Chaumussay (Wikipedia) est une commune du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Chaumusséens, les Chaumusséennes.
Le village a porté les noms de: Parochia de Chaumuçay (1220, 1230 et 1240, cartulaire de la Merci-Dieu), Chamuçay (1225, cartulaire de la Merci-Dieu), Chaumucayum (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chaumuçay (1290, pouillé de Tours), Parochia de Chaumucaio (1360, charte du roi Jean), Chaumussay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chaumussay (1820, carte de l’État-Major).
La châtellenie relevait du château de Preuilly, à foi et hommage lige. Au XIVe siècle, ce territoire était la possession de Jean Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France. Le village était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Fontgombault.
Le village a porté les noms de: Parochia de Chaumuçay (1220, 1230 et 1240, cartulaire de la Merci-Dieu), Chamuçay (1225, cartulaire de la Merci-Dieu), Chaumucayum (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chaumuçay (1290, pouillé de Tours), Parochia de Chaumucaio (1360, charte du roi Jean), Chaumussay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chaumussay (1820, carte de l’État-Major).
La châtellenie relevait du château de Preuilly, à foi et hommage lige. Au XIVe siècle, ce territoire était la possession de Jean Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France. Le village était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Fontgombault.
Le plus ancien registre paroissial date de 1640.
L'église Saint-Médard a été construite dans la seconde moitié du XIIe siècle (clocher, façade, chœur, abside semi-circulaire). La porte en plein cintre de la façade Ouest, située dans un avant-corps, présente trois voussures dont la première est engendrée par les pieds-droits et dont la seconde et la troisième retombent sur des colonnettes logées dans les retraits des jambages. L'archivolte est ornée d'entrelacs et de rinceaux. Le nef, couverte d'une fausse voûte en berceau de plâtre, et les deux collatéraux, reliés à la nef par trois arcades, datent du XIXe siècle. La nef aboutit à une travée dont la voûte est soutenues par une croisée d'ogives de section carrée dont les arêtes ont été abattues par un chanfrein et qui retombent sur des morceaux de colonnes situés dans les angles. Le chœur est composé d'une travée voûtée en berceau en plein cintre et est éclairé par deux fenêtres aussi en plein cintre circonscrites par un tore et une ligne de chevrons. L'abside est épaulée par quatre colonnes engagées dont les chapiteaux sont décorés de feuilles. Elle est couronnée par une corniche soutenue par des modillons grotesques. Cette abside présente trois fenêtres, identiques à celles du chœur, qui sont soulignées à l'intérieur par un bandeau festonné. Au Sud, le clocher en bâtière, jadis surmonté d'une flèche en pierre, possède, sur chaque face de son étage supérieur, une grande fenêtre unique en plein cintre, dont les deux voussures reposent sur des colonnettes.
La chaire en bois a été fabriquée par l'abbé Firmin-Laurent Brung à la fin du XIXe siècle.
Le maître-verrier Julien-Léopold Lobin (Tours, vers 1855) a réalisé cinq vitraux: le Christ bénissant, saint Jean-Baptiste, saint Médard, la Charité de saint Martin et une grisaille ornementale. Ernest Stelzl (Nancy, 1869) a signé six vitraux: saint Joseph, saint Gatien de Tours (📷), sainte Radegonde de Poitiers, sainte Marie-Madeleine, saint Augustin, saint Antoine.
Le presbytère est, en fait, une ancienne maison forte du XVe siècle élevée sur plan rectangulaire, aux murs de pierre de taille. A l'Ouest, il est éclairé par une fenêtre étroite à deux panneaux. La façade Est a conservé, au premier étage, une fenêtre à croisée de pierre.
La chaire en bois a été fabriquée par l'abbé Firmin-Laurent Brung à la fin du XIXe siècle.
Le maître-verrier Julien-Léopold Lobin (Tours, vers 1855) a réalisé cinq vitraux: le Christ bénissant, saint Jean-Baptiste, saint Médard, la Charité de saint Martin et une grisaille ornementale. Ernest Stelzl (Nancy, 1869) a signé six vitraux: saint Joseph, saint Gatien de Tours (📷), sainte Radegonde de Poitiers, sainte Marie-Madeleine, saint Augustin, saint Antoine.
