Saint-Jean-Saint-Germain (Wikipedia) est une commune du Sud-Est de la Touraine. Elle a été constituée, le 19 mars 1834, par la réunion de Saint-Jean-sur-Indre et de Saint-Germain-sur-Indre. L'acte officiel de ce regroupement fut signé par Louis-Philippe et Adolphe Thiers. Depuis 2011, ses habitants s’appellent les Saint-Jean-Germanois, les Saint-Jean-Germanoises.
Saint-Jean s'est appelé: Parochia S. Johannis super Indriam (1219), Parochia S. Johannis super predictam Aindre (1278, cartulaire de l'archevêché de Tours), Sanctus Johannes super Indriam (1290, pouillé de Tours), Saint Johan sur Aindre (1358, pouillé de Tours), Saint-Jean-sur-Indre (1473, cartulaire du Liget), Saint-Jean (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Jean (1791).
Saint-Germain a porté les noms de: Sancti Germani de Pratis presbyter (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint-Germain-sur-Indre (1336), Saint Germain (1358 et 1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Sanctus Germanus propre Lochas (XIVe siècle), Saint Germain (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Germain (1791).
Saint-Jean était le siège d'une commanderie de l'ordre du Temple mentionnée dans une charte du grand prieuré d'Aquitaine, en 1256.
Saint-Jean s'est appelé: Parochia S. Johannis super Indriam (1219), Parochia S. Johannis super predictam Aindre (1278, cartulaire de l'archevêché de Tours), Sanctus Johannes super Indriam (1290, pouillé de Tours), Saint Johan sur Aindre (1358, pouillé de Tours), Saint-Jean-sur-Indre (1473, cartulaire du Liget), Saint-Jean (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Jean (1791).
Saint-Germain a porté les noms de: Sancti Germani de Pratis presbyter (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint-Germain-sur-Indre (1336), Saint Germain (1358 et 1365, cartulaire de l'archevêché de Tours), Sanctus Germanus propre Lochas (XIVe siècle), Saint Germain (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Germain (1791).
Saint-Jean était le siège d'une commanderie de l'ordre du Temple mentionnée dans une charte du grand prieuré d'Aquitaine, en 1256.
Les registres paroissiaux débutent en 1506 pour Saint-Jean-sur-Indre et en 1578 pour Saint-Germain-sur-Indre.
Coordonnées GPS de St-Jean-St-Germain: 1°02'19"E - 47°05'05"N
Code INSEE: 37222 - Code postal: 37600 - Superficie: 2134 hectares
Altitudes: de 72 à 147 mètres
Cours d'eau: l'Indre, le Beugnon
Code INSEE: 37222 - Code postal: 37600 - Superficie: 2134 hectares
Altitudes: de 72 à 147 mètres
Cours d'eau: l'Indre, le Beugnon
L'église Saint-Jean-Baptiste, construite au XIe siècle (nef), a été agrandie aux XIIe (clocher en forme de lanterne des morts), XIIIe (chœur, façade et chapelle seigneuriale) et XVe siècles (porche charpenté).
Les murs goutterots de la nef sont parementés en petit appareil. Le mur Nord est percé par trois fenêtres en plein cintre dont la troisième a été refaite. La façade Ouest est ouverte par une porte en plein cintre présentant deux rouleaux moulurés d'un tore. A gauche, a été disposé un tombeau d'autel probablement en même temps que fut ajouté le porche. Ce porche en pierre présente une façade surmontée d'un fronton triangulaire percé d'une fenêtre rectangulaire. Son mur Sud est ouvert de trois arcades en plein cintre tandis que le mur Nord est ajouré par une fenêtre flamboyante.
La nef, couverte d'une fausse voûte de plâtre, a gardé deux retables et deux niches du XVIIe siècle. Elle aboutit à un chœur carré, voûté sur croisée d'ogives et éclairé par un triplet dont la lancette médiane est plus haute que les latérales. Au Sud, s'ouvre la chapelle seigneuriale, portant des armoiries. Le clocher, dont la base date du XIIe siècle, flanque l'église au Sud. Carré à sa base, il est octogonal à sa partie supérieure qui a été restaurée.
