Chargé (Wikipedia) est une commune de l'Est de la Touraine, sur la rive gauche de la Loire. Ses habitants sont appelés les Chargéens, les Chargéennes.
Le village a porté les noms de: Chargeium, parochia de Eschargeio (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chargé (XVIIe siècle, Archives départementales), Chargé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chargé (1820, carte de l'état-major).
Le fief, ayant relevé d'Amboise, fut rattaché, au XVIIIe siècle, au duché de Choiseul-Amboise.
Le village a porté les noms de: Chargeium, parochia de Eschargeio (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chargé (XVIIe siècle, Archives départementales), Chargé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chargé (1820, carte de l'état-major).
Le fief, ayant relevé d'Amboise, fut rattaché, au XVIIIe siècle, au duché de Choiseul-Amboise.
Le plus ancien registre paroissial date de 1585.
Coordonnées GPS de Chargé: 1°01'51"E - 47°25'57"N
Code INSEE: 37060 - Code postal: 37530 - Superficie: 846 hectares
Altitudes: de 52 à 112 mètres
Cours d'eau: la Loire
Code INSEE: 37060 - Code postal: 37530 - Superficie: 846 hectares
Altitudes: de 52 à 112 mètres
Cours d'eau: la Loire
L'église Saint-Marc possède une nef de la fin du XIe siècle (le mur Nord). Au XVIe siècle, un collatéral (au Sud) et un chœur à chevet plat furent ajoutés. Le chœur comprend deux travées inégales voûtées sur croisée d'ogives, liernes et tiercerons. La nef et le collatéral sont couverts de fausses voûtes du XIXe siècle.
Cette église renferme des vitraux signés Julien-Léopold Lobin (Tours) représentant: la Sainte Famille à Nazareth (1860), Jésus parmi les Docteurs (1860), la Cène (1864), l'Annonciation (1863) et la Nativité (1864). Lucien-Léopold Lobin (Tours) a réalisé trois verrières: Notre-Dame de La Salette (1882), Notre-Dame de Lourdes (1884) et une verrière héraldique souvenir de la famille de Tranchelion (1876). Julien Fournier (Tours, 1894) est l'auteur d'un vitrail figurant l'Apparition du Christ à saint Marc.
Le château privé de Pray, construit au XVIe siècle et très modifié en 1710, est composé par un corps de logis entre deux pignons à rondelis amortis par un fleuron. La façade Nord est flanquée par deux tours de diamètre inégal. Celle de l'angle Ouest a un mur de plus de 2 mètres d'épaisseur à la base et de 1,70 mètre au sommet. L'autre, plus svelte, est séparée du coteau par un étroit passage. Il est possible qu'elles soient les vestiges d'une ancienne forteresse du XIIIe siècle, réutilisés dans la construction de la Renaissance. De cette époque, donnant sur la cour intérieure, datent deux lucarnes à croisée de pierre avec des frontons sommés par une coquille. Celles du côté opposé témoignent du profond remaniement effectué en 1710. Ici, les jambages sont en bossage et le fronton triangulaire brisé pour faire place à un motif ornemental. Au centre, un oculus de pierre est aménagé dans l'axe de l'un des deux contreforts épaulant le mur goutterot, dont la corniche remonte perpendiculairement pour rejoindre celle des tours. Presque tous les autres percements ont été modifiés.
Les différents niveaux sont accessibles par un escalier à vis d'environ 2,20 mètres d'emmarchement. Il se termine, au rez-de-chaussée, par une volé droite de six marches, éclairée par une baie en anse de panier, encadrée extérieurement par de pilastres à chapiteaux Renaissance.
Tous les aménagements intérieurs ont été modernisés. On voit cependant dans le petit salon une cheminée de la seconde moitié du XIXe siècle. Chaque jambage est constitué de face et sur le côté par trois carreaux de faïence ornés de scènes mythologiques. Le linteau est occupé par un blason d'azur à un sautoir d'or et, de part et d'autre, un monogramme EL et OB, sans doute Ermel de Lagrange et Olympe Boisse, son épouse, qui furent propriétaires de Pray de 1855 à 1898. Le tout est surmonté par deux angelots tenant le portrait d'un officier.
Le coteau voisin est percé de caves. L'arcature de l'une d'elles, retombant sur des culots ornés de feuilles de vignes et de raisin, porte à la pointe de l'accolade un cartouche avec la date de 1674.
