Barrou (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Barrouviens, les Barrouviennes.
Il a porté les noms de: Barrum et Berraum (VIe siècle, Grégoire de Tours), Barro (1070, 1184, 1222, chartes de Preuilly), Barro (1222, cartulaire de la Merci-Dieu), Barroto (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Barrou (mai 1483, Archives nationales).
Au XIIIe siècle, le fief relevait de la châtellenie de La Guerche et de la baronnie de Preuilly. En 583, ce village fut dévasté durant la guerre entre Chilpéric et Gontran.
Il a porté les noms de: Barrum et Berraum (VIe siècle, Grégoire de Tours), Barro (1070, 1184, 1222, chartes de Preuilly), Barro (1222, cartulaire de la Merci-Dieu), Barroto (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Barrou (mai 1483, Archives nationales).
Au XIIIe siècle, le fief relevait de la châtellenie de La Guerche et de la baronnie de Preuilly. En 583, ce village fut dévasté durant la guerre entre Chilpéric et Gontran.
Le plus ancien registre paroissial date de 1580.
Coordonnées GPS de Barrou: 0°46'22"E - 46°51'59"N
Code INSEE: 37019 - Code postal: 37350 - Superficie: 3071 hectares
Altitudes: de 47 à 146 mètres (près des Brandes-de-la-Moussine)
Cours d'eau: la Creuse
Code INSEE: 37019 - Code postal: 37350 - Superficie: 3071 hectares
Altitudes: de 47 à 146 mètres (près des Brandes-de-la-Moussine)
Cours d'eau: la Creuse
L'église Saint-Maurice, construite de 1765 à 1768 au Nord-Est de l'église primitive, a été bénie le 19 mars 1769. La nef est couverte de lambris. Le transept et le chœur ont des voûtes d'ogives en briques. La travée droite du chœur a une voûte en berceau brisé. Par la suite, elle fut agrandie de 1859 à 1862 (surélévation du clocher et construction des bras du transept, voûtés en berceau brisé, par Alcide Crechet, architecte à Preuilly) et de 1863 à 1866 (ajout d'une travée à l'Ouest de la nef et construction de la façade Ouest par Alcide Crechet). En 1869, la tour d'escalier, flanquant le clocher, a été surélevée pour y installer une horloge. La sacristie a été construite après 1875. Cet édifice a été complètement restauré en 1925-1926.
Cette église remplace un édifice du XIe siècle, détruit vers 1760 par une inondation. En 1869, on pouvait encore voir, près de la Creuse, des vestiges de ce monument (un pan de mur en appareil régulier). L'église primitive avait été fondée par saint Perpet en 475.
Le presbytère date de 1676. Ses baies ont été modifiées au XVIIIe siècle. En 1811, il a été acheté par la commune. Le portail a été édifié dans la seconde partie du XIXe siècle.
La Grande-Maison, logis privé de la fin du XVIe siècle, présente, sur sa façade arrière, deux petites loges superposées construites, peut-être, au XVIIe siècle (en 1610); l'arcature du niveau supérieur est incomplète. Sa porte en plein cintre est encadrée par deux pilastres doriques. L'étroite fenêtre qui la surmonte a gardé son encadrement mouluré et son entablement en saillie, soutenu à chaque extrémité par deux petits modillons. Une autre plus grande à gauche, au linteau cintré, a été refaite en 1765. Elle éclaire, au premier étage, une vaste salle au plafond soutenu par une poutre maîtresse centrale. Une partie du carrelage est encore en petits carreaux de douze. Une cheminée s'adosse au pignon Nord. Sa hotte en pierres de taille, reposant sur deux jambages rectangulaires, a pour décoration une moulure rectiligne à la base et une corniche au plafond. Deux pommes de pin pendent aux angles de celle du rez-de-chaussée, ornée de pilastres ioniques. Un grand couloir, au centre de la demeure, aboutit à escalier circulaire logée dans une tour carrée, en demi hors-œuvre, couverte par un petit toit à longs pans et croupe. Cet escalier ne communique plus avec la cave, voûtée en berceau segmentaire, qui forme une double galerie parallèle s'étendant sous toute la maison.
Elle reçut des vitraux à partir de 1862. Pierre-Eugène Guérithault, maître-verrier installé à Descartes, puis à Poitiers, fut l'auteur des trois verrières du chœur (saint Pierre, le Baptême du Christ, saint Paul). La verrière d'une baie du transept est signée par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1879). Lux Fournier (de son vrai nom Lucien-Ernest Fournier) réalisa sept vitraux entre 1913 et 1922: sainte Radegonde (1921), saint Louis (1921), saint Perpet (1920, 📷), le Sacré-Cœur (1920), Notre-Dame de Lourdes (1913), sainte Jeanne d'Arc (1920), saint Michel (1922). Une verrière du transept, représentant saint Maurice, est anonyme.
Une statue en pierre, de 1160, figure une femme de l'Ancien Testament. Elle ressemble fortement à une autre statue située sur le piédroit du portail de la cathédrale d'Angers.Cette église remplace un édifice du XIe siècle, détruit vers 1760 par une inondation. En 1869, on pouvait encore voir, près de la Creuse, des vestiges de ce monument (un pan de mur en appareil régulier). L'église primitive avait été fondée par saint Perpet en 475.
Le presbytère date de 1676. Ses baies ont été modifiées au XVIIIe siècle. En 1811, il a été acheté par la commune. Le portail a été édifié dans la seconde partie du XIXe siècle.
