Chambray-lès-Tours (Wikipedia) est une ville de la banlieue Sud de Tours. Ses habitants sont appelés les Chambraysiens, les Chambraysiennes.
A l'époque gallo-romaine, elle porta les noms de Cambarius puis de Cambariacum. Ensuite, le village s'est nommé Chamberium (1243, charte de Saint-Jean-du-Grais), Ecclesia de Chambereio (1262, cartulaire de l'archevêché de Tours), Parochia de Chambreio (1320, charte du Bois-Rahier), Chambéré (XVe siècle), Chambray (XVIIIe siècle), Chambray-lès-Tours (décret du 13 août 1920).
A l'époque gallo-romaine, elle porta les noms de Cambarius puis de Cambariacum. Ensuite, le village s'est nommé Chamberium (1243, charte de Saint-Jean-du-Grais), Ecclesia de Chambereio (1262, cartulaire de l'archevêché de Tours), Parochia de Chambreio (1320, charte du Bois-Rahier), Chambéré (XVe siècle), Chambray (XVIIIe siècle), Chambray-lès-Tours (décret du 13 août 1920).
Le fief de Chambray relevait du château de Montbazon, à foi et hommage lige.
Le plus ancien registre paroissial date de 1566.
Coordonnées GPS de Chambray-lès-Tours: 0°42'50"E - 47°20'17"N
Code INSEE: 37050 - Code postal: 37170 - Superficie: 1940 hectares
Altitudes: de 64 à 96 mètres (dans le bois des Hâtes)
Cours d'eau: le ruisseau de Saint-Laurent ou de la Madeleine (source à La Papoterie)
Code INSEE: 37050 - Code postal: 37170 - Superficie: 1940 hectares
Altitudes: de 64 à 96 mètres (dans le bois des Hâtes)
Cours d'eau: le ruisseau de Saint-Laurent ou de la Madeleine (source à La Papoterie)
L'église Saint-Symphorien, construite aux XIIe (nef et base du clocher) et XVIe siècles (chœur et chapelle seigneuriale), a été restaurée en 1870.
La nef, voûtée en tiers-point avec arbalétriers et entraits, a été remaniée à plusieurs reprises. Le chœur, voûté d'un berceau en plein cintre, se termine par un chevet plat percé par une fenêtre en arc brisé à remplage rayonnant. Au Nord, se trouve la chapelle seigneuriale avec une fenêtre géminée. La base romane du clocher, qui flanque la façade, fut restaurée au XVIIIe siècle.
La nef, voûtée en tiers-point avec arbalétriers et entraits, a été remaniée à plusieurs reprises. Le chœur, voûté d'un berceau en plein cintre, se termine par un chevet plat percé par une fenêtre en arc brisé à remplage rayonnant. Au Nord, se trouve la chapelle seigneuriale avec une fenêtre géminée. La base romane du clocher, qui flanque la façade, fut restaurée au XVIIIe siècle.
L'agencement des ardoises de la toiture de la nef dessine des croix.
Cette église renferme six vitraux signés par Lucien-Léopold Lobin (Tours) représentant la Vie de Jésus: la Nativité (1869, 📷), la Sainte Famille avec sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste (1869), Jésus bénissant les enfants (1869), Jésus et les Docteurs (1869), la Mort de saint Joseph (1885), l'Apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1885). L'atelier Lobin a réalisé deux autres verrières: l'Assomption de la Vierge et une verrière héraldique (1889).
Le vitrail du chevet est une œuvre de Van-Guy (pseudonyme d'Yvan Guyet) réalisée en 1975 et figurant la Mise au Tombeau.
Le château de La Branchoire a été bâti au milieu du XVIIIe siècle (corps de logis central flanqué de deux pavillons rectangulaires) et agrandi en 1839 (les deux longues ailes élevées d'un rez-de-chaussée et d'un comble). Le maréchal d'Ornano l'acheta le 18 mai 1839 et ce domaine restera dans cette famille durant quatre générations. Ce lieu était un fief relevant de Montbazon.
Sa chapelle a été construite en 1839. Elle a renfermé une urne contenant le cœur de la femme du maréchal d'Ornano, Marie Walewska. En 1930, cette urne fut placée dans le mausolée de la famille, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Cette chapelle possède deux vitraux de Julien-Léopold Lobin (Tours, 1855) représentant: saint Rodolphe et saint Louis; saint Philippe et saint Napoléon.