En 1869, Lucien-Léopold Lobin réalisa sept verrières. Entre 1921 et 1939, Lux Fournier (Tours) signa trois vitraux représentant: la Vierge à l'Enfant (1921), sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1924, 📷) et saint Michel terrassant le démon (1939). En 2005, Hervé Debitus créa une verrière abstraite en verre thermoformé.
L'ancien presbytère de Saint-Jean (XVe siècle) est situé derrière l'église. Le portail d'entrée du domaine comprend une porte charretière en anse de panier et une porte piétonne en plein cintre, surmontée d'un écu vide. Le corps de logis est situé entre deux pignons aigus. Une tour quadrangulaire, surmontée d'un toit à deux pans, est disposée en avant-corps au centre de la façade Sud-Ouest. A gauche de celle-ci, on voit au premier étage une fenêtre étroite à deux panneaux, dont la traverse de pierre est intacte. A droite, une plus large a perdu sa croisée de pierre mais a gardé ses banquettes intérieures. Une autre ouverture semblable à la première est une restitution du XXe siècle et provient de la façade opposée, très remaniée. Tous les linteaux sont ornés d'une accolade qui a été doublée au-dessus de la grande fenêtre. Une autre se retrouve à la porte d'entrée, ouvrant au Nord-Est sur un perron de quatre marches.
Les murs goutterots de la nef sont parementés en petit appareil. Le mur Nord est percé par trois fenêtres en plein cintre dont la troisième a été refaite. La façade Ouest est ouverte par une porte en plein cintre présentant deux rouleaux moulurés d'un tore. A gauche, a été disposé un tombeau d'autel probablement en même temps que fut ajouté le porche. Ce porche en pierre présente une façade surmontée d'un fronton triangulaire percé d'une fenêtre rectangulaire. Son mur Sud est ouvert de trois arcades en plein cintre tandis que le mur Nord est ajouré par une fenêtre flamboyante.
La nef, couverte d'une fausse voûte de plâtre, a gardé deux retables et deux niches du XVIIe siècle. Elle aboutit à un chœur carré, voûté sur croisée d'ogives et éclairé par un triplet dont la lancette médiane est plus haute que les latérales. Au Sud, s'ouvre la chapelle seigneuriale, portant des armoiries. Le clocher, dont la base date du XIIe siècle, flanque l'église au Sud. Carré à sa base, il est octogonal à sa partie supérieure qui a été restaurée.
En 1869, Lucien-Léopold Lobin réalisa sept verrières. Entre 1921 et 1939, Lux Fournier (Tours) signa trois vitraux représentant: la Vierge à l'Enfant (1921), sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1924, 📷) et saint Michel terrassant le démon (1939). En 2005, Hervé Debitus créa une verrière abstraite en verre thermoformé.
L'ancien presbytère de Saint-Jean (XVe siècle) est situé derrière l'église. Le portail d'entrée du domaine comprend une porte charretière en anse de panier et une porte piétonne en plein cintre, surmontée d'un écu vide. Le corps de logis est situé entre deux pignons aigus. Une tour quadrangulaire, surmontée d'un toit à deux pans, est disposée en avant-corps au centre de la façade Sud-Ouest. A gauche de celle-ci, on voit au premier étage une fenêtre étroite à deux panneaux, dont la traverse de pierre est intacte. A droite, une plus large a perdu sa croisée de pierre mais a gardé ses banquettes intérieures. Une autre ouverture semblable à la première est une restitution du XXe siècle et provient de la façade opposée, très remaniée. Tous les linteaux sont ornés d'une accolade qui a été doublée au-dessus de la grande fenêtre. Une autre se retrouve à la porte d'entrée, ouvrant au Nord-Est sur un perron de quatre marches.
A l'intérieur, la cheminée de la cuisine est d'origine et repose sa hotte sur de simples consoles. Les deux autres cheminées témoignent d'une restauration effectuée à la fin du XVIIe siècle. Celle de l'étage a un trumeau encadré par des pilastres, portant des cannelures rudentées au premier tiers, soutenant une large corniche sur des petits modillons ornés de palmettes.
