Crouzilles

Plaque datée (30-7-30) et numérotée (857A-144)
Crouzilles (Wikipedia) est une commune du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Crouzillois, les Crouzilloises.
Le village a porté les noms de: Crucilia (VIIIe siècle, diplôme de Charlemagne), Cruzilia (XIe siècle, cartulaire de Noyers), Ecclesia Cruzillarum (XIIe siècle), Cruzillia, Crozillae, Crozilles (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Parocchia de Crozille (1256), Crouzille (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Crouzilles (1820, carte de l’État-Major).
Le fief relevait de la châtellenie de L'Île-Bouchard. L'ancien prieuré dépendait de l'abbaye de Beaulieu. Par ordonnance royale du 28 janvier 1833, la paroisse de Mougon fut rattachée à Crouzilles.
Le plus ancien registre paroissial de Crouzilles date de 1611 et celui de Mougon de 1648.
Coordonnées GPS de Crouzilles: 0°27'45"E - 47°07'26"N
Code INSEE: 37093 - Code postal: 37220 - Superficie: 1454 hectares
Altitudes: de 32 à 102 mètres
Cours d'eau: la Vienne, le ruisseau du Ponceau
L'église Notre-Dame a été construite aux XIIe (nef et absidiole Nord), XIIIe (transept et sa croisée) et XVIe siècles (chœur et absidiole Sud). Cette église a été restaurée au XIXe siècle.
La façade Ouest présente une porte en plein cintre à trois voussures, restaurée. Seules les bases des colonnettes accostant les pieds-droits sont anciennes. Au-dessus, une fenêtre géminée est aussi restaurée.
Cette façade est butée latéralement par deux gros contreforts inégaux ornés, chacun, d'une niche occupée par une statue du XIIe siècle.
La nef, dont les murs goutterots furent surélevés au XIIIe siècle, est éclairée par des petites fenêtres en plein cintre largement ébrasées et comprend trois travées voûtées sur croisées d'ogives et liernes en style angevin. Ces voûtes furent relancées dans l’œuvre ce qui motiva la surélévation des murs. La nef aboutit à un transept dont l'axe ne lui est pas perpendiculaire. La croisée de ce transept est voûtée sur une croisée d'ogives, de même que le croisillon Nord qui est accompagné par une absidiole semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le croisillon Sud, couvert par une voûte angevine sur ogives et liernes, a une absidiole refaite au XVIe siècle. A droite de cette dernière, on peut voir une grande statue du XIIe siècle.
Le chœur d'une travée revoûtée au XVIe siècle sur croisée d'ogives à moulures prismatiques est désaxé vers le Sud. Il se termine par une abside à cinq pans.
 
