Thilouze (Wikipedia) est une commune du centre de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Thilouzains, les Thilouzaines.
Le village a porté les noms de: Telosa (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Thilose (1290, Pouillé de Tours), Thelose (1360-1390, cartulaire de l'archevêché de Tours), Thilouze (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Il existait deux fiefs à Thilouze, celui de la Seigneurie et celui de la Mairie. Au XVIe siècle, tous les deux relevaient de l'archevêché de Tours. Mais, au début du XVIIe, le fief de la Mairie relevait du château de Montbazon.
Le village a porté les noms de: Telosa (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Thilose (1290, Pouillé de Tours), Thelose (1360-1390, cartulaire de l'archevêché de Tours), Thilouze (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Il existait deux fiefs à Thilouze, celui de la Seigneurie et celui de la Mairie. Au XVIe siècle, tous les deux relevaient de l'archevêché de Tours. Mais, au début du XVIIe, le fief de la Mairie relevait du château de Montbazon.
Le plus ancien registre paroissial, datant de 1516, est le plus vieux registre du département.
Coordonnées GPS de Thilouze: 0°34'47"E - 47°13'24"N
Code INSEE: 37257 - Code postal: 37260 - Superficie: 3375 hectares
Altitudes: de 53 à 114 mètres
Cours d'eau: le ruisseau du Pont-Thibault (ou la Thilouze)
Coordonnées GPS de Thilouze: 0°34'47"E - 47°13'24"N
Code INSEE: 37257 - Code postal: 37260 - Superficie: 3375 hectares
Altitudes: de 53 à 114 mètres
Cours d'eau: le ruisseau du Pont-Thibault (ou la Thilouze)
L'église Saint-Antoine, construite en 1164 (nef et base du clocher), a été agrandie aux XVe (chœur) et XVIe siècles (collatéral Nord et partie supérieure du clocher). De l'église primitive du début du Xe siècle, il ne reste que le mur en petit appareil du chevet du chœur.
La nef est couverte d'une charpente, avec bardeaux, du XIXe siècle. Elle est suivie par un chœur carré à chevet plat, voûté sur une croisée d'ogives. Le chevet est percé par une fenêtre en plein cintre plus récent que le mur. Au Nord, la nef a été doublée par un collatéral avec lequel elle communique par trois arcades en tiers-point. Ce collatéral possède trois travées voûtées sur croisées d'ogives retombant sur des culs-de-lampe. Les clefs portent des écussons qui ont été martelés. Une chapelle, plus large que ce collatéral, et correspondant au chœur, le termine à l'Est, avec un chevet plat.
La façade Ouest a été refaite en partie. A gauche, elle a gardé sa porte en anse de panier, avec vantail sculpté, qui donne accès au collatéral.
La nef est couverte d'une charpente, avec bardeaux, du XIXe siècle. Elle est suivie par un chœur carré à chevet plat, voûté sur une croisée d'ogives. Le chevet est percé par une fenêtre en plein cintre plus récent que le mur. Au Nord, la nef a été doublée par un collatéral avec lequel elle communique par trois arcades en tiers-point. Ce collatéral possède trois travées voûtées sur croisées d'ogives retombant sur des culs-de-lampe. Les clefs portent des écussons qui ont été martelés. Une chapelle, plus large que ce collatéral, et correspondant au chœur, le termine à l'Est, avec un chevet plat.
La façade Ouest a été refaite en partie. A gauche, elle a gardé sa porte en anse de panier, avec vantail sculpté, qui donne accès au collatéral.
Le chœur est flanqué, au Sud, par un clocher dont la base date du XIIe siècle. La salle du rez-de-chaussée du clocher, servant de sacristie, est éclairée par deux étroites et hautes fenêtres en plein cintre et est voûtée sur une croisée d'ogives, profilées d'un tore, retombant sur des culs-de-lampe à figures humaines. Le clocher est ouvert sur chaque face, au niveau du beffroi, par deux baies en tiers-point sans mouluration. Il est couronné par une flèche octogonale en pierre, du XVe siècle, aux arêtes moulurées d'un tore, et accompagnée, à chaque angle, par une lucarne surmontée par un gâble plein et dont le linteau est orné par une arcature tréflée. Ce clocher mesure 43 mètres de haut.
