Orbigny (Wikipedia) est un village de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Orbignois, les Orbignoises.
Il a porté les noms de: Orbaniacum et Orbigniacum (VIe siècle, Grégoire de Tours), Orbegniacum (1226, charte de Marmoutier), Orbigneio et Orbigneyo (1270, cartulaire de l'abbaye de Villeloin), Orbeigné (1290, pouillé de Tours), Orbigny (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce fief appartenait au trésorier de l'église de Tours, l'un des dignitaires du chapitre de la cathédrale.
Il a porté les noms de: Orbaniacum et Orbigniacum (VIe siècle, Grégoire de Tours), Orbegniacum (1226, charte de Marmoutier), Orbigneio et Orbigneyo (1270, cartulaire de l'abbaye de Villeloin), Orbeigné (1290, pouillé de Tours), Orbigny (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Ce fief appartenait au trésorier de l'église de Tours, l'un des dignitaires du chapitre de la cathédrale.
Le plus ancien registre paroissial date de 1646.
Coordonnées GPS d'Orbigny: 1°14'08"E - 47°12'35"N
Code INSEE: 37177 - Code postal: 37460 - Superficie: 6588 hectares
Altitudes: de 98 à 182 mètres
Cours d'eau: l'Olivet
Code INSEE: 37177 - Code postal: 37460 - Superficie: 6588 hectares
Altitudes: de 98 à 182 mètres
Cours d'eau: l'Olivet
L'église Saint-Vincent, dédiée à saint Vincent de Saragosse, construite au XIIe siècle (nef, façade Ouest et clocher), a été agrandie aux XIVe (chœur et travée sous clocher) et XVe siècles (fenêtres du chevet du chœur). Cette église conserve dans son mur Nord des vestiges importants, en petit appareil, d'une construction du Xe ou du XIe siècle. Ce mur Nord de la nef a une corniche soutenue par une arcature reposant sur des modillons variés.
La nef unique, couverte en charpente avec lambris refait en 1936 et éclairée par des fenêtres en plein cintre, est suivie par une travée, correspondant au clocher, aux angles soutenus par quatre très gros piliers carrés. Cette travée devait être voûtée, mais ces voûtes ne furent jamais construites et l'on voit seulement l'amorce des ogives inachevées. Cette travée reçoit le jour par des baies jumelles surmontées par un oculus tréflé.
Le chœur est carré, voûté sur croisée d'ogives profilées d'un tore et terminé par un chevet plat, refait au XVIe siècle, et percé par une fenêtre dont le remplage a été restauré. Deux fenêtres latérales complètent l'éclairage.
Un escalier en biais accède à la porte ouverte dans la façade Ouest qui surplombe la rue principale du village. Cette porte, du XIIe siècle comme toute la façade, présente trois voussures en plein cintre, moulurées de tores et de chevrons, et reposant sur les chapiteaux de colonnettes engagées. La fenêtre en plein cintre qui la surmonte est transformée en oculus.
La nef unique, couverte en charpente avec lambris refait en 1936 et éclairée par des fenêtres en plein cintre, est suivie par une travée, correspondant au clocher, aux angles soutenus par quatre très gros piliers carrés. Cette travée devait être voûtée, mais ces voûtes ne furent jamais construites et l'on voit seulement l'amorce des ogives inachevées. Cette travée reçoit le jour par des baies jumelles surmontées par un oculus tréflé.
Le chœur est carré, voûté sur croisée d'ogives profilées d'un tore et terminé par un chevet plat, refait au XVIe siècle, et percé par une fenêtre dont le remplage a été restauré. Deux fenêtres latérales complètent l'éclairage.
Un escalier en biais accède à la porte ouverte dans la façade Ouest qui surplombe la rue principale du village. Cette porte, du XIIe siècle comme toute la façade, présente trois voussures en plein cintre, moulurées de tores et de chevrons, et reposant sur les chapiteaux de colonnettes engagées. La fenêtre en plein cintre qui la surmonte est transformée en oculus.
La porte Sud, en plein cintre, date de 1661.
Le vitrail du chevet représente, de gauche à droite, les saints Mathieu, Pierre, Paul et Jean. Il a été réalisé par Lucien-Léopold Lobin en 1878.
Ce vitrail de la nef (sainte Marie-Madeleine) est signé par Lux Fournier (Tours, 1947). Une autre verrière, saint Blaise de Sébaste, est une œuvre de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1883). Louis Gouffault (Orléans) a réalisé trois verrières figuratives (sainte Marguerite-Marie Alacoque, la Charité de saint Martin de 1934, Charles de Foucauld) ainsi qu'une composition géométrique au niveau de l'oculus de la façade.
