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Preuilly-sur-Claise

Preuilly-sur-Claise (Wikipedia) est une ville du Sud-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Preuilliaciens, les Preuilliaciennes.
Elle a porté les noms de: Pruliacus (878, charte de Saint-Martin de Tours), Prulliaco (1087, cartulaire de Noyers), Pruiliacum castrum (vers 1090, cartulaire de Noyers), Pruillé-l'Eschivard (XVe siècle, charte de Preuilly), Preuilly-sur-Claise (décret du 22 août 1892).
Le 14 janvier 1814, la commune de Saint-Michel-du-Bois fut réunie à celle de Preuilly.
Ce fut la première baronnie de Touraine et elle fut la possession des familles Frotier, de Gaucourt, d'Amboise, de La Rochefoucauld, de Vendôme, Chasteigner de la Roche-Posay, de Crevant d'Humières, de Gallifet et de Breteuil.
Les registres paroissiaux débutent en 1581 pour la paroisse de Saint-Pierre, en 1645 pour Notre-Dame et en 1655 pour Saint-Melaine. Ceux de Saint-Michel-du-Bois commencent en 1590.
Coordonnées GPS de Preuilly-sur-Claise: 0°55'48"E - 46°51'20"N
Code INSEE: 37189 - Code postal: 37290 - Superficie: 1200 hectares
Altitudes: de 67 à 137 mètres (près du Verger)
Cours d'eau: la Claise, la Muanne, le ruisseau de Milonneau, le ruisseau de Pontereau
L'église Saint-Pierre, ancienne église abbatiale devenue paroissiale, a été achevée en 1009. Elle a été reconstruite vers 1130, modifiée au XVe siècle et profondément remaniée en 1846, 1872-1874, 1932. Elle est de style romano-byzantin. Elle comprend une nef, deux collatéraux (celui du Sud étant plus étroit que l'autre), un transept dont chaque croisillon est accompagnée par une absidiole précédée par deux travées droites, un chœur et une abside semi-circulaire. Le chœur et l'abside sont entourés par un déambulatoire d'où rayonnaient trois absidioles dont, seule, celle d'axe a subsisté. Le clocher, qui s'était écroulé en 1867, a été reconstruit en 1873.
La façade Ouest et les arcs-boutants sont du XVe siècle. La façade est amortie par un haut pignon. A la partie inférieure, formant soubassement, s'ouvre une porte en plein cintre à deux rouleaux dont le premier retombe sur les chapiteaux, ornés d'entrelacs à gauche et de figures grotesques à droite, de deux colonnettes cerclées au tour. Au premier étage, une large fenêtre médiane, en plein cintre, est accompagnée, de chaque côté, par une arcature de deux arceaux retombant sur une haute colonnette. Sur les flancs, une fenêtre plus petite éclaire chacun des bas-côtés. Le second étage est formé par une arcature aveugle retombant sur des colonnettes. Cette arcature se développe sur toute la largeur de la façade. Une fenêtre géminée domine cette galerie. Le pignon fut exhaussé lors d'une reprise postérieure à la construction de l'église. Primitivement, les versants du toit formaient un angle moins aigu.
Les murs goutterots de la nef sont soutenus par d'important arcs-boutants installés au XVe siècle. Un d'eux, au Sud, porte un blason peint, meublé par trois trèfles sur champ de gueules, qui est celui des Gallifet. Ces murs sont ornés, au-dessus des fenêtres, par une arcature aveugle qui se retrouve aussi à l'abside. L'ensemble du chevet a subi une réfection totale.
Au XVe siècle, cette église possédait deux clochers, dominant chacun un bras du transept. L'un d'eux a été détruit et l'autre, au Nord, a été reconstruit en 1873. Sa toiture, faite en tuiles vernissées colorées de Bourgogne, est unique en Touraine.
