Souvigné (Wikipedia) est un village situé au Nord-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Souvignois, les Souvignoises. Jusqu'au 24 août 1773, plusieurs de ses hameaux, appelés des virants, dépendaient alternativement pour un an (et pour le spirituel), de Sonzay ou de Souvigné.
Le village a porté les noms de: Sovigneio (1205, cartulaire de l'archevêché de Tours), Souvigneium (1219, charte de Jean de Candé), Soveigné (1290, pouillé du diocèse de Tours), Souvigné-sous-Châteaux (XVe siècle), Souvigné (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
En 1787, le fief de Souvigné appartenait à Jean-Baptiste de La Rüe du Can.
Le village a porté les noms de: Sovigneio (1205, cartulaire de l'archevêché de Tours), Souvigneium (1219, charte de Jean de Candé), Soveigné (1290, pouillé du diocèse de Tours), Souvigné-sous-Châteaux (XVe siècle), Souvigné (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
En 1787, le fief de Souvigné appartenait à Jean-Baptiste de La Rüe du Can.
Le plus ancien registre paroissial date de 1566.
Coordonnées GPS de Souvigné: 0°23'51"E - 47°31'18"N
Code INSEE: 37251 - Code postal: 37330 - Superficie: 2441 hectares
Altitudes: de 76 à 126 mètres
Cours d'eau: la Fare, l'Ardillière (source), le Braineau (source)
Code INSEE: 37251 - Code postal: 37330 - Superficie: 2441 hectares
Altitudes: de 76 à 126 mètres
Cours d'eau: la Fare, l'Ardillière (source), le Braineau (source)
L'église Saint-Michel, bâtie au XIIe siècle (nef unique lambrissée et portail roman en plein cintre), a été modifiée au début du XVIe (reconstruction du chœur et de l'abside à trois pans). Sa façade présente, à gauche de la porte, une tourelle circulaire d'escalier (peut-être du XVe siècle) à toiture en poivrière. Un haut et mince clocher en charpente, couvert d'ardoise, se dresse au-dessus du chœur.
Certains de ses vitraux sont du XVIe siècle. L'une des verrières de l'abside représente l'Adoration des bergers avec le donateur, le prêtre Étienne Bongendre, en surplis, agenouillé et priant, tourné vers la partie droite où se trouvent l'Enfant Jésus et ses parents. Derrière le prêtre, saint Étienne porte un agneau. En bas, on peut lire un verset de l’Évangile (Luc, 2): La Vierge, à la fin des neufs mois, enfanta Jésus, Roi des rois; puis les anges par chants nouveaux l'annoncèrent aux pastoureaux.
Sur une autre verrière de l'abside, on voit, à gauche, la Résurrection du Christ et, à droite, un prêtre en surplis. En bas, se trouve cette inscription: A l'intention de feu mestre Jehan Androuyn, curé de cette église, a été donnée ceste vitre. Requiescant in pace, 1550.
Une fenêtre du mur Est de la nef possède un troisième vitrail du XVIe siècle qui représente sainte Barbe (en bas) et sainte Catherine (en haut). C'était un don de la famille Bardet en 1550.
Toujours à l'Est, un autre vitrail du XVIe siècle montre la rencontre, Via Appia, de saint Pierre et de Jésus. A noter que la grande verrière (le Christ, la Vierge et saint Jean) du chevet est une œuvre de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1879) et, à l'Est, une autre verrière (saint Michel terrassant le démon) a aussi pour auteur Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1897).
Sur le mur Ouest de la nef, il reste des fragments d'une fresque du XVe siècle.
Le retable en bois doré date du XVIIe siècle.
Certains de ses vitraux sont du XVIe siècle. L'une des verrières de l'abside représente l'Adoration des bergers avec le donateur, le prêtre Étienne Bongendre, en surplis, agenouillé et priant, tourné vers la partie droite où se trouvent l'Enfant Jésus et ses parents. Derrière le prêtre, saint Étienne porte un agneau. En bas, on peut lire un verset de l’Évangile (Luc, 2): La Vierge, à la fin des neufs mois, enfanta Jésus, Roi des rois; puis les anges par chants nouveaux l'annoncèrent aux pastoureaux.
Sur une autre verrière de l'abside, on voit, à gauche, la Résurrection du Christ et, à droite, un prêtre en surplis. En bas, se trouve cette inscription: A l'intention de feu mestre Jehan Androuyn, curé de cette église, a été donnée ceste vitre. Requiescant in pace, 1550.
Une fenêtre du mur Est de la nef possède un troisième vitrail du XVIe siècle qui représente sainte Barbe (en bas) et sainte Catherine (en haut). C'était un don de la famille Bardet en 1550.
