Monnaie (Wikipedia) est un village du Nord-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Modéniens, les Modéniennes.
Au Ve siècle, Grégoire de Tours le mentionne sous le nom de Mediconnum. En 862, son nom était Modena dans une charte de Saint-Martin de Tours. Par la suite, il s'appela: Monediaco, Monaia (1065, Cartulaire vendômois de Marmoutier), Monaiam (1207, Charte de l'abbaye Saint-Julien), Parochia de Monaia, Moneia, parochia Monetiaci (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours, charte de l'abbaye de Gâtines), Monaie (1335, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Monnoye (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Monnaie (1820, Carte de l'état-major).
Cet ancien prieuré fortifié de l'abbaye de Marmoutier est devenu une aumônerie au XVIe siècle. Ce fut une châtellenie relevant des seigneurs de Château-Renault (jusqu'en 1596) puis du Mortier.
Au Ve siècle, Grégoire de Tours le mentionne sous le nom de Mediconnum. En 862, son nom était Modena dans une charte de Saint-Martin de Tours. Par la suite, il s'appela: Monediaco, Monaia (1065, Cartulaire vendômois de Marmoutier), Monaiam (1207, Charte de l'abbaye Saint-Julien), Parochia de Monaia, Moneia, parochia Monetiaci (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours, charte de l'abbaye de Gâtines), Monaie (1335, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Monnoye (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Monnaie (1820, Carte de l'état-major).
Cet ancien prieuré fortifié de l'abbaye de Marmoutier est devenu une aumônerie au XVIe siècle. Ce fut une châtellenie relevant des seigneurs de Château-Renault (jusqu'en 1596) puis du Mortier.
Le plus ancien registre paroissial date de 1546.
Coordonnées GPS de Monnaie: 0°47'07"E - 47°30'08"N
Code INSEE: 37153 - Code postal: 37380 - Superficie: 3942 hectares
Altitudes: de 89 à 147 mètres (aux Loges)
Cours d'eau: les ruisseaux du Mortier, du Baignon et de l'Orfrasière
Code INSEE: 37153 - Code postal: 37380 - Superficie: 3942 hectares
Altitudes: de 89 à 147 mètres (aux Loges)
Cours d'eau: les ruisseaux du Mortier, du Baignon et de l'Orfrasière
L'église Saint-Martin, construite au XIIe siècle (nef unique lambrissée, façade et porte), a été agrandie aux XVIe (chœur à chevet plat et chapelle latérale) et XVIIIe siècles (clocher carré). Elle a été restaurée en 1874-1875. L'église primitive, fondée en 470 par saint Perpet, appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours.
Extérieurement, le mur Nord de la nef est parementé en moellons non appareillé. La façade présente une porte en arc brisé. En 1890, on ajouta à la chapelle latérale deux petits collatéraux. A l'Est, l'église se termine par un chevet plat ajouré par une grande fenêtre en arc brisé, à remplage restauré.
Extérieurement, le mur Nord de la nef est parementé en moellons non appareillé. La façade présente une porte en arc brisé. En 1890, on ajouta à la chapelle latérale deux petits collatéraux. A l'Est, l'église se termine par un chevet plat ajouré par une grande fenêtre en arc brisé, à remplage restauré.
Le vitrail représentant diverses scènes de la vie de Jésus, datant du début du XVIe siècle, est l’œuvre de l'école de Robert Pinaigrier.
Un autre vitrail du milieu du XVIe siècle montre saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert.
Un autre vitrail du milieu du XVIe siècle montre saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert.
Cette église renferme aussi l'un des rares vitraux de Maurice Buffet (Tours, 1935) relatant, dans le style Art déco, la Vie de saint Martin de Tours.
Six autres verrières sont des œuvres de Van-Guy (Tours): l’Annonciation et la Vie de la Vierge (1968), la Vierge à l'Enfant (1989) et quatre vitraux abstraits (1967). La grisaille armoriée de la chapelle est signée par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1892).
Au-dessus de la porte de la sacristie, on peut voir ce bas-relief de l'époque carolingienne (début du IXe siècle).