Le château privé de L'Estang a été édifié aux XVe (donjon), XVIe (logis flanqué de tours et tourelles) et XVIIIe siècles (deux ailes en retour d'équerre). Il a été restauré de 1890 à 1964 selon les plans de l'architecte Lafargue, de Blois. C'était un fief relevant de Montrésor.
Le donjon circulaire, avec mâchicoulis, ayant appartenu à la forteresse primitive, flanque l'angle Nord du château. Celui-ci comprend une aile aspectée au Nord-Ouest et deux autres en retour d'équerre, celle aspectée au Sud-Ouest ayant été remaniée au XVIIIe siècle dans un autre style. La chapelle termine l'aile Nord-Est.
Le vitrail du chevet représente, de gauche à droite, les saints Mathieu, Pierre, Paul et Jean. Il a été réalisé par Lucien-Léopold Lobin en 1878.
Ce vitrail de la nef (sainte Marie-Madeleine) est signé par Lux Fournier (Tours, 1947). Une autre verrière, saint Blaise de Sébaste, est une œuvre de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1883). Louis Gouffault (Orléans) a réalisé trois verrières figuratives (sainte Marguerite-Marie Alacoque, la Charité de saint Martin de 1934, Charles de Foucauld) ainsi qu'une composition géométrique au niveau de l'oculus de la façade.
Le château privé de L'Estang a été édifié aux XVe (donjon), XVIe (logis flanqué de tours et tourelles) et XVIIIe siècles (deux ailes en retour d'équerre). Il a été restauré de 1890 à 1964 selon les plans de l'architecte Lafargue, de Blois. C'était un fief relevant de Montrésor.
Le donjon circulaire, avec mâchicoulis, ayant appartenu à la forteresse primitive, flanque l'angle Nord du château. Celui-ci comprend une aile aspectée au Nord-Ouest et deux autres en retour d'équerre, celle aspectée au Sud-Ouest ayant été remaniée au XVIIIe siècle dans un autre style. La chapelle termine l'aile Nord-Est.
La cour d'honneur présente des façades à fenêtres à croisée de pierre et à lucarnes surmontées de gâbles à crochets. Cette cour possède une galerie aux arcades surbaissées, retombant sur des colonnes richement ornées. Aux chapiteaux de ces colonnes se retrouvent l'écu de France et les armories des de Nouroy.
Au Sud du parc, son pigeonnier circulaire, coiffé d'un lanternon, a servi, un temps, de conciergerie.
Au Sud du parc, son pigeonnier circulaire, coiffé d'un lanternon, a servi, un temps, de conciergerie.
Le château du Mousseau a été bâti, en brique et pierre, en 1878, dans le style néo-Renaissance. Il y existait une chapelle. Le Mousseau était un fief relevant de Montrichard.
Le logis privé de La Lardière (XVIe et XVIIe siècles) est composé de deux bâtiments accolés, de hauteur et de largeur inégales, couverts de tuiles plates. Le plus important est épaulé, à l'arrière, par deux gros contreforts en pierre de taille dont les sommets sont en briques. La porte d'entrée primitive a été murée mais on remarque encore l'accolade qui ornait le linteau. La seule décoration de la façade est l'appareillage en bossage d'une fenêtre et d'une lucarne ovale surmontée par un fronton semi-circulaire. Au premier étage, la grande salle était chauffée par une cheminée au large linteau avec moulure saillante reposant sur deux colonnettes. La cheminée du rez-de-chaussée, plus rustique, est du même style avec des jambages pris dans l'épaisseur du mur. Un four s'ouvrait au-dessus de l'âtre. On remarque aussi une ancienne porte avec son décor de serviettes plissées. Le château primitif se serait trouvé dans les bois, à une centaine de mètres. A cet endroit, en effet, il existe un terre-plein entouré de larges fossés.
Le manoir privé de Ferté a été bâti au XVe siècle et agrandi au XVIIe. Il s'élève sur un quadrilatère d'une trentaine de mètres de côté. De larges douves, d'environ 10 mètres de large, l'entourent totalement. L'accès se fait par le Sud. Sur deux côtés, les douves sont bordées par les servitudes.
