Plaque datée (1-9-31) et numérotée (1486A-5)
Chezelles (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Chezellois, les Chezelloises.
En 1032, il est mentionné, pour la première fois, sous le nom de Chesellae villa. Par la suite, il s'est appelé Parochia de Chezellis (XIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chezelle-Savary (1362, charte d’Édouard III), Aymeri de Cheselles (1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chezelles-Savary (1409 et 1638), Chezelles (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chézelles (1820, carte de l'état-major).
Les premiers seigneurs connus de ce fief, relevant du château de Chinon, étaient les Le Meingre, dits Boucicaut, maréchaux de France. Une ordonnance royale du 28 janvier 1833 rattacha la paroisse de Lièze à celle de Chezelles.
En 1032, il est mentionné, pour la première fois, sous le nom de Chesellae villa. Par la suite, il s'est appelé Parochia de Chezellis (XIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chezelle-Savary (1362, charte d’Édouard III), Aymeri de Cheselles (1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chezelles-Savary (1409 et 1638), Chezelles (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chézelles (1820, carte de l'état-major).
Les premiers seigneurs connus de ce fief, relevant du château de Chinon, étaient les Le Meingre, dits Boucicaut, maréchaux de France. Une ordonnance royale du 28 janvier 1833 rattacha la paroisse de Lièze à celle de Chezelles.
Les registres paroissiaux remontent à 1638 pour Chezelles et à 1650 pour Lièze.
Coordonnées GPS de Chezelles: 0°26'38"E - 47°03'28"N
Code INSEE: 37071 - Code postal: 37220 - Superficie: 1517 hectares
Altitudes: de 45 à 122 mètres
Cours d'eau: la Bourouse, ruisseau de la rivière Marteau
Code INSEE: 37071 - Code postal: 37220 - Superficie: 1517 hectares
Altitudes: de 45 à 122 mètres
Cours d'eau: la Bourouse, ruisseau de la rivière Marteau


Dans le transept, il existe quatre chapiteaux sculptés (XIIIe siècle) présentant des traces de polychromie.
Dans le chœur, le retable du XVIIe siècle est orné par deux statues: à droite, saint Roch et, à gauche, la Vierge à l'Enfant (ou, selon certains, sainte Anne et la Vierge enfant).

Elle renferme des vitraux du maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours) représentant: le Christ bénissant, saint Pierre saint Charles (1865), saint Martin de Tours (1866), sainte Radegonde et saint Amand (1866), un apôtre ou un prophète (1866, ce vitrail pourrait être attribué, par son style, à Julien-Léopold Lobin), saint Joseph et l'Enfant Jésus (1866), sainte Anne éduquant la Vierge (1866), saint Henri (1866, 📷). Une verrière, l'Apparition de la Vierge à La Salette à deux jeunes bergers, est aussi signé par l'atelier Lobin. Un vitrail ornemental, anonyme et sans date, porte les armoiries de Benoît Jean-Gabriel de Ruzé d'Effiat et de son épouse, mécènes de la restauration de l'église.

Ce dessin de Gustave de Mauvise représente ce château avant son remaniement de 1872.

