Candes-Saint-Martin (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine situé à la confluence Loire-Vienne. Ses habitants sont appelés les Candais, les Candaises. Candes-Saint-Martin figure parmi les Plus Beaux Villages de France.
Ce fut ici que saint Martin mourut le 8 novembre 397. Grégoire de Tours mentionna ce bourg sous le nom de Condatensis Vicus. Ce nom évolua au fil du temps: Candata (Ve siècle), Canda (1205), Cande (1479), Candes (XVIIe siècle) et Candes-Saint-Martin (décret du 2 décembre 1949).
Candes était le siège d'une châtellenie appartenant aux archevêques de Tours.
Ce fut ici que saint Martin mourut le 8 novembre 397. Grégoire de Tours mentionna ce bourg sous le nom de Condatensis Vicus. Ce nom évolua au fil du temps: Candata (Ve siècle), Canda (1205), Cande (1479), Candes (XVIIe siècle) et Candes-Saint-Martin (décret du 2 décembre 1949).
Candes était le siège d'une châtellenie appartenant aux archevêques de Tours.
Le plus ancien registre paroissial date de 1621.
Le bourg se trouve au niveau de la confluence Loire-Vienne.
Ce dessin représente le village en 1699.
Ce dessin représente le village en 1699.
La collégiale Saint-Martin, construite de 1175 à 1215, a été fortifiée au XVe siècle. En 1175, il est décidé d'édifier une collégiale sur l'emplacement de la maison de saint Martin. La construction débuta par l'abside semi-circulaire, le chœur désaxé, le transept (plus tardivement voûté en style angevin), la nef et deux collatéraux. La chapelle ogivale Saint-Martin à absidiole semi-circulaire, les chapelles latérales, la façade Ouest à contreforts et le porche latéral datent du XIIIe siècle.
Cette église, fortifiée au XVe siècle, a été restaurée dans les années 1850 par Charles Joly-Leterme, puis au début des années 1880 par les architectes Roffay et Déverin.
A l'extérieur, on peut observer des culs-de-lampe sculptés.
Cette collégiale possède cinq vitraux figuratifs. Une verrière, réalisée par Claudius Lavergne (Paris, 1860), représente saint Martin bénissant (📷). Son fils, Georges-Claudius Lavergne (Paris, 1883), a signé un vitrail figurant l'enlèvement du corps de saint Martin par les Tourangeaux. Félix Gaudin (Paris, 1900) est l'auteur de deux verrières présentant huit scènes de la Vie de saint Martin. Elles entourent le vitrail central, du même auteur, relatant la Vie du Christ. Ce peintre-verrier a aussi réalisé deux grisailles ornementales.
Elle renfeme des statues polychromes...
... et des chapiteaux historiés.
Dans un enfeu situé entre la chapelle Nord et le chœur, on peut voir le gisant de saint Martin. Selon la tradition, cette chapelle occupe l'emplacement de la cellule où est mort le saint. Elle a été totalement restaurée au XIXe siècle.
Près de la collégiale (18 route de Compostelle), la maison des quatre curés (XVIe siècle) est devenue le presbytère en 1769. Jusqu'à la Révolution, elle servit de logis aux quatre curés semainiers désignés par le chapitre de la collégiale parmi les douze chanoines qui le composaient.
Au 13 route de Compostelle, cette demeure privée, appelée Le Vieux-Logis, date du XVIe siècle. Elle est composée d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble. Une tour polygonale d'escalier à vis en pierre est accolée à sa façade Ouest. Au sommet de cette tour, une lucarne accostée d'ailerons est surmontée d'un fronton courbe.
Cette collégiale possède cinq vitraux figuratifs. Une verrière, réalisée par Claudius Lavergne (Paris, 1860), représente saint Martin bénissant (📷). Son fils, Georges-Claudius Lavergne (Paris, 1883), a signé un vitrail figurant l'enlèvement du corps de saint Martin par les Tourangeaux. Félix Gaudin (Paris, 1900) est l'auteur de deux verrières présentant huit scènes de la Vie de saint Martin. Elles entourent le vitrail central, du même auteur, relatant la Vie du Christ. Ce peintre-verrier a aussi réalisé deux grisailles ornementales.
Elle renfeme des statues polychromes...
... et des chapiteaux historiés.
Dans un enfeu situé entre la chapelle Nord et le chœur, on peut voir le gisant de saint Martin. Selon la tradition, cette chapelle occupe l'emplacement de la cellule où est mort le saint. Elle a été totalement restaurée au XIXe siècle.
Près de la collégiale (18 route de Compostelle), la maison des quatre curés (XVIe siècle) est devenue le presbytère en 1769. Jusqu'à la Révolution, elle servit de logis aux quatre curés semainiers désignés par le chapitre de la collégiale parmi les douze chanoines qui le composaient.