Toujours à l'Est, un autre vitrail du XVIe siècle montre la rencontre, Via Appia, de saint Pierre et de Jésus. A noter que la grande verrière (le Christ, la Vierge et saint Jean) du chevet est une œuvre de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1879) et, à l'Est, une autre verrière (saint Michel terrassant le démon) a aussi pour auteur Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1897).
Sur le mur Ouest de la nef, il reste des fragments d'une fresque du XVe siècle.
Le retable en bois doré date du XVIIe siècle.
Le château privé La Roche-Dain (ou La Rochedain, jadis La Roche-Morier) a été construit de 1907 à 1911 dans le style Art nouveau, selon les plans des architectes stéphanois Léon Lamaizière et son fils, pour Léon Demogé, président fondateur des Nouvelles Galeries.
A la fois d'inspiration anglo-normande et de style rustique, avec beaucoup de bois soutenant les toits, ce château quadrangulaire possède un perron Nord reposant sur une assise en granit gris et rose. Sur les façade Sud et Ouest, deux corps en avancée sont couverts d'un toit pentu à deux fortes pentes, celui du corps Ouest débordant, dans la partie haute, au-dessus du bow-window du rez-de-chaussée rehaussé. A l'Est, le corps en avancée est prolongée par un beffroi (à gauche) au toit pointu. Le corps en avancée de ma façade Nord est décalé à l'angle Nord-Est. Les toits, partout débordants, sont percés par de hautes lucarnes de bois surmontés par de petits clochetons.
Situé au Nord du domaine, l'ancien château, entouré de douves (qui seules ont été gardées), datait du XVI siècle. Au Sud, un autre château (1840-1850) présentait une longue façade encadrée par deux pavillons carrés (📷). Il a été détruit peu de temps après la construction du nouvel édifice. La Roche-Dain formait un fief relevant du château du Mans.
La première pierre a été posée le 3 avril 1907.
Dans son parc, on peut voir une chapelle bâtie sur une cave voûtée avec une porte murée...
... et une vieille tour qui est en fait un château d'eau à faux crénelage réalisé, en 1908, par le cimentier italien Boero. Il a une contenance de 120 mètres cubes.
Le château privé de Castel-Launay a été édifié au XVIe siècle puis modifié au XIXe (comblement des douves).
Le manoir privé de La Douve (XVe et XVIe siècles), situé au 7 rue de la Fontaine, était, jadis, entouré de douves (signalées sur le cadastre de 1809) et de murs. Le logis est composé de deux corps de bâtiment reliés, jusqu'au XIXe siècle, par un pont-levis. L'un de ces bâtiments est flanqué d'une tour et l'autre d'une tourelle. Au XVIIe siècle, il a été acheté par maître Godeau, avocat au Parlement, conseiller d’État et sénéchal de La Vallière. En 1735, il était la possession de Toussaint-Pierre Godeau, greffier en chef du grenier à sel de Neuvy-le-Roi. Par la suite, il a appartenu aux familles Nogent et Pissonnet de Bellefonds. Ce manoir était le siège d'un important fief.
Cette carte postale représente le manoir vu du Nord-Est, au début du XXe siècle.
La croix du cimetière de Souvigné semble ancienne. Cette haute croix, à bras courts et à section octogonale, s'élève sur un socle octogonal rainuré.
Sur son fût, il a été sculpté un long écu pointu et une épée cylindrique comme sur certaines croix du XIIIe siècle.
Situé au Nord du domaine, l'ancien château, entouré de douves (qui seules ont été gardées), datait du XVI siècle. Au Sud, un autre château (1840-1850) présentait une longue façade encadrée par deux pavillons carrés (📷). Il a été détruit peu de temps après la construction du nouvel édifice. La Roche-Dain formait un fief relevant du château du Mans.
La première pierre a été posée le 3 avril 1907.
Dans son parc, on peut voir une chapelle bâtie sur une cave voûtée avec une porte murée...
... et une vieille tour qui est en fait un château d'eau à faux crénelage réalisé, en 1908, par le cimentier italien Boero. Il a une contenance de 120 mètres cubes.
Le château privé de Castel-Launay a été édifié au XVIe siècle puis modifié au XIXe (comblement des douves).
Le manoir privé de La Douve (XVe et XVIe siècles), situé au 7 rue de la Fontaine, était, jadis, entouré de douves (signalées sur le cadastre de 1809) et de murs. Le logis est composé de deux corps de bâtiment reliés, jusqu'au XIXe siècle, par un pont-levis. L'un de ces bâtiments est flanqué d'une tour et l'autre d'une tourelle. Au XVIIe siècle, il a été acheté par maître Godeau, avocat au Parlement, conseiller d’État et sénéchal de La Vallière. En 1735, il était la possession de Toussaint-Pierre Godeau, greffier en chef du grenier à sel de Neuvy-le-Roi. Par la suite, il a appartenu aux familles Nogent et Pissonnet de Bellefonds. Ce manoir était le siège d'un important fief.