Le manoir privé de La Thibaudière, bâti en 1584, est composé d'un bâtiment principal et, au Nord, d'une aile en léger retrait dont les ouvertures ont été remaniées. La façade orientale est dominée par deux grandes lucarnes de pierre aux frontons triangulaires. Un meneau plat les partage en deux panneaux verticaux. Une lucarne plus simple existe sur l'aile adjacente du XVIIe siècle. A l'Ouest, le bâtiment est flanqué, au centre, par une tourelle ronde, entièrement appareillée en pierres de taille, renfermant un escalier à vis en bois dont le noyau est constitué par un seul tronc d'arbre d'environ 7,50 mètres de haut où est taillée une moulure servant de main courante. Cette tourelle est éclairée, au sommet, par trois petites fenêtres rectangulaires. Ce lieu était un fief dont la dîme appartenait au prieuré de Bois-Rahier. Le manoir, converti en ferme vers 1840, fut restauré à la fin des années 1980. Son important pigeonnier circulaire a été démoli dans les années 1990.
Cette église renferme six vitraux signés par Lucien-Léopold Lobin (Tours) représentant la Vie de Jésus: la Nativité (1869, 📷), la Sainte Famille avec sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste (1869), Jésus bénissant les enfants (1869), Jésus et les Docteurs (1869), la Mort de saint Joseph (1885), l'Apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1885). L'atelier Lobin a réalisé deux autres verrières: l'Assomption de la Vierge et une verrière héraldique (1889).
Le vitrail du chevet est une œuvre de Van-Guy (pseudonyme d'Yvan Guyet) réalisée en 1975 et figurant la Mise au Tombeau.
Le château de La Branchoire a été bâti au milieu du XVIIIe siècle (corps de logis central flanqué de deux pavillons rectangulaires) et agrandi en 1839 (les deux longues ailes élevées d'un rez-de-chaussée et d'un comble). Le maréchal d'Ornano l'acheta le 18 mai 1839 et ce domaine restera dans cette famille durant quatre générations. Ce lieu était un fief relevant de Montbazon.
Sa chapelle a été construite en 1839. Elle a renfermé une urne contenant le cœur de la femme du maréchal d'Ornano, Marie Walewska. En 1930, cette urne fut placée dans le mausolée de la famille, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Cette chapelle possède deux vitraux de Julien-Léopold Lobin (Tours, 1855) représentant: saint Rodolphe et saint Louis; saint Philippe et saint Napoléon.
Le manoir privé de La Thibaudière, bâti en 1584, est composé d'un bâtiment principal et, au Nord, d'une aile en léger retrait dont les ouvertures ont été remaniées. La façade orientale est dominée par deux grandes lucarnes de pierre aux frontons triangulaires. Un meneau plat les partage en deux panneaux verticaux. Une lucarne plus simple existe sur l'aile adjacente du XVIIe siècle. A l'Ouest, le bâtiment est flanqué, au centre, par une tourelle ronde, entièrement appareillée en pierres de taille, renfermant un escalier à vis en bois dont le noyau est constitué par un seul tronc d'arbre d'environ 7,50 mètres de haut où est taillée une moulure servant de main courante. Cette tourelle est éclairée, au sommet, par trois petites fenêtres rectangulaires. Ce lieu était un fief dont la dîme appartenait au prieuré de Bois-Rahier. Le manoir, converti en ferme vers 1840, fut restauré à la fin des années 1980. Son important pigeonnier circulaire a été démoli dans les années 1990.
Dans la rue de l'hippodrome, l'ancien pigeonnier carré des Grandes-Maisons a été aménagé en logis de deux étages. En tuffeau, avec des murs de 0,90 mètre d'épaisseur, il est ceinturé par un gros cordon de pierre en saillie. Son toit est surmonté d'un lanternon hexagonal coiffé d'un dôme en ardoise.
La fuie carrée de La Fontaine (XVIIe siècle) a été bâti en moellons sur une cave voûtée. Le rez-de-chaussée servait de remise et l'étage de pigeonnier. Le toit de tuiles plates, avec lucarne orientée Sud-Ouest, est surmonté par un lanternon hexagonal en ardoise.
Le pigeonnier carrée de La Volière (1763) présente des murs constitués de damiers de briques et de pierres.
Le château du Bois-des-Hâtes (plutôt une gentilhommière) date du XXe siècle. Son parc boisé est ouvert au public.
La fuie carrée de La Fontaine (XVIIe siècle) a été bâti en moellons sur une cave voûtée. Le rez-de-chaussée servait de remise et l'étage de pigeonnier. Le toit de tuiles plates, avec lucarne orientée Sud-Ouest, est surmonté par un lanternon hexagonal en ardoise.
Le pigeonnier carrée de La Volière (1763) présente des murs constitués de damiers de briques et de pierres.
