Saint-Martin-le-Beau (Wikipedia) est une commune de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois, les Saint-Martinoises.
Le village a porté les noms de: Sanctus Martinus Belli (1230 et 1270, chartes de l'Hôtel-Dieu d'Amboise et de l'abbaye des Gastines), Sanctus Martinus Bellus (1290, pouillé de Tours), Saint-Martin-le-Biau (1307, Archives 86), Saint Martin le Beau (1336, cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint-Martin-le-Bel (1663), Saint Martin le Beau (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Beau-sur-Cher (1793).
Saint-Martin-le-Beau constituait un fief relevant du château d'Amboise.
Le village a porté les noms de: Sanctus Martinus Belli (1230 et 1270, chartes de l'Hôtel-Dieu d'Amboise et de l'abbaye des Gastines), Sanctus Martinus Bellus (1290, pouillé de Tours), Saint-Martin-le-Biau (1307, Archives 86), Saint Martin le Beau (1336, cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint-Martin-le-Bel (1663), Saint Martin le Beau (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Beau-sur-Cher (1793).
Saint-Martin-le-Beau constituait un fief relevant du château d'Amboise.
Le plus ancien registre paroissial date de 1549.
L'église Saint-Martin, construite au XIe (clocher carré) et XIIe siècles (nef), a été agrandie aux XIIIe (chœur) et XVIe siècles (deux collatéraux, une chapelle latérale et une abside semi-circulaire). La nef principale est divisée en trois travées et est couverte d'une fausse voûte en berceau. L'abside, éclairée par quatre fenêtres en plein cintre accostées de colonnettes, est couverte d'une voûte soutenue par dix branches d'ogives profilées d'un tore et retombant sur des culots. Les deux collatéraux sont inégaux. Celui du Nord, de la longueur de l'église, est divisé en quatre travées. Il a été couvert en charpente jusqu'au XIXe siècle, puis a reçu une voûte de brique très basse. Le collatéral Sud, un peu plus ancien, n'a que deux travées. Sa voûte en brique date aussi du XIXe siècle. Un couloir plafonné, situé à la base du clocher, le relie, au Sud du chœur, à une chapelle de 1518 voûtée sur une croisée d'ogives retombant sur des culots.
Dans la nuit du 16 au 17 avril 2015, un incendie a détruit les charpentes du collatéral Nord et de la nef centrale. La restauration de l'édifice, suite à ce sinistre, a été achevée en 2019.
La porte romane (milieu du XIIe siècle), en plein cintre, présente des voussures sculptées. Elle a été très restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est surmontée par un grand oculus.
Au Nord de la façade Ouest, on remarque cette chaire extérieure (ou ambon) du XVIe siècle. Jadis, les annonces publiques, civiles ou religieuses, étaient faites depuis ces petites estrades.
Au Nord de la façade Ouest, on remarque cette chaire extérieure (ou ambon) du XVIe siècle. Jadis, les annonces publiques, civiles ou religieuses, étaient faites depuis ces petites estrades.
Au sommet du clocher, on peut observer, sur chaque face, trois petites arcatures aveugles en plein cintre.
Cette église renferme, dans le collatéral Nord, une Piéta en pierre sculptée au début du XVIe siècle qui pourrait provenir du château de Coquiau. Ce groupe en pierre calcaire présente des traces de polychromie. Au centre de l’œuvre, la Vierge, les mains jointes, regarde son fils dont la tête est soutenue par saint Jean. Marie-Madeleine est agenouillée avec, à sa droite, la donatrice en prière, aussi à genoux. Deux fragments de vitraux, datant de la seconde moitié du XVIe siècle, représentent Sainte-Barbe avec sa tour (en haut), et Saint Fiacre avec sa bêche (en bas).
Plusieurs vitraux sont des œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours): l'Annonciation et l'Éducation de la Vierge (vers 1863, mais l'Annonciation date du XVIe siècle), le Lys marial (1863), Le Baptême de saint Martin (1864), la Consécration épiscopale de saint Martin (1864), Vie de saint Martin (vers 1864). D'autres verrières sont signées par Lucien-Léopold Lobin (Tours): Mort et translation du corps de saint Martin (deux vitraux de 1871), Inhumation de saint Martin à Tours et construction d'une basilique (1871), Miracles au tombeau de saint Martin (1871), La Messe miraculeuse de saint Martin (1867). Enfin, Julien Fournier et Amand Clément ont créé un vitrail représentant la seconde Charité de saint Martin (Tours, 1876, 📷).