La Grande-Maison, logis privé de la fin du XVIe siècle, présente, sur sa façade arrière, deux petites loges superposées construites, peut-être, au XVIIe siècle (en 1610); l'arcature du niveau supérieur est incomplète. Sa porte en plein cintre est encadrée par deux pilastres doriques. L'étroite fenêtre qui la surmonte a gardé son encadrement mouluré et son entablement en saillie, soutenu à chaque extrémité par deux petits modillons. Une autre plus grande à gauche, au linteau cintré, a été refaite en 1765. Elle éclaire, au premier étage, une vaste salle au plafond soutenu par une poutre maîtresse centrale. Une partie du carrelage est encore en petits carreaux de douze. Une cheminée s'adosse au pignon Nord. Sa hotte en pierres de taille, reposant sur deux jambages rectangulaires, a pour décoration une moulure rectiligne à la base et une corniche au plafond. Deux pommes de pin pendent aux angles de celle du rez-de-chaussée, ornée de pilastres ioniques. Un grand couloir, au centre de la demeure, aboutit à escalier circulaire logée dans une tour carrée, en demi hors-œuvre, couverte par un petit toit à longs pans et croupe. Cet escalier ne communique plus avec la cave, voûtée en berceau segmentaire, qui forme une double galerie parallèle s'étendant sous toute la maison.
Le château des Courtils (ou des Courtis) a été rebâti au XVIIe siècle à la place de l'ancien logis seigneurial fortifié du XVe. Il fut modifié et agrandi au XVIIIe siècle.
Le château a été détruit en 1969 à l'exception d'un pavillon du XVIIe siècle.
Le château a été détruit en 1969 à l'exception d'un pavillon du XVIIe siècle.
Ses dépendances comprennent un pigeonnier cylindrique (vers 1866) dont on aperçoit le toit conique en ardoises.
La commanderie de L’Épinat (appelée, vers 1180, Domus de Lespinaz) a appartenu aux Templiers, puis, au XIVe siècle, aux hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (elle prend alors le nom de Saint-Jean-de-l’Épinât) et, enfin, à l'ordre de Malte. Cette aquarelle de De Crou la représente en 1831.
La commanderie de L’Épinat (appelée, vers 1180, Domus de Lespinaz) a appartenu aux Templiers, puis, au XIVe siècle, aux hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (elle prend alors le nom de Saint-Jean-de-l’Épinât) et, enfin, à l'ordre de Malte. Cette aquarelle de De Crou la représente en 1831.
On y voit encore les ruines de la chapelle du XIIe siècle (une partie du mur Nord avec deux colonnes et une petite porte en plein cintre 📷) et des bâtiments conventuels du XVIIe siècle.
La ferme de La Tourette a conservé son pigeonnier carré du XVIIIe siècle.
Le rez-de-chaussée du pigeonnier rectangulaire (XIXe siècle) du Bois-des-Cours est occupé par un fournil.
Un moulin à vent (un moulin tour du XIXe siècle), transformé en logis privé, a perdu ses ailes. Il se situe au lieu-dit... Le Moulin-à-vent.
Au Sud, le village est longé par la Creuse.
A voir
La ferme de La Tourette a conservé son pigeonnier carré du XVIIIe siècle.
Le rez-de-chaussée du pigeonnier rectangulaire (XIXe siècle) du Bois-des-Cours est occupé par un fournil.
Un moulin à vent (un moulin tour du XIXe siècle), transformé en logis privé, a perdu ses ailes. Il se situe au lieu-dit... Le Moulin-à-vent.
A voir
- La ferme à étage de La Coue date du XVe siècle. Un escalier hors-œuvre est ajouté au logis au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Un second logis et des dépendances ont été juxtaposés au logis au XVIIIe.
- Les chapelles Saint-Pierre et Sainte-Catherine (au Gaudiau) qui existaient à la fin du XVIIIe siècle.
Lieux-dits: Beauregard, Bellevue, Bois-Lumay, Creusette, La Bâte, La Bernardière, La Caillaudière, La Collindière, La Coue, La Creusette, La Croix, La Faisanderie, La Fourneraye, La Garenne, La Gaudière, La Gigaudière, La Girardière, La Grosse-Boussée, La Guillemandière, La Jarrie, La Justice, La Lombarderie, La Loudière, La Morcellière, La Moussine, La Perrière, La Petite-Tourette, La Providence, La Ricendelière, La Roseraie, L'Assignat, La Taille-du-Pré, La Touche, La Tourette, La Tripodière, L'Aublard, L'Aunaie, Lauderie, Lavau, Le Bijou, Le Bois-des-Cours, Le Bois-Florimond, Le Bout-du-Pont, Le Carroi-de-la-Biche, Le Champ-Daulet, Le Chêne, Le Chêne-Charpentier, Le Gaudiau, Le Grand-Village, Le Maupas, Le Moulin-à-Vent, L’Épinat, Le Plély, Le Plessis, Le Pré-Pottet, Le Puits, Le Village-du-Bois, Le Vivier, Les Allais, Les Ayez, Les Barreaux, Les Bernards, Les Bouterais, Les Brandes-de-la-Moussine, Les Carelets, Les Chainées, Les Cinq-Noyers, Les Clercs, Les Communaux, Les Courtis, Les Dessous-des-Magnis, Les Dessus-de-Lauderie, Les Divards, Les Dubois, Les Essarts, Les Gaudets, Les Grands-Clos, Les Juliens, Les Magnis, Les Marais, Les Marais-de-Bourgery, Les Nocereaux, Les Paluds, Les Riez, Les Rioms, Les Tailles-de-Soulanget, Les Trois-Bornes, Les Trous-de-Renard, Les Vigeants, Mainferme, Moury, Soulanger, Taille-des-Thibaults
La statue de pierre de l'église représenterait sainte Néomaie, au pied d'oie qui semble détruit ici. La patte d'oie était associée à la lèpre et/ou à la déesse Perchta, introduite au Ve siècle par les Wisigoths. Fileuse, elle aussi, comme Néomaie.
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