Voir aussi les articles sur: Tours (présentation), Tours Est, Tours Nord et Tours Ouest
Tours EstLe musée (à droite) et l'école des Beaux-arts (à gauche) se trouvaient sur la place Anatole France. La construction du musée a débuté en 1778 selon les plans de Jean Cadet de Limay. Il sera achevé par Bernard Mathias Guérin en 1827 et inauguré en 1828. L'école (aussi appelée l'école du musée) a été édifiée de 1878 à 1882 par les architectes Mizard et Delaire. Ces deux bâtiments ont été détruits en 1940.
La porte Rouline était située dans l'actuelle rue du Général-Meusnier. Elle se trouvait sous un logis du XVIe siècle. Trop étroite (moins de 3 mètres) pour permettre le croisement de deux véhicules, sa suppression fut décidée en 1817 mais sa destruction ne fut effectuée qu'en 1887.
L'amphithéâtre gallo-romain de Caesarodunum a été construit au Ier siècle, agrandi au IIe et fortifié à la fin du IIIe. Il tomba progressivement en ruines pendant le Moyen-Âge et fut redécouvert en 1853. Il en reste de nombreux vestiges dans les sous-sols de certaines maisons des rues de la Bazoge, Racine, du Général-Meusnier, Manceau et des Ursulines. Il était le sixième plus grand amphithéâtre de l'Empire romain.
Son grand axe Nord-Sud avait 143 mètres de long et son petit axe 124. L'arène mesurait 68 mètres sur 50. Il était plus vaste que ceux
de Nîmes, Arles et Saintes mais plus petit que celui de Metz (grand axe de 148 mètres). Il pouvait accueillir 34.000 spectateurs
(contre 25.000 à Arles ou à Nîmes).
En septembre 1620, Louis XIII posa la première pierre du couvent Saint-Louis des Feuillants. Cette pierre avait été bénie par l'évêque de Luçon, le futur cardinal de Richelieu. En septembre 1639, l'église fut consacrée par Mgr Victor Le Bouthillier. Les plans du couvent sont attribués à Dom Louis de Saint-Bernard. Le 10 août 1791, le couvent fut vendu comme bien
national puis détruit. Ces deux gravures datent de 1707, la première représente le couvent vu de l'est, la seconde, vu de l'ouest.
L'église fut bâtie, dans un style baroque français, selon un plan en croix latine. Le bâtiment du couvent est élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble couvert d'un toit à longs pans.
Rue des Ursulines, l'oratoire Saint-Joseph (XVe siècle), construit en briques, était composé d'une nef voûtée d'un berceau en arc surbaissé et d'une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Il fut démoli en 1948. Un oratoire a été reconstruit en 1986.
En 1034, un pont en pierre et en bois est construit sur la Loire, en face du château de Tours, par le comte Eudes II avec l'assentiment du roi Henri Ier. Il est alors appelé le Pont d'Eudes ou le Vieux-Pont. Il a remplacé un pont de bateaux mentionné par Grégoire de Tours. Il comprenait 27 arches inégales de forme et de dimension. Entre la huitième et la neuvième arche, une petite île portait des maisons et une église élevée par les moines de Marmoutier et dédiée à saint Cyquault. En 1422, le pont est en partie détruit pour arrêter l'avance de l'armée anglaise. Il est réparé en 1454. En 1458, des travaux sont effectués par Simon Chouyn. Au début du XVIe siècle, d'autres travaux sont réalisés par Guillaume Besnouard, Martin et Bastien François, Colas Jourdain et Yvon Martin. Des réparations sont faites, en 1557, par Pierre Martin et, en 1570, par Jehan Jouyn. En 1608, des arches sont rompues par les glaces. Des travaux sont effectués en 1611 et 1625 (ces derniers par Martin Ancellet). Le pont est désaffecté en 1784 et sa démolition commença en 1786.
Au Sud-Est de la chapelle Saint-Libert, la tour Feu-Hugon (ou château des Comtes, ou tour du Comte Hugues) avait été construite vers 875. C'était une tour rectangulaire (en arrière plan sur le dessin) qui fut détruite entre 1635 et 1637. Vers le XVe siècle, une seconde tour fut bâtie près de la Loire. Cette tour carrée, appelée la tour Saint-Antoine, a été démolie en 1779.
En 1222, les Jacobins s'installent à Tours et Philippe Auguste leurs donne un terrain. En 1242, le couvent est fondé. Vers 1260, l'église Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles est construite ou reconstruite. A partir de 1356, les nouvelles fortifications de la ville de Tours sont élevées. Un rempart est établi sur le mur Nord du terrain et une chapelle située au Nord du jardin est incorporée à l'enceinte. En 1400, un incendie touche l'église qui est alors reconstruite dans le style gothique. Elle comprenait deux nefs. Des travaux ont lieu au couvent tout au long du XVe siècle. En 1733, le jubé est détruit et remplacé par une grille en ferronnerie. En 1739, le bâtiment Est (le dortoir) s'effondra puis fut reconstruit. Le couvent ne fut pas vendu à la Révolution. En 1853, la manutention militaire s'installa dans le couvent. L'église et les bâtiments conventuels furent remaniés. A la fin du XIXe siècle, le bâtiment Nord est détruit et le bâtiment Ouest est bâti à la place de la grange. En 1944, des bombardements, surtout celui de la nuit du 15 juin, ont détruit totalement les bâtiments du couvent.
Au 79-81 rue Colbert, face à la place Foire-le-Roi, l'hôtel du Gouvernement (dit hôtel de Montbazon puis, au début du XVIe siècle, hôtel de la Bourdaisière) aurait été construit en 1492 pour Louis de Rohan, seigneur de Montbazon. En 1630, il a été acheté par la ville pour devenir la maison des gouverneurs puis l'hôtel du Gouvernement. Vendu en 1830, la façade sur rue fut soumise à l'alignement et ornée par plusieurs grandes représentations sculptées d'Hermès. Il a été démoli par les bombardements de 1940 et 1944.
Située au 125-127 rue Colbert, l'église paroissiale Saint-Pierre-du-Boille avait été reconstruite dans le premier quart du XVIe siècle. Elle renfermait des verrières, datées de 1516, représentant les Rois Mages et un arbre de Jessé, créées par Jehan Chenesson, peintre-verrier. En 1520, elle avait été consacrée par Jean, évêque de Cytre. En 1765, la chapelle Notre-Dame avait été bâtie par Rabier, maître-maçon, pour le curé Chesnon. Cette chapelle fut bénie en novembre 1766. Le jubé a été abattu en 1769 puis remplacé, en 1770, par une grille en fer forgé. Cette église fut vendue comme bien national en 1792 puis détruite.
Au 69-73 rue de la Scellerie, se trouvait l'église paroissiale Saint-Vincent. Grégoire de Tours y avait déjà signalée une église au VIe siècle. Elle fut aussi citée dans de nombreuses chartes du Xe siècle. Au XIIe siècle, elle fut érigée en prieuré-cure qui dépendait de l'abbaye Toussaint d'Angers. En 1354, cette église a été détruite et ses pierres servirent à la construction des nouvelles fortifications de la ville. Dans la seconde moitié du XIVe siècle, l'église fut rebâtie à l'intérieur de l'enceinte. A la fin du premier quart du XVIe siècle, des travaux furent effectués parmi lesquels la construction d'une chapelle au sud du chœur par Martin François, maître maçon, et la réalisation d'un vitrail, en 1519, par Guillaume Courcicault, peintre verrier. En 1521, la façade fut reconstruite par Martin François. L'église a été vendue comme bien national en 1791 puis détruite.
L'ancienne gare de Tours, appelé l'embarcadère (place du Général Leclerc), avait été construite en 1845-1846 selon les plans de Phidias Vestier, architecte de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. En 1855-1856, le sculpteur autrichien Johann Dominik Mahlknecht avait réalisé des œuvres allégoriques représentant Bordeaux, Nantes, Paris et Tours. Cette gare a été démolie en 1895.
Situé à l'angle de la rue Blaise-Pascal et de la place des Aumônes, le bureau de poste de Tours-Gare avait ouvert ses portes le 16 mai 1916. De style Art nouveau, il renfermait aussi un centre de tri postal. Il a été détruit en août 1996.
Au 4 boulevard Heurteloup, un hôtel fut construit par Jean Aimé Meffre, architecte, pour lui même vers 1860. Revendu par son petit fils, Marcel Meffre, à la ville à la fin du XIXe siècle, il fut occupé par un gymnase vers 1890 puis détruit vers 1970 pour construire l'extension de l'hôtel de ville.
Boulevard Heurteloup, en face de la gare, l'hôtel d'Armor appartenait à la famille Bellanger depuis 1875. Il a été démoli le 12 juillet 1989. A sa place, le palais des congrès, dit le Vinci, œuvre de Jean Nouvel, a été inauguré le 17 septembre 1993.
En 1885, le docteur Jean-Alfred Fournier, maire de Tours, décide de faire ériger une statue représentant Honoré de Balzac, réalisée par le sculpteur Paul Fournier, en face de la mairie. Cette œuvre en bronze de 1700 kg fut inaugurée le 24 novembre 1889. Mais, le 6 janvier 1942, elle a été fondue par les Allemands.
A l'angle de la rue des Ursulines (jadis rue du Poitou) et de la rue
Jules-Simon, une maison a été bâtie au XIXe siècle, dans le style
Renaissance, selon les plans de l'architecte Labadie, sur les terrains de l'ancien couvent Saint-Louis des Feuillants. Elle a
porté les noms de: Hôtel des Sept Péchés Capitaux, Hôtel de la Baronne
du Châtel et, plus simplement, Hôtel du Châtel. Ce logis a été détruit entre décembre 1969 et avril 1970.
L'église fut bâtie, dans un style baroque français, selon un plan en croix latine. Le bâtiment du couvent est élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble couvert d'un toit à longs pans.
Rue des Ursulines, l'oratoire Saint-Joseph (XVe siècle), construit en briques, était composé d'une nef voûtée d'un berceau en arc surbaissé et d'une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Il fut démoli en 1948. Un oratoire a été reconstruit en 1986.
En 1034, un pont en pierre et en bois est construit sur la Loire, en face du château de Tours, par le comte Eudes II avec l'assentiment du roi Henri Ier. Il est alors appelé le Pont d'Eudes ou le Vieux-Pont. Il a remplacé un pont de bateaux mentionné par Grégoire de Tours. Il comprenait 27 arches inégales de forme et de dimension. Entre la huitième et la neuvième arche, une petite île portait des maisons et une église élevée par les moines de Marmoutier et dédiée à saint Cyquault. En 1422, le pont est en partie détruit pour arrêter l'avance de l'armée anglaise. Il est réparé en 1454. En 1458, des travaux sont effectués par Simon Chouyn. Au début du XVIe siècle, d'autres travaux sont réalisés par Guillaume Besnouard, Martin et Bastien François, Colas Jourdain et Yvon Martin. Des réparations sont faites, en 1557, par Pierre Martin et, en 1570, par Jehan Jouyn. En 1608, des arches sont rompues par les glaces. Des travaux sont effectués en 1611 et 1625 (ces derniers par Martin Ancellet). Le pont est désaffecté en 1784 et sa démolition commença en 1786.
Au Sud-Est de la chapelle Saint-Libert, la tour Feu-Hugon (ou château des Comtes, ou tour du Comte Hugues) avait été construite vers 875. C'était une tour rectangulaire (en arrière plan sur le dessin) qui fut détruite entre 1635 et 1637. Vers le XVe siècle, une seconde tour fut bâtie près de la Loire. Cette tour carrée, appelée la tour Saint-Antoine, a été démolie en 1779.
En 1222, les Jacobins s'installent à Tours et Philippe Auguste leurs donne un terrain. En 1242, le couvent est fondé. Vers 1260, l'église Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles est construite ou reconstruite. A partir de 1356, les nouvelles fortifications de la ville de Tours sont élevées. Un rempart est établi sur le mur Nord du terrain et une chapelle située au Nord du jardin est incorporée à l'enceinte. En 1400, un incendie touche l'église qui est alors reconstruite dans le style gothique. Elle comprenait deux nefs. Des travaux ont lieu au couvent tout au long du XVe siècle. En 1733, le jubé est détruit et remplacé par une grille en ferronnerie. En 1739, le bâtiment Est (le dortoir) s'effondra puis fut reconstruit. Le couvent ne fut pas vendu à la Révolution. En 1853, la manutention militaire s'installa dans le couvent. L'église et les bâtiments conventuels furent remaniés. A la fin du XIXe siècle, le bâtiment Nord est détruit et le bâtiment Ouest est bâti à la place de la grange. En 1944, des bombardements, surtout celui de la nuit du 15 juin, ont détruit totalement les bâtiments du couvent.
Au 79-81 rue Colbert, face à la place Foire-le-Roi, l'hôtel du Gouvernement (dit hôtel de Montbazon puis, au début du XVIe siècle, hôtel de la Bourdaisière) aurait été construit en 1492 pour Louis de Rohan, seigneur de Montbazon. En 1630, il a été acheté par la ville pour devenir la maison des gouverneurs puis l'hôtel du Gouvernement. Vendu en 1830, la façade sur rue fut soumise à l'alignement et ornée par plusieurs grandes représentations sculptées d'Hermès. Il a été démoli par les bombardements de 1940 et 1944.
Située au 125-127 rue Colbert, l'église paroissiale Saint-Pierre-du-Boille avait été reconstruite dans le premier quart du XVIe siècle. Elle renfermait des verrières, datées de 1516, représentant les Rois Mages et un arbre de Jessé, créées par Jehan Chenesson, peintre-verrier. En 1520, elle avait été consacrée par Jean, évêque de Cytre. En 1765, la chapelle Notre-Dame avait été bâtie par Rabier, maître-maçon, pour le curé Chesnon. Cette chapelle fut bénie en novembre 1766. Le jubé a été abattu en 1769 puis remplacé, en 1770, par une grille en fer forgé. Cette église fut vendue comme bien national en 1792 puis détruite.
Au 69-73 rue de la Scellerie, se trouvait l'église paroissiale Saint-Vincent. Grégoire de Tours y avait déjà signalée une église au VIe siècle. Elle fut aussi citée dans de nombreuses chartes du Xe siècle. Au XIIe siècle, elle fut érigée en prieuré-cure qui dépendait de l'abbaye Toussaint d'Angers. En 1354, cette église a été détruite et ses pierres servirent à la construction des nouvelles fortifications de la ville. Dans la seconde moitié du XIVe siècle, l'église fut rebâtie à l'intérieur de l'enceinte. A la fin du premier quart du XVIe siècle, des travaux furent effectués parmi lesquels la construction d'une chapelle au sud du chœur par Martin François, maître maçon, et la réalisation d'un vitrail, en 1519, par Guillaume Courcicault, peintre verrier. En 1521, la façade fut reconstruite par Martin François. L'église a été vendue comme bien national en 1791 puis détruite.
L'ancienne gare de Tours, appelé l'embarcadère (place du Général Leclerc), avait été construite en 1845-1846 selon les plans de Phidias Vestier, architecte de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. En 1855-1856, le sculpteur autrichien Johann Dominik Mahlknecht avait réalisé des œuvres allégoriques représentant Bordeaux, Nantes, Paris et Tours. Cette gare a été démolie en 1895.
Situé à l'angle de la rue Blaise-Pascal et de la place des Aumônes, le bureau de poste de Tours-Gare avait ouvert ses portes le 16 mai 1916. De style Art nouveau, il renfermait aussi un centre de tri postal. Il a été détruit en août 1996.
Au 4 boulevard Heurteloup, un hôtel fut construit par Jean Aimé Meffre, architecte, pour lui même vers 1860. Revendu par son petit fils, Marcel Meffre, à la ville à la fin du XIXe siècle, il fut occupé par un gymnase vers 1890 puis détruit vers 1970 pour construire l'extension de l'hôtel de ville.
Boulevard Heurteloup, en face de la gare, l'hôtel d'Armor appartenait à la famille Bellanger depuis 1875. Il a été démoli le 12 juillet 1989. A sa place, le palais des congrès, dit le Vinci, œuvre de Jean Nouvel, a été inauguré le 17 septembre 1993.
En 1885, le docteur Jean-Alfred Fournier, maire de Tours, décide de faire ériger une statue représentant Honoré de Balzac, réalisée par le sculpteur Paul Fournier, en face de la mairie. Cette œuvre en bronze de 1700 kg fut inaugurée le 24 novembre 1889. Mais, le 6 janvier 1942, elle a été fondue par les Allemands.
Le manoir de la famille de Sanglier (ou maison d'Agnès Sorel) a été édifié
au XVIe siècle (le linteau de la porte d'entrée portait la date de
1509). Il était situé au 412 rue de Paris (l'actuelle rue
Édouard-Vaillant). Sa démolition débuta le 11 août 1964.
Le château de Beaujardin (1619, mais très transformé en 1760) a été détruit par le
bombardement du 19 mai 1944. Il se trouvait à l'emplacement de
l'actuelle place Beaujardin.
Au 11 rue Mirabeau, l'hôtel de Paul Buisson (début du XVIIe siècle) comprenait un bâtiment au plan en U qui existait encore en 1912. Frappé d'alignement, il ne restait plus que le corps de logis situé au fond de la cour. Ce dernier fut démoli en 1950. Paul Buisson était "voiturier", c'est-à-dire négociant en messageries et exportateur. Par sa femme, Claude Guyart, il était le beau-frère de la Mère Marie de l'Incarnation, évangéliste du Canada.
Au 11 rue Mirabeau, l'hôtel de Paul Buisson (début du XVIIe siècle) comprenait un bâtiment au plan en U qui existait encore en 1912. Frappé d'alignement, il ne restait plus que le corps de logis situé au fond de la cour. Ce dernier fut démoli en 1950. Paul Buisson était "voiturier", c'est-à-dire négociant en messageries et exportateur. Par sa femme, Claude Guyart, il était le beau-frère de la Mère Marie de l'Incarnation, évangéliste du Canada.
Le canal de la Loire au Cher a été creusé de 1824 à octobre 1828.
Il mesurait 2432 mètres et fut livré à la navigation le 4 novembre 1829.
Comblé dans les années 1950, il a été remplacé par l'autoroute A10. Le
pont que l'on aperçoit sur cette ancienne carte postale était appelé le pont du milieu.
Le cirque de Touraine, construit par Marcel Boille, a été inauguré en
1884. Il a remplacé un cirque de 1865, le cirque Napoléon, bâti par
Henri Racine en brique et en bois. Sous le nom de Royal Ciné, il devint
une salle de cinéma en 1910 avant de fermer définitivement en 1920.
Détruit en 1927, il était situé sur l'avenue André-Malraux (alors quai
d'Orléans).
Le vélodrome de Tours a été inauguré le 17 mai 1896 et détruit en mai 1962. Il pouvait accueillir jusqu'à 5000 spectateurs. Situé près du carrefour de Verdun, il a été remplacé par la tour de la résidence du Belvédère.
Le vélodrome de Tours a été inauguré le 17 mai 1896 et détruit en mai 1962. Il pouvait accueillir jusqu'à 5000 spectateurs. Situé près du carrefour de Verdun, il a été remplacé par la tour de la résidence du Belvédère.
Autre patrimoine disparu de Tours Est
- Une chapelle du XIIe siècle était située dans le cimetière de
Saint-Jean-des-Coups (l'actuel parc Mirabeau). Elle était composée d'une
nef et d'une abside. Dans cette chapelle furent inhumés deux
bienfaiteurs de Tours, les abbés Preuilly et Nicolas Simon.
- La partie Sud-Ouest de la place François-Sicard, était occupée par la Porte-Neuve ou porte Saint-Étienne, porte fortifiée défendue par des tours, de l'enceinte du XIVe siècle.
- Au 5 rue Colbert, l'hôtel Lange avait été construit au XVIIIe siècle par Louis Lange de Bernière. Sa façade à deux étages et un comble portait un beau balcon devant la fenêtre centrale. Cet hôtel, qui avait été remanié par le maire Walwein, s'appuyait à la façade Sud de l'hôtel de Beaune-Semblançay. Il a été détruit en juin 1940.
- Au 17 rue Colbert, l'hôtel de Dunois, bâti au XVe siècle, avait appartenu à Jean de Dunois. En 1517, il avait été donné par Louise de Savoie à Jacques de Beaune qui en avait fait démolir une partie pour construire son hôtel. Il en restait, avant juin 1940, un corps de logis avec lucarnes et une tour d'escalier polygonale dont le sommet était couronné par une voûte en coupole à huit nervures retombant sur des culs-de-lampe sculptés.
- L'ancienne chapelle du Collège des Jésuites (rue Jules-Favre) était placée sous le vocable de Saint-François-de-Paule. La première pierre avait été posée le 22 avril 1675 par l'archevêque de Tours, Michel Amelot de Gournay. Sa toiture fut incendiée en 1940. Elle fut détruite après la guerre.
- Au 2 passage des Jacobins, un logis était connu sous le nom de Maison de Bonaventure. Il avait été construit, vers 1480, par Thomas Tacquin, chambellan du roi. Il a été détruit lors d'un bombardement en 1944.
- Située à l'arrière de l'église Saint-Julien, la salle du manège avait été construite sous Napoléon Ier pour le dressage des chevaux. Elle fut ensuite utilisée comme salle de réunion à partir de 1848. En 1887, elle a été modifiée pour être une salle de 800 places. Elle fut détruite lors des bombardements de juin 1940 et remplacée par la place Proper-Mérimée. Ce fut dans cette salle que s'est tenu, du 25 au 30 décembre 1920, le Congrès de Tours qui a conduit à la création du Parti communiste français (PCF).
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Tours Ouest
L'ancien hôtel de ville de Tours (place Anatole France) a été construit de 1777 à 1786 selon les plans de Jean Cadet de Limay. La façade s'ornait d'un balcon de pierre et était couronné d'un fronton décoré des armes de la ville et d'allégories. Elle portait encore les traces du bombardement par les Prussiens en 1871. Cet édifice devint la bibliothèque de la ville. Ce bâtiment a été détruit le 19 juin 1940.
L'hôtel de la Crouzille (XVIe siècle) se trouvait au 9 rue du Commerce. Son arrière donnait dans la rue Banchereau (au 8). Il a aussi porté le nom d'hôtel de La Vallière car c'est dans cette maison que serait née, selon une tradition locale, Louise de La Vallière le 6 août 1644. Cet hôtel a été détruit lors des bombardements de 1944.
Du 10 au 14 rue du Commerce, se trouvait l'église paroissiale Saint-Saturnin. Initialement, en ce lieu, il existait une chapelle, attestée au VIe siècle, dans laquelle furent déposées des reliques de saint Saturnin. Elle fut détruit au milieu du IXe siècle puis reconstruite. Au milieu du Xe siècle, la nouvelle église fut donnée à l'abbaye Saint-Julien de Tours par l'évêque Théotolon puis, au milieu du XIIe siècle, elle fut érigée en église paroissiale. A la fin du XVe siècle et début du XVIe siècle, cette église fut pratiquement entièrement rebâtie. En 1478, le pape Sixte IV donna l'autorisation à Jean de Beaune de construire une chapelle funéraire dédiée à Notre-Dame-de-Pitié et ornée, au début du XVIe siècle, d'une fresque représentant Jacques de Beaune, Jeanne Ruze et leurs enfants. Toujours au début du XVIe siècle, un clocher fut édifié pour Guillaume Briconnet, archevêque de Reims, et une chapelle funéraire, où sera placé le tombeau de Thomas Bohier et de Catherine Briçonnet, fut aussi construite. En 1772, la charpente et la toiture furent restaurées. L'église Saint-Saturnin fut d'abord mise en vente comme bien national en 1792 puis retirée de la vente. En 1798, elle a été vendue puis détruite.
Au 20 rue du Commerce, l'hôtel Gazil, dit aussi hôtel des Trésoriers, avait été construit dans le second quart du XVIe siècle. De 1662 à 1669, il abrita le premier séminaire du diocèse de Tours. En 1682, il appartenait à Pierre Gazil. Par la suite, il devint le presbytère de l'église Saint-Saturnin. Il a été détruit par les bombardements de 1940 et 1945.
L'hôtel de Maillé se trouvait dans l'actuelle rue de Maillé (n°2) et donnait aussi dans la rue de Constantine (n°13). Il avait été édifié à la fin du XVe siècle puis remanié au XVIe. Il a été démoli en 1935. Jadis la rue de Maillé s'appelait la petite rue de Maillé. La rue de Maillé de l'époque est devenue la rue Paul-Louis Courier.
L'hôtel de la Crouzille (XVIe siècle) se trouvait au 9 rue du Commerce. Son arrière donnait dans la rue Banchereau (au 8). Il a aussi porté le nom d'hôtel de La Vallière car c'est dans cette maison que serait née, selon une tradition locale, Louise de La Vallière le 6 août 1644. Cet hôtel a été détruit lors des bombardements de 1944.