L'église Saint-Germain, bâtie à la fin du XIe siècle (nef unique et façade), a été modifiée aux XVIe (chœur à chevet plat) et XVIIIe siècles (porte Sud de 1762).
Les murs de la nef sont parementés en petit appareil. Sa façade fut reconstruite à la fin du XIe siècle avec une porte en plein cintre, aujourd'hui condamnée, et une fenêtre également en plein cintre. Le mur Sud est ajouré par trois fenêtres dont deux furent refaites. Ce mur garde des traces de deux portes, l'une en plein cintre, l'autre en arc brisé. La nef, couverte d'une fausse voûte de plâtre, aboutit à un chœur voûté sur ogives et liernes rayonnant d'une clef pendante. Ce chœur est relié à une chapelle seigneuriale voûtée d'ogives avec clef timbrée des armoiries de la famille Berruyer. Ce blason se retrouve aussi dans le vitrail de la fenêtre. Le retable de cette chapelle est du XVIe siècle, celui de l'autel majeur, en pierre, signé Lachant, date de 1704. Un clocher, couvert d'ardoises, surmonte la nef.
Les murs de la nef sont parementés en petit appareil. Sa façade fut reconstruite à la fin du XIe siècle avec une porte en plein cintre, aujourd'hui condamnée, et une fenêtre également en plein cintre. Le mur Sud est ajouré par trois fenêtres dont deux furent refaites. Ce mur garde des traces de deux portes, l'une en plein cintre, l'autre en arc brisé. La nef, couverte d'une fausse voûte de plâtre, aboutit à un chœur voûté sur ogives et liernes rayonnant d'une clef pendante. Ce chœur est relié à une chapelle seigneuriale voûtée d'ogives avec clef timbrée des armoiries de la famille Berruyer. Ce blason se retrouve aussi dans le vitrail de la fenêtre. Le retable de cette chapelle est du XVIe siècle, celui de l'autel majeur, en pierre, signé Lachant, date de 1704. Un clocher, couvert d'ardoises, surmonte la nef.
La plupart des vitraux de cette église sont des verrières à losanges sauf une verrière ornementale signée par Julien-Léopold Lobin (1862) et le vitrail central qui est une composition abstraite de Van-Guy (fin du XXe siècle). Par contre, les baies de la chapelle seigneuriale ont gardé des vestiges de vitraux du XVIe siècle.
L'ancien presbytère de Saint-Germain (XVIe siècle et 1660) présente, sur sa façade, un escalier en pierre, protégé par un auvent couvert d'ardoises. Il conduit à une porte dont le linteau est gravé de la date de 1660.
L'ancien presbytère de Saint-Germain (XVIe siècle et 1660) présente, sur sa façade, un escalier en pierre, protégé par un auvent couvert d'ardoises. Il conduit à une porte dont le linteau est gravé de la date de 1660.
Le château privé de Saint-Germain (fin du XVe siècle) a été restauré en 1902. C'était une châtellenie relevant de l'archevêché de Tours.
Situé sur le versant du coteau de la rive droite de l'Indre, ce château a du remplacer une forteresse dont subsistent d'importants vestiges. A l'Est, un donjon quadrangulaire est couronné par des mâchicoulis reliés par des arcs trilobés. Il est accolé à une grosse tour cylindrique dont les ouvertures ont été remaniées, mais qui a conservé quelques archères arrondies à la base et qui a son pendant à l'Ouest. Les toits coniques d'ardoises sont terminés par un clocheton octogonal, mais si l'un prend appui sur une corniche moulurée, l'autre est supporté par une ligne de petit modillon.