Au 13 route de Compostelle, cette demeure privée, appelée Le Vieux-Logis, date du XVIe siècle. Elle est composée d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble. Une tour polygonale d'escalier à vis en pierre est accolée à sa façade Ouest. Au sommet de cette tour, une lucarne accostée d'ailerons est surmontée d'un fronton courbe.
L'Hôtel de la Prévôté (XVe siècle) a servi de Palais de Justice jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Le Château-Vieux ou Vieux-Logis (rue Basse) a été bâti en 1485 par Robert de Lenoncourt, archevêque de Tours. Il a été occupé, un temps, par une gendarmerie.
Le Château-Vieux ou Vieux-Logis (rue Basse) a été bâti en 1485 par Robert de Lenoncourt, archevêque de Tours. Il a été occupé, un temps, par une gendarmerie.
L'accès à la cour se fait par deux portes piétonnes encadrant un haut portail en plein cintre et à clef en saillie. Le château, occupant l'angle Nord-Ouest de cette cour, est un édifice de plan rectangulaire entre des pignons à rondelis. Toutes les baies de la façade, épaulée par deux contreforts, sont encadrées de baguettes, mais ont perdu leurs meneaux. Par contre, les trois lucarnes à gâble aigu du comble ont gardé, l'une sa traverse, les autres leur croisée de pierre. Une tour polygonale, placée asymétriquement, présente sur l'une de ses faces un médaillon de style Renaissance, orné d'une tête casquée de profil à droite. L'entrée à linteau droit mouluré est sommée par une accolade à crochets de feuillage, circonscrivant un écu à la base mutilée, soutenu par deux angelots décapités en robe à longs plis tombants. La porte s'ouvre sur un escalier à vis, dont les degrés en pierre au début sont ensuite en bois pour mener au grenier qui s'étend sous une charpente en carène de navire inversée.
Le mur goutterot Sud, sur une petite cour intérieure en contrebas de la route, porte la trace de nombreux remaniements. A l'Est, on voit une galerie sur trois arcades en plein cintre en pierres de moyen appareil. A l'intérieur, on trouve deux cheminées à hotte sur jambages en demi-colonne engagée et linteau à double corniche. Une troisième à manteau rectiligne et trumeau témoigne d'une restauration du XVIIe siècle. Au Nord, une petite aile en retour d'équerre a peut-être appartenu à la construction primitive.
Le long bâtiment de servitudes, placé en retrait du logis, vient rejoindre la rue. On y voit un four à pain et les anciennes cellules de la gendarmerie, cachots étroits et sans lumière.
Le Château-Neuf ou Nouveau-Logis (rue de la Douve) a été reconstruit à la fin du XVIIIe siècle à la place du château primitif bâti en 1682 par Amelot de Gournay, archevêque de Tours.
Le Château-Neuf ou Nouveau-Logis (rue de la Douve) a été reconstruit à la fin du XVIIIe siècle à la place du château primitif bâti en 1682 par Amelot de Gournay, archevêque de Tours.
On accède à la cour par un portail en plein cintre, flanqué de deux portes piétonnes identiques. Le tout est couronnés d'une ligne de mâchicoulis. Les bâtiments en pierres de taille, parfaitement symétriques, se développent sur trois côtés, percés régulièrement de grandes arcades à clef en saillie. Les combles couverts d'ardoises sont éclairés par des lucarnes à fronton triangulaire. Le château occupe le côté Ouest. C'est un bâtiment de plan quadrangulaire, en moyen appareil, aux ouvertures en plein cintre au rez-de-chaussée, rectangulaires au niveau supérieur. Les deux pignons présentent un tympan triangulaire percé par un oculus, rehaussé d'une ligne de denticules qui se poursuit sur les murs goutterots. Un large fronton surmonte l'avant-corps en arc de cercle qui flanque la façade en son centre et le balcon repose sur deux colonnes ioniques. Le grand salon est totalement tapissé de boiserie provenant de La Trochoire. La terrasse précédent le château est totalement artificielle, établie sur trois longues galeries voûtées, parallèles, débouchant dans un vaste couloir, le tout épaulé extérieurement par des contreforts.
La Tour de l'Enfant (XVe siècle) défendait l'une des anciennes portes fortifiées de la ville. Toutes ses ouvertures ont été remaniées, un petit bâtiment fut élevé, accosté d'une mince tourelle contenant un escalier. La tour compte cinq niveaux: au-dessus de la salle basse couverte en coupole, un corps de garde défend la douve par de larges archères et une ligne de mâchicoulis avec arcs trilobés forme le couronnement.
Une autre porte, la porte de Torché, contrôlait la route de Fontevraud et faisait partie de l'enceinte fortifiée au XIIIe siècle. Il n'en reste que la trace du portillon pour piétons dans le mur de la maison de la Garnison (à droite). Ce logis abritait une garnison commandée par un Capitaine du Roi.