Le logis privé de La Lardière (XVIe et XVIIe siècles) est composé de deux bâtiments accolés, de hauteur et de largeur inégales, couverts de tuiles plates. Le plus important est épaulé, à l'arrière, par deux gros contreforts en pierre de taille dont les sommets sont en briques. La porte d'entrée primitive a été murée mais on remarque encore l'accolade qui ornait le linteau. La seule décoration de la façade est l'appareillage en bossage d'une fenêtre et d'une lucarne ovale surmontée par un fronton semi-circulaire. Au premier étage, la grande salle était chauffée par une cheminée au large linteau avec moulure saillante reposant sur deux colonnettes. La cheminée du rez-de-chaussée, plus rustique, est du même style avec des jambages pris dans l'épaisseur du mur. Un four s'ouvrait au-dessus de l'âtre. On remarque aussi une ancienne porte avec son décor de serviettes plissées. Le château primitif se serait trouvé dans les bois, à une centaine de mètres. A cet endroit, en effet, il existe un terre-plein entouré de larges fossés.
Le logis rectangulaire en moellons est couvert par un toit en tuiles à quatre pans. Son mur Sud borde directement la douve. Toutes les fenêtres rectangulaires ont été, plus ou moins, remaniées. Une seule, avec son arc en accolade, est d'origine. Une chapelle existait à l'Est, dans une partie plus récente. Sa porte en plein cintre est surmontée par une petite niche enclavée. Une fenêtre, ébrasée intérieurement, est encore visible. A l'Est, un œil de bœuf, situé au premier étage, porte la date de 1805.
Ce logis est flanqué, au Nord-Est, dans la cour intérieure, par une tour circulaire du XVe siècle. Une
autre tour ronde de la même époque, au Sud-Ouest, s'est écroulée et est arasée au niveau du sol où subsistait son pavage de petits carreaux rouges. Les deux portes y donnant accès ont été condamnées.
Le manoir privé de La Bretèche est une construction du XIXe siècle. Cet ancien fief relevait de l'abbaye de Villeloin.
L'ancienne maison seigneuriale de Céphou possédait une chapelle, un pigeonnier, des douves, des viviers et une garenne. Tout cela existait encore au XVIIIe siècle mais a disparu de nos jours. Il n'en reste qu'un corps de logis de plan quadrangulaire avec toit à quatre versants percé par des lucarnes à fronton triangulaire. A l'angle Sud-Ouest, il est flanqué par une tour ronde où l'on remarque encore, intérieurement, une trace de meurtrière pour armes à feu. Sa toiture en poivrière et sa partie supérieure dissimulent une lucarne qui éclairait, jadis, au Sud, le comble.
Cette chapelle (sans nom, ni historique) se trouve dans un petit bois situé entre le manoir de La Bretèche (au Sud) et La Touminière (au Nord).
En 1787, la chapelle de La Cossonnière était signalée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours. Ce lieu était un fief qui devint, en 1666, la propriété des chartreux du Liget.
A La Ragonderie, le dernier étage de cette tour octogonale servait, jadis, de pigeonnier.
Le manoir privé de La Bretèche est une construction du XIXe siècle. Cet ancien fief relevait de l'abbaye de Villeloin.
Cette chapelle (sans nom, ni historique) se trouve dans un petit bois situé entre le manoir de La Bretèche (au Sud) et La Touminière (au Nord).
En 1787, la chapelle de La Cossonnière était signalée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours. Ce lieu était un fief qui devint, en 1666, la propriété des chartreux du Liget.
A La Ragonderie, le dernier étage de cette tour octogonale servait, jadis, de pigeonnier.
Le monument aux morts de la commune a été sculpté, en 1920, par Georges Delpérier. Il a été inauguré le 23 janvier 1921.
Au cimetière, cette chapelle funéraire a été érigée au XIXe siècle par les propriétaires du château de L'Estang. Elle renferme des vitraux de 1875 signés par l'atelier Lobin.
Au cimetière, cette chapelle funéraire a été érigée au XIXe siècle par les propriétaires du château de L'Estang. Elle renferme des vitraux de 1875 signés par l'atelier Lobin.
Le lavoir se trouve dans la rue... du Lavoir, sur l'Olivet.
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de la commune.
Le vieux puits du lieu-dit Train présente un toit en forme de dôme.
Il existe encore quelques loges de vigne sur le territoire de la commune.
Le vieux puits du lieu-dit Train présente un toit en forme de dôme.
Dans la rue de l'Olivet, un panneau Défense de trotter s'adressait, jadis, aux cavaliers et aux conducteurs de carrioles hippomobiles.
La coopérative laitière d'Orbigny a été fermée en 1976. Elle est occupée par une fresquiste qui a assuré la décoration du pignon.