Cette église renferme, dans le collatéral Nord, une Piéta en pierre sculptée au début du XVIe siècle qui pourrait provenir du château de Coquiau. Ce groupe en pierre calcaire présente des traces de polychromie. Au centre de l’œuvre, la Vierge, les mains jointes, regarde son fils dont la tête est soutenue par saint Jean. Marie-Madeleine est agenouillée avec, à sa droite, la donatrice en prière, aussi à genoux. Deux fragments de vitraux, datant de la seconde moitié du XVIe siècle, représentent Sainte-Barbe avec sa tour (en haut), et Saint Fiacre avec sa bêche (en bas).
Plusieurs vitraux sont des œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours): l'Annonciation et l'Éducation de la Vierge (vers 1863, mais l'Annonciation date du XVIe siècle), le Lys marial (1863), Le Baptême de saint Martin (1864), la Consécration épiscopale de saint Martin (1864), Vie de saint Martin (vers 1864). D'autres verrières sont signées par Lucien-Léopold Lobin (Tours): Mort et translation du corps de saint Martin (deux vitraux de 1871), Inhumation de saint Martin à Tours et construction d'une basilique (1871), Miracles au tombeau de saint Martin (1871), La Messe miraculeuse de saint Martin (1867). Enfin, Julien Fournier et Amand Clément ont créé un vitrail représentant la seconde Charité de saint Martin (Tours, 1876, 📷).
Ces vitraux furent restaurés en 1958, puis en 2017-2019, à la suite à l'incendie d'avril 2015, par l'atelier Vitrail-France (Emmanuel Putanier, Neuville-sur-Sarthe).
Dans le bourg, le manoir de Thomas Bohier (constructeur de Chenonceau) date du début du XVIe siècle. Il a été construit par un prêtre, Michel Estève. La façade possède, dans le sens vertical, des pilastres présentant des motifs variés autour d'une tête sculptée et, dans le sens horizontal, des cordons courant au niveau des planchers et des appuis de fenêtres. Le premier étage a gardé une fenêtre à croisée de pierre d'origine. Celle du rez-de-chaussée a été rénovée. Un saint Michel terrassant le dragon est visible au-dessus de la fenêtre du second étage. Le pignon donnant sur la rue a perdu les crochets de ses rampants.
Au 20 rue Raymonde-Sergent, l'hôtel de la Monnaie date du XVIIe siècle et a été remanié au XIXe. Cet ensemble présente, sur la cour le séparant de la rue, un logis en moellons enduits aux encadrements d'ouvertures et chaînes d'angle en pierres de taille. De plan rectangulaire, avec un toit d'ardoises à deux pans, il est flanqué à chaque extrémité d'une tour carrée qui en était séparée par un petit intervalle. Celui-ci fut ensuite incorporé à la construction. Au Nord, un escalier extérieur d'une douzaine de marches, d'une seule volée rectiligne, supportée à la base par une arcature, surmonte une porte en anse de panier avec sommiers en saillie. La façade sur le jardin présente une baie étroite à encadrement mouluré. Sa partie haute condamnée montre que la distribution intérieur des étages a été aussi modifiée. Au-dessus du linteau court un cordon en saillie que l'on retrouve sur l'aile adjacente en léger décochement et couverte en appentis. Sous celle-ci, huit marches conduisent à une galerie, taillée dans le rocher, de deux mètres de large mais n'ayant plus que 1,70 mètre de hauteur à la clef. D'environ 13 mètres de long, elle s'étend sous toute la maison, la cour et aboutit, sous la rue, à deux caveaux inégaux. L'un abritait un pressoir. Une autre cave parallèle à celle-ci, mais plus courte, est accessible de la cour par 13 marches en pente.rapide. A l'arrière, deux autres tours ont été arasées et couvertes en appentis.
