Château-Renault (Wikipedia) est une ville du Nord-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Castelrenaudins, les Castelrenaudines (ou les Renaudins, les Renaudines).
Elle a porté les noms de: Castrum Rainaldi (1020, charte de Marmoutier), Castrum Reginaldi (1040), Castri Reginaldi (1069 et 1102, charte de Marmoutier), castellum Rainaldi (1080, charte de l'abbaye de la Trinité de Vendôme), castrum Rainaldi (fin XIe siècle, cartulaire vendômois de Marmoutier), Castro Reginaldi (1196, charte de Fontaines-les-Blanches), Castro Reginaldi (1231, cartulaire de l'Archevêché de Tours), Castrum Renaudi (1247), Château Renault (1267, charte de Jean de Châtillon), Castro Reginaldi (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Château Regnaut (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Mont-Braine (1793). Par décret, le 3 décembre 1936, Châteaurenault devenait Château-Renault.
Ce fut successivement un fief des Guise, des comtes de Blois, des Châtillon (de 1240 à 1391), des d'Orléans, des d'Orléans-Longueville (de 1449 à 1573) et des Gondi. En 1620, ce fief fut érigé en marquisat au profit d'Albert Rousselet. Aux XVIIIe siècle, il appartint à deux vice-amiraux: le maréchal François-Louis Rousselet de Château-Renault et le comte d'Estaing.
Elle a porté les noms de: Castrum Rainaldi (1020, charte de Marmoutier), Castrum Reginaldi (1040), Castri Reginaldi (1069 et 1102, charte de Marmoutier), castellum Rainaldi (1080, charte de l'abbaye de la Trinité de Vendôme), castrum Rainaldi (fin XIe siècle, cartulaire vendômois de Marmoutier), Castro Reginaldi (1196, charte de Fontaines-les-Blanches), Castro Reginaldi (1231, cartulaire de l'Archevêché de Tours), Castrum Renaudi (1247), Château Renault (1267, charte de Jean de Châtillon), Castro Reginaldi (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Château Regnaut (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Mont-Braine (1793). Par décret, le 3 décembre 1936, Châteaurenault devenait Château-Renault.
Ce fut successivement un fief des Guise, des comtes de Blois, des Châtillon (de 1240 à 1391), des d'Orléans, des d'Orléans-Longueville (de 1449 à 1573) et des Gondi. En 1620, ce fief fut érigé en marquisat au profit d'Albert Rousselet. Aux XVIIIe siècle, il appartint à deux vice-amiraux: le maréchal François-Louis Rousselet de Château-Renault et le comte d'Estaing.
Le plus ancien registre paroissial débute en 1542.
Le château, XIIe siècle, a été reconstruit aux XIVe, XVIIIe et...
... XXe siècles (suite à un incendie dans la nuit du 5 au 6 février 1907). Avant ce sinistre, il comprenait deux corps de logis se réunissant en formant un angle obtus ouvert vers l'Est. Seule l'aile Sud, flanquée de tourelles rondes, fut restaurée. Au Nord du bâtiment, la porte est surmontée d'un écusson, portant les armes de Rousselet, accompagné de bâtons d'amiral et du collier de l'ordre du Saint-Esprit. Ce château a déjà été incendié, vers 1140, par Sulpice II d'Amboise. La reconstruction du XIVe siècle fut ordonnée par Thibault de Champagne, comte de Blois et de Chartres. Depuis 1962, il est devenu la mairie. Les communs datent du XVIIIe siècle et l'orangerie du XIXe.
... XXe siècles (suite à un incendie dans la nuit du 5 au 6 février 1907). Avant ce sinistre, il comprenait deux corps de logis se réunissant en formant un angle obtus ouvert vers l'Est. Seule l'aile Sud, flanquée de tourelles rondes, fut restaurée. Au Nord du bâtiment, la porte est surmontée d'un écusson, portant les armes de Rousselet, accompagné de bâtons d'amiral et du collier de l'ordre du Saint-Esprit. Ce château a déjà été incendié, vers 1140, par Sulpice II d'Amboise. La reconstruction du XIVe siècle fut ordonnée par Thibault de Champagne, comte de Blois et de Chartres. Depuis 1962, il est devenu la mairie. Les communs datent du XVIIIe siècle et l'orangerie du XIXe.