Le presbytère est, en fait, une ancienne maison forte du XVe siècle élevée sur plan rectangulaire, aux murs de pierre de taille. A l'Ouest, il est éclairé par une fenêtre étroite à deux panneaux. La façade Est a conservé, au premier étage, une fenêtre à croisée de pierre.
La grange, située au Nord de l'église, serait une ancienne grange dîmière. Elle présente une grande arcade et un portail en anse de panier.
Une de ses fenêtres a été aménagée en entrée (en zinc et bois) de pigeonnier. Elle possède six ouvertures surmontant les plages d'envol arrondies.
Le logis privé des Reuilles (XVe siècle) possède 42 boulins muraux (nids de pigeons) répartis sur sa façade Est, du côté de la cour (Ouest) et sur son pignon Sud.
Le premier étage est éclairé par deux fenêtres à croisée de pierre. Côté cour, il subsiste, à l'étage, deux étroites fenêtres. Les salles du rez-de-chaussée étaient chauffées par deux cheminées dont la hotte est soutenue par une poutre de bois s'appuyant sur des consoles. La cheminée du premier étage est munie de jambages. Une banquette de pierre occupe l'embrasure des fenêtres.
Le manoir privé de La Villatte (XVe et XVIe siècle), ancien fief, comprend un long corps de logis dont l'étage et le comble sont desservis par un escalier en pierre renfermé dans une tour cylindrique éclairée par deux fenêtres d'inégale grandeur et coiffée d'une poivrière de tuiles. On remarque aussi deux meurtrières verticales.
Au premier étage, une grande salle carrelée a conservé une grande cheminée dont la hotte rectangulaire, ornée d'une corniche au plafond, repose sur deux jambages cintrés formant console. Le toit de tuiles à deux pans est soutenu par une charpente dont les poinçons prennent appui sur le plancher pavé de petits carreaux rouges. Au rez-de-chaussée, côté cour, une porte présente un linteau creusé par de deux parties incurvées. Sous la maison se trouve une cave voûtée.
Le manoir privé de La Chevrie (XVIe siècle), ancien fief, présente un corps de logis à haut toit pyramidal, couvert de tuiles plates. Les différents niveaux sont desservis par une tour carrée, située au Sud-Est du logis, renfermant un escalier de pierre en partie détruit. A l'Ouest, le logis est prolongé par une aile perpendiculaire, au pignon aigu. Un bâtiment moins haut l'agrandit vers le Nord.
Une fenêtre à croisée de pierre, avec sa banquette intérieure et ses volets de bois, éclaire la grande salle du premier étage au sol pavé par des petits carreaux rouges. Cette salle est chauffée par une cheminée du XVe siècle dont le linteau est orné, au centre, d'une blason vierge entouré par un bandeau circulaire. Dans les combles, on peut voir la charpente soutenue par deux poinçons reposant sur le carrelage. La cheminée du rez-de-chaussée présente sur son manteau un écu limité, sur chaque côté, par des lignes courbes formant, à la partie supérieure, trois petites rosaces.
La Sinjoierie est un logis fortifié du XVIIe siècle. L'enceinte, en moellons, n'a qu'une porte d'entrée, au Nord, encadrée par deux tours rondes d'angle, coiffées de poivrières. Celle du Nord-Ouest (à droite) renferme un fournil alors que celle du Nord-Est (à gauche) abrite un pigeonnier. Le logis est accompagné par un pavillon carré dont la corniche est soutenue par des modillons. Une petite lucarne de pierre au fronton triangulaire, ornée d'une ligne de denticules, éclaire les combles d'une vaste grange. C'est un ancien fief.
Le logis privé des Reuilles (XVe siècle) possède 42 boulins muraux (nids de pigeons) répartis sur sa façade Est, du côté de la cour (Ouest) et sur son pignon Sud.
Le premier étage est éclairé par deux fenêtres à croisée de pierre. Côté cour, il subsiste, à l'étage, deux étroites fenêtres. Les salles du rez-de-chaussée étaient chauffées par deux cheminées dont la hotte est soutenue par une poutre de bois s'appuyant sur des consoles. La cheminée du premier étage est munie de jambages. Une banquette de pierre occupe l'embrasure des fenêtres.
Le manoir privé de La Villatte (XVe et XVIe siècle), ancien fief, comprend un long corps de logis dont l'étage et le comble sont desservis par un escalier en pierre renfermé dans une tour cylindrique éclairée par deux fenêtres d'inégale grandeur et coiffée d'une poivrière de tuiles. On remarque aussi deux meurtrières verticales.
