La Riche (Wikipedia) est une ville de la banlieue Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Larichois, les Larichoises.
En 1787, elle portait le nom de La Varenne-de-La-Riche. La commune de La Riche a été créée en 1793.
En 1787, elle portait le nom de La Varenne-de-La-Riche. La commune de La Riche a été créée en 1793.
Le registre paroissial de l'ancienne église Saint-Mathias du Plessis-lès-Tours débute en 1572, celui de l'église Notre-Dame-de-la-Riche en 1674.
Le prieuré de Saint-Cosme, fondé en 1092 par Hervé de Buzançais, a conservé des vestiges de son église du début du XIIe siècle (le chevet et les chapiteaux romans, l'arc gothique et le croisillon sud). Le mur gouttereau a gardé une porte en anse de panier surmontée d'une accolade bûchée, ainsi qu'une fenêtre en arc brisé qui a perdu son amortissement. La nef, le carré du transept et le croisillon nord ont disparu. Le prieuré fut supprimé canoniquement en 1742. Cet édifice avait été partiellement démoli en 1744. A noter que le théologien Bérenger de Tours est mort à Saint-Cosme en 1088.
Dans le chœur, aujourd'hui disparu, se trouve la tombe de Pierre de Ronsard, le Prince des Poètes, qui avait reçu la commende du prieuré en mars 1565. Il la conservera jusqu'à sa mort, le 27 décembre 1585. Sa tombe ne fut retrouvée que le 10 mai 1933. Il était né le 11 septembre 1524 au manoir de La Possonnière, à Couture-sur-Loir dans le Vendômois.
La maison du prieur (XVe siècle) a été remaniée au XVIIe siècle. Sur la façade Nord, elle est munie d'un étage en encorbellement et à colombage. Cet édifice abrite le petit escalier primitif en colimaçon.
Au premier étage, se trouvent les appartements de Ronsard dont le petit cabinet où le poète écrivait ses œuvres. Il se compose d'une seul pièce couverte en charpente et chauffée par une cheminée à hotte. Au nord, il communique avec deux petites pièces situées dans le bâtiment du XIIIe siècle.
Le réfectoire des moines a été construit au début du XIIe siècle.
On y pénètre par une porte dont la décoration en dents-de-scie a été reconstituée entre 1946 et 1948 après avoir été endommagée par les bombardements de 1944.
Le réfectoire est couvert en charpente et est éclairé par des fenêtres en plein cintre accostées, à l'intérieur, de colonnettes ornées.
La chaire du lecteur présente des voussures, ornées de palmettes, qui retombent sur des colonnettes tapissées de sculptures. Pendant les repas, un moine montait dans cette chaire pour lire les Saintes Écritures.
La colonne Ouest est décorée de feuillages et d'animaux.
A coté du réfectoire, l'hôtellerie a été bâtie au XIIIe siècle.
Le château de Plessis-lès-Tours a été édifié à partir de 1469. Auparavant, il existait à cet endroit une forteresse appelée Les Montils. C'était une châtellenie ayant appartenu, en 1143, à Sulpice II d'Amboise, fils de Hugues 1er. Elle resta la propriété de ses descendants jusqu'au 15 février 1463. A cette date, Hardouin de Maillé, époux de Perrenelle d'Amboise, vendit Les Montils à Louis XI pour la somme de 5500 écus d'or.
Le château de Plessis-lès-Tours a été édifié à partir de 1469. Auparavant, il existait à cet endroit une forteresse appelée Les Montils. C'était une châtellenie ayant appartenu, en 1143, à Sulpice II d'Amboise, fils de Hugues 1er. Elle resta la propriété de ses descendants jusqu'au 15 février 1463. A cette date, Hardouin de Maillé, époux de Perrenelle d'Amboise, vendit Les Montils à Louis XI pour la somme de 5500 écus d'or.
De cet édifice, il ne reste que ce logis rectangulaire et une tourelle d'escalier octogonale. Louis XI habita ce château et il y mourut le 30 août 1483. Son ancienne église, dédiée à saint Mathias, a disparu.
Une cheminée monumentale du XVIe siècle de l'hôtel des Bohier à Tours a été transférée dans une des salles de ce château.
Une cheminée monumentale du XVIe siècle de l'hôtel des Bohier à Tours a été transférée dans une des salles de ce château.
De l'ancien couvent des Grands Minimes du Plessis, il ne reste que le logis du XVIIe siècle, une petite tour octogonale du XVIIIe siècle. Acheté en 1807 par un prêtre, il est transformé en petit séminaire en 1824, puis en orphelinat en 1838. En 1870, il fut utilisé comme hôpital militaire.
La chapelle néo-gothique de 1877 (inachevée), conçue par l'architecte Gustave Guérin, a été rénovée en 1984. L'église, achevée en 1490, a disparu. En 1562, elle avait été saccagée par les Huguenots.
Elle renferme le tombeau vide de saint François de Paule (fondateur du couvent en 1489), mort le 2 avril 1507.
Ses trois vitraux, représentant des étapes de la vie du saint, sont signés par J. Claveau de l'atelier Van Guy (Tours, 1984).
Cette gravure représente le couvent des Minimes du Plessis en 1699.
Le prieuré Sainte-Anne dépendait du prieuré de Saint-Cosme. Si les bâtiments prioraux ont disparu, la chapelle, édifiée au XVIe siècle, est encore visible dans le square Roze. Très remaniée, elle comprenait, initialement, une nef unique couverte en charpente, et dont les bardeaux ont subsisté, un chœur d'une travée et une abside à trois pans, l'un et l'autre voûtés sur ogives. En 1668, ces pans avaient été décorés (Trinité peinte et bas-reliefs) par le sculpteur Charpentier.
