-des-Roches, Tailles-des-Boissellières, Taillis-de-la-Boiterie, Vigne-du-Petit-Breuil, Vignes-des-Boissellières
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