Le château du Bois-des-Hâtes (plutôt une gentilhommière) date du XXe siècle. Son parc boisé est ouvert au public.
Près du lac des Peupleraies, le rocher d'entrainement pour l'escalade a la forme d'un moaï (statue de l'île de Pâques).
Le château privé des Barillers a été édifié au XXe siècle dans le style néo-classique avec colonnes à l'antique.
Le manoir privé des Melliers (ou des Mesliers) date du XIXe siècle.
Le château privé d'Izernay a été reconstruit au XIXe siècle. Il a remplacé un logis seigneurial déjà signalé comme étant en ruines au XVIe siècle. Ce domaine était un fief relevant du château de Montbazon.
A voir
Le manoir privé des Melliers (ou des Mesliers) date du XIXe siècle.
Le château privé d'Izernay a été reconstruit au XIXe siècle. Il a remplacé un logis seigneurial déjà signalé comme étant en ruines au XVIe siècle. Ce domaine était un fief relevant du château de Montbazon.
A voir
- La chapelle, peut-être placée sous le vocable de Sainte-Berthe, convertie en 1791 en bâtiment agricole, situé au lieu-dit La Chapelle.
Patrimoine disparu
- La chapelle Sainte-Apolline (connue dès le XIIe siècle) dépendait du prieuré de Saint-Jean-du-Grais et fut détruite avant 1791.
- La chapelle de la Madeleine, citée dans des titres du XVe siècle sous le nom de La Madeleine du Rocher-de-Brussenay (ou Bréchenay).
- La chapelle de La Gastière, chapelle publique où la messe était dite une fois par semaine, a été vendue en 1791, puis démolie.
Lieux-dits: Belle-Vue, Bois-de-Chambray, Bois-de-l'Anguicherie, Bois-de-la-Turpetière, Bois-de-Sainte-Apolline, Bois-de-Saint-Laurent, Bois-Neuf, Château-Roquet, Fosse-Sèche, Gallardon, Isernay, Izernay, La Baraudière, La Barillerie, La Basse-Chevalerie, La Berchottière, La Bonnerie, La Branchoire, La Brissonnière, La Brûlée, La Bruyère, La Californie, La Chapelle, La Charpraie, La Chevalerie, La Coudre, La Cour, La Croix-Foutreau, La Ferranderie, La Florière, La Folie, La Foirerie, La Fontaine, La Fourbisserie, La Gaillardière, La Galanderie, La Gastière, La Grenouillère, La Griffonnière, La Guignardière, La Lande, La Madeleine, La Marchanderie, L'Anguicherie, La Papoterie, La Pelouse, La Pépinière, La Péraudière, La Petite-Branchoire, La Petite-Charpraie, La Petite-Ferranderie, La Petite-Guignardière, La Plaine-de-Chambray, La Ricotière, La Thibaudière, La Torcerie, La Turpetière, La Volière, La Vrillonnerie-Marsin, Le Bois-Cormier, Le Bois-des-Hâtes, Le Breuil, Le Buisson, Le Chêne-Pendu, Le Clos-de-la-Giraudière, Le Clos-Robert, Le Grand-Porteau, Le Petit-Bouchet, Le Petit-Porteau, Le Télégraphe, Les Aubuis, Les Barillers, Les Boutins, Les Carrés, Les Charmettes, Les Chênes, Les Fontenelles, Les Fossés-Blancs, Les Georgets, Les Girardières, Les Landes-de-l'Anguicherie, Les Maquinières, Les Mesliers, Les Perriers, Les Petites-Maisons, Les Renardières, Les Roses, Les Saints-Pères, Les Tilleuls, Les Touches, L'Hommelaye, Marsin, Parc-de-Grandmont, Pièces-de-Lucé, Tue-Loup
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y a un château à la Gastière. Cela fait parti aussi de Chambray-Lès-Tours
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y avait dans le temps une statue dont il ne reste que l'emplacement au carrefour de Chambray-Lès-Tours à Joué-Lès-Tours. Ce carrefour se nommait Sainte Berthe. Hors elle fut volée pendant la seconde guerre mondiale par les allemands. C'est dans un parc du château d'Izernay à Chambray-Lès-Tours
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y eu un château et une ferme à la Volière. Hors tout a été aménagé pour en faire des logements. C'est terriblement dommage de sacrifier certaine chose.
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y avait une seule maison dont le lieu dit se nommait le PUIT. Elle se trouvait dans le virage de Château Roquet et le lieu dit des maquinières.
Bonjour,
RépondreSupprimerPetite précision, le lanternon du pigeonnier des Grandes Maisons est hexagonal et non octogonal.