Six autres verrières sont des œuvres de Van-Guy (Tours): l’Annonciation et la Vie de la Vierge (1968), la Vierge à l'Enfant (1989) et quatre vitraux abstraits (1967). La grisaille armoriée de la chapelle est signée par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1892).
Au-dessus de la porte de la sacristie, on peut voir ce bas-relief de l'époque carolingienne (début du IXe siècle).
Le manoir privé de Bourdigal fut édifié entre 1451 et 1483 puis terminé au XVIe siècle. Il a été restauré dans les années 1970 par l'architecte Jacques Boille. Entre 1920 et 1945, ce manoir abrita une fondation charitable accueillant les enfants abandonnés.
Le bâtiment est élevé sur plan rectangulaire entre deux pignons à rondelis aveugles. Sur la partie basse, en moellons enduits, éclairée par trois fenêtres à croisée de pierre, reposent des murs goutterots en briques et colombages. La façade Nord est flanquée par une tourelle polygonale, placée asymétriquement, de briques et de pierres de taille. Elle renferme un large escalier à vis de pierre, d'environ 1,70 mètre d'emmarchement. Il est éclairé par une double rangée de petites ouvertures rectangulaires. L'une d'elles, au-dessus de la porte d'entrée à linteau droit, coupe un bandeau en cavet qui l'encadre à la partie supérieure. La charpente du toit pyramidal de la tourelle est soutenue par un poinçon supporté au centre par douze chevrons en étoile.
Sur chaque face, les baies sont à simple meneau au second étage, à meneau et traverse au premier. Les salles basses sont chauffées par deux cheminées à hotte à faux manteaux, linteau à simple ou à double corniche. Celle du premier étage est avec jambages demi-cylindriques doublés par une mince colonnette.
Son pigeonnier circulaire (XVIe siècle) est couvert par un toit à lanternon octogonal en ardoise. A mi-hauteur, il est ceinturé par un gros tore. D'environ six mètres de diamètre intérieur, les murs ont encore 60 centimètres d'épaisseur malgré la disparition totale des boulins.
Le château privé des Belles-Ruries a été bâti vers 1850. De l'ancien château de 1634, il a conservé un corps de logis central. Celui-ci est flanqué par deux pavillons plus récents. Les combles sont éclairés par des lucarnes à fronton triangulaire, surmontée par une plus petite, et alternant avec des oculus. Sous la partie primitive s'étend une cave voûtée, vestige probable d'une maison encore plus ancienne car elle est moins large et un couloir voûté a dû être aménagé pour servir d'appui à la construction de 1634.
Dans le parc, au Sud du château et au milieu d'un petit étang, un pigeonnier se dresse sur un soubassement formant une couronne d'un mètre de large. Une passerelle y permet l'accès. Édifié en moellon sur plan circulaire avec, à mi-hauteur, un large bandeau mouluré, il mesure 8 mètres de diamètre. Son toit, modifié au XIXe siècle, forme trois ressauts successifs, aux parois ajourées pour l'entrée des pigeons. Couronné par un lanternon coiffé en bulbe, l'ensemble a l'apparence d'une pagode. Une pierre, sur la porte d'entrée en anse de panier avec clef et sommiers en saillie, est gravée d'une date, 1611, qui doit être celle de sa construction. Sur les murs de 1,20 mètre d'épaisseur sont aménagées, sur toute la hauteur, 31 rangées d'une cinquante de boulins en briques (soit environ 1500 boulins). Les deux échelles fixées sur leur arbre tournant sont en état de marche.
Le manoir privé de La Vallée a été construit au XIXe siècle.
La gare de Monnaie a été mise en service le 5 août 1867. L'horloge qui se trouvait sur le toit, au-dessus de la porte centrale, a disparu.
Dans le parc, au Sud du château et au milieu d'un petit étang, un pigeonnier se dresse sur un soubassement formant une couronne d'un mètre de large. Une passerelle y permet l'accès. Édifié en moellon sur plan circulaire avec, à mi-hauteur, un large bandeau mouluré, il mesure 8 mètres de diamètre. Son toit, modifié au XIXe siècle, forme trois ressauts successifs, aux parois ajourées pour l'entrée des pigeons. Couronné par un lanternon coiffé en bulbe, l'ensemble a l'apparence d'une pagode. Une pierre, sur la porte d'entrée en anse de panier avec clef et sommiers en saillie, est gravée d'une date, 1611, qui doit être celle de sa construction. Sur les murs de 1,20 mètre d'épaisseur sont aménagées, sur toute la hauteur, 31 rangées d'une cinquante de boulins en briques (soit environ 1500 boulins). Les deux échelles fixées sur leur arbre tournant sont en état de marche.
