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Genillé

Genillé (Wikipedia) est une commune du Sud-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Genillois, les Genilloises.
Le village a porté les noms de: Geniliaco vico (VIIe siècle, sur une pièce de monnaie mérovingienne), vicaria Geniliacensis (894), Geniliacus (1136), Genilleium (1140, charte de l'abbaye de Marmoutier), Genileium (1211, charte de Sulpice, seigneur d'Amboise), parochia de Geniliaco (1213, cartulaire de l'abbaye de Villeloin), Genilleo (1255, cartulaire du Liget), Genillé (1279, cartulaire de l'archevêché de Tours), Geniliaco, Genilliaco, Genilliacum (XIIIe siècle), Genilleyo (XIVe siècle, cartulaire du Liget), Genillé (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Pendant tout le IXe siècle, le village fut un chef-lieu de viguerie. Le fief, relevant de Montrichard, fut érigé en châtellenie en 1515. C'était une seigneurie appartenant à Adam Fumée puis, à partir de 1591, aux de Menou.
Le plus ancien registre paroissial date de 1571.
Coordonnées GPS de Genillé: 1°05'44"E - 47°11'08"N
Code INSEE: 37111 - Code postal: 37460 - Superficie: 6312 hectares
Altitudes: de 71 (au moulin de Chaume) à 144 mètres
Cours d'eau: l'Indrois, le ruisseau de Marolles, le ruisseau des Chenais, le ruisseau de la Frillière
L'église Sainte-Eulalie, construite au début du XIIe siècle (clocher avec flèche en pierre), a été modifiée aux XIVe (travée ogivale), XVIe (en 1523: nef unique, chœur d'une travée, abside désaxée vers le Nord, chapelle Sud, porte Ouest et petite porte Sud) et XVIIe siècles (chapelle Nord, dite du Rosaire, de 1660). La porte Ouest, en arc surbaissé, est surmontée par une accolade, des rosaces sculptées et deux écus. Elle est située entre deux contreforts qui ont été creusés d'une niche ornée d'une coquille. Au-dessus de cette porte, une fenêtre flamboyante éclaire la nef. La porte Sud présente un linteau décoré de rinceaux. En 1840, la chapelle seigneuriale Sud a été transformée en sacristie.
La base Nord, parementée en petit appareil, du clocher carré date aussi du XIIe siècle. Son mur Sud a été reconstruit au XIIIe. Il est ajouré par une haute fenêtre en plein cintre. L'étage du clocher est percé, sur chaque face, par deux baies en plein cintre. Sa courte flèche en pierre est du XVe siècle. A l'angle Nord-Ouest, une tourelle d'escalier est couverte par un dôme en imbrications.
L'ensemble de l'ouvrage a été restauré entre 1867 et 1870 par les architectes tourangeaux Monthelier et Baillargé.
Un des vitraux de cette église, réalisé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1871), représente le jugement de sainte Eulalie (📷). Amand Clément (Tours, 1895) est l'auteur de deux verrières: l'Annonciation et la Visitation, une grisaille ornementale. Huit vitraux sont des œuvres de Joseph-Prosper Florence (avec la collaboration de Louis Heinrich pour ceux de 1903): les quatre évangélistes: Matthieu, Marc, Luc, Jean (1893); les quatre prophètes: Daniel, Ézéchiel, Jérémie, Isaïe (1893); l'Ascension et la Pentecôte (1895); l'Assomption et le Couronnement de la Vierge (1896); la Montée au Calvaire et la Résurrection (1899), la Nativité et la Présentation au Temple (1903), Jésus parmi les Docteurs et l'Agonie au Jardin des oliviers (1903), le Couronnement d'épines et la Flagellation (1903). Enfin, une verrière anonyme et sans date, située au-dessus du portail Ouest, représente la Crucifixion.
Le plafond de la nef est recouvert de lambris peints.
Ce bénitier de marbre blanc de 1494 aurait été réalisé par l'atelier de Jérôme de Fiesole. Sur les bords de la coupe, il y a une inscription: Qui a donné ce bénitier, en Paradis est son chantier.