Au second plan, on aperçoit, à droite, la petite tour et, à gauche, le pigeonnier carré bâti vers 1558. Ce dernier, construit en moellons enduits, est terminé par quatre rangées de pierres de taille. Il est couronné par une corniche à gros modillons carrés. Son toit en pavillon est couvert de tuiles plates.
Plus large et plus massif, le pavillon du Sud-Ouest présente à la partie supérieure cinq assises de pierres de taille et l'on y voit aussi l'orifice circulaire de plusieurs meurtrières. Le rez-de-chaussée est divisé en deux parties dont l'une est voûtée. La cheminée du premier étage a disparu. Le comble est percé par une lucarne à fronton triangulaire. Extérieurement, la face Sud présente, au-dessus d'une petite fenêtre en plein cintre, une sorte de bretèche portée par deux consoles. Au Nord-Ouest, à proximité de l'endroit où s'élevait le quatrième pavillon d'angle, on trouve un petit souterrain aménagé comportant plusieurs salles avec puits d'accès et chatière. Un autre, en partie éboulé, existait dans le champ voisin où l'on voit une tourelle cylindrique peu élevée et couverte par une coupole.
Le manoir privé de Vau-Thibault ou Vauthibault (seconde moitié du XVIe siècle) a été fortement remanié au XVIIIe siècle. Il est composé d'un logis principal entouré par deux pavillons carrés d'angle. Le toit à longs pans et croupe du logis est couvert de tuiles mécaniques. Le pavillon Sud-Ouest présente un toit en pavillon couvert d'ardoises.
Ce manoir possède un pigeonnier carré (au centre de la photo) en moellons enduits. Il est dépourvu de larmier et est couronné par trois rangées de pierres de taille. Son toit en pavillon est couvert de tuiles plates.
Le manoir privé de Chavagne (début XVIe siècle) a été modifié aux XVIIe et XVIIIe siècles (façade Sud). Il se compose d'un grand logis en pierres de taille couvert d'un toit à longs pans, à pignon découvert à l'Ouest et à croupe à l'Est. Ce logis est élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble éclairé par six lucarnes. Son pigeonnier, dont le rez-de-chaussée servait d'écurie, a disparu après 1794. A l'époque, une chapelle occupait la partie Est du manoir.
Le manoir privé de La Fuchard (XVIe siècle, remanié au XVIIe siècles) est devenu une ferme. Il présente une tour d'escalier carrée hors-œuvre, épaulée par deux contreforts (à droite de la photo). Le logis en moellons enduits, surmonté d'un toit à longs pans couverts de tuiles plates, est prolongé, au Nord, par un bâtiment plus récent.
Du manoir de La Richardière (1619), transformé en ferme privée, il ne reste qu'une porte cochère et une porte piétonne (cachée par le blé) flanquée d'une échauguette. Les deux portes ont été murées. Un pigeonnier a été installé dans la partie située au dessus de la porte piétonne.
Le manoir privé de La Cour de Lièze, ancien fief, a été édifié à la fin du XVIIe siècle puis agrandi, à l'ouest, au XVIIIe siècle. Toutefois, d'une première construction du XVIe siècle, il reste une cheminée adossée au pignon Nord.
Ce manoir possède un pigeonnier carré en moellons couronné par une corniche à gros modillons et couvert d'un toit en pavillon.
Le pigeonnier circulaire du manoir de La Vrillère (ou La Vrillière), édifié au XVIe siècle, a perdu son toit qui était couvert de tuiles plates et était surmonté par un lanternon hexagonal d'ardoises. Il est construit en moellons enduits et est couronné d'une corniche à modillons sur deux assises de pierre de taille. L'interruption d'un cordon en légère saillie montre que cette fuye avait subi une importante restauration.
Le manoir privé de La Vrillère avait été construit sur cave au XVe siècle. De cette époque, il ne reste que la partie du logis seigneurial située dans l'angle Nord-Est de la cour (avec une lucarne refaite au XVIIIe siècle). Deux petits bâtiments en moellons, couverts de toits à longs pans, ont été accolés à l'Est. Le logis actuel, en moellons avec chaînages d'angle, date du XVIIIe siècle (sur le linteau d'une fenêtre est gravée une date: 1794). Il est couvert d'un toit brisé à croupes qui abrite un étage de comble. Les entraits de la charpente sont inclus de la plancher. Le portail, avec portes charretière et piétonne en plein cintre, remonte au XVIe siècle. Bâti en pierres de taille, il est surmonté de faux mâchicoulis. Les servitudes sont du XIXe siècle: les toits à porc et, à l'Ouest, la grange en moellons. La Vrillère était un fief mentionné dès 1484. (📷 Turonensis)
Le manoir privé de Chavagne (début XVIe siècle) a été modifié aux XVIIe et XVIIIe siècles (façade Sud). Il se compose d'un grand logis en pierres de taille couvert d'un toit à longs pans, à pignon découvert à l'Ouest et à croupe à l'Est. Ce logis est élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble éclairé par six lucarnes. Son pigeonnier, dont le rez-de-chaussée servait d'écurie, a disparu après 1794. A l'époque, une chapelle occupait la partie Est du manoir.
Le manoir privé de La Fuchard (XVIe siècle, remanié au XVIIe siècles) est devenu une ferme. Il présente une tour d'escalier carrée hors-œuvre, épaulée par deux contreforts (à droite de la photo). Le logis en moellons enduits, surmonté d'un toit à longs pans couverts de tuiles plates, est prolongé, au Nord, par un bâtiment plus récent.
Du manoir de La Richardière (1619), transformé en ferme privée, il ne reste qu'une porte cochère et une porte piétonne (cachée par le blé) flanquée d'une échauguette. Les deux portes ont été murées. Un pigeonnier a été installé dans la partie située au dessus de la porte piétonne.
Le manoir privé de La Cour de Lièze, ancien fief, a été édifié à la fin du XVIIe siècle puis agrandi, à l'ouest, au XVIIIe siècle. Toutefois, d'une première construction du XVIe siècle, il reste une cheminée adossée au pignon Nord.
Ce manoir possède un pigeonnier carré en moellons couronné par une corniche à gros modillons et couvert d'un toit en pavillon.
Le manoir privé de La Vrillère avait été construit sur cave au XVe siècle. De cette époque, il ne reste que la partie du logis seigneurial située dans l'angle Nord-Est de la cour (avec une lucarne refaite au XVIIIe siècle). Deux petits bâtiments en moellons, couverts de toits à longs pans, ont été accolés à l'Est. Le logis actuel, en moellons avec chaînages d'angle, date du XVIIIe siècle (sur le linteau d'une fenêtre est gravée une date: 1794). Il est couvert d'un toit brisé à croupes qui abrite un étage de comble. Les entraits de la charpente sont inclus de la plancher. Le portail, avec portes charretière et piétonne en plein cintre, remonte au XVIe siècle. Bâti en pierres de taille, il est surmonté de faux mâchicoulis. Les servitudes sont du XIXe siècle: les toits à porc et, à l'Ouest, la grange en moellons. La Vrillère était un fief mentionné dès 1484. (📷 Turonensis)