Son donjon circulaire, construit sur une motte féodale vers 1160, est en moellons irréguliers sauf les entourages des baies qui sont en moyen appareil. Légèrement conique, il mesure 19 mètres de haut et 8,60 mètres de diamètre intérieur. L'épaisseur des murs est de 3 mètres au niveau du premier étage. Il est éventré au Nord. Au-dessus du rez-de-chaussée, s'élevaient quatre étages non voûtés dont le quatrième a disparu. Les salles étaient éclairées par d'étroites fenêtres en plein cintre largement ébrasées à l'intérieur. Au XVe siècle, une fenêtre plus grande fut percée. Les étages communiquaient entre eux par des escaliers ménagés à l'intérieur de la muraille.
Sa porte fortifiée (dite Le Guichet ou tour de l'horloge), construite entre 1182 et 1220, comporte deux tourelles d'angle circulaires contenant, chacune, un escalier à vis. Sous la tour, le passage est limité, sur les deux façades, par des arcades en tiers-point. Ce passage est couvert d'une voûte aussi en tiers-point qui est soutenue par une arcade plus basse. Au Sud, un petit pavillon carré est chauffé par une cheminée. Le pont-levis a disparu mais on peut encore voir les rainures de la herse qui était manœuvrée depuis la salle située au premier étage. La porte a perdu son couronnement de mâchicoulis qui fut remplacé, au XVIe siècle, par un comble recouvert par des ardoises et surmonté par un lanternon hexagonal renfermant une cloche. Cette tour s'est en partie effondrée le 18 décembre 2014.
Après cet incident, la tour a été réparée et restaurée de 2015 à 2018.
Près du château, on trouve les ruines de l'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste (XIIe siècle). Remaniée à plusieurs reprises, elle présente encore deux petites baies géminées situées dans la crypte de la première chapelle seigneuriale. La nef était éclairée par plusieurs vitraux qui avaient été réparés en 1428. L'une des verrières représentait saint Jean Baptiste.
Le parc du château renferme de nombreuses essences d'arbres dont deux remarquables cèdres.
Après cet incident, la tour a été réparée et restaurée de 2015 à 2018.
Près du château, on trouve les ruines de l'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste (XIIe siècle). Remaniée à plusieurs reprises, elle présente encore deux petites baies géminées situées dans la crypte de la première chapelle seigneuriale. La nef était éclairée par plusieurs vitraux qui avaient été réparés en 1428. L'une des verrières représentait saint Jean Baptiste.
Le parc du château renferme de nombreuses essences d'arbres dont deux remarquables cèdres.
L'église Saint-André a été bâtie au milieu du XVIe siècle (nef couverte en charpente avec bardeaux et éclairée par cinq importantes fenêtres à meneaux, collatéral Nord, abside à trois pans éclairée par trois grandes fenêtres et chapelle seigneuriale voûtée sur croisée d'ogives à clef ornée). Deux arcades en plein cintre et trois en arc brisé font communiquer la nef et le collatéral où s'ouvre la chapelle. Cette église fut consacrée le 28 mars 1562. Par contre, le clocher a été reconstruit 1888 selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Elle a remplacé une église priorale de 1066 qui était devenue l'église paroissiale en 1125.
Cette église comprend une nef, un chœur, un collatéral Nord à trois travées, une chapelle dédiée à la Vierge située à l'Est du collatéral et une chapelle dédiée à saint Roch au Nord du collatéral. Des contreforts existent dans les angles de la chapelle Saint-Roch, sur le chevet, sur la façade Ouest et sur le mur Sud de la nef. Intérieurement, l'église est couverte de voûtes lambrissées à poinçons et entraits. Dans la nef, les entraits reposent sur des corbeaux. La chapelle de la Vierge est couverte d'une fausse-voûte en plâtre dont les ogives reposent sur des culots. Sous cette chapelle, se trouve une crypte funéraire. A l'Ouest, le portail en anse de panier est entouré par des colonnes terminées par des pinacles. Ce portail est surmonté par un gâble en accolade à crochets et terminé par un fleuron.