Sur le territoire de cette commune, il existe deux chênes pédonculés remarquables. Le chêne de la ferme de Beauchêne mesure 26 mètres de haut.
Son tronc a une circonférence de 6,60 mètres à 1 mètre du sol.
Non loin, le chêne de Train mesure 16 mètres de haut et son tronc a une circonférence de 6 mètres à 1 mètre du sol.
La coopérative laitière d'Orbigny a été fermée en 1976. Elle est occupée par une fresquiste qui a assuré la décoration du pignon.
Sur le territoire de cette commune, il existe deux chênes pédonculés remarquables. Le chêne de la ferme de Beauchêne mesure 26 mètres de haut.
Son tronc a une circonférence de 6,60 mètres à 1 mètre du sol.
Non loin, le chêne de Train mesure 16 mètres de haut et son tronc a une circonférence de 6 mètres à 1 mètre du sol.
A voir
- Dans le bourg, la maison du XVe siècle avec une porte en plein cintre dont la clef présentait un écu qui a été bûché.
- Les moulins sur l'Olivet: La Touche, Le Néreau et le moulin d'Olivet.
- Au Nord-Est du bourg, l'éolienne Bollée de L'Orangerie (vers 1910).
Lieux-dits: Beauchêne, Beauregard, Bois-Cliveau, Bois-de-la-Garde, Bois-de-la-Lardière, Bois-de-l’Étang, Bois-Semé, Boissière, Carrefour-Whisky, Carroi-de-la-Grande-Barrière, Carrefour-des-Princes, Céphou, Ferté, Foncelive, Grille-Midi, La Barillerie, La Berlaudière, La Besse, La Boissée, La Boufferie, La Boufferie-de-Ville, La Bretêche, La Brosse, La Bruère, La Buotterie, La Canterie, La Cartinière, La Clémencerie, La Coladrie, La Cossonnière, La Cour, La Duponderie, La Ferme-Neuve, La Fèverie, La Foucherie, La Garde, La Gautrie, La Gilletrie, La Gravelle, La Guionnière, La Hardrie, La Lardière, La Loge-du-Tracteur, La Maison-Neuve, La Mandoussière, La Marsauderie, La Martinière, La Menollière, La Noue-Pitou, La Patrimouille, La Paumerie, La Picardrie, La Pièce-de-Foncelive, La Pièce-des-Rolles, La Place, La Poignardière, La Poulissière, La Ragonderie, La Raterie, La Renouardière, La Rocherie, La Roussellière, L'Arraché-Boileau, La Touche, La Touminière, La Treurie, La Trompette, La Tuilerie, L'Aubrière, L'Augeaunerie, Le Bas-Bonnet, Le Bas-des-Planches, Le Bois-Haut, Le Buisson, Le Chéreau, L’Éclairce, Le Clos-Bergeau, Le Fay, Le Haut-Bonnet, Le Jubert, Le Marchais-Porcher, Le Mineray, Le Moulin-à-Vent, Le Moulin-d'Olivet, Le Mousseau, Le Néreau, Le Paradis, Le Parc, Le Pas-aux-Biches, Le Pertuis, Le Peu, Le Plessis, Le Poirier-du-Joug, Le Poirier-Froid, Le Prateau, Le Ribélan, Le Trépied, Le Vignou, Les Assis, Les Aunaies, Les Bergereaux, Les Berthelots, Les Billots, Les Bruyères-des-Pentes, Les Bûcherons, Les Chenis, Les Cormiers, Les Croix, Les Genièvres-de-la-Brosse, Les Grandes-Bouillées-de-la-Duponderie, Les Grandes-Raies, Les Grandes-Rouères, Les Grands-Champs, Les Grands-Coutures, Les Hauts-de-Champs, Les Jouannets, Les Margotteries, Les Mourues, Les Noues-Fondues, Les Nouettes, Les Ouches, Les Pallis, Les Pergenteries, Les Perruches, Les Petites-Noues, Les Pétollières, Les Pièces-des-Berçaudières, Les Prétantaines, Les Quatre-Routes, L'Estang, Les Touches, Les Vallées, Les Verreries, Les Vrillonnières, L'Héraudière, L'Ormerie, Malbran, Moulin-de-Noisilette, Moulin-du-Méreau, Noizillet, Pont-de-Saulay, Salmère, Tailles-de-l'Affût, Train, Vallaugé, Ville
Communes voisines: Beaumont-Village, Céré-la-Ronde, Genillé, Nouans-les-Fontaines, Villeloin-Coulangé
Gîte (Self-Catering gite)
Blason d'Orbigny
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