La nef a cinq travées. Les lignes des piles ne sont pas strictement parallèles et les deux dernières piles droites sont plus écartées l'une de l'autre que celles qui leur font face, à gauche. Ces piliers, carrés dans la masse, sont entourés par quatre colonnettes engagés dont deux supportent les doubleaux des voûtes. La voûte est un berceau en plein cintre dont la poussée a perturbé la verticalité des murs (C'est cela qui, au XVe siècle, nécessita la construction d'arcs-boutants extérieurs). Les collatéraux sont couverts de demi-berceaux soutenus par des doubleaux en arc brisé dans les trois premières travées, en plein cintre aux deux suivantes, extradossés par un mur diaphragme.
L'axe du transept n'est pas perpendiculaire à celui de la nef. La croisée est voûtée par une coupole sur pendentifs renforcée par huit branches d'ogives et a été refaite en 1932. Les deux croisillons sont couverts par un berceau en plein cintre et se terminent par une travée formant chapelle. Reliées au transept proprement dit, celle du Nord par deux arcades, celle du Sud par une seule, ces deux chapelles sont surmontées par une tribune. Elles se prolongent l'une et l'autre à l'Est et sont terminées, de ce côté, par une absidiole qui est une reconstitution moderne. La chapelle Nord est placée sous le vocable de sainte Mélaine.
Le chœur, désaxé aussi par rapport à la nef, s'incline vers le Nord. Il se compose d'une travée voûtée en berceau en plein cintre et se termine par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Cinq arcades, retombant, sur des piles cylindriques, la séparent du déambulatoire qui circule autour de lui. Une arcature aveugle surmonte ces arcades, au-dessus de laquelle s'ouvrent cinq fenêtres en plein cintre. Des trois chapelles absidales primitives, seule la chapelle médiane a subsisté. Elle se compose d'une travée suivie d'une absidiole semi-circulaire. Les deux chapelles absidales ont disparu lors de la restauration de 1873.
Sous le chœur existait jadis une crypte dont les voûtes s'écroulèrent lors du sac de 1562. Elle fut comblée par de décombres. Au milieu du XVIIIe siècle, la famille de Breteuil la fit déblayer en partie pour y aménager un petit caveau où plusieurs de ses membres furent inhumés. Pendant la Révolution, ce caveau fut dévasté et ses cercueils en plomb disparurent.
Plusieurs chapiteaux sculptés datent des XIe et XIIe siècles. Ils sont ornés par des feuillages, des personnages et des figures fantastiques.
Au printemps 1940, un bombardement a détruit les vitraux du chevet de l'abbatiale. Après la guerre, ils furent remplacés par trois verrières du maître-verrier Francis Chigot (Limoges) qui représentent la Vierge à l'Enfant entourée d'un lys et d'un rosier (📷); le Miroir de Justice, la Mère sans corruption (jardin clos) et la Mère très chaste (serpent du péché originel); l'Étoile du matin, le Vase insigne de la dévotion, la Vierge puissante (lion). Ce même peintre-verrier est aussi l'auteur de huit vitraux figuratifs (le Christ; saint Marc; saint Matthieu; saint Jean l’Évangéliste; saint Luc; le Pélican mystique, l'ancre de l'Espérance, le dauphin transpercé d'un trident et la croix flanquée de l'Alpha et de l'Oméga; le poisson et les pains, la colombe buvant à la coupe, le phare dans la tempête et l'Agneau mystique; et encore la croix flanquée de l'Alpha et de l'Oméga) et de 18 verrières ornementales géométriques.
D'autres vitraux ont été réalisés par Félix Gaudin (Paris): l'Adoration des Bergers, l'Adoration des Mages, la Sainte Famille à Nazareth (1898); la Guérison d'un paralytique (ou la Résurrection de Lazare), la Remise des clefs à saint Pierre et la Cène; la Flagellation, le Couronnement d'épines, la Crucifixion (1903); la Résurrection, l'Ascension et la Pentecôte. Eugène-Stanislas Oudinot (Paris, 1889) est l'auteur de vitraux: le miracle de saint Mélaine de Rennes; le saint se prépare à l'épiscopat et Mélaine guérit le fils de Médias; Mélaine délivre l'évêque Mars, Mélaine prédit à ses confrères la date de sa mort et le corps de Mélaine sur un bateau.