Le presbytère, bâti au début du XVIe siècle, serait une ancienne camuserie (bureau du comptable des domaines du seigneur de Genillé). C'est un édifice de plan rectangulaire, en moellons enduits, entre deux hauts pignons à rondelis. La façade Sud a eu tous ces percements remaniés. Elle est flanquée par une tour octogonale, placée asymétriquement. Elle renferme un large escalier en vis de pierre, dans une cage éclairée par des petites baies avec banquette dans l'embrasure. L'une des salles basses a gardé une importante cheminée à hotte avec jambage en forme de demi-colonne engagée, mais dont le linteau a disparu. Dans le foyer subsiste la bouche murée d'un four. Une volée de dix degrés de pierre tournant à gauche descend au sous-sol sous plancher. On y voit les arcs de décharge, reposant sur des corbeaux, qui supportaient tout le poids des cheminées.
Le château de Genillé (XVe siècle) comporte un logis rectangulaire (élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble), deux tours circulaires (aux angles Nord-Ouest et Sud-Ouest), une tourelle d'escalier octogonale (façade Est) et, à l'Est, une petite aile en retour d'équerre du XVIIe siècle qui fut prolongée par la suite. Aux angles Nord-Est et Sud-Est des culs-de lampes soutiennent des échauguettes. Toutes les fenêtres des deux façades ont perdu leurs meneaux, mais on gardé leur encadrement de baguettes moulurées en tore. Une petite baie étroite de la tour Nord-Ouest, surmontée d'une rainure verticale devait être une poterne munie d'un pont-levis s'abaissant sur le fossé, encore très marqué de ce côté.
Le rez-de-chaussée a été remanié au cours du temps. L'étage présente une grande pièce chauffée par une cheminée à hotte droite aux angles arrondis, à linteau à double corniche sur des jambages en forme de demi-colonne engagée. Une semblable lui est adossée dans la petite salle adjacente, et deux autres se trouvent dans l'aile Nord. Si celle du niveau supérieur correspond à l'époque de la construction, celle du rez-de-chaussée semble très ancienne. Son grand arc de décharge prend appui sur des consoles qui sont à moins d'un mètre du sol actuel.
Ce château fut acheté, en 1483, par Adam Fumée, fils homonyme du médecin des rois de France Charles VII et Louis XI.
Son pigeonnier cylindrique (XVIe siècle) mesure 10 mètres de diamètre extérieur. Il est couvert par un toit conique de tuiles plates avec bordure d'ardoises reposant sur une mince corniche en cavet remplaçant le larmier. Ce toit présente deux petites lucarnes triangulaires. Il renferme 2000 boulins (nids de pigeons) disposés en huit travées séparées par des cordons d'appui, les unes de quatre, les autres de cinq rangées d'une cinquantaine de boulins chacune. Deux autres existaient à la base, séparée de nos jours par un plancher, mais l'une est détruite et l'autre a ses niches obturées.
Le 24 mai 1662, Louis de Menou acheta le château de La Bourdillière (XVe siècle). Celui-ci semble composé d'éléments juxtaposés, de différentes époques, formant plusieurs décrochements à l'Est. La plus importante partie, au Nord, de plan rectangulaire, est couverte par un toit à quatre pans. Le comble est éclairé à l'Ouest par une seule lucarne en pierre à fronton courbe. La façade Est est accostée d'une tour polygonale renfermant un escalier à vis de pierre. On y accède par une porte, au linteau mouluré d'une accolade à fleuron et crochets de feuillage, encadrée de pinacles endommagés. Elle est défendue par une petite bretèche haut placée, soutenue par deux corbeaux à ressauts reliés par un arc trilobé sous la fente de l'archère. La grande salle du rez-de-chaussée est chauffée par une cheminée à hotte, à linteau à double corniche sur de minces colonnes engagées à chapiteaux. Les chevrons du plafond reposent sur trois poutres maîtresses, renforcées au centre par des piliers. A l'étage, on retrouve la même cheminée, un peu moins ample, avec un blason vierge dans une rose quadrilobée à la clef du linteau, alors qu'une troisième, plus rustique, montre ses jambages simplement épannelés. A l'Ouest, plusieurs baies ont gardé leurs banquettes de pierre et deux d'entre elles ont retrouvé leurs meneaux.