Cette carte postale représente le manoir vu du Nord-Est, au début du XXe siècle.
La croix du cimetière de Souvigné semble ancienne. Cette haute croix, à bras courts et à section octogonale, s'élève sur un socle octogonal rainuré.
Sur son fût, il a été sculpté un long écu pointu et une épée cylindrique comme sur certaines croix du XIIIe siècle.
Un curieux kiosque à musique de 1910 (de style rocaille), près de la mairie, comporte trois niveaux: en bas, la prison municipale; au milieu, le local de répétition de la fanfare; en haut, le kiosque à musique à proprement dit. Il a été construit par le cimentier italien Boero. A ses côtés, il y a un des lavoirs de Souvigné, sur la Fare.
L'autre lavoir (XIXe siècle), rue de la Fontaine, est alimenté en eau par la fontaine Sainte-Rose. Il présente un abri en angle reposant, à l'extérieur, sur des murs et, près du bassin, sur deux poteaux en bois.
A L'Imbertière, trois fours à chaux hydraulique ont été, respectivement, construits en 1855, 1864 et 1866 (📷). Le dernier en activité a été arrêté en 1943. Un autre four à chaux existait aux Croix.
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune dont deux à La Riderie.
A voir
A L'Imbertière, trois fours à chaux hydraulique ont été, respectivement, construits en 1855, 1864 et 1866 (📷). Le dernier en activité a été arrêté en 1943. Un autre four à chaux existait aux Croix.
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune dont deux à La Riderie.
A voir
- La maison de maître privée du Bray (XIXe siècle) possède des pilastres d'angles à croix de Malte, des pilastres identiques, à trois cannelures, sur la lucarne et des décors foliaires sur le linteau de porte, ainsi que des bouquets ou des paniers fleuris sur les linteaux de fenêtres.
- Le logis privé du 15 rue des Écoles (première moité du XIXe siècle) dont les linteaux des baies sont ornés de volutes.
- Une demeure privée (rue Principale), datant du début du XIXe siècle, présente des pilastres peu saillants avec des chapiteaux ioniques, ainsi que des corniches et des volutes sur les linteaux.
Lieux-dits: Bois-de-Braineau, Bois-Gouzyl, Bois-Réné, Braineau, Castel-Launay, Champart, Courallé, La Baraterie, La Baronière, La Basse-Riderie, La Bellerie, La Biscornette, La Boîte, La Braudière, La Bridée, La Cadorerie, La Chambaudière, La Chambellerie, La Conté, La Croix-Chaudron, La Daguerie, La Douarerie, La Douve, La Gaucheraie, La Haute-Bellerie, La Haute-Riderie, La Hézière, La Joinière, La Longueraie, La Marnière, La Perrée, La Pièce-des-Vallées, La Pointe, L'Arche, La Riderie, La Rochedain, La Tonnelle La Tremblaie, La Trémellière, L'Aunay-Marais, La Vieillerie, Landes-de-Souvigné, Le Bray, Le Chalet, Le Champ-de-la-Cure, Le Faubourg, Le Fourneau, Le Frêne, Le Grand-Riz, Le Pavillon, Le Petit-Étang-du-Jardinier, Le Petit-Ripré, Le Petit-Riz, L’Épinay, Le Pontcecoin, Le Tremblay, Les Bardellières, Les Berges, Les Bourdinières, Les Corbeaux, Les Croix, Les Cruchés, Les Férauderies, Les Grèles, Les Landes, Les Maisons-Blanches, Les Maisons-Rouges, Les Minières, Les Oiseries, Les Royers, Les Tournées, Les Vaux, Les Vieilles-Rues, L'Imbertière, L'Ormeau, Roquette, Saint-Jacques, Vaux-Chouan
Communes voisines: Ambillou, Brèches, Château-la-Vallière, Cléré-les-Pins, Couesmes, Courcelles-de-Touraine, Sonzay
A quel titre intéressez vous a la commune de souvigne.
RépondreSupprimerIl est toujours délicat d'ouvrir ses archives.
Les communes ne sont pas généralement dotées pour des consultations.
Une grande partie des fonds ont pu être versés au departement d'indre et Loire.
cASTEL lAUNAY DATE DU XVI SIECLE. SES DOUVES COMBLEES SONT AU XIX PAR OCTAVE DE LA RUE DU CAN A SON ETABLISSEMENT DANS CETTE MAISON. ELLE FAISAIT PARTIE DU DOMAINE CONSTITUE AUTOUR DES CARTES A SONZAY PAR LE MARQUIS DE VILLANDRY EN 1700.
RépondreSupprimerL'ENSEMBLE FUT REPRIS EN 1745 PAR MICHEL DENIS DE LA RUE DU CAN, FUTUR HERITIER DE CHAMPCHEVRIER à CLERE LES PINS.
Merci de ses précisions, je vais corriger mon texte.
Supprimer