Elle renferme un orgue conçu par Aristide Cavaillé-Coll en 1866. Il a été restauré en 1985 par la manufacture Haerpfer. Il a remplacé un orgue mis en place en 1844 dont le buffet, de style gothique, avait été réalisé par un menuisier de Saint-Pierre-des-Corps.
Treize verrières ont été réalisées, pour la plupart, par Julien-Léopold Lobin et son fils Lucien-Léopold, de 1858 à 1868. La plus grande (📷), de 1863, évoque la Toussaint et présente plus de cent personnages. A sa base, elle mesure 6,30 mètres de long. Elle est composée de huit lancettes et d'un tympan ajouré. Cette œuvre a été commencée par Julien-Léopold Lobin et achevée par son fils.
Elle renferme un orgue conçu par Aristide Cavaillé-Coll en 1866. Il a été restauré en 1985 par la manufacture Haerpfer. Il a remplacé un orgue mis en place en 1844 dont le buffet, de style gothique, avait été réalisé par un menuisier de Saint-Pierre-des-Corps.
Treize verrières ont été réalisées, pour la plupart, par Julien-Léopold Lobin et son fils Lucien-Léopold, de 1858 à 1868. La plus grande (📷), de 1863, évoque la Toussaint et présente plus de cent personnages. A sa base, elle mesure 6,30 mètres de long. Elle est composée de huit lancettes et d'un tympan ajouré. Cette œuvre a été commencée par Julien-Léopold Lobin et achevée par son fils.
Julien-Léopold Lobin est l'auteur de plusieurs autres vitraux représentant: le Christ bénissant, saint André, saint Pierre et Dieu le Père (1859), l'Adoration des Mages (1860), la Prédication de saint Simon et la Charité de saint Martin (1860), l'Annonciation et la Visitation (1864), la Dormition de la Vierge (1862), la Présentation de la Vierge au Temple et l'Éducation de la Vierge (1864), la Pentecôte et la Résurrection (1862), Jésus bénissant les petits enfants et l'Ascension (1862). Lucien-Léopold Lobin a créé cinq verrières: Saint Roch (1868), le Repas chez Simon (1869), la Vocation de saint Augustin, la Vierge apparaissant à saint François et Jésus au Mont des Oliviers (1866), la Condamnation de saint André, la Vocation de saint André et saint Pierre (1865), la Vie de sainte Élisabeth de Hongrie, le Baptême du Christ, la Samaritaine au puits, Élie et Moïse (1867).
Un vitrail du XVIe siècle, représentant la scène de l'Ascension, forme la partie supérieure de la troisième verrière (Jésus et les apôtres au milieu des enfants) du mur Sud de la nef. Il a été restauré par l'atelier Lobin.
Au 2 rue du Château, ce logis privé est, en fait, la chapelle Saint-Michel (XIIIe siècle). Seul le pignon Ouest (avec une ancienne porte murée) permet de la reconnaître. Sa toiture et sa charpente ont été restaurées en 1784.
Dans la rue Pierre-Moreau, on peut observer trois anciennes maisons en torchis et colombage.
Au 73 rue de la République, cet hôtel particulier néo-Renaissance a été construit en 1867 pour Edmond Gatien, tanneur, et Alphonsine Pesson, son épouse.
Au 81 rue de la République, une vieille enseigne sculptée de serrurier domine la devanture d'une ancienne boucherie chevaline.
Au 113 rue de la République, l'ancienne salle des fêtes a été construite en béton armé en 1934-1936 selon les plans de l'architecte tourangeau Stéphane Vallée. Sa façade Art-déco présente des motifs géométriques et floraux en céramique vernissée. Désaffectée en 1997, elle a été transformée en espace commercial en 2011.