Un premier remaniement de ce château a eu lieu à la Renaissance, comme en témoigne une fenêtre à l'Est. Si elle ne possède plus sa croisée de pierre, elle demeure encadrée de pilastres aux chapiteaux à volutes caractéristiques. Une petite niche à coquille, de la même époque, est encastrée dans le mur, près de la porte.
A ce corps de logis, au XVIIe siècle, fut ajouté, au Sud, un pavillon carré aux ouvertures étroites, flanqué à l'angle Sud-Ouest d'une haute tour cylindrique percée de meurtrières, dont l'encadrement rectangulaire est formé de retraits successifs. Une passerelle mène à la salle basse car ici le fossé n'a pas été comblé. Mais, quand cette addition fut construite, l'ensemble était entouré de douves et on y pénétrait par des ponts-levis aménagés dans les murs protégeant le château. Les douves ont été comblées et le dernier pont-levis démoli en 1811
Louis de Menou y fonda un prieuré de femmes qui devint un couvent royal (et une abbaye) le 14 avril 1688. Il fut dissout en 1770. Les bâtiments (XVIIe siècle) des religieuses de l'ordre de Citeaux ont été conservés. La maison conventuelle est un édifice rectiligne d'une cinquantaine de mètres de long, accosté près de la rivière d'un pavillon carré gardant une cheminée avec décor peint. Divisé de nos jours entre plusieurs propriétaires, la plupart de ses percement ont été modifiés. Mais six fenêtres, dans la partie Est, à clef en saillie, indiquent l'état ancien.
Le château privé de Marolles (XVe et XVIIe siècles) a été très remanié à la fin du XIXe. Selon une ancienne description, le château primitif était composé de trois corps de logis en équerre, enveloppant la cour d'honneur établie à l'Est sur une terrasse dominant la vallée. Le mur qui la soutient est percé par deux grandes portes donnant accès à d'anciennes galeries d'extraction de la pierre formant un U.
L'aile Sud a, de nos jours, totalement disparu. Celle qui lui fait face semble avoir été diminuée de longueur pour ménager un passage entre les bâtiments, réduisant d'autant la chapelle qui la terminait à l'extrémité Ouest. Elle avait été fondée par Étienne de Marolles, dédiée à la Vierge et à saint Jacques, et consacrée le 4 avril 1513 par Olivier, évêque de Sidon. Désaffectée depuis longtemps, amputée d'une portion de sa nef, on voit encore sa voûte en lambris formant comme un cul-de-four au-dessus de l'emplacement de l'autel disparu. Le pignon Est de cette partie est flanqué par une tour cylindrique surmontée par un clocheton d'ardoises avec une lucarne à fronton triangulaire soutenu par des pilastres doriques. Sur la cour, le mur goutterot présente trois fenêtres à croisée de pierre et un même nombre de lucarnes, sans doute modernes à gâble aigu, terminé par un fleuron et encadré par des pinacles.
Le bâtiment principal a été très transformé et prolongé par une construction en terrasse, englobant en partie une tour d'un mètre d'épaisseur et probablement ancienne. Une autre lui fait pendant à l'angle opposé. Au centre, deux tourelles pentagonales en léger encorbellement avec corniche à modillons sont modernes comme les deux loggia encadrant la porte d'entrée.
A la fin du XIXe siècle, on ajouta au château un important ensemble de communs dont un grand hall à charpente métallique qui serait l’œuvre de l'ingénieur Eiffel.
Près de ce château, le manoir privé de La Thibaudière fut édifié, dans le style néo-Renaissance, à la fin du XIXe siècle, par Fernand Raoul-Duval.