Au premier étage, une grande salle carrelée a conservé une grande cheminée dont la hotte rectangulaire, ornée d'une corniche au plafond, repose sur deux jambages cintrés formant console. Le toit de tuiles à deux pans est soutenu par une charpente dont les poinçons prennent appui sur le plancher pavé de petits carreaux rouges. Au rez-de-chaussée, côté cour, une porte présente un linteau creusé par de deux parties incurvées. Sous la maison se trouve une cave voûtée.
Une fenêtre à croisée de pierre, avec sa banquette intérieure et ses volets de bois, éclaire la grande salle du premier étage au sol pavé par des petits carreaux rouges. Cette salle est chauffée par une cheminée du XVe siècle dont le linteau est orné, au centre, d'une blason vierge entouré par un bandeau circulaire. Dans les combles, on peut voir la charpente soutenue par deux poinçons reposant sur le carrelage. La cheminée du rez-de-chaussée présente sur son manteau un écu limité, sur chaque côté, par des lignes courbes formant, à la partie supérieure, trois petites rosaces.
La Sinjoierie est un logis fortifié du XVIIe siècle. L'enceinte, en moellons, n'a qu'une porte d'entrée, au Nord, encadrée par deux tours rondes d'angle, coiffées de poivrières. Celle du Nord-Ouest (à droite) renferme un fournil alors que celle du Nord-Est (à gauche) abrite un pigeonnier. Le logis est accompagné par un pavillon carré dont la corniche est soutenue par des modillons. Une petite lucarne de pierre au fronton triangulaire, ornée d'une ligne de denticules, éclaire les combles d'une vaste grange. C'est un ancien fief.
Le menhir de La Prade (ou de La Touche), prés de la ferme des Rivaux, mesure 1,50 mètre de haut, 1,80 de large. Sa base a 1,60 mètre sur 0,95 mètre. Il est en poudingue.
A voir
- Les vestiges du logis (XVe siècle) de La Grande-Caillère, un ancien fief: porte à accolade, fenêtres à croisée de pierre, pilastres, ...
- La Prade a conservé une cheminée du XVe siècle, les traces d'une chapelle et un souterrain désormais comblé.
Patrimoine disparu
- La chapelle de Millet (ou Milliers) avait été fondée par Jean Le Meingre, dit Boucicaut, au XVe siècle. Des messes y étaient dites en 1789 et elle existait encore en 1791. Il en reste un pignon triangulaire en moyen appareil et une cheminée.
- Le prieuré Saint-Valentin, relevant de l'abbaye de Fontgombault, se trouvait dans le bourg, près de la mairie. Deux maisons du XVIIe siècle faisaient partie de ce prieuré.
Lieux-dits: Benais, Flambart, Foux, Jussay, La Basse-Caillère, La Bionnerie, La Boissière, La Chevrie, La Courette, La Croix-Marchand, La Garenne, La Grande-Caillère, La Lardière, La Muanne, La Petite-Caillère, La Prade, La Rocherie, La Sanglinière, La Saulais, La Sinjoierie, La Trochère, La Varenne, La Véronnerie, La Vilatte, Le Bout-des-Champs, Le Breuil, Le Carroir, Le Moulin, Le Moulin-de-Benagu, Le Paradis, Le Petit-Carroir, Le Peuré, Le Puits, Le Ris, Les Bardons, Les Basses-Thurinières, Les Bonneaux, Les Carêmeaux, Les Chaumes, Les Frippières, Les Genêts, Les Glaumeaux, Les Grands-Champs, Les Grattons, Les Hautes-Thurinières, Les Jarossières, Les Lions, Les Marinières, Les Reuilles, Les Rivaux, Les Roches, Les Viaullières, Millet, Picosson, Piedoye, Pied-Sec, Saunay, Tivoli, Village-du-Bois, Virallier
Anciens lieux-dits: Collinet, La Bourgoterie, La Croix-de-la-Villatte, La Dutière, La Jaerie, La Malgagne, La Taillerie, La Vigne-Jaune, Le Bout-du-Pont, Le Carroy, Le Champ-du-Four, Le Ligneron, Le Minerais, Le Mont-Levries, Les Laisseaux, Les Lirats
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