Au 186 rue de la République, la façade d'un logis, portant le nom de La Caburoche, est recouverte de carreaux en céramique vernissée blanche et verte. Le rez-de-chaussée et l'étage sont séparés par une frise ornée d'iris.
Le domaine de Beauregard est composé de bâtiments du XVIIIe siècle dominés par une tour carrée. Une des constructions, la seule en pierre de taille, est appelée l'orangerie. Ce domaine fut la propriété de la famille Peltereau-Grandmaison.
Un vitrail du XVIe siècle, représentant la scène de l'Ascension, forme la partie supérieure de la troisième verrière (Jésus et les apôtres au milieu des enfants) du mur Sud de la nef. Il a été restauré par l'atelier Lobin.
Au 2 rue du Château, ce logis privé est, en fait, la chapelle Saint-Michel (XIIIe siècle). Seul le pignon Ouest (avec une ancienne porte murée) permet de la reconnaître. Sa toiture et sa charpente ont été restaurées en 1784.
Dans la rue Pierre-Moreau, on peut observer trois anciennes maisons en torchis et colombage.
Au 73 rue de la République, cet hôtel particulier néo-Renaissance a été construit en 1867 pour Edmond Gatien, tanneur, et Alphonsine Pesson, son épouse.
Au 81 rue de la République, une vieille enseigne sculptée de serrurier domine la devanture d'une ancienne boucherie chevaline.
Au 113 rue de la République, l'ancienne salle des fêtes a été construite en béton armé en 1934-1936 selon les plans de l'architecte tourangeau Stéphane Vallée. Sa façade Art-déco présente des motifs géométriques et floraux en céramique vernissée. Désaffectée en 1997, elle a été transformée en espace commercial en 2011.
Au 186 rue de la République, la façade d'un logis, portant le nom de La Caburoche, est recouverte de carreaux en céramique vernissée blanche et verte. Le rez-de-chaussée et l'étage sont séparés par une frise ornée d'iris.
Le domaine de Beauregard est composé de bâtiments du XVIIIe siècle dominés par une tour carrée. Une des constructions, la seule en pierre de taille, est appelée l'orangerie. Ce domaine fut la propriété de la famille Peltereau-Grandmaison.
Au XIXe siècle, Château-Renault a été une ville importante pour la tannerie. Cette activité y avait été implantée en 1542.
Le Musée du Cuir se trouve dans l'ancienne tannerie Peltereau-Tennesson de 1850 (105 ter rue de la République). Une mosaïque, sur la place en face du musée, signale sa présence.
Le moulin à tan de Vauchevrier (rue de l'Abreuvoir) a servi du XVIIIe siècle à 1950. On y broyait de l'écorce de chêne pour les tanneries de la ville. Il a conservé sa roue hydraulique. En 1990, il a été transformé en espace d'expositions temporaires.
Près de ce moulin, la halle aux écorces (XIXe siècle) permettait de stocker les écorces de chêne sous forme de fagots. Cette halle en pan de bois possède onze fermes sur poteaux. Elle est close sur trois côtés et est couverte par un long toit en ardoise. A l'avant de ce toit se trouvent cinq lucarnes à croupes.
Le moulin de Launay (XIXe siècle), sur la Brenne, fut l'un des deux sites des tanneries Hervé, les dernières à subsister à Château-Renault. En 1789, cet ancien moulin banal appartenait au comte d'Estaing. En 1827, le propriétaire du moulin, M. Lendormy, fut autorisé à le reconstruire à 28 mètres en amont de l'ancien.
Le moulin à tan de Moulinet (fin du XIXe siècle), sur le Gault, est situé rue Victor-Hugo. Il a remplacé un moulin appelé le moulin neuf au XVe siècle. Il fut la propriété du tanneur Placide Peltereau et approvisionnait en écorces la tannerie Peltereau-Enault. Il a cessé son activité en 1953. De nos jours, il abrite un garage et a perdu sa toiture.
Sur cette ancienne carte postale, on peut voir le moulin et la tannerie qui a disparu. Par contre, sa cheminée a été conservée.