Au Sud et en contrebas de l'église Saint-Pierre, rue du Trottoir, cette maison dite de l'Abbé date du XVe siècle. La corniche à la base du toit est interrompue par des lucarnes à gâble aigu et petite ouverture rectangulaire qui ont été refaites au début du XXe siècle. Derrière cette demeure, se trouve une tour polygonale d'escalier à vis dont les sept premières marches sont en pierre et les autres en bois. Il est couvert par une voûte octogonale dont les nervures retombent en tête de palmier sur le noyau central. Les piédroits de la porte sont ornés de fines moulures qui se prolongent sur le linteau par une double accolade et un cordon sculpté. A l'entrée, on voit un cul-de-lampe représentant une tête d'homme encadrée par les épaules bouffantes de ses deux bras dont les mains se joignent. Un peu plus haut, au-dessus d'une porte, a été représenté un petit personnage, les bas en croix, vêtu d'une longue robe sur laquelle retombe un large scapulaire d'étoffe. L'embrasure d'une fenêtre éclairant la porte est munie d'une banquette. Un petit escalier à vis logé dans une tourelle en encorbellement donne accès à la salle occupant le sommet et couverte par un toit pyramidal. Le rez-de-chaussée de la maison possède une cheminée du XVIIe siècle dont le trumeau est occupé par une peinture de 1912, représentant une chasse à courre. Deux autres cheminées du XVe siècle ont disparu.
Près du château du Lion, on peut voir les vestiges du clocher-porche de la collégiale Saint-Melaine (XIIe siècle). En 1562, elle fut dévastée par les huguenots. En 1595, elle fut détruite par Claude du Puy, châtelaine de Preuilly.
Cette église comprenait une nef unique précédée par un porche et terminée, à l'Est, par une abside semi-circulaire. Le porche est divisé, dans sa largeur, en trois travées. La façade est percée, dans la travée médiane, par une porte en arc légèrement brisé à deux rouleaux, accostée de colonnettes. Cette même façade est ajourée par deux fenêtres en plein cintre superposées. Chaque travée latérale possède, au rez-de-chaussée, une arcade aveugle. La façade Est, correspondant à la nef, a sa base enfouie par la surélévation du sol. La porte permettant l'accès à la nef a perdu, du côté de celle-ci, sa décoration, lors d'une restauration moderne. Cependant, elle a conservé, à l'intérieur, ses trois voussures portées de chaque côté par trois colonnettes. Deux arcades en plein cintre relient les trois travées du porche dont les voûtes furent enduites de ciment lors de la réfection moderne.
L'ancienne église Notre-Dame-des-Échelles date des XIe (nef et chœur) et XIIIe siècles (portail, fenêtre en lancette, absidiole Nord et abside).
La façade présente une porte en arc brisé et, au-dessus, une fenêtre divisée par son réseau en deux baies en lancette et une rose. La nef unique aboutit à un transept dont la croisée est voûtée sur une croisée d'ogives profilées d'un tore, et dont le croisillon Sud est semi-circulaire et voûté en cul-de-four. Le croisillon Nord, refait au XVe siècle sur plan rectangulaire, est voûté sur une croisée d'ogives de section carrée dont les arêtes sont abattues par des cavets et qui retombent sur des culots. Une travée de chœur barlongue, voûtée sur ogives profilées d'un tore en amande, termine l'église dont l'abside fut détruite au XVe siècle.
Cette église possède quelques pierres sculptées de l'époque carolingienne.