Les quatre nervures Est de la voûte viennent retombées entre les fenêtres, au-dessus de quatre grandes statues du même style et de la même époque que celles de la façade et du transept. Elles représenteraient saint Pierre, la Vierge Marie, saint Jean l’Évangéliste et saint Paul. Au-dessus du carré du transept se trouve le clocher dont l'étage du beffroi présente des arcades aveugles.
Cette église présente également quelques modillons sculptés.
Un cadran canonial gravé dans la pierre indiquait les horaires des messes.
Sept vitraux, réalisés par Lucien-Léopold Lobin (Tours), représentent: la Vierge (1870), l’Éducation de la Vierge par sainte Anne (1870, 📷), saint Joseph et l'Enfant Jésus (1870), saint Michel (1880), saint Louis (1880), le Baptême du Christ (1880) et le Sacré-Cœur de Jésus (1880). Julien Fournier et Amand Clément (Tours, 1875) sont les auteurs de deux grisailles ornementales situées dans le chœur. La nef possède cinq verrières ornementales ou à losanges.
L'ancien logis seigneurial, appelé la Grand'Maison, date du XVe siècle. Le corps de bâtiment principal est prolongé, en son centre, par une aile perpendiculaire. La tour renferme un escalier à vis de pierre et on y voit un petit culot sculpté. De plan pentagonal de la base jusqu'au-dessus des murs goutterots, elle devient quadrangulaire au sommet, au moyen d'une double corniche à ressauts formant encorbellement et d'une petite trompe à chaque angle. Sa porte d'entrée en arc surbaissé, tournée vers l'Est, est surmontée par un gâble en accolade à crochets, amortie par un fleuron et encadrée par deux pinacles. Celui de gauche est en partie noyé dans le mur de séparation. A mi-hauteur s'ouvre, sur l'un des pans obliques, une petite baie au linteau creusé en accolade. Dans l'angle rentrant Est, une tourelle polygonale est accolée à la partie supérieure et repose sur une trompe plein cintre dont le trompillon est orné de feuillage. Elle abrite aussi une petit escalier à vis menant à la salle occupant le sommet, éclairée par une fenêtre encadrée d'une baguette avec appui en saillie. La toiture a été refaite mais la charpente d'origine est intacte.
La salle basse de la moitié Nord a gardé son plafond de petits chevrons reposant sur une maîtresse poutre. La cheminée à hotte a disparu mais ses corniches et son linteau retaillé ont été utilisés pour celle qui l'a remplacé.
Le château privé du Puy-Bascle date du XVe siècle. Le logis principal comprend un donjon rectangulaire élevé de quatre étages au-dessus d'un rez-de-chaussée, comportant chacun une seule pièce. Le rez-de-chaussée, qui servait de cellier, et le premier étage ont leurs murs Nord et Est constitués par le rocher au flanc duquel s'élève le bâtiment. Leurs salles ont un plan trapézoïdal. Au second étage, on peut voir une cheminée Louis XV. La salle du troisième, qui a gardé un carrelage du XVIIIe siècle, est de plain-pied avec le sommet du coteau où se trouvait le jardin. Le quatrième est couvert par le comble qui fut abaissé secondairement. Ces étages sont reliés par un escalier en vis de pierre logé dans une tourelle carrée à l'angle Sud-Ouest. A l'angle Nord-Ouest, chaque étage comporte un cabinet abrité dans une autre tour d'angle.
Le côté Sud de la cour est occupé par un autre logis d'habitation dont la moitié a disparu. Le coteau, fermant cette cour à l'Est, est creusé à sa base par une galerie qui fut la chapelle. Sa voûte est soutenue par de gros doubleaux de section rectangulaire. La plupart des bâtiments des communs sont détruits.
Le château privé de Paviers (XVe et XVIe siècles) a été restauré en 1894 par Charles Guérin puis de 1901 à 1903 par Marcel Rohard. Il a conservé ses fossés et sa porte nantie d'un pont-levis et flanquée d'une grosse tour avec mâchicoulis. Cette tour du début du XVIe siècle comprend cinq étages dont le troisième est couvert par une voûte en berceau annulaire, soutenue par une lierne circulaire à moulures prismatiques et par des ogives de même profil, rayonnantes et retombant au centre sur une grosse colonne sans chapiteau et partant de fond. Les bâtiments d'habitation, se développant à l'Ouest et au Sud de la cour d'honneur, sont accompagnés extérieurement par trois tours rectangulaires. En 1750, une chapelle fut ajoutée à la façade Sud.
A l'Ouest du château de Paviers, on peut découvrir deux moulins à vent (du type tour) en ruines. Un troisième moulin se trouve dans le petit bois (au centre).
Le manoir privé du Ponceau a été édifié à la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe. Il a gardé une partie de son mur d'enceinte. On accède à la cour par un haut portail et une large porte piétonne en plein cintre, aux arcs reposant sur des sommiers en saillie. Son logis présente une lucarne de pierre à fronton courbe et une seconde avec une frise de motifs géométriques, carrés et losange, au-dessus de la baie ovale. Une troisième lucarne a été installée récemment. L'une des salles est chauffée par une cheminée à hotte droite sur des jambages rectangulaires. La porte est accessible par un escalier extérieur à rampe droite.
Il possède un pigeonnier carré dont chaque angle est épaulé par des contreforts assez inégaux et amortis en glacis. Bâti en moellons, il est ceinturé à sa partie supérieure, par un cordon mouluré. A l'étage, il a conservé tous ses boulins intacts.
Sur sa façade Sud, on peut observer un cadran solaire portant la date de 1789.
Le manoir privé de Chézelle a été construit au XVe siècle. Le corps de logis principal s'élève entre deux hauts pignons à rondelis. A celui de l'Est est accolée une construction d'un simple rez-de-chaussée, plus récente. Au Nord, une petite aile perpendiculaire présente une archère et une petite ouverture aux arêtes abattues par un chanfrein. Le logis est flanqué par une tourelle polygonale renfermant un escalier à vis de bois d'environ 1,15 mètre d'emmarchement. La porte y donnant accès a conservé son linteau rectiligne dont les moulures ne se prolongent que sur la partie supérieure des piédroits. Tous les percements de la façade ont été remaniés. La baie de la salle basse a été transformée en porte et rendue accessible par une volée de plusieurs marches. Le premier étage abrite une cheminée à hotte droite, avec haut linteau limité par une corniche très saillante, et reposant sur deux demi-colonnes engagées à large chapiteau.
Le bâtiment est élevé sur une cave sous plancher où, par une porte en plein cintre, on pénètre dans deux caveaux creusés dans le roc, dont l'un est en partie comblé.
Le manoir privé de La Touche-Voisin (XVe et XVIe siècles) a eu son logis agrandi au XIXe. Le corps de logis principal, entre deux pignons à rondelis, présente, sur la cour, une façade aux percements remaniés. La grande ouverture du premier étage était jadis une fenêtre à croisée de pierre, encadrée par des baguettes. Elle éclaire une pièce chauffée par une cheminée à hotte droite sur des colonnettes engagées. A l'Ouest, est accolée une aile plus basse et plus récente, alors qu'à l'Est, trois corbeaux de pierre sont restés en place sous la baie du grenier.