L'ancienne maison canoniale présente une façade du XIIe siècle avec une arcade plein cintre entourant une fenêtre. Elle a été transformée en mairie.
Une autre porte, la porte de Torché, contrôlait la route de Fontevraud et faisait partie de l'enceinte fortifiée au XIIIe siècle. Il n'en reste que la trace du portillon pour piétons dans le mur de la maison de la Garnison (à droite). Ce logis abritait une garnison commandée par un Capitaine du Roi.
L'ancienne maison canoniale présente une façade du XIIe siècle avec une arcade plein cintre entourant une fenêtre. Elle a été transformée en mairie.
Dans la Grande Rue, on trouve des maisons du XVIe siècle.
Dans la rue du Bac, ce logis date également du XVIe siècle.
Dans la rue du Bac, ce logis date également du XVIe siècle.
Sur les hauteurs de la ville, les ruines du moulin à vent des Pelouses (un moulin-tour du XVIIIe siècle) sont aménagées en belvédère documenté. En 1936, le moulin a déjà perdu son toit. Lors de la dernière guerre, les Allemands y installèrent une batterie de DCA.
Du port, situé sur la Vienne, on peut aussi voir cette confluence.
Sur cette plaque de la moitié du XIXe siècle (12 rue Basse), les 32 distances entre le port de Candes et les autres ports de la Loire (de Briare à Saint-Nazaire) sont indiquées au mètre près. A gauche, ce sont les ports situés en amont et, à droite, les ports de l'aval. Ces plaques étaient surnommées les Juges de Paix. Cette plaque en zinc, fabriquée par la fonderie Bouilliant, permettait de déterminer les montants à facturer pour les transports effectués sur le fleuve en fonction des distances parcourues.
Au 14 rue Basse, au-dessus d'une fenêtre, une ancre de marinier est gravée dans le tuffeau. Ce bas-relief (XVIIIe ou XIXe siècle) est un réemploi placé horizontalement.
Sur cette plaque de la moitié du XIXe siècle (12 rue Basse), les 32 distances entre le port de Candes et les autres ports de la Loire (de Briare à Saint-Nazaire) sont indiquées au mètre près. A gauche, ce sont les ports situés en amont et, à droite, les ports de l'aval. Ces plaques étaient surnommées les Juges de Paix. Cette plaque en zinc, fabriquée par la fonderie Bouilliant, permettait de déterminer les montants à facturer pour les transports effectués sur le fleuve en fonction des distances parcourues.
Au 14 rue Basse, au-dessus d'une fenêtre, une ancre de marinier est gravée dans le tuffeau. Ce bas-relief (XVIIIe ou XIXe siècle) est un réemploi placé horizontalement.
Candes possède son girouet dont la partie centrale représente le blason du village.
Lieux-dits: Bois-de-la-Roderie, Bois-Denier, Bois-de-Saint-Martin, Carroi-de-la-Croix-Saint-Martin, Carroi-des-Grand-Haies, Clos-Coupé, Clos-de-Chaumont, Crissay, Croix-Albert, Croix-Fouché, Croix-Saint-Martin, Dessus-les-Caves, Gondain, Île-Boiret, La Basse-Prée, La Bournée, La Carroite, La Cave-aux-Fées, La Cave-du-Puits, La Chaumine, La Coudraie, La Coue-du-Prè, La Fontaine, La Grand-Pièce, La Grotte, La Pelouse, La Pièce-du-Puits, La Polilu, La Queue-de-Morue, La Rue-Trochet, La Saulaie, La Vocandaine, Le Chante-Jau, Le Clos-Boisseau, Le Clos-de-la-Croix, Le Coteau, Le Coteau-de-Maillé, Le Fresne, Le Prè-Clos, Le Parc, Le Poirier-d'Aigret, Le Pré-Clos, Le Puits-Saint-Michel, L’Étang-Gouin, Les Aubuis, Les Basses-Vignes, Les Bazilles, Les Blanches, Les Bois-Blonds, Les Bruyères, Les Champs-Cinq-Ans, Les Clos-Perrons, Les Conquêtes, Les Épicières, Les Fonds-de-sous-le-Vau, Les Fossés-du-Pas, Les Genièvres, Les Joulaines, Les Morillons, Les Morineaux, Les Moulins-de-Monsieur, Les Noëls, Les Ouches, Les Perrières, Les Près-de-l'Arche, Les Prés-Changeants, Les Rouères, Les Saumurais, Les Vignes-de-Chant-de-Jau, Les Vignes-du-Moulin-de-la-Pelouse, Les Voies, Moulin-de-la-Pelouse, Moulins-Saint-Michel, Pièce-de-la-Ganaudière, Prée-du-Buisson, Sous-la-Polilu, Sous-le-Moulin, Sous-le-Vau, Vignes-de-la-Croix-Fouche, Vignes-de-la-Saulaie, Vignes-du-Moulin-de-Monsieur
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire