Druye (Wikipedia) est un village du centre-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Druyens, les Druyennes.
Il a porté les noms de: Terra de Droe (vers 1080, cartulaire de l'abbaye de Noyers), Drui (vers 1018, cartulaire de Noyers), Dreia (1100, cartulaire de l'abbaye de Fontevraud), Druium (1104, cartulaire de Fontevraud), Drouis (vers 1107, cartulaire de Fontevraud), Drueio (1226), Droes (1247), Droès (1290, pouillé de Tours), Druis et Droez (XIIIe siècle), Druys et Drues (1313, 1314, cartulaire de l'archevêché de Tours), Druye (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Le fief, relevant de La Chevrière, a appartenu, au XIIe siècle, à l'abbaye de Noyers puis, plus tard, aux seigneurs de Colombiers (Villandry).
Il a porté les noms de: Terra de Droe (vers 1080, cartulaire de l'abbaye de Noyers), Drui (vers 1018, cartulaire de Noyers), Dreia (1100, cartulaire de l'abbaye de Fontevraud), Druium (1104, cartulaire de Fontevraud), Drouis (vers 1107, cartulaire de Fontevraud), Drueio (1226), Droes (1247), Droès (1290, pouillé de Tours), Druis et Droez (XIIIe siècle), Druys et Drues (1313, 1314, cartulaire de l'archevêché de Tours), Druye (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Le fief, relevant de La Chevrière, a appartenu, au XIIe siècle, à l'abbaye de Noyers puis, plus tard, aux seigneurs de Colombiers (Villandry).
Le plus ancien registre paroissial date de 1555.
Coordonnées GPS de Druye: 0°32'21"E - 47°18'31"N
Code INSEE: 37099 - Code postal: 37190 - Superficie: 2287 hectares
Altitudes: de 69 à 101 mètres (au Sud de Migné)
Code INSEE: 37099 - Code postal: 37190 - Superficie: 2287 hectares
Altitudes: de 69 à 101 mètres (au Sud de Migné)
Cours d'eau: le Vieux Cher (source près de La Rauderie)
L'église Saint-Pierre, construite au XIIe siècle (nef unique couverte en charpente, chœur d'une travée voûtée en berceau brisé, abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre), a été agrandie en 1519 (chapelle Sud dédiée à la Vierge). Le 14 mai 1562, elle fut pillée et partiellement détruite par les huguenots. Au Sud, un collatéral bâti vers 1519, relié à la nef par deux arcades, aurait disparu lors de cette attaque. Dans le mur Sud, les traces de ces deux arcades sont encore visibles. L'édifice a été restauré en 1770 (avec adjonction d'un porche latéral en charpente donnant accès à la chapelle). Ce sanctuaire a remplacé une église du Xe ou du XIe siècle.
Son clocher-porche, masquant en partie la façade, date du XVIIIe siècle.
Les murs du chœur et de l'abside sont entièrement couverts de peintures murales réalisées par un prêtre au début du XXe siècle.
Les murs du chœur et de l'abside sont entièrement couverts de peintures murales réalisées par un prêtre au début du XXe siècle.
Dans l'abside, les trois vitraux sont des œuvres de Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1865): le bon Pasteur (📷), au centre, est entouré par deux verrières ornementales. Dans la chapelle Sud, un vitrail non figuratif est signé par Julien Fournier (Tours, 1888). Les autres baies de cette église sont dotées de verre blanc.
Cette église renferme une statue en pierre (début du XVe siècle) représentant la Vierge à l'Enfant.
Cette église renferme une statue en pierre (début du XVe siècle) représentant la Vierge à l'Enfant.
Près de l'église, on peut observer cette ancienne croix qui devait être une croix de chemin ou de cimetière réimplantée à cet endroit.
Le manoir privé de La Becthière (ou La Bectière, ou La Becquetière), bâti à la fin du XVe siècle, a été modifié au XVIIIe. Le corps de logis principal, élevé d'un étage, est accosté au Sud par un petit bâtiment en rez-de-chaussée d'une époque postérieure. La façade sur la cour, en moellons enduits, est flanquée à chaque extrémité par une tourelle en pierres de taille en encorbellement et couverte en poivrière. Une autre existe au Nord-Ouest. La quatrième, au Sud-Ouest, a été détruite. On voit sur l'un des culs-de-lampe un blason sans armoiries. Tous les percements ont été remaniés mais quelques fenêtres, à l'Est, ont gardé leur appui d'origine et l'une d'elles a conservé la partie supérieure de son encadrement. Au XVIIIe siècle, on aménagea la porte actuelle avec son linteau appareillé en bossage et surmontée par une corniche assez saillante ainsi que, dans le vestibule, l'escalier à volées droites et balustres moulurés. Sa toiture est moderne mais la charpente en carène de navire inversée est intacte.
Les salles basses ont conservé leur cheminée à hotte droite. Mais celle de la salle à manger a été doublée par un manteau moderne et, dans le salon, la surélévation du plancher a dissimulé la base des jambages demi-cylindriques. Dans l'angle de la première pièce, il a été mis en valeur un cul-de-lampe orné d'un masque avec ses bras, dont les mains aux pouces écartés semblent tenir un objet non identifiable. A l'extérieur, le pignon Nord porte un motif sculpté représentant un marinier à l'avant d'un bateau.
Au Sud-Ouest de la cour, la chapelle rectangulaire, couverte d'une fausse voûte de plâtre, a été reconstruite entre 1673 et 1675 puis restaurée au début des années 2000. Sa porte en anse de panier est surmontée d'un oculus ovale. Sa haute toiture à quatre pans est coiffée par un clocheton récent.
Le logis fortifié (et privé) des Ténières ou des Quatre-Tourelles (XVIe siècle) possède quatre tours d'angle rondes surmontées de toits en poivrière.
Dans la rue des Vignes-de-Renault, ce lavoir de 1909 était alimenté par l'eau d'un puits grâce une éolienne. En 1960, sa charpente, en ruines, a été rasée. Cette charpente a été refaite en 2013-2014. Son bassin, servant de bac à fleurs, sera remis en eau.
Au Sud-Ouest de la cour, la chapelle rectangulaire, couverte d'une fausse voûte de plâtre, a été reconstruite entre 1673 et 1675 puis restaurée au début des années 2000. Sa porte en anse de panier est surmontée d'un oculus ovale. Sa haute toiture à quatre pans est coiffée par un clocheton récent.
Le logis fortifié (et privé) des Ténières ou des Quatre-Tourelles (XVIe siècle) possède quatre tours d'angle rondes surmontées de toits en poivrière.
Dans la rue des Vignes-de-Renault, ce lavoir de 1909 était alimenté par l'eau d'un puits grâce une éolienne. En 1960, sa charpente, en ruines, a été rasée. Cette charpente a été refaite en 2013-2014. Son bassin, servant de bac à fleurs, sera remis en eau.
Lieux-dits: Bois-de-la-Ronde, Bois-de-Migné, Bois-des-Touches, Bois-Tireau, Bourdeau, Chardane, Clos-de-la-Becquethière, Devant-des-Tènières, Forêt-de-Villandry, Fosse-Jeanot, Gadalle, Genièvre, La Becquetière, La Bernassière, La Bonnnevau, La Croix-des-Quarts, La Fagotière, La Feignière, La Ganeraie, La Gâtinière, La Gautraye, La Génetière, La Girarderie, L'Aiguillon, L'Aireau, La Joubardière, La Laurinière, La Martinière, La Messandière, La Motte, La Petite-Barre, La Petite-Fagotière, La Pièce-de-l’Étang, La Pièce-Renardier, La Prudhommière, La Ragasse, La Rauderie, La Recoulière, L'Armaçon, La Rouillère, La Sansonnière, La Sicoterie, La Turpinière, Le Baillin, Le Besseau, Le Bois-Chevalier, Le Chêne-Villier, Le Chevallet, Le Genièvre, L’Égronnière, Le Moulin-Taureau, L'Enguillement, Le Pain, Le Pas-du-Bois, Le Patouilleau, Le Platet, Le Prieuré, Le Ruau, Le Saule-Durand, Le Sicot, Les Aubuis-des-Trois-Chênes, Les Baillières, Les Basselleries, Les Bertelines, Les Bruères, Les Caves, Les Gasniers, Les Hayes, Les Joncs, Les Missoudets, Les Morinières, Les Nouzillers, Les Petites-Varennes, Les Petits-Fonchers, Les Quatre-Arpents, Les Quatre-Tourelles, Les Robinières, Les Roulettes, Les Tènières, Migné, Plaisance, Rome, Rondeux, Roujoux, Sauloup
Communes voisines: Artannes-sur-Indre, Azay-le-Rideau, Ballan-Miré, Pont-de-Ruan, Saché, Savonnières, Vallères, Villandry
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