Située à côté de cette église, cette maison (XVe siècle) est appelée la Tourelle. Un double cordon de pierres en légère saillie souligne les étages. Le rez-de-chaussée a gardé une porte au linteau droit, où subsistent quelques éléments de décoration sculptée. Des pilastres encadrent deux grandes fenêtres superposées dont les croisées de pierre ont été refaites en 1997-1998. Au Nord, une tour rectangulaire, couverte par une pyramide d'ardoises, éclairée par trois petites ouvertures avec entablement en saillie, fait corps avec le bâtiment. Elle abrite un escalier à vis de pierre dans une cage qui est, elle, sur plan circulaire. Les façades, sur la rue, forment un angle obtus.
Les chambres ont gardé leur pavé de carreaux rouges, leur plafond aux poutres apparentes et leur grande cheminée. Celle du second étage a sa hotte, soutenue par des consoles, divisée en quatre compartiments inégaux par des moulures horizontales et des bandes verticales, ornées chacune d'un grand et d'un petit losange. Au premier étage, deux pilastres doriques et une large corniche encadrent un trumeau avec mouluration cintrée. Dans un réduit, derrière la salle du rez-de-chaussée, une cloison de torchis coupe en deux une cheminée plus simple qui a gardé les caractères de celles du XVe siècle.
Toujours rue Notre-Dame, cette demeure du XVIe ou du XVIIe siècle présente, au centre de sa façade, une tourelle polygonale d'escalier.
Le château du Lion a été reconstruit, en 1906, dans un style néo-Gothique avec deux tours à faux crénelage. C'était un château seigneurial édifié vers 930 par le vicomte Atton, premier seigneur connu, mais ruiné par Foulques II d'Anjou en 1116. Rebâti vers 1130 par Pierre de Montrabel, il fut démantelé par les Anglais au XIVe siècle. Il avait été restauré par Pierre Frotier en 1422 puis par César de Vendôme au début du XVIIe siècle. A droite de son châtelet d'entrée, appelé la Poterne, on observe un pigeonnier.
Avant la reconstruction de 1906, il restait des vestiges de la forteresse primitive: le donjon et la prison. Le seul pont-levis, situé au nord, a été détruit en 1820.
Au 13 rue Saint-Pierre, ce logis (XVe et XVIe siècles) possède deux tourelles en encorbellement couvertes d'un toit en poivrière. Au XVe siècle, il était l'habitation de deux pasteurs protestants. Sous le règne de Louis XIV, il abrite une école pour jeunes filles pauvres, tenue par des religieuses. Puis, il devint un dépôt d'armes pendant la Révolution, la mairie sous la Restauration et un relais de diligences au XIXe siècle.
Dans la rue du Prêche, cette maison a été bâtie au XVe siècle
L'hôtel de La Rallière, transformé en maison de retraite, fut construit vers 1630 par Samuel Gandon, vicomte de la Rallière. En 1854, il a été donné à la ville par Dauphin de Ris. En fait, cet hôtel ne fut jamais achevé. Il comprend trois parties: au Sud, un avant-corps à toit pyramidal tronqué et terminé par une petite pyramide aplatie abritant un escalier à balustres, suivi d'une aile moins haute, elle-même prolongée, au Nord, par un bâtiment de hauteur identique avec un toit en dôme à l'impériale terminé en pointe.
Dans les jardins de la médiathèque, la chapelle de Tous-les-Saints (XVIe siècle) comprend une nef à chevet plat dont la façade Ouest est percée par une porte en arc brisé. Sa porte latérale date du XVIIe siècle (1682). Elle renferme les vestiges d'une fresque représentant une danse macabre.
Le manoir privé du Pouët  date du XVIe siècle. L'entrée vers la propriété se fait par une porte cochère en arc surbaissé et, à sa droite, une porte piétonne. Le logis principal, flanqué à l'Ouest par une tour rectangulaire, présente, sur une cour intérieure, sa façade vers l'Est. Les deux fenêtres de l'étage ont gardé intactes leurs croisées de pierre. Elles éclairent deux pièces pavées de carreaux rouges où subsistent, dans l'une d'elles, les jambages d'une cheminée disparue. Au rez-de-chaussée, la porte d'entrée, située au centre, est surmontée par une moulure ornée d'un blason effacé. Elle donne accès à un couloir pavé, menant à un escalier circulaire en pierre, logé dans la tour de l'Ouest. On accède désormais directement du dehors, dans la grande salle, par une ouverture ménagée dans une fenêtre ouverte jusqu'au sol. Une cheminée du XVe siècle, à grande hotte reposant sur deux consoles, la chauffait jadis. Une tour cylindrique, massive, arasée obliquement, flanque la demeure à l'angle Nord-Est.