Elle renferme le tombeau vide de saint François de Paule (fondateur du couvent en 1489), mort le 2 avril 1507.
Ses trois vitraux, représentant des étapes de la vie du saint, sont signés par J. Claveau de l'atelier Van Guy (Tours, 1984).
Cette gravure représente le couvent des Minimes du Plessis en 1699.
Le prieuré Sainte-Anne dépendait du prieuré de Saint-Cosme. Si les bâtiments prioraux ont disparu, la chapelle, édifiée au XVIe siècle, est encore visible dans le square Roze. Très remaniée, elle comprenait, initialement, une nef unique couverte en charpente, et dont les bardeaux ont subsisté, un chœur d'une travée et une abside à trois pans, l'un et l'autre voûtés sur ogives. En 1668, ces pans avaient été décorés (Trinité peinte et bas-reliefs) par le sculpteur Charpentier.
L'église Sainte-Anne a été construite du 17 avril 1855 (pose de la première pierre) au 20 février 1856 (consécration par Mgr Morlot, archevêque de Tours) dans le style néo-gothique selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Elle comprend un clocher-porche (achevé en 1857) avec une flèche hexagonale en pierre, une nef unique à trois travées, un transept saillant et un chœur à trois pans entouré par deux sacristies. Elle renferme une fresque de Léon Brard (1874) et des peintures murales de Grandin (1877).
Les trois vitraux du chevet représentent saint François de Paule, sainte Anne et la Vierge (📷), sainte Jeanne de France. Ce sont des œuvres de l'atelier Gouffault (Orléans, après 1945).
Les deux verrières de la chapelle Nord, œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours, 1856, 📷), relatent des épisodes de la vie de saint François de Paule. Les vitraux ornementaux de la nef sont signés par Lux et Pierre-Lucien Fournier (Tours, 1947).
Les trois vitraux du chevet représentent saint François de Paule, sainte Anne et la Vierge (📷), sainte Jeanne de France. Ce sont des œuvres de l'atelier Gouffault (Orléans, après 1945).
Les deux verrières de la chapelle Nord, œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours, 1856, 📷), relatent des épisodes de la vie de saint François de Paule. Les vitraux ornementaux de la nef sont signés par Lux et Pierre-Lucien Fournier (Tours, 1947).
Le manoir privé des Pavillons (1640) présente une tour centrale carrée entourée par deux ailes plus petites. Elle est couverte par un haut comble éclairé par des lucarnes à fronton. A l'angle Sud-Ouest, une petite chapelle présente encore des traces de peintures murales. Le corps de logis a gardé des lucarnes à fronton. A l'Est, il est accompagné par une tour d'escalier. La fenêtre Est présente une tête de femme sur sa partie supérieure.
Le manoir privé de La Rabaterie (seconde moitié du XVe siècle) comprend un bâtiment central rectangulaire avec deux ailes inégales en retour d'équerre vers l'Ouest et une tour carrée d'escalier à vis. Il a été construit sur un bâtiment plus ancien dont il subsiste les caves voûtées. Au XVe siècle, ce lieu s'appelait La Motte-Chapon. Ce manoir a été restauré en 1994.
Au 2 rue du Pigeonnier, une ancienne fuye carrée a été transformée en logis privé. Son toit a conservé un vestige de lanternon. La ferme dont elle dépendait date des XVIe ou XVIIe siècles. Sa grange a été aussi modifiée en logis.
Au 2 rue du Pigeonnier, une ancienne fuye carrée a été transformée en logis privé. Son toit a conservé un vestige de lanternon. La ferme dont elle dépendait date des XVIe ou XVIIe siècles. Sa grange a été aussi modifiée en logis.
La ville possède son girouet dont la partie centrale représente le logo de La Riche.
A voir
- La grange de La Balaterie (XVIIe siècle).
- La Grande-Maison (XVIIe siècle).
- La grange de La Fuie (XVIe ou XVIIe siècle).
- La grange de La Métairie (XVIIe siècle).
- Au 19 rue du Doyenné, un logis du XVIe siècle qui a été remanié aux XIXe et XXe.
- La demeure du Saugé (ou du Grand-Saugé) date du XVIe siècle.
Patrimoine disparu
- L'ancien couvent des Carmes, fondé au XIVe siècle, était situé au 39 rue du Plessis. Les bâtiments rescapés de la Révolution furent détruits en 1932.
Lieux-dits: Gévrioux, Îles-de-Gévrioux, La Balaterie, La Bourdaisière, La Folie, La Fosse-au-Gras, La Fuye, La Gare-de-Saint-Cosme, La Grande-Maison, La Grange-David, La Métairie, La Parmentière, La Poirière, La Potéterie, La Poudrière, La Rabaterie, La Rifardière, La Poirière, La Rue-Chesneau, La Tuilerie, L'Aumônerie, La Vergerie, Le Bois-Minime, Le Cassereau, Le Grand-Carroi, Le Grand-Pré, Le Petit-Plessis, Le Pigeonnier, Le Plessis-lès-Tours, Le Pont-Libert, Le Pont-Neuf, Le Port-Cordon, Le Saugé, Les Closeaux, Les Devalleries, Les Hautes-Marches, Les Îles-Noires, Les Minimes, Les Montils, Les Pavillons, Les Sables, Les Tourelles, Ligner, Pièces-de-la-Grange-David, Prieuré-de-Saint-Cosme, Sainte-Anne, Saint-Cosme, Saint-François
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