Au 20 rue Raymonde-Sergent, l'hôtel de la Monnaie date du XVIIe siècle et a été remanié au XIXe. Cet ensemble présente, sur la cour le séparant de la rue, un logis en moellons enduits aux encadrements d'ouvertures et chaînes d'angle en pierres de taille. De plan rectangulaire, avec un toit d'ardoises à deux pans, il est flanqué à chaque extrémité d'une tour carrée qui en était séparée par un petit intervalle. Celui-ci fut ensuite incorporé à la construction. Au Nord, un escalier extérieur d'une douzaine de marches, d'une seule volée rectiligne, supportée à la base par une arcature, surmonte une porte en anse de panier avec sommiers en saillie. La façade sur le jardin présente une baie étroite à encadrement mouluré. Sa partie haute condamnée montre que la distribution intérieur des étages a été aussi modifiée. Au-dessus du linteau court un cordon en saillie que l'on retrouve sur l'aile adjacente en léger décochement et couverte en appentis. Sous celle-ci, huit marches conduisent à une galerie, taillée dans le rocher, de deux mètres de large mais n'ayant plus que 1,70 mètre de hauteur à la clef. D'environ 13 mètres de long, elle s'étend sous toute la maison, la cour et aboutit, sous la rue, à deux caveaux inégaux. L'un abritait un pressoir. Une autre cave parallèle à celle-ci, mais plus courte, est accessible de la cour par 13 marches en pente.rapide. A l'arrière, deux autres tours ont été arasées et couvertes en appentis.
Au 15 rue du Vieux-Château, ce manoir privé date du début du XVIe siècle mais a été remanié au XIXe. Son pignon Sud (📷) est percé par une fenêtre à croisée de pierre.
Le manoir privé de Mosny (fin du XVIe siècle) a été rehaussé et remanié en 1920-1922. Son portail, épaulé à l'intérieur par deux minces contreforts, présente une arcature en anse de panier et des piédroits protégés à la base par des boute-roue. Il se double d'une porte piétonne semblable. Le pavillon central a gardé, éclairant le comble très élancé à quatre pans, une lucarne à fronton triangulaire brisé. Ce fronton, reposant sur des pilastres doriques, porte au milieu un évidement circulaire. Au-dessus du meneau de bois actuel, le linteau présente une petite tête sculptée. L'aile donnant sur le jardin, accostée d'une tourelle, possède dans le mur Nord, au-dessus d'une porte, un panneau armorié. L'écu de forme ovale est meublé par un chevron et par trois motifs ronds, placés deux et un.
Le manoir privé de Mosny (fin du XVIe siècle) a été rehaussé et remanié en 1920-1922. Son portail, épaulé à l'intérieur par deux minces contreforts, présente une arcature en anse de panier et des piédroits protégés à la base par des boute-roue. Il se double d'une porte piétonne semblable. Le pavillon central a gardé, éclairant le comble très élancé à quatre pans, une lucarne à fronton triangulaire brisé. Ce fronton, reposant sur des pilastres doriques, porte au milieu un évidement circulaire. Au-dessus du meneau de bois actuel, le linteau présente une petite tête sculptée. L'aile donnant sur le jardin, accostée d'une tourelle, possède dans le mur Nord, au-dessus d'une porte, un panneau armorié. L'écu de forme ovale est meublé par un chevron et par trois motifs ronds, placés deux et un.
Ce manoir possède un pigeonnier carré (à droite) dont le toit couvert de tuiles est surmonté par un lanternon octogonal d'ardoises. Au premier étage, il ne subsiste plus aucune trace de boulins. Le rez-de-chaussée était occupé par une chapelle. A l'Ouest, sa porte est surmontée par une croix avec 1796 en graffiti. Au Sud, une petite baie porte la date de 1746.
Le château privé du Boulay a été édifié au XIXe siècle.
Sur le Cher, le moulin de Nitray, construit avant le XVIe siècle, était un moulin banal jusqu'à la Révolution. En 1822, ce moulin à blé et à tan devenait une usine à étirer le fer qui cessa son activité vers 1857. Par la suite, le moulin fut inactif jusqu'en 1922, année où il a été transformé en usine produisant de l'électricité jusqu'en 1933. Le moulin a subi un incendie dans la nuit du 2 au 3 juillet 1942.
Le château privé du Boulay a été édifié au XIXe siècle.
Sur le Cher, le moulin de Nitray, construit avant le XVIe siècle, était un moulin banal jusqu'à la Révolution. En 1822, ce moulin à blé et à tan devenait une usine à étirer le fer qui cessa son activité vers 1857. Par la suite, le moulin fut inactif jusqu'en 1922, année où il a été transformé en usine produisant de l'électricité jusqu'en 1933. Le moulin a subi un incendie dans la nuit du 2 au 3 juillet 1942.