Le château privé de Rassay a été construit à la fin du XVIIIe siècle, dans le style néo-classique, à la place d'un logis du XIIIe tombé en ruines. De plan rectangulaire, cet édifice est élevé d'un rez-de-chaussée très haut et d'un étage. Sa façade Sud présente un avant-corps, surmonté par un fronton triangulaire limité par des chaînages à refends qui se retrouvent aux angles. Au centre du tympan, un panneau en saillie devait être destiné à recevoir des armoiries qui ne furent jamais gravées. Un large bandeau plat court extérieurement au niveau du plancher supérieur. Les ouvertures sont placées symétriquement, mais celles du premier étage sont de dimensions plus réduites. Le toit à quatre pans est soutenu par une charpente avec faîtière et sous-faîtière. Le grand escalier est à trois volées inégales avec deux noyaux tournant à droite. Les paliers intermédiaires sont pavés de petits carreaux. La plupart des cheminées sont très simples avec hotte en bois et trumeau entre deux petits pilastres doriques. Au Nord, une corniche supportée par deux consoles cannelées surmonte la porte d'entrée médiane à encadrement mouluré. La cave, qui ne s'étend que sous la moitié du bâtiment, est limitée par le gros mur de l'ancienne terrasse.
Le manoir privé de Marsin (ou Marsain) est une ancienne ferme fortifiée du XVe siècle. Le 10 décembre 1711, il a été en partie détruit par une tempête. Depuis, il a été totalement restauré.
La cour a été entièrement entouré par un mur d'enceinte percé par un grand portail en plein cintre, aux sommiers en forte saillie, accompagné par un guichet du même type. Une tour carrée d'escalier à vis a remplacé l'escalier à deux volées droites qui, jadis, était accolé au centre de la façade Sud. Ce dernier avait été lui-même édifié à l'emplacement d'une tour quadrangulaire signalée dans un inventaire de 1583 et dont les soubassements ont servi de fondation à la tour actuelle. La plupart des percements sur la cour avaient été remaniés mais, aujourd'hui, toutes les fenêtres ont retrouvé leurs croisées de pierre.
La façade Nord présente des fenêtres étroites à double panneau. La porte est encadrée par deux contreforts à ressauts, amortis en glacis et d'inégale hauteur. Une tour carrée en saillie, couverte par un toit de tuiles, flanque chaque extrémité du logis. Alors que leurs murs en moellons présentent au rez-de-chaussée de minces archères, ils sont percés, au niveau supérieur, par des meurtrières pour armes à feu, ébrasées intérieurement et extérieurement. A l'intérieur, toutes les cheminées anciennes ont été restaurées, en particulier au premier étage où les trois plus belles, aux hottes droites reposant sur des consoles soutenues par des jambages assez massifs, ont été entièrement rénovées.
La chapelle Saint-Jean-Baptiste, citée dès 1207 et signalée en ruines en 1775, a disparu.
Dans le hameau de Marsin, on peut voir cet ancien puits couvert d'un dôme.
Le château privé de Pont a été bâti à la fin du XIXe siècle sur l'emplacement d'un manoir du XVIe. Sa façade Nord présente une tour polygonale d'escalier, surmontée par une haute lucarne de pierre à fronton triangulaire, qui appartenait au manoir. A l'angle Sud-Est de la demeure, on voit le piédroit d'une grande porte cochère, avec pilastre portant chapiteau, du début du XVIIe siècle. Les éléments d'une fenêtre Renaissance ont été employés dans la façade donnant sur la cour intérieure. Sur une pelouse, subsiste un vieux puits, d'une profondeur de 32 mètres, dont la margelle circulaire porte un blason effacé encadré par deux rosaces. La chapelle, existant encore en 1787, et le pigeonnier, signalé dans un aveu du 25 mai 1665, ont disparu.
Le château privé de La Gitonnière a été construit au XIXe siècle.
Cette demeure du XVIe siècle avait été transformée en pavillon de l'octroi au début du XIXe.