Ces trois constructions font corps avec un long bâtiment en équerre, couvert d'une charpente de navire inversée, et dont seule la façade Sud présente des fenêtres à croisée de pierre. Ce côté donne sur une terrasse avec balustrade flamboyante et escalier à double volée convergente. La lucarne centrale, à croisée de pierre, forme une bretèche portée par des corbeaux moulurés avec arcature trilobée. Une autre semblable se voit à l'arrière de la tour Ouest. L'aile à laquelle elle appartient, terminée par un pignon à rondelis, est desservie par un large escalier en bois à volées rectilignes et rampe à gros balustres quadrangulaire du XVIIe siècle. Un autre escalier, à vis de pierre, est contigu à la tour Est.
Ce château possède quatre cheminées intérieures dont la plus impressionnante se trouve dans une pièce qui devait servir de cuisine. Sa hotte oblique repose sur une partie d'une double arcature légèrement cintrée, soutenue par un pilier massif. Une autre, très simple, fait toute la largeur de la pièce qu'elle chauffe. A l'étage, le blason des Berruyer figure au centre du linteau à simple corniche d'une troisième à jambages demi-cylindriques. La dernière se trouve dans la chambre du donjon, couverte d'une croisée d'ogives à nervures prismatiques dont la clef en feston est au trois quarts détruite. Si son manteau est sans caractère, la hotte peu saillante qui le surmonte présente un décor qui l'apparente à un retable d'église. Le trumeau central arrondi est bordé, sur chaque côté, par une frise où figure, alternant avec la coupe meublant le blason des Berruyer, l'un des instruments de la Passion: croix, fouet, pique, échelle... A l'origine, cette salle était peut-être un oratoire.
Le sous-sol, ne s'étendant pas sous tout l'édifice, est essentiellement constitué par une grande cave voûtée en berceau sur couchis. L'emplacement de meurtrières montre qu'il y a eu une surélévation du sol extérieur qui les a condamnées. Le donjon est construit sur un caveau voûté et la tour Est sur deux autres, superposés. Le mur du parc, longeant la route de Saint-Jean, comporte, près du portail, une tourelle cylindrique à poivrières d'ardoises.
Le château privé de Montfélix a été édifié de 1841 à 1843, de style néo-gothique, par George Smith d’Ergny, pour son fils George-Michel, à l'occasion de la naissance de son premier enfant. C'est George Smith d'Ergny qui a donné le nom de Montfélix à ce lieu qui s'appelait Les Perruches. Il s'est inspiré du prénom de sa belle-fille, Antoinette-Félix-Eugénie Mélin.
Encadrée par deux tourelles en encorbellement, la façade comporte, au centre, un fronton triangulaire. Le toit est surmonté de hauts pinacles décoratifs en forme de colonnes torsadées ou ornées de losanges. Le château a été agrandi vers 1862.
Les communs du château de Montfélix, du XIXe siècle aussi, sont du même style néo-gothique que lui.
Le château privé du Coudray a été bâti au XVIIIe siècle puis modifié au XIXe. Le logis d'habitation, élevé d'un étage et d'un comble éclairé par des lucarnes à fronton courbe, est une construction de plan rectangulaire, en pierres de taille, couvert par un toit à quatre pans. La porte principale, sur le parc, est encadrée par deux colonnes cylindriques soutenant un entablement. A la hauteur de celui-ci court un bandeau formant un décrochement aux angles. Les tourelles rondes, à toiture en poivrière, qui flanquent chaque façade du bâtiment, ne figurent pas sur un plan de 1782. La date de 1794 figure entre deux corbeaux sur celle regardant le parc. Toute cette partie est élevée sur deux caves communiquant par un passage. La plus à l'Ouest est voûtée sur couchis alors que l'autre l'est en pierres d'appareil, doublée par un caveau et partagée par un mur de refend.
Le château privé de Montfélix a été édifié de 1841 à 1843, de style néo-gothique, par George Smith d’Ergny, pour son fils George-Michel, à l'occasion de la naissance de son premier enfant. C'est George Smith d'Ergny qui a donné le nom de Montfélix à ce lieu qui s'appelait Les Perruches. Il s'est inspiré du prénom de sa belle-fille, Antoinette-Félix-Eugénie Mélin.