Le moulin à eau de Preuilly est visible depuis le pont situé au centre du bourg. Aussi appelé le moulin de l'Abbaye, il date du XIXe siècle. Il a remplacé un moulin qui, au XVIe siècle, était nommé le moulin Bodin.
Il a conservé sa roue.
Et il est signalé par cette enseigne (rue de l'Abreuvoir).
Certaines ruelles de la ville sont très étroites.
Ces sculptures en métal sur des volets en bois sont à signaler...
... ainsi que ce singe accroché à des gouttières. Ces œuvres sont de Paule Richon, ancien professeur aux Beaux-Arts de Tours qui a habité cette maison du XVIIe siècle dite maison des marches.
En face de l'église Saint-Pierre, l'hôtel Métivier des Minières a été construit entre 1700 et 1710. Il a été habité par des officiers du grenier à sel. Au début du XIXe siècle, il a servi de presbytère.
Sa façade, construite entièrement en pierres de taille, est percée par des ouvertures au linteau cintré. Un bandeau en légère saillie souligne les étages. Le premier est éclairé par six hautes portes-fenêtres, ayant gardé leurs huisseries à petits carreaux et leur balcons en fer forgé. La ligne du toit de tuiles plates, à quatre pans, est interrompue à intervalles réguliers par trois lucarnes dont la base repose directement sur le mur de la façade. Sur leurs piédroits en bossage repose un fronton triangulaire, brisé au sommet pour soutenir une urne de pierre.
Les pièces du rez-de-chaussée ont gardé leurs plafonds de petits chevrons reposant sur une poutre maîtresse. Dans l'une d'elles, on voit une cheminée dont le linteau s'appuie sur deux colonnes rondes. Le trumeau, encadré par deux colonnettes en bois, est occupé, en parties égales, par une glace et un tableau peint. Le premier étage a conservé des boiseries d'époque. Sous la maison, se trouve une cave voûtée, aux nombreuses galeries, où l'on accède par deux escaliers de pierre. Les communs, où l'on voit une cheminée de pierre, semblent plus anciens.
Les lucarnes à fronton brisé présentent encore des anciens caillebotis en bois.
La mairie a été construite au XIXe siècle, en style néo-classique, selon les plans de l'architecte Créchet. Elle possède un fronton triangulaire et des pilastres.
Dans la rue du Docteur-Jules-Durand, on peut observer cet élégant pigeonnier mural avec ses six entrées de pigeons.
Le château privé de Fontbaudry a été édifié, en 1830, dans le style néo-classique selon les plans de l'architecte Créchet. Sa façade Sud présente, au centre, un avant-corps en légère saillie orné de quatre pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens soutenant un entablement avec fronton triangulaire et tympan à cornes d'abondance renversées. Sous les corniches, soutenues par des modillons, court une frise de rinceaux de feuillage. Les baies, strictement symétriques, sont en plein cintre dans l'avant-corps, rectangulaires sur les ailes, ornées elles-mêmes de deux fois deux pilastres à chapiteaux corinthiens.
Ce château a remplacé une demeure du XVIIe siècle dont il reste deux niveaux de caves voûtées avec une aile des communs avec trois larges ouvertures en anse de panier. Ce logis avait, lui-même, remplacé un manoir médiéval entouré par un profond fossé et muni d'une tour ronde percée de meurtrières pour armes à feu et couverte en poivrière.
Le château privé de La Berjaudière (XIXe siècle) possède encore, dans son parc, un pigeonnier.