Au 28 rue Jeanne-d'Arc, la villa privée du Breuil a été construite à la fin du XIXe siècle par Anthyme Vénier, maire de Genillé de 1870 à 1909. Dans les années 1920, elle devint la demeure du docteur Georges Giraud, maire de Genillé de février à novembre 1942 et frère du général Henri Giraud.
Le pigeonnier-porche carré de Rigny, aujourd'hui muré, renferme 500 boulins. Un auvent en pierre, voûté en plein cintre, protège l'accès à la porte haute de la fuie. La plage d'envol des pigeons est soutenue par trois corbeaux. Le toit à quatre pans est porté par une charpente en forme de carène de bateau inversée.
Le château privé de Mertier a été édifié aux XVIIIe et XIXe siècles. Le portail, doublé à gauche par une porte piétonne et encadré par des bâtiments massifs, permet d'accéder à une avant-cour entourée de dépendances. On y voit, sur le côté Sud, un bâtiment percé par deux arcades jumelles en anse de panier. Un mur peu élevé, surmonté par une grille, isole la cour précédant le logis.
Le rez-de-chaussée du château, construit en 1761, était, à l'origine, surmonté par un comble. Vers 1848, le logis a reçu une étage supplémentaire. Les ouvertures anciennes ont leurs encadrements appareillés en bossage. Toutes ont des huisseries à petits carreaux. La porte de la façade donnant sur le parc présente un entablement légèrement bombé sur deux pilastres doriques. Sur le vantail, au-dessus de la serrure, on voit une date gravée: 1761. Un escalier demi-circulaire, à deux volées, donne accès au perron, bordé d'une rampe en fonte du premier empire, précédant la porte du rez-de-chaussée.
A l'angle Est, une petite chapelle est couverte par un toit en dôme surmonté d'un clocheton portant une croix. A l'intérieur, on voit des vestiges de fresques.
La cuisine est chauffée par une grand cheminée à hotte droite sur jambages formant consoles. Celles des autres salles, ainsi que l'escalier Louis XIII, sont des restitutions du XXe siècle. Dans un local servant de bureau, ainsi que dans les communs du Sud-Est, on trouve une cheminée rustique avec linteau de bois.
Ce puits du XVIIIe siècle se trouve près du château de Mertier.
La chapelle Saint-Nicolas (vers 1150) de l'ancien prieuré de Hys est composée d'une nef à lambris de bois suivi d'un chœur voûté en cul-de-four avec blason en bois. La cloche était placée dans une ouverture, obstruée de nos jours, du pignon. Ce prieuré apparait dans les textes, en 1156, sous le nom de Allodium de Ys. Depuis 1282, le prieuré était annexé à l'office de chambrier de l'abbaye de Villeloin. Il fut vendu comme bien national en 1791.
La maison forte de Montaigu (ancien fief cité dès 1212) servait à protéger la route allant de Blois à Loches. Ce bâtiment quadrangulaire, à toit à deux versants, a eu tous ses percements, à l'Est, remanié. A l'Ouest, l'encadrement mouluré d'une baie, un arc en accolade sur un linteau permettent de dire que la construction date du XVe siècle. L'étage est desservi par un escalier en bois à trois volées rectilignes tournant à droite, à balustres tournés.
Le lavoir de Montaigu est alimenté par l'eau d'une fontaine érigée au XVIIIe siècle. Jadis, cette eau avait la réputation de guérir les maladies des yeux et, aussi, de faire maigrir.
Un lavoir en bois (fin du XIXe siècle) est visible dans la rue de la Varenne.
Le moulin privé de La Roche, sur l'Indrois, a été mentionné, dès 1240, sur les titres du Liget. Remanié au cours des siècles, on y trouve un mur du XIIIe, des corps de bâtiments du XIVe, transformés au XVe. Au XIXe siècle, il fut rehaussé.
Le moulin privé de Mottage se trouve aussi sur l'Indrois.
La forêt de Loches s'étend jusqu'à Genillé.
Il existe de nombreux puits anciens à Genillé et dans les alentours, comme celui de Logny...
... et celui de La Clémencie.