Il existe trois lavoirs à Saint-Martin-le-Beau: celui de Battereau (rue du Moulin) a été construit en 1862 et modifié en 1884.
Le lavoir de Fombèche date du XIXe siècle (rue du Lavoir).
Le lavoir de la Fontaine Saint-André (1847) est situé près de la route D140, au Sud-Ouest du village.
Le pigeonnier circulaire de Fombèche (XVIe siècle, remanié au XIXe) a été transformé en logis privé vers 1965. Il ne renferme plus de boulins.
Dans la rue d'Amboise, cette épicerie-mercerie des années 1930 possède une devanture en mosaïque.
Le pigeonnier circulaire de Fombèche (XVIe siècle, remanié au XIXe) a été transformé en logis privé vers 1965. Il ne renferme plus de boulins.
Dans la rue d'Amboise, cette épicerie-mercerie des années 1930 possède une devanture en mosaïque.
Sur le territoire de la commune, la présence de nombreuses loges de vigne (ou loges vigneronnes) rappelle que nous sommes dans le vignoble AOC de Montlouis.
Certaines de ces loges ont des formes étonnantes comme celle de la rue Traversière.
Au lieu-dit Le Moulin-à-vent, on peut observer les vestiges d'un moulin cavier qui fut ensuite transformer en loge de vigne. Le couloir permettant l'accès à l'intérieur de la masse est long de 2 mètres environ et est voûté en berceau. Le massereau était surmonté d'une hucherolle mobile en bois qui a disparu.
Certaines de ces loges ont des formes étonnantes comme celle de la rue Traversière.
Au lieu-dit Le Moulin-à-vent, on peut observer les vestiges d'un moulin cavier qui fut ensuite transformer en loge de vigne. Le couloir permettant l'accès à l'intérieur de la masse est long de 2 mètres environ et est voûté en berceau. Le massereau était surmonté d'une hucherolle mobile en bois qui a disparu.
A voir
- Au Coudray, le manoir du XVe siècle qui a accueilli Louis XI en 1481.
- Au 24 rue de Chenonceaux, le logis privé de Beauregard (ancien hôtel de la Boule d'or) date du XVIe siècle et a été agrandi en 1776.
- Le moulin à eau de Battereau, à l'origine du XVIe siècle, a été modifié au XIXe.
Patrimoine disparu
- La chapelle Saint-André, appartenant au prieuré Saint-Jean du Grais, fut vendue comme bien national, le 21 décembre 1791.
- Le moulin cavier du Gros-Buisson a été détruit en 1852.
Lieux-dits: Battereau, Bel-Air, Bois-Impérial, Cangé, Chandon, Côte-Rotie, Coulaine, Fombèche, La Bigarrière, La Billette, La Boulaie, La Châtaigneraie, La Côte, La Daguetterie, La Fayetrie, La Folie, La Fontaine-Dagot, La Haie-Guétault, La Maison-Blanche, La Molardière, La Perrée-de-Cangé, La Plaine, La Rochère, La Sablière, La Taillatie, La Taille-Loiseau, Le Bas-Village, Le Boulay, Le Chesnay, Le Clos-Michet, Le Coudray, Le Dévaloir, Le Fourneau, Le Gros-Buisson, Le Moulin-à-Vent, Le Moulin-de-Nitray, Le Nez-de-Bouteille, Le Vieux-Château, Les Bachelleries, Les Borderies, Les Brunettes, Les Champs-Deux, Les Chilloux, Les Chouselles, Les Communs, Les Coudereaux, Les Défrocs, Les Évées, Les Feuilleteries, Les Glands, Les Grillonnières, Les Liards, Les Maisonnettes, Les Plantes-Baron, Les Quatre-Frères, Les Sablons, Montigny, Mosny, Nitray, Nouy, Pintray, Saint-André, Sainte-Barbe, Vallée-aux-Prêtres, Vallée-Biseau, Vauganne, Vaumorin, Villère
Communes voisines: Amboise, Athée-sur-Cher, Azay-sur-Cher, Dierre, Lussault-sur-Loire, Montlouis-sur-Loire
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