Le château privé de Malvoisine date du XIXe siècle.

A voir
  • Les vestiges de l'église Saint-Nicolas (XIe siècle) qui fut, en grande partie, détruite en 1722. Transformée en logis, il reste la façade épaulée par quatre contreforts et, dans le mur Nord, un chapiteau sculpté. Ce dernier représente, symétriquement disposés, deux hommes barbus jouant de l'olifant et dont les bustes se terminent en forme de serpents ailés..
  • L'hôtel d'Harambure (XVIIe siècle), au 26 rue du Cygne, possède un portail de 1715, flanqué par deux portes latérales. Il comprend un corps de logis flanqué, à l'avant et à l'arrière, de deux ailes latérales en retour d'équerre. Celles qui donnent sur la cour d'honneur présentent une lucarne aux piédroits en bossage surmontés par un fronton triangulaire brisé soutenant une urne, alors que la lucarne centrale est circulaire et ornée d'un fleuron. Au Nord, existent des servitudes dont la façade présente une stricte symétrie. De part et d'autre de la porte charretière en plein cintre, s'ouvrent une petite baie rectangulaire et une porte au linteau circulaire. Le grenier est éclairé par deux lucarnes à ailerons situées dans l'axe des fenêtres. Séparant la cour du jardin, une grille, maintenue par cinq piliers soutenant une sphère de pierre, s'appuie sur une tourelle cylindrique qui servait de pigeonnier. Un perron d'une dizaine de marches, bordé d'une rampe de fer forgé conduit à la porte d'entrée. Située en sous-sol, la cuisine est pavée par des grands carreaux. Le centre de la pièce est occupé par un massif de maçonnerie où s'ouvre la porte d'un four. Près de l'imposante cheminée, un potager est percé par six trous et muni d'un bain-marie, près de l'évier qui occupe l'embrasure de la fenêtre. Au plafond, soutenu par deux grosses poutres, est suspendu une cage en bois qui était le lit du cuisinier.
  • Les maisons du XVe siècle: 13 rue Chaumont-Patin, place des Halles.
  • Les pigeonniers: La Berjaudière et Les Chirons (fuie carrée).
Patrimoine disparu
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine du Bourg-Neuf (début du XIe siècle) était située sur la rive gauche de la Claise, En ruines dès 1686, elle fut fermée puis détruite en 1720.
  • La chapelle Saint-Marc, vendue comme bien national en 1791 puis démolie en 1801, était située à la sortie du faubourg du Bourg-Neuf. Elle dépendait de l'aumônerie de l'abbaye de Preuilly.
  • La chapelle Notre-Dame de la Paix fut bénie, le 24 janvier 1674, par Michel Amelot de Gournay, archevêque de Tours. Elle était ruinée en 1796.
  • La chapelle Notre-Dame de Pitié a disparu au début du XIXe siècle. Elle était située dans le château de Preuilly, près du lieu nommé la Prison.
  • L'église Saint-Michel, de l'ancienne commune de Saint-Michel-du-Bois, s'est écroulée en 1703.
  • Le pont romain de la Clau, sur la Claise, était encore en état en 1638. Il en restait quelques vestiges en 1880.

Lieux-dits: Carroir-de-Loup, Champeaux, Champ-Gorin, Château-du-Lion, Fontbaudry, Gratte-Puits, La Berjaudière, La Châtrie, La Folie, La Grange-aux-Moines, La Parentière, La Picardie, La Pointe, La Presle, La Touche, Le Guillery, Le Mireuil, Le Pain-Bénit, Le Pontreau, Le Pouët, Les Blanchards, Les Chauvraux, Les Chirons, Les Cingaudières, Les Collinières, Les Effes, Les Martinières, Les Parterres, Les Ragots, Les Tranchants, Les Vigneaux, Malvoisine, Maupertuis, Pouplouroux, Saint-Michel
    Blason de Preuilly-sur-Claise

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