La ferme-école (ou ferme modèle) de Marolles (XIXe siècle) a été conçue par Fernand Raoul-Duval qui y reçut, le 16 septembre 1877, le président de la République Mac-Mahon. Elle a conservé deux éoliennes Bollée de 1884 et 1888 (sur les trois du début, celle de 1876 a disparu) et un pigeonnier mural avec 22 trous d'envol et des nids en bois.
Il existe plusieurs étangs aux alentours du village, dont celui de Marolles.

A voir
  • Le château privé des Chenais.
  • Les moulins sur l'Indrois: le Moulin-Neuf, le moulin de Chaume, le moulin du Pont, le moulin de Pont.
  • Les nombreux puits anciens: La Huttière, Hys, Le Coudray...
  • Les habitations troglodytiques des Blavetières.

 Patrimoine disparu

  • Le moulin Jérémie était en ruines en 1781.

Lieux-dits: Bois-de-la-Morandière, Bois-de-Marolles, Bois-de-Rigny, Bois-du-Coteau, Bourdain, Brouillard, Carrefour-de-l'Inspecteur, Carrefour-des-Gardes, Carrefour-du-Garde-Général, Carroi-de-la-Borne-d'Adam, Château-de-Pont, Chaume, Courchamp, Fine-Épine, Foucharé, Gué-de-Poulain, Hys, Juche-Pie, L'Abbée, La Beauge, La Beauloire, La Bergerie, La Bieume, La Blonnerie, La Bourdillière, La Cadoise, La Charpraie, La Clémencerie, La Corne-de-Cerf, La Crépinière, La Croix, La Croix-Rouge, La Davière, La Dominerie, La Dondinière, La Ferme-Neuve, La Fosse-aux-Vaches, La Frillière, La Gallerie, La Gaucherie, La Girardière, La Giraudière, La Gitonnière, La Huttière, La Lande, La Maison-Neuve, La Maison-Rouge, La Marcaderie, La Métairie-de-Pont, La Mignonnerie, La Milletière, La Morandière, La Péodière, La Petite-Abbée, La Petite-Huttière, La Petite-Pichonnière, La Pichonnière, La Pièce-de-Jérémie, La Pièce-des-Genêts, La Pierre, La Pilonnière, La Plotterie, La Puchère, La Réaudière, La Roulonnière, La Serguion, La Thibaudière, La Trillonnière, La Valinière, La Varenne, La Vènerie, Le Berloquet, Le Carroir-Piou, Le Chêne-Bûcheron, Le Clos, Le Coudray, Le Grand-Coinai, Le Grand-Courchamp, Le Gué-des-Chênes, Le Long-du-Bois, Le Moulin-de-Chaume, Le Moulin-de-la-Roche, Le Moulin-de-Mottage, Le Moulin-de-Pont, Le Moulin-du-Pont, Le Moulin-Neuf, Le Nid-du-Corbeau, Le Pavillon, Le Petit-Coinai, Le Petit-Courchamp, Le Petit-Marsin, Le Pont, Le Pont-Cornu, Le Pressoir, Le Prieuré, Le Riou, L’Étrape, Le Val-aux-Dames, Les Abatages, Les Bardins, Les Beaugeries, Les Billots, Les Blavetières, Les Bourdes, Les Bournais, Les Brosses, Les Bruyères, Les Cabaudières, Les Carrés, Les Caves, Les Caves-de-la-Roche, Les Chenais, Les Chênes, Les Courtries, Les Fouassiers, Les Gardins, Les Hauts-Benoist, Les Hauts-Dits, Les Hauts-Millets, Les Îles, Les Merrières, Les Ouches, Les Pins, Les Puits, Les Sept-Frères, Les Trois-Cheminées, L'Île-Parfaite, L'Image, Logny, Marolles, Marsin, Méréans, Mertier, Monperthuis, Montaigu, Pentange, Rassay, Rigny, Saint-Pierre, Sur-l’Étang, Tire-Peine, Travaille-Coquin, Vente-Breton

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