Lors des années 1870, la création de dix vitraux, dont sept grisailles ornementales, fut confiée à Lucien-Léopold Lobin. Ils représentent: la Vierge à l'Enfant, saint Martin et saint Louis (📷), saint Antoine et saint Roch. Le tympan de cette dernière verrière garde les vestiges d'une vitrerie plus ancienne figurant des anges en prière (XVIe siècle).
Lors des années 1870, la création de dix vitraux, dont sept grisailles ornementales, fut confiée à Lucien-Léopold Lobin. Ils représentent: la Vierge à l'Enfant, saint Martin et saint Louis (📷), saint Antoine et saint Roch. Le tympan de cette dernière verrière garde les vestiges d'une vitrerie plus ancienne figurant des anges en prière (XVIe siècle).
Le château privé du Châtelet a été bâti entre 1524 et 1542 sur l'emplacement d'un ancien château fort. Entouré de larges douves encore en eau, il comprend un logis carré élevé d'un étage et d'un comble au-dessus d'un rez-de-chaussée traversé par le couloir d'entrée. Ce logis est flanqué, à chacun de ses angles, par quatre tours cylindriques surmontées de toitures en poivrière. Les deux tours Sud, en blocage, date du XVIe siècle. Les deux tours Nord et les deux façades principales ont été reparementées en moyen appareil au XVIe siècle. La façade Nord, sur la douve, présente au-dessus de la porte en plein cintre une fenêtre et une lucarne à croisée de pierre. Le gâble de la lucarne est surmonté par un fronton à coquille portant un P. A la façade Sud, la fenêtre et la lucarne sont plus petites, mais le gâble de cette dernière a une coquille plus grande. La porte Nord était précédée par un pont-levis, dont les rainures subsistent dans le parement, qui fut remplacé par un pont dormant. L'étage inférieur des tours est muni de meurtrières. La chapelle a été construite en blocage au XVIe siècle. Elle comprend une travée rectangulaire voûtée sur une croisée d'ogives à moulures prismatiques, dont la clef porte un blason comportant un lion couronné et cinq roses. Elle été éclairée par des fenêtres en plein cintre qui ont été condamnées. De la courtine, formant la clôture de la cour, il ne reste aucune trace. Ce château possède aussi un pigeonnier.
Ce fief relevait, au XIVe siècle, de l'archevêché de Tours. En 1943 et 1944, ce château a abrité l'écrivain franco-mauricien Loys Masson qui a décrit, en 1957, son séjour dans son roman La Douve.
Le logis privé de La Ripaudière (XIXe siècle) est un ancien fief qui a conservé son pigeonnier-porche du XVIe siècle dont le lanternon renferme une cloche de 1739 avec les inscriptions: Domine sit nomen benedictum et Moyne m'a faite.
Le manoir primitif a été démoli au XIXe siècle et remplacé par une maison de maître dotée d'un campanile abritant une cloche. Cette maison a conservé une partie des douves du premier manoir du XVIe siècle.
Il existe deux lavoirs à Thilouze, sur le ruisseau du Pont-Thibault: celui, communal, de la rue des Lavandières...
Ce fief relevait, au XIVe siècle, de l'archevêché de Tours. En 1943 et 1944, ce château a abrité l'écrivain franco-mauricien Loys Masson qui a décrit, en 1957, son séjour dans son roman La Douve.
Le logis privé de La Ripaudière (XIXe siècle) est un ancien fief qui a conservé son pigeonnier-porche du XVIe siècle dont le lanternon renferme une cloche de 1739 avec les inscriptions: Domine sit nomen benedictum et Moyne m'a faite.