Le manoir privé de La Vallée a été construit au XIXe siècle.
La gare de Monnaie a été mise en service le 5 août 1867. L'horloge qui se trouvait sur le toit, au-dessus de la porte centrale, a disparu.
Près de l'église, un monument commémorant le combat du 20 décembre 1870 entre les armées française (la brigade Cléret) et prussienne a été érigé.
Au Sud des Belles-Ruries, à l'endroit où cette bataille s'est déroulée, une croix en bois a été dressée.
Près de la mairie, le monument aux morts, œuvre de François Sicard, a été inauguré le 17 septembre 1922. Il existe un autre monument aux morts dans le cimetière.
Au Sud des Belles-Ruries, à l'endroit où cette bataille s'est déroulée, une croix en bois a été dressée.
Dans la rue Nationale, le linteau d'une porte présente une tête de militaire sculptée, peut-être le portrait du premier propriétaire.
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune.
Le château privé du Mortier a été édifié de 1907 à 1909 selon les plans de l'architecte Pierre Cuvillier, pour le général-vicomte de La Panouse. Cet architecte s'était, en fait, inspiré fidèlement de la façade des loges du château de Saint-Germain-en-Laye. Ce château possède une chapelle néo-gothique en brique et meulière.
Cet édifice a remplacé ce château qui avait été acquis, en 1810, par la famille de Flavigny. Marie de Flavigny, plus connue sous son nom d'épouse Marie d'Agoult, était une femme de lettres qui eut une longue liaison avec Franz Liszt.
Patrimoine disparu
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Boissay, Bois-Rougeolles, Bois-Simon, Bois-Soleil, Bordebure, Bourdigal, Corçay, Fontenay, Forêt-Bélier, La Barillère, La Barre-du-Fresne, La Bellangerie, La Berlottière, La Blondellerie, La Boistière, La Bordegault, La Bornechère, La Bouquinière, La Bruère, La Brunellerie, La Buvinière, La Calourie, La Carte, La Cave-Blanchette, La Chicane, La Comté, La Coulonnière, La Croix-Poêlon, La Faisanderie, La Feuillée, La Flatterie, La Fontaine, La Forêt, La Fosse-du-Mortier, La Garenne, La Gasnerie, La Gaubertelle, La Gaucherie, La Gavotte, La Germonerie, La Grande-Audianière, La Guillotière, La Louriotterie, La Lyonnière, La Maison-Rouge, La Martinerie, La Méchante-Maison, La Moineterie, La Morietterie, L'Ânerie, La Nigerie, La Paillocherie, La Petite-Audianière, La Pierre-à-Bidault, La Pinsonnière, La Porcherie, L'Arche, La Renardière, La Richardière, La Rochelle, La Roncerie, La Royauté, La Salle, La Saunerie, La Sinsonnière, La Taille-Piédor, La Touche, La Touficherie, La Tourtellerie, La Vallée, Le Bas-Mussay, Le Boulay, Le Buisson, Le Carroi-Bouchet, Le Chaillou, Le Charme, Le Fief-Bouju, Le Fourneau, Le Fresne, Le Grand-Conseil, Le Haut-Pertuis, Le Houdeau, Le Lignou, Le Mortier, Le Pau, Le Pertuis, Le Petit-Mortier, Le Petit-Moulin, Le Vivier, Les Belles-Ruries, Les Brossets, Les Champs, Les Chênaux, Les Fossés, Les Jailletières, Les Landes, Les Loges, L'Espérance, Les Perrés, Les Petites-Belles-Ruries, Les Petites-Landes, Les Petites-Vallées, Les Pièces-de-la-Fontaine, Les Touches, Les Trois-Chênes, Longue-Vue, L'Ormeau, L'Oucherie, L'Ouchette, Madère, Maucartier, Mon-Idée, Moque-Souris, Mussay, Neret, Plaine-des-Trois-Chênes, Taille-des-Gaudrons, Tardines, Tronçay, Villeneuve
Anciens lieux-dits: Les Coupes, Pineau
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune.