L'arrière du bâtiment présente des murs en petits moellons apparents. Il y est adossé à un pavillon quadrangulaire avec comble élancé à quatre versants. Son angle Nord-Ouest est épaulé à la base par un large contrefort. La face Nord présente trois étroites ouvertures superposées. Si la première est datée de 1679, les deux autres du XVe siècle étaient à simple traverse que seule, celle du niveau intermédiaire a conservée. Une semblable, aménagée dans le mur en retour d'équerre de la maison, est intacte. La moulure qui la souligne retombe, de part et d'autre, sur des culots sculptés. Les deux salles hautes de la tour sont chauffées chacune par une cheminée, l'une à hotte droite, l'autre pyramidale, à linteau sommé d'une corniche, prenant appui sur des jambages demi-cylindriques. Les toitures reposent sur un mince bandeau supporté par une ligne de modillons, véritables corbeaux de mâchicoulis.
Un haut mur va rejoindre le coteau au sommet duquel s'élève une tourelle de guet en ruines. Le rez-de-chaussée subsiste, couvert d'une voûte formant coupole. On y voit une embrasure de meurtrière et gravées sur l'entrée une inscription, Lomolle de Roy, et la date de 1689. Pour y accéder, on emprunte le grenier, couvert par une charpente où chaque chevron fait ferme, d'une servitude ancienne qui porte, gravée, la date de 1779.
La partie la plus ancienne de la ferme privée du Puits-Galant date du XVe siècle. Au XVIIe siècle, il fut rajouté: le logis Est, la grange en retour d'équerre et le portail à double porte charretière et piétonne. Le guichet pour piétons a, pas la suite, été dissimulé par une construction extérieure à laquelle il donne maintenant accès. Cette dernière abrite une cheminée à linteau de bois qui garde la bouche d'un four détruit.
Au Nord de la cour, la grange dresse un large pignon à rondelis reposant sur des assises en pierres de taille. L'arcature de la porte charretière, dont il reste les sommiers, a disparu, remplacée par un linteau métallique sur des jambages en parpaings de ciment. Une fenêtre porte la marque de la crue de la Vienne du 30 octobre 1896. Les eaux montèrent, dans le logis, jusqu'à 1,14 mètre. Le mur goutterot Est présente deux rangées de sept boulins et se relie à un bâtiment en retour d'équerre qui devait être, jadis, le logis d'habitation. La salle basse à usage de cellier, comme celle du premier étage servant de fenil, ont gardé chacune une grande cheminée à hotte droite, sur jambages rectangulaires obliques, de 2,20 mètres de largeur. A l'arrière, un escalier à vis de bois est logé dans une cage en colombage. Dissimulé en partie par un appentis, le pignon Nord de la grange présente un cordon d'envol et 14 rangées inégales de boulins dont certains ont été obturés, deux autres sont visibles au-dessus du toit. Il devait y avoir, de ce côté, un porche dont l'arc est encore marqué.
De l'autre côté de la route, le moulin du Puits-Galant (XVIIIe siècle) a gardé, au Nord, une tour semi-circulaire renfermant un escalier tournant, suspendu, en pierre de taille. Cet escalier permet l'accès aux combles aménagés en chambres. Le bâtiment, aux murs de petits moellons apparents, est épaulé à l'Est par trois contreforts. A l'Ouest, sont accolés les vestiges d'une construction plus ancienne épaulée par deux contreforts. Les trois salles du rez-de-chaussée sont voûtées en berceau en plein cintre. Primitivement, elles ne communiquaient pas entre elles.
Ce pigeonnier mural, avec 28 nids, se trouve sur le pignon d'une dépendance du manoir privé de Raingé. Le logis, en moellon enduit, présente une tour carrée hors œuvre renfermant un escalier. L'une des fenêtres de la tour possède des moulures croisées. Les autres baies de la façade antérieure sont aussi moulurées. Raingé possède une cave voûtée en berceau longitudinal, en pierre de taille
La ferme privée de La Roche-Guenet serait une ancienne léproserie. On peut y voir une chapelle du XVe siècle et une tour de guet dotée d'une meurtrière. La chapelle, de plan rectangulaire, est constituée d'une nef unique. La façade Ouest a été remaniée (baie du pignon et porte). Le haut du pignon forme clocher.
A Mougon, l'église Saint-Pierre du XIIe siècle est en ruines. De la nef rectangulaire, il ne reste que le mur du pignon Est, le mur goutterot Nord, la base du mur Ouest et une petite partie du mur Sud. L'église primitive avait été fondée par saint Perpet vers 470. A ce premier monument appartient la maçonnerie parementée en petit appareil régulier, avec assises de briques, constituant la base des murs Nord et Est. Une petite abside rectangulaire voûtée en berceau en plein cintre est reliée à la nef par une arcade. Sa base appartient à l'église du Ve siècle. Cette église fut désaffectée vers 1890.
A l'angle Nord-Est de l'église, la chapelle funéraire de la famille de Quinemont date de 1883. Ses pignons présentent des frontons triangulaires ornés de croix de Malte.
Le moulin à eau de La Boussaye (XIXe siècle, agrandi au début du XXe), sur la Manse, a perdu sa roue qui mettait en action trois paires de meules.
Il appartenait à l'ancien château de La Boussaye (XVe siècle) dont il ne reste qu'un pavillon carré et un logis très remanié. Sur le mur sud du pavillon, on peut voir une bretèche et un blason bûché sur lequel une date est encore lisible: 1613.
A La Sablière, on peut observer un pigeonnier carré dont le toit à quatre pentes, couvert de tuiles, est surmonté par un lanternon carré en ardoise.
La ferme privée de Villiers possède un pigeonnier carré du XVIIe siècle couvert par un toit en pavillon. Une corniche à ressaut en pierre de taille court sur les quatre faces du bâtiment à hauteur du quart supérieur des murs.
Au 19 rue de la Fontaine-de-Mannes, une ferme (fin du XVIe siècle) possède un portail dont le blason a été bûché. Le logis, construit en moellons, est couvert d'un toit à longs pans. Plusieurs baies ont gardé leur appui d'origine. L'une d'entre elles, conservée en totalité à l'exception des menuiseries, présente un meneau mouluré. Un petit bâtiment d'exploitation en moellons, dont les ouvertures sont surmontées de linteaux en bois, est couvert en appentis.
Son pigeonnier carré de Mannes est construit en moellons et est couvert d'un toit en pavillon.
Les deux lavoirs du village se trouvent aux lieux-dits Les Touches ...
... et La Fontaine-de-Mannes.
Au lieu-dit Puits-Livet, il existe deux loges de vigne: l'une est couverte d'un toit voûté en moellons (XIXe siècle)...
... l'autre présente une toit en tuiles et une cheminée. A noter que dans cette région, ces maisons de vigne sont aussi appelées des grottes.
Une autre maison de vigne se trouve au lieu-dit La Garenne.
On remarquera ce pigeonnier mural, avec six nids, en haut du pignon d'un hôtel.
Près de l'église et de la mairie, deux petits pigeonniers en zinc surmontent les piliers d'un portail.
Près du chevet de l'église, un ancien puits à margelle a été transformé en bac à fleurs.