Le château privé de La Roche-Chargé (fin du XVe siècle) présente un logis élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble. De plan rectangulaire entre deux pignons à rondelis, il est flanqué au Nord de deux tours circulaires coiffées en poivrière. Une addition, couverte en appentis, est accolée à l'une d'entre elles et masque le mur goutterot percé au premier étage de deux baies étroites ayant gardé leur traverse ainsi qu'une banquette intérieure. Au Sud, toutes les fenêtres ont perdu leurs meneaux mais ont conservé leur encadrement de baguette, sauf celle transformée en porte. Les lucarnes ont gardé leur croisée de pierre, leur allège de briques et leur gâble triangulaire à crochet de feuillage. Ceux-ci se retrouvent sur la moulure en accolade retombant sur des culots sculptés de petits personnages. Partout des animaux accroupis se trouvent à la base des rampants.
La façade Sud est accostée, en son centre, d'une tour polygonale avec chaînes d'angle en pierres de taille et motifs circulaires décoratifs à sa partie supérieure. L'entrée est à linteau droit, sommé d'une accolade à fleuron et timbré d'un blason bûché. Elle donne accès à un large escalier à vis de pierre se terminant par un palier avec rampe formée par trois rosaces flamboyantes sur laquelle s'allonge un fauve rugissant. L'une des chambres est chauffée par une grande cheminée avec jambages demi-cylindriques doublés de fines colonnettes, linteau à double corniche et hotte avec traces de peinture.
Dans la cour, une haute tour cylindrique présente une porte en arc brisé s'ouvrant dans un large contrefort à sa base. Les embrasures de trois meurtrières pour armes à feu peuvent se voir dans la salle basse. Tout près, à l'arrière, s'élève un petit bâtiment quadrangulaire édifié en partie en pierres de taille et qui est, peut-être, un ancien pigeonnier. A l'Est, une des dépendances présente un portail en plein cintre doublé d'une porte piétonne aussi en plein cintre. A l'Ouest, la falaise a été creusée pour constituer une grotte ressemblant à celle de Lourdes. Dans l'une des caves a été aménagée une glacière aux parois de briques formant cuve.
En 1912, il est acheté par Julia Allard, veuve d'Alphonse Daudet depuis 1897. Elle y recevait des personnalités comme Marcel Proust et Reynaldo Hahn.
Cette ancienne gare se trouvait sur la ligne du tramway électrique Olivet-Amboise dont la partie Blois-Amboise date de 1913 et a été fermée en 1933. Cette ligne était gérée par la TELC (Compagnie des Tramways Électriques du Loir-et-Cher).
Cette ancienne gare se trouvait sur la ligne du tramway électrique Olivet-Amboise dont la partie Blois-Amboise date de 1913 et a été fermée en 1933. Cette ligne était gérée par la TELC (Compagnie des Tramways Électriques du Loir-et-Cher).
A voir
- L'ancienne grange aux dîmes, transformée en hangar (1787), est un bâtiment rectangulaire couvert par une charpente à entraits et poinçons. Détruite par un incendie accidentel, elle a été reconstruite différemment de la grange d'origine.
- La chapelle-cave du Coudray, au pied du coteau de la Loire, signalée dès 1711.
- Les huit toiles peintes de Jean-François Guérize fils (1788) dans la salle des mariages de la mairie.
Lieux-dits: Artigny, Chavigne, Îles-des-Tuileries, La Calonnière, La Forgéterie, La Galtière, La Gentinière, La Girardière, La Graverie, La Hardière, La Penelle, La Ploquinière, La Roche, L'Arsandrie, La Rue, La Sallandière, La Touche, La Touche-aux-Barres, La Tour-au-Char, La Vache, La Vitarderie, Le Bourg-Neuf, Le Clos-du-Saule, Le Colombier, Le Coudrai, Le Grand-Aireau, Le Pestiau, Le Poirier-des-Vignes, Le Trésor, Le Verdeau, Les Bapaumes, Les Basses-Tuileries, Les Blaisis, Les Boisselins, Les Caves, Les Grandes-Noues, Les Grosses-Pierres, Les Menigottes, Les Perrières, Les Perruches, Les Quenettes, Les Rapeaux, Les Tailles, Les Terres-Creuses, Les Têtes-Noires, Les Tuileries, Les Vallées, Les Vaugères, Musse, Pray
Je suis allé y faire 1 tour hier soir. J'ai aussi bien aimé le presbytère et la poste.
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