Encadrée par deux tourelles en encorbellement, la façade comporte, au centre, un fronton triangulaire. Le toit est surmonté de hauts pinacles décoratifs en forme de colonnes torsadées ou ornées de losanges. Le château a été agrandi vers 1862.
Les communs du château de Montfélix, du XIXe siècle aussi, sont du même style néo-gothique que lui.
Le château privé du Coudray a été bâti au XVIIIe siècle puis modifié au XIXe. Le logis d'habitation, élevé d'un étage et d'un comble éclairé par des lucarnes à fronton courbe, est une construction de plan rectangulaire, en pierres de taille, couvert par un toit à quatre pans. La porte principale, sur le parc, est encadrée par deux colonnes cylindriques soutenant un entablement. A la hauteur de celui-ci court un bandeau formant un décrochement aux angles. Les tourelles rondes, à toiture en poivrière, qui flanquent chaque façade du bâtiment, ne figurent pas sur un plan de 1782. La date de 1794 figure entre deux corbeaux sur celle regardant le parc. Toute cette partie est élevée sur deux caves communiquant par un passage. La plus à l'Ouest est voûtée sur couchis alors que l'autre l'est en pierres d'appareil, doublée par un caveau et partagée par un mur de refend.
Ce corps de bâtiment est sans doute postérieur à un second qui le prolonge à l'Ouest et en est séparé par deux pavillons dont l'un est en forte saillie au Nord. Un ensemble de communs contigus se développent autour d'une cour fermée. La chapelle, située au Sud, fut bénie, le 24 juillet 1770, par le curé Brette, de la paroisse de Saint-Pierre de Beaulieu.. Elle est bâtie en moellons aux angles raidis par des chaînages.
Le château privé de Rouvray (reconstruit en 1883 par l'architecte Auguste Aublet) présente une façade sur l'Indre agrémentée d'un balcon soutenu par des colonnes, d'une tourelle en encorbellement et de lucarnes à frontons brisés. Deux médaillons représentant le profil d'un homme et d'une femme de la Renaissance sont sculptés au-dessus du porche d'entrée qui est soutenu par des colonnes ioniques. De l'ancien manoir, on ne voit plus qu'une grosse tour circulaire revêtue de briques. Ce domaine possède un pigeonnier-porche carré de 1834 (dans sa ferme, au Bas-Rouvray).
Le manoir privé de La Roche-Saint-Jean date du XVIe siècle. Une porte d'entrée Renaissance donne accès à un escalier qui conduit à l'étage. Les pilastres sont terminés par des chapiteaux ornés. Un blason, totalement effacé, orne le linteau. Le fronton qui le surmonte est encadré par deux fleurons. On pénètre dans la grande salle, désormais partagée en deux par une cloison en bois, par une haute porte sans décoration. La grande fenêtre qui éclaire cette pièce a perdu sa croisée de pierre. Par contre, celle qui lui fait suite, à deux panneaux, a gardé son meneau ainsi que deux consoles ornées d'animaux. Dans la cour, subsistent les vestiges d'une chapelle. L'un des murs a été conservé. Il porte deux arcs formerets et trois colonnes engagées aux chapiteaux Renaissance. C'était donc un oratoire de deux travées voûtées sur croisées d'ogives, signalé en mauvais état en 1775.
Le moulin de Saint-Germain, sur le Beugnon, a conservé sa roue.
Le château privé de Rouvray (reconstruit en 1883 par l'architecte Auguste Aublet) présente une façade sur l'Indre agrémentée d'un balcon soutenu par des colonnes, d'une tourelle en encorbellement et de lucarnes à frontons brisés. Deux médaillons représentant le profil d'un homme et d'une femme de la Renaissance sont sculptés au-dessus du porche d'entrée qui est soutenu par des colonnes ioniques. De l'ancien manoir, on ne voit plus qu'une grosse tour circulaire revêtue de briques. Ce domaine possède un pigeonnier-porche carré de 1834 (dans sa ferme, au Bas-Rouvray).