A voir
  • Le moulin à eau de Saussaye.
  • Les loges de vigne: Beaufils, Mannes, Mougon, ...

Patrimoine disparu

- L'éolienne Bollée (1875) du château de Paviers.


Lieux-dits: Bois-de-Villiers, Bois-Prieur, Bordebure, Bourassée, Chézelle, La Bernellière, La Bertinerie, La Boucherie, La Boussaye, La Carollerie, La Chauvellerie, La Croix-de-Manne, La Dactière, La Fontaine, La Gare, La Garenne, La Gillonnière, La Haute-Rive, La Marellière, La Maison-Neuve, La Meligrette, La Métairie, La Meunerie, La Morelière, La Patouille, La Perrière, La Robinerie, La Roche-Guénet, La Sablière, La Sommeraye, La Touche-Voisin, La Tuilerie, Le Bois-aux-Poules, Le Bois-Méchin, Le Buisson, Le Champ-aux-Groles, Le Coudray, Les Mazelles, Le Chapeau-Grolle, Le Moulin-de-Ré, Le Moulin-de-Saussaye, Le Peu-de-Michau, Le Ponceau, Le Puits-Galant, Le Puits-Livet, Le Puy-Bâcle, Les Bezaugers, Les Caves, Les Caves-Beaufils, Les Caves-Têtues, Les Courtauderies, Les Hallebardières, Les Hautes-Maisons, Les Moulins, Les Ormeaux, Les Pagauderies, Les Perruches, Les Pièces-du-Ponceau, Les Quatre-Bornes, Les Roses, Les Touches, Malgagne, Manne, Mauconseil, Mougon, Moulin-du-Puits-Galant, Paviers, Pièce-des-Moulins, Rainge, Villeneuve, Villiers
    Communes voisines: Avon-les-Roches, Crissay-sur-Manse, L'Île-Bouchard, Panzoult, St-Epain, Trogues
    Blason de Crouzilles

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