Le château privé du Mortier a été édifié de 1907 à 1909 selon les plans de l'architecte Pierre Cuvillier, pour le général-vicomte de La Panouse. Cet architecte s'était, en fait, inspiré fidèlement de la façade des loges du château de Saint-Germain-en-Laye. Ce château possède une chapelle néo-gothique en brique et meulière.
Cet édifice a remplacé ce château qui avait été acquis, en 1810, par la famille de Flavigny. Marie de Flavigny, plus connue sous son nom d'épouse Marie d'Agoult, était une femme de lettres qui eut une longue liaison avec Franz Liszt.
Patrimoine disparu
- La chapelle du prieuré Saint-Jean, située près de l'église, existait encore en 1790. Les bâtiments du prieuré, fortifiés et entourés de fossés, ont disparu au XIXe siècle.
- Au Pau, un moulin à vent sur pivot signalé dans un acte notarié de 1818.
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Boissay, Bois-Rougeolles, Bois-Simon, Bois-Soleil, Bordebure, Bourdigal, Corçay, Fontenay, Forêt-Bélier, La Barillère, La Barre-du-Fresne, La Bellangerie, La Berlottière, La Blondellerie, La Boistière, La Bordegault, La Bornechère, La Bouquinière, La Bruère, La Brunellerie, La Buvinière, La Calourie, La Carte, La Cave-Blanchette, La Chicane, La Comté, La Coulonnière, La Croix-Poêlon, La Faisanderie, La Feuillée, La Flatterie, La Fontaine, La Forêt, La Fosse-du-Mortier, La Garenne, La Gasnerie, La Gaubertelle, La Gaucherie, La Gavotte, La Germonerie, La Grande-Audianière, La Guillotière, La Louriotterie, La Lyonnière, La Maison-Rouge, La Martinerie, La Méchante-Maison, La Moineterie, La Morietterie, L'Ânerie, La Nigerie, La Paillocherie, La Petite-Audianière, La Pierre-à-Bidault, La Pinsonnière, La Porcherie, L'Arche, La Renardière, La Richardière, La Rochelle, La Roncerie, La Royauté, La Salle, La Saunerie, La Sinsonnière, La Taille-Piédor, La Touche, La Touficherie, La Tourtellerie, La Vallée, Le Bas-Mussay, Le Boulay, Le Buisson, Le Carroi-Bouchet, Le Chaillou, Le Charme, Le Fief-Bouju, Le Fourneau, Le Fresne, Le Grand-Conseil, Le Haut-Pertuis, Le Houdeau, Le Lignou, Le Mortier, Le Pau, Le Pertuis, Le Petit-Mortier, Le Petit-Moulin, Le Vivier, Les Belles-Ruries, Les Brossets, Les Champs, Les Chênaux, Les Fossés, Les Jailletières, Les Landes, Les Loges, L'Espérance, Les Perrés, Les Petites-Belles-Ruries, Les Petites-Landes, Les Petites-Vallées, Les Pièces-de-la-Fontaine, Les Touches, Les Trois-Chênes, Longue-Vue, L'Ormeau, L'Oucherie, L'Ouchette, Madère, Maucartier, Mon-Idée, Moque-Souris, Mussay, Neret, Plaine-des-Trois-Chênes, Taille-des-Gaudrons, Tardines, Tronçay, Villeneuve
Anciens lieux-dits: Les Coupes, Pineau
Communes voisines: Chanceaux-sur-Choisille, Crotelles, Nouzilly, Parçay-Meslay, Reugny, Rochecorbon, Vernou-sur-Brenne, Vouvray
Dire que je passais devant des choses sans les remarquer . Votre blog est une pépite , bravo 👍.
RépondreSupprimerJe viens de découvrir ce blog qui est une pépite d'informations , bravo .
RépondreSupprimerMerci.
Supprimer