Le manoir privé de La Roche-Saint-Jean date du XVIe siècle. Une porte d'entrée Renaissance donne accès à un escalier qui conduit à l'étage. Les pilastres sont terminés par des chapiteaux ornés. Un blason, totalement effacé, orne le linteau. Le fronton qui le surmonte est encadré par deux fleurons. On pénètre dans la grande salle, désormais partagée en deux par une cloison en bois, par une haute porte sans décoration. La grande fenêtre qui éclaire cette pièce a perdu sa croisée de pierre. Par contre, celle qui lui fait suite, à deux panneaux, a gardé son meneau ainsi que deux consoles ornées d'animaux. Dans la cour, subsistent les vestiges d'une chapelle. L'un des murs a été conservé. Il porte deux arcs formerets et trois colonnes engagées aux chapiteaux Renaissance. C'était donc un oratoire de deux travées voûtées sur croisées d'ogives, signalé en mauvais état en 1775.
Le moulin de Saint-Germain, sur le Beugnon, a conservé sa roue.
A Saint-Germain, dans l'allée de la Forge, une boulangerie coopérative (créée en 1932) fournissait, jadis, le pain.
A voir
- Le logis privé de La Baudière (XVIIe siècle).
- Les nombreuses maisons anciennes de Saint-Germain.
- Le moulin de Saint-Jean (rue du Déversoir), sur l'Indre.
Lieux-dits: Bois-de-la-Cour, Bordebure, Château-de-Saint-Germain, Gastines, La Basse-Prône, La Baudière, La Baugetière, La Bérangerie, La Bichetière, La Bonnellerie, La Clemencerie, La Cour, La Croix-Gredon, La Foulonnerie, La Grande-Pièce, La Guiffaudière, La Longue-Prée, La Maison-Neuve, La Mousseline, La Pièce-des-Apremonts, La Pièce-des-Genêts, La Pinerie, La Pinière, La Plotterie, La Roche, La Sabardière, La Taille-Grelet, L'Auvernière, La Vincendrie, Le Beau-Blanc, Le Bois-de-la-Baudière, Le Bourg-Neuf, Le Champ-Chenu, Le Chêne-Marqué, Le Chêne-Morin, Le Coudray, Le Gué-des-Dames, Le Haut-Vallière, Le Pré-Bordet, L’Étang, Le Tuffault, Le Village-du-Gué, Les Anglées, Les Barrières, Les Boulinières, Les Brosses, Les Champs-Frapin, Les Champs-des-Fourneaux, Les Charrons, Les Chartans, Les Chiens-Blancs, Les Coteaux, Les Denis, Les Étrais, Les Fontaines, Les Fourneaux, Les Germinières, Les Grands-Champs, Les Hardis, Les Hautes-Maisons, Les Justices, Les Neufs-Perrons, L'Espérance, Les Perruches, Les Plantes, Les Riaux, Les Rues, Les Sillons, Les Tailles-de-Gastines, Les Touches-Rondes, Les Vigneaux, L'Hôpital, Montfélix, Mont-Garnis, Moulin-de-Saint-Jean, Moulin-de-Saint-Germain, Pièce-de-la-Fosse-au-Loup, Pièce-de-l'Heroux, Pièce-des-Minées, Pièce-des-Rues, Pièce-des-Vollets, Prairie-du-Rouvray, Pré-Rangelare, Pré-de-Maine, Prés-Morins, Ravin-des-Cailloteries, Ravin-Georget, Ravin-Lunette, Reuille-des-Tanières, Reuilles-des-Foumeaux, Reuilles-du-Gros-Chêne, Rouvray, Saint-Germain, Saint-Jean, Sambonne, Sur-les-Reuilles
Merci de votre intéressant site.
RépondreSupprimerJuste une remarque: la photographie que vous mentionnez comme le manoir de la Roche Saint-Jean représente en fait les communs, agrandis dans les années 1990, de Montfélix.
Le manoir de la Roche se trouve plus loin, sur la même route.
Correction effectuée. Merci.
RépondreSupprimerI have nothing historically general to add. Personally my grandmother's family lived on the LA Berangerie in 1907.
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