Le manoir primitif a été démoli au XIXe siècle et remplacé par une maison de maître dotée d'un campanile abritant une cloche. Cette maison a conservé une partie des douves du premier manoir du XVIe siècle.
Il existe deux lavoirs à Thilouze, sur le ruisseau du Pont-Thibault: celui, communal, de la rue des Lavandières...
... et celui (XIXe siècle), privé, de la rue de La Boulogne. Il a une forme trapézoïdale avec des murs incurvés.
Au lieu-dit La Lande, une croix en pierre a été gravée. Sur une face, elle porte le monogramme du Christ IHS et la date de 1776.
L'autre face présente un nom: I. Parotain.
L'oratoire Notre-Dame-de-la-Route (au lieu dit Le Poirier-au-Loup) a été construit en 1959. Il abritait alors une statue de la Vierge en bronze. Dérobée, elle fut remplacée par une Vierge en plâtre qui fut, elle-aussi, volée. De nos jours, la Vierge se trouvant dans la niche est en polystyrène.
En 2004, cette loge de vigne, qui se trouvait dans un champ proche de la route de Villeperdue, a été déplacée et restaurée.
Au lieu-dit La Rouère-Judas, le menhir de la Pierre-Levée mesure 1,80 mètre de haut, 1,50 mètre de large et 0,50 mètre d'épaisseur. Il a été redressé en 1967.
Le puits (XIXe siècle) de La Chaume-Fortunière possède un toit en bâtière (à deux pentes), des parements latéraux en grandes dalles de tuffeau et un arrière en cul-de-four.
Le château du Plessis, édifié vers 1446 pour Jacques de la Porte, a été agrandi au XIXe siècle. Le Plessis était un fief relevant du château de Montbazon.
Au lieu-dit La Lande, une croix en pierre a été gravée. Sur une face, elle porte le monogramme du Christ IHS et la date de 1776.
L'autre face présente un nom: I. Parotain.
L'oratoire Notre-Dame-de-la-Route (au lieu dit Le Poirier-au-Loup) a été construit en 1959. Il abritait alors une statue de la Vierge en bronze. Dérobée, elle fut remplacée par une Vierge en plâtre qui fut, elle-aussi, volée. De nos jours, la Vierge se trouvant dans la niche est en polystyrène.
En 2004, cette loge de vigne, qui se trouvait dans un champ proche de la route de Villeperdue, a été déplacée et restaurée.
Au lieu-dit La Rouère-Judas, le menhir de la Pierre-Levée mesure 1,80 mètre de haut, 1,50 mètre de large et 0,50 mètre d'épaisseur. Il a été redressé en 1967.
Le puits (XIXe siècle) de La Chaume-Fortunière possède un toit en bâtière (à deux pentes), des parements latéraux en grandes dalles de tuffeau et un arrière en cul-de-four.
Le château du Plessis, édifié vers 1446 pour Jacques de la Porte, a été agrandi au XIXe siècle. Le Plessis était un fief relevant du château de Montbazon.
Le logis seigneurial présente, sur sa façade Ouest, une tour polygonale abritant un escalier à vis de pierre. Cet escalier descend jusqu'au sous-sol, par onze marches plus étroites, à deux caves parallèles, voûtées sur couchis, séparées par un mur. Les combles sont éclairés par des lucarnes de pierre à gâble aigu, terminé par un fleuron. Deux ailes d'un seul niveau surmonté par un comble, du XIXe siècle, sont adossées à chaque pignon. Au rez-de-chaussée, deux cheminées ont été conservées. Elles chauffaient le salon et la salle à manger. Elles se ressemblent avec leurs hottes droites débordant légèrement sur le large linteau soutenu par deux fines colonnettes rectangulaires. Au XVIIIe siècle, elles étaient boisées et peintes.