Situés en contrebas de l'église Saint-André, les bains-douches avaient été construits en 1928. Après la Seconde Guerre mondiale, ils assuraient, annuellement, près de 3.500 douches et plus de 800 bains. Leur fréquentation a commencé à diminuer dans les années 1950. Ils ont été rénovés en 2015.
Au 6 avenue André-Bertrand, la gare, mise en service le 5 août 1867, était située sur la ligne allant de Brétigny-sur-Orge à La Membrolle-sur-Choisille. A l'époque, cette ligne était gérée par la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans. Cette gare présente un bâtiment central de trois travées entouré par deux pavillons en légère saillie et prolongé vers le Nord-Est par une aile en rez-de-chaussée couvert d'un toit plat. L'étage servait de logement au chef de gare. Cette construction associe la brique et la pierre (chaînage d'angles, encadrement des baies, cordons entre les niveaux, corniche).
Dans le cimetière, le monument aux morts, œuvre de Médéric Bruno, a été érigé en 1922.
A côté, se trouve la tombe de Stéphane Pitard, un instituteur mort à 22 ans des suites des brûlures qu'il avait eues en tentant d'éteindre un incendie, le 1er avril 1931, sauvant ainsi ses élèves. La sculpture est une œuvre de Georges Delpérier.
Le moulin à tan de Vauchevrier (rue de l'Abreuvoir) a servi du XVIIIe siècle à 1950. On y broyait de l'écorce de chêne pour les tanneries de la ville. Il a conservé sa roue hydraulique. En 1990, il a été transformé en espace d'expositions temporaires.
Près de ce moulin, la halle aux écorces (XIXe siècle) permettait de stocker les écorces de chêne sous forme de fagots. Cette halle en pan de bois possède onze fermes sur poteaux. Elle est close sur trois côtés et est couverte par un long toit en ardoise. A l'avant de ce toit se trouvent cinq lucarnes à croupes.
Le moulin de Launay (XIXe siècle), sur la Brenne, fut l'un des deux sites des tanneries Hervé, les dernières à subsister à Château-Renault. En 1789, cet ancien moulin banal appartenait au comte d'Estaing. En 1827, le propriétaire du moulin, M. Lendormy, fut autorisé à le reconstruire à 28 mètres en amont de l'ancien.
Le moulin à tan de Moulinet (fin du XIXe siècle), sur le Gault, est situé rue Victor-Hugo. Il a remplacé un moulin appelé le moulin neuf au XVe siècle. Il fut la propriété du tanneur Placide Peltereau et approvisionnait en écorces la tannerie Peltereau-Enault. Il a cessé son activité en 1953. De nos jours, il abrite un garage et a perdu sa toiture.
Sur cette ancienne carte postale, on peut voir le moulin et la tannerie qui a disparu. Par contre, sa cheminée a été conservée.
Situés en contrebas de l'église Saint-André, les bains-douches avaient été construits en 1928. Après la Seconde Guerre mondiale, ils assuraient, annuellement, près de 3.500 douches et plus de 800 bains. Leur fréquentation a commencé à diminuer dans les années 1950. Ils ont été rénovés en 2015.
Au 6 avenue André-Bertrand, la gare, mise en service le 5 août 1867, était située sur la ligne allant de Brétigny-sur-Orge à La Membrolle-sur-Choisille. A l'époque, cette ligne était gérée par la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans. Cette gare présente un bâtiment central de trois travées entouré par deux pavillons en légère saillie et prolongé vers le Nord-Est par une aile en rez-de-chaussée couvert d'un toit plat. L'étage servait de logement au chef de gare. Cette construction associe la brique et la pierre (chaînage d'angles, encadrement des baies, cordons entre les niveaux, corniche).
Dans le cimetière, le monument aux morts, œuvre de Médéric Bruno, a été érigé en 1922.
A côté, se trouve la tombe de Stéphane Pitard, un instituteur mort à 22 ans des suites des brûlures qu'il avait eues en tentant d'éteindre un incendie, le 1er avril 1931, sauvant ainsi ses élèves. La sculpture est une œuvre de Georges Delpérier.
