Draché

Draché (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Drachéens, les Drachéennes.
Dans le cartulaire de l'abbaye de Noyers, il a porté les noms de: Drachiacum (1069), Draichiacum (1087), Drachiacus (1087), Drachiacum (1088 et 1091), Dracheacum (1106), Ecclesia de Drachiaco (1116), Dracheaco (1128), Draché (1177). Par la suite, il s'est appelé: Dracheio (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Draché-Plaix (de 1787 à 1793), Draché (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Draché (1820, carte de l'état-major).
En 1792, la paroisse de Plaix a été rattachée à Draché. La châtellenie, érigée à la fin du XIVe siècle, relevait de Sainte-Maure. Ce territoire fut, successivement, la possession des de La Jaille, de Crevant, de Beauvilliers, de Béthune et Voyer d'Argenson.
Le registre paroissial de Draché commence en 1594, celui de Plaix en 1630.
Coordonnées GPS de Draché: 0°37'34"E - 47°03'18"N
Code INSEE: 37098 - Code postal: 37800 - Superficie: 1851 hectares
Altitudes: de 56 à 112 mètres
Cours d'eau: la Manse, le Réveillon, la Louine
Le menhir de la Pierre-percée (nommé aussi le menhir des Arabes) est le plus haut de Touraine. Il mesure environ 4 mètres de haut et 1,50 mètre de large. Légèrement penché, il est percé par un orifice ovale (de 25 cm sur 20 cm) d'origine naturelle.
L'église Saint-Sulpice, bâtie au XIe siècle (deux premières travées de la nef), a été modifiée aux XVe (chapelle Sud), XVIe (troisième travée de la nef, chœur à chevet plat, chapelle Nord, porte) et XVIIIe siècles (porche de 1742). Elle a été restaurée en 1935 et 1936.
La nef a conservé, sous un crépi, son parement en petit appareil visible dans le mur Sud et dans la façade. Ses trois travées furent voûtées d'ogives au XVIe siècle avec des clefs ornées de rosaces dans les deux premières et d'un écu dans la suivante. Le chœur a deux travées voûtées sur croisée d'ogives et liernes, en style angevin. Dans la première, la clef de voûte est ornée du buste de saint Sulpice bénissant. Le chevet plat est percé d'une grande fenêtre à meneaux du XIXe siècle. Au Nord et au Sud du chœur se trouvent deux chapelles. Celle du Sud est couverte d'une voûte sur ogives à moulures prismatiques. Celle du Nord est aussi voûtée d'ogives, plus profondément moulurées.
Elle renferme une cuve baptismale en pierre du XIIIe siècle dont les quatre coins sont ornés de têtes humaines sculptées.
Le vitrail du chevet est signé par les maîtres-verriers Charles Lecomte et G. Colin (Rennes, 1886). Il représente, de gauche à droite, saint Pierre, saint Eutrope, saint Henri et saint Paul. Julien Fournier (Tours, 1888) a réalisé deux grisailles ornementales. Son fils, Lux Fournier (Tours, 1901) est l'auteur de quatre verrières: saint Antoine de Padoue et sainte Geneviève de Paris; le jeune saint Louis éduqué par sa mère Blanche de Castille; saint Martin de Tours; sainte Radegonde de Poitiers. Trois autres baies sont dotées de simples verrières à losanges.
Près de l'entrée de l'église, se trouve un ancien dépositoire funéraire (ou pierre d'attente des morts).
Au Sud-Est de l'église, ce logis privé de la fin du XVe siècle a été très modifié au début du XXIe siècle.
Près de l'église, place Georges-Poivilliers, on trouve cette vieille (vers le XVe siècle) croix lobée en pierre. Jadis, elle était située dans le cimetière qui entourait l'église.
Près de la route de Maillé, une autre croix, appelée la croix Chalon, a été érigée en 1882.
Au lieu-dit Tantan, une petite chapelle, dédiée à la Vierge Marie, a été construite en 1884.
Le château privé du Breuil (XIXe siècle) a remplacé un logis seigneurial qui avait été fortifié au XVIIe siècle et qui était signalé comme étant en ruines en 1833. Ce lieu était un fief relevant de Beauvois-Draché.
Le pigeonnier circulaire de Beauvais est construit sur un ancien refuge souterrain.
Les portes charretière et piétonnière du pigeonnier-porche carré de La Grollière (ou La Grolière) ont été murées. Cette fuye doit dater du XVIIe siècle.
A l'Ouest du bourg, près de la route de Maillé, on trouve ce lavoir.

A voir
  • Les habitations troglodytiques de la partie du hameau des Coteaux dépendant de Draché.
Patrimoine disparu
  • L'église Saint-Sylvestre de Plaix.
  • Un moulin à vent du XVIIIe siècle au lieu-dit Le Moulin-à-Vent.

Lieux-dits: Beauvais, Bel-Air, Cigogne, Cléret, Croquet, Jérusalem, La Bodinais, La Boucheraie, La Bourrelière, La Calonnerie, La Charlière, La Clémencie, La Croix, La Fosse-aux-Loups, La Gautraye, La Grenetière, La Grolière, La Guérivière, La Levrie, La Maison-Brûlée, La Marquiserie, La Marsauderie, La Millèterie, La Montée, La Naudaie, L'Angevinière, La Paraudière, La Patouille, La Piollerie, La Pointe-au-Ton, La Poste-de-Beauvais, La Réraie, La Thibardière, Le Breuil, L’Échardonnerie, Le Chêne, Le Grand-Cimetière, Le Pavillon, Le Petit-Gauffrai, Le Pin, Le Poitevin, Les Aubœufs, Les Barangers, Les Caves, Les Coteaux, Les Érables, Les Ferrands, Les Fouquets, Les Gachaux, Les Genièvres, Les Groix, Les Huys, Les Loges, Les Maisons, Les Méreaux, Les Nauzerolles, Les Ormeaux, Les Plaudières, Les Prouts, Les Roujoux, Les Tagaults, Les Trois-Pierres, Les Vées, Meslay, Parigné, Picadaire, Plaix, Salvert, Saudais, Taille-Aubry, Taille-de-Randou, Taille-de-Sylvestre, Tantan

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