Le moulin à vent (un moulin-tour) de La Croix-des-Landes (XIXe siècle), près de La Pâqueraie, est en ruines. Sur la clé du linteau de la porte figure l'inscription: né 1878 Méry Jules.




A voir
- Le manoir privé du Bois-Buret (première moitié du XVIe siècle) est bâti en totalité sur une cave coupée en deux par un mur en moellons à mortier de terre. Une porte en plein cintre, aujourd'hui murée, permettait d'entrer dans la cour. Cette porte est munie de feuillure et surmontée d'un mâchicoulis. On accède à l'étage du manoir par un escalier extérieur. La façade arrière du logis comprend des pierres de tailles intégrées dans le mur en moellons. A l'origine, des frises verticales encadraient de grandes fenêtres carrées, en partie obstruées de nos jours. Les chapiteaux des frises présentent des sculptures d'animaux fantastiques aux queues entremêlées.
- Au lieu-dit Ronçay-Bigot, il reste des vestiges de la maison forte du Vieux-Roncé (fin du XIVe siècle) qui fut remaniée au XVIe ou au XVIIe.
- Le moulin à eau banal de Ronçay, mu par la Bourouse, est devenu une ferme. Il avait été décrit dans un acte notarié de 1697.
- Le moulin à eau de Tirot, mu aussi par la Bourouse, est devenu une habitation.
Patrimoine disparu
- A l'Est de La Fuchard, dans le bois des Touches, se trouvait un menhir, en grès, de 1 mètre de haut, 1,20 mètre de large, 0,70 mètre d'épaisseur, appelé Le Chillou. Il a disparu en 1959. (📷 Gérard Cordier)
- Le moulin à eau de Lièze qui était mu par la Bourouse.
Lieux-dits: Aigrefoin, Bois-de-Chezelles, Bois-du-Pas-Caillaud, Boisseau-Moreau, Chavagne, La Berthelotière, La Bodonnière, La Boudure, La Chaussée, La Cour, La Croix-des-Landes, La Driade, La Duterie, La Fuchard, La Ganneraie, La Girardrie, La Hâte, La Hutte, La Lucasière, La Messonnière, La Pâqueraie, La Rancheraie, La Richardière, Lassay, La Tourette, L’Avarice, La Vrillère, Le Bois-Buret, Le Bois-Thébault, Le Bois-Vert, Le Château, Le Clos-Poulain, Le Gué, Le Moulin-de-Ronçay, Le Passissement, Le Potager, Le Vau-Thibault, Les Chaumes, Les Coulées, Les Dagets, Les Échanges, Les Fleuriaux, Les Hautes-Cantinières, Les Hautes-Chaumes, Les Lisons, Les Petites-Vallées, Les Petits-Prés, Les Taupins, Lièze, Moulin-de-Tirot, Nozay, Palteau, Pièce-du-Pas-Caillaud, Ronçay-Bigot, Vallée-Boureau, Vallée-de-Gratte-Chien, Vallée-de-la-Richardière
Communes voisines: Courcoué, La Tour-St-Gelin, Parçay-sur-Vienne, Rilly-sur-Vienne, Theneuil, Verneuil-le-Château
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