Lieux-dits: Beaujardin, Beauvais, Bellevue, Bois-de-la-Ripaudière, Bois-des-Granges, Bruyère-de-Tours, Carreau, Couteau, Givraizay, Gouélande, La Barre, La Bastiennerie, La Bennerie, La Besnardière, La Boitoulière, La Boutardrie, La Braudière, La Brosse, La Chaboissière, La Charpentraie, La Chaume-Fortunière, La Chenelière, La Chenuère, La Chotardière, La Colasserie, La Croix-Saint-Charles, La Croix-Saint-Michel, La Davière, La Demangelière, La Faroire, La Fosse-Noire, La Foucheraie, La Frelonnière, La Gentillerie, La Glardonnière, La Goyandière, La Grange-des-Dîmes, La Huraudière, La Lande, La Messirie, La Morellière, La Moricerie, La Noëlle, La Pasqueraie, La Petite-Pouzière, La Pinardière, La Pleuvasserie, La Pouzière, La Richardière, La Ripaudière, La Rouère-Judas, La Rougelière, La Terre-d’Église, La Villière, Le Bois-Cornu, Le Buard, Le Châtelet, Le Chemin-Ferré, Le Clos-Saint-Michel, Le Genetay, Le Grand-Carroi, Le Godard, Le Gravier, Le Gué-de-la-Cour, Le Lys, Le Marchais-Plat, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Châtelet, Le Plessis, Le Poirier-du-Loup, Le Ponceau, Les Aubuis, Les Augers, Les Bachelleries, Les Bacheraies, Les Beaugers, Les Baulés, Les Boureaux, Les Boutins, Les Bruneaux, Les Chevreaux, Les Cigognières, Les Doilés, Les Doues, Les Ferrands, Les Genêts, Les Grands-Ormeaux, Les Granges, Les Marchais, Les Petits-Aubuis, Les Pilets, Les Porchers, Les Prés-du-Vau, Les Prés-Vesins, Montauger, Sirand, Taille-des-Jouberts, Taille-Nivetau
Lieux-dits: Beaujardin, Beauvais, Bellevue, Bois-de-la-Ripaudière, Bois-des-Granges, Bruyère-de-Tours, Carreau, Couteau, Givraizay, Gouélande, La Barre, La Bastiennerie, La Bennerie, La Besnardière, La Boitoulière, La Boutardrie, La Braudière, La Brosse, La Chaboissière, La Charpentraie, La Chaume-Fortunière, La Chenelière, La Chenuère, La Chotardière, La Colasserie, La Croix-Saint-Charles, La Croix-Saint-Michel, La Davière, La Demangelière, La Faroire, La Fosse-Noire, La Foucheraie, La Frelonnière, La Gentillerie, La Glardonnière, La Goyandière, La Grange-des-Dîmes, La Huraudière, La Lande, La Messirie, La Morellière, La Moricerie, La Noëlle, La Pasqueraie, La Petite-Pouzière, La Pinardière, La Pleuvasserie, La Pouzière, La Richardière, La Ripaudière, La Rouère-Judas, La Rougelière, La Terre-d’Église, La Villière, Le Bois-Cornu, Le Buard, Le Châtelet, Le Chemin-Ferré, Le Clos-Saint-Michel, Le Genetay, Le Grand-Carroi, Le Godard, Le Gravier, Le Gué-de-la-Cour, Le Lys, Le Marchais-Plat, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Châtelet, Le Plessis, Le Poirier-du-Loup, Le Ponceau, Les Aubuis, Les Augers, Les Bachelleries, Les Bacheraies, Les Beaugers, Les Baulés, Les Boureaux, Les Boutins, Les Bruneaux, Les Chevreaux, Les Cigognières, Les Doilés, Les Doues, Les Ferrands, Les Genêts, Les Grands-Ormeaux, Les Granges, Les Marchais, Les Petits-Aubuis, Les Pilets, Les Porchers, Les Prés-du-Vau, Les Prés-Vesins, Montauger, Sirand, Taille-des-Jouberts, Taille-Nivetau
Communes voisines: Artannes-sur-Indre, Monts, Neuil, Pont-de-Ruan, Saché, St-Epain, Sorigny, Villeperdue
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