Ce cimetière a gardé un abri qui protégeait le cercueil lors de sa bénédiction. Bâti en ciment et en verre, il a été construit entre 1896 et 1898 selon les plans de l'architecte tourangeau Henri Prath.
Il existe encore quelques loges de vigne, appelées localement les caburoches, dans les environs de Château-Renault.
Il existe encore quelques loges de vigne, appelées localement les caburoches, dans les environs de Château-Renault.
A voir
- Le Musée de la Serrurerie Mercier (31 place Jean-Jaurès).
Patrimoine disparu
- Le couvent des Récollets, fondé en 1660, se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle gare. Il ne reste plus rien de cet édifice qui ne comptait plus que trois religieux en 1790. Près du couvent, la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire devint, en 1750, la propriété de cette communauté. Auparavant, elle appartenait à l'abbaye de Fontaines-les-Blanches.
- L'ancien hôtel de ville, bâti de 1867 à 1869 par l'architecte parisien Blondel, a été désaffecté en 1962 lorsque la mairie fut transférée au château puis démoli en 1969.
- Le couvent des Récollets, fondé en 1660, se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle gare. Il ne reste plus rien de cet édifice qui ne comptait plus que trois religieux en 1790. Près du couvent, la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire devint, en 1750, la propriété de cette communauté. Auparavant, elle appartenait à l'abbaye de Fontaines-les-Blanches.
- L'ancien hôtel de ville, bâti de 1867 à 1869 par l'architecte parisien Blondel, a été désaffecté en 1962 lorsque la mairie fut transférée au château puis démoli en 1969.
- La Halle au grains avait été construite dans la seconde partie du XIXe siècle au centre de la place Jean-Jaurès, juste derrière l'hôtel de ville de l'époque. Elle a été détruite en août 1963.
- La chapelle Saint-Martin, située au pied du château, dépendait d'un prieuré de religieuses Bénédictines, fondé dans ce lieu en 1135. Vers 1147, cette communauté fut transférée au Boulay.
- La chapelle Saint-Nicolas-de-la-Barre, citée en 1757, fut mise aux enchères le 9 février 1792.
- La chapelle Saint-Martin, située au pied du château, dépendait d'un prieuré de religieuses Bénédictines, fondé dans ce lieu en 1135. Vers 1147, cette communauté fut transférée au Boulay.
- La chapelle Saint-Nicolas-de-la-Barre, citée en 1757, fut mise aux enchères le 9 février 1792.
Lieux-dits: Beauregard, Bel-Air, Bois-Bouquin, Cottage, La Barurie, L'Abattoir, La Boisnière, La Boisselière, La Cinellière, La Coquelinière, La Folie, La Fosse-Monette, La Foulerie, La Gare, La Grange, La Guesnière, La Guilloterie, La Moranderie, La Pente-du-Houx, La Pilonnière, La Place, La Tabourdière, Launay, La Vallée, Le Bas-Pichon, Le Château, Le Haut-Pichon, Le Petit-Paris, Le Petit-Versailles, Le Pichon, Le Ruau, Le Silo, Les Clos, Les Mocets, Les Ruelles, L'Hôpital, Méré, Moulinet, Monplaisir, Prés-de-Moulinet, Torchanais, Vaubrahan, Vauchevrier
Anciens lieux-dits: Bois-de-Beauregard, L'Aide-Bouguille, La Détourne, La Petite-Chenarderie, L'Argenterie, Le Houx, L’Érable, L'Hermitage, Moulin-à-Tan-de-Méré, Pièce-de-la-Folie, Pièce-de-Torchanais, Pièce-des-Mocets, Pièce-du-Pichon, Pré-de-Méré, Pré-du-Marais, Prés-de-Beauregard, Prés-de-la-Croix-de-Vaubrahan, Prés-du-Boisseau, Saint-Malo, Terres-de-la-Barurie, Tuilerie-de-la-Grange, Tuilerie-de-Versailles, Vigne-de-Méré, Vignes-de-Torchanais, Vignes-de-Vauchevrier
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