Du 10 au 14 rue du Commerce, se trouvait l'église paroissiale Saint-Saturnin. Initialement, en ce lieu, il existait une chapelle, attestée au VIe siècle, dans laquelle furent déposées des reliques de saint Saturnin. Elle fut détruit au milieu du IXe siècle puis reconstruite. Au milieu du Xe siècle, la nouvelle église fut donnée à l'abbaye Saint-Julien de Tours par l'évêque Théotolon puis, au milieu du XIIe siècle, elle fut érigée en église paroissiale. A la fin du XVe siècle et début du XVIe siècle, cette église fut pratiquement entièrement rebâtie. En 1478, le pape Sixte IV donna l'autorisation à Jean de Beaune de construire une chapelle funéraire dédiée à Notre-Dame-de-Pitié et ornée, au début du XVIe siècle, d'une fresque représentant Jacques de Beaune, Jeanne Ruze et leurs enfants. Toujours au début du XVIe siècle, un clocher fut édifié pour Guillaume Briconnet, archevêque de Reims, et une chapelle funéraire, où sera placé le tombeau de Thomas Bohier et de Catherine Briçonnet, fut aussi construite. En 1772, la charpente et la toiture furent restaurées. L'église Saint-Saturnin fut d'abord mise en vente comme bien national en 1792 puis retirée de la vente. En 1798, elle a été vendue puis détruite.
Au 20 rue du Commerce, l'hôtel Gazil, dit aussi hôtel des Trésoriers, avait été construit dans le second quart du XVIe siècle. De 1662 à 1669, il abrita le premier séminaire du diocèse de Tours. En 1682, il appartenait à Pierre Gazil. Par la suite, il devint le presbytère de l'église Saint-Saturnin. Il a été détruit par les bombardements de 1940 et 1945.
L'hôtel de Maillé se trouvait dans l'actuelle rue de Maillé (n°2) et donnait aussi dans la rue de Constantine (n°13). Il avait été édifié à la fin du XVe siècle puis remanié au XVIe. Il a été démoli en 1935. Jadis la rue de Maillé s'appelait la petite rue de Maillé. La rue de Maillé de l'époque est devenue la rue Paul-Louis Courier.
La tour Foubert (fin du XIIe siècle) était située au 6-8 rue de Jérusalem (jadis 3 rue des Crapauds, rue qui devint ensuite la rue Boucicaut). En 1323, le roi Charles IV le Bel la donna à l'église Saint-Martin. A la fin du XVIIIe siècle, elle porta le nom de maison de la Tabagie. Elle a été détruite en 1949.
Cette tour carrée était élevée de trois étages au-dessus d'une rez-de-chaussée et était, fort probablement, plus haute primitivement. Ses murs avaient 1,60 mètre d'épaisseur du bas en haut. Sur les quatre faces, le troisième étage était orné d'une arcature en arc légèrement brisé, reposant sur les chapiteaux de colonnettes engagées dont la plupart avaient disparu en 1930. On ignore son origine et sa destination. Elle devait être un ouvrage avancé destiné à protéger la partie Est de l'enceinte de Châteauneuf, ou porte de l’Écrignole.
L'hôtel de la Jaille (aussi appelé hôtellerie des Trois-Pucelles) se trouvait au 4 rue Briçonnet (autrefois rue des Trois-Pucelles). Il datait du XVIe siècle mais comportait des parties du XIIIe siècle (portail sud et logis nord). Le dessin montre sa cour intérieure. Il a été détruit en 1973.
Cette maison du XVIe siècle (5 rue de Ballan) a été démolie vers 1975.
Situé au 37 boulevard Béranger, cet hôtel particulier avait été construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour Louis-Virgile-Raoul du Saussay, châtelain des Tourelles et maire de Fondettes. Il a porté les noms d'hôtel du Saussay, d'hôtel Auvray, d'hôtel Gouin (il avait été acheté par Eugène Gouin à la fin du XIXe siècle), d'hôtel de Rochambeau et d'hôtel de l’Économie française (à partir de 1938). Il a été détruit en mai 1966.
Au 64 boulevard Béranger (jadis Le Grand-Mail), cet hôtel avait été construit au XIXe siècle, selon un plan carré, dans le style néo-classique. Au début du XXe siècle, il devint la pension de famille Family Hôtel qui s'appela, par la suite, The Brunswick. Cet immeuble fut détruit en 1968.
L'hôtel de la Jaille (aussi appelé hôtellerie des Trois-Pucelles) se trouvait au 4 rue Briçonnet (autrefois rue des Trois-Pucelles). Il datait du XVIe siècle mais comportait des parties du XIIIe siècle (portail sud et logis nord). Le dessin montre sa cour intérieure. Il a été détruit en 1973.
Cette maison du XVIe siècle (5 rue de Ballan) a été démolie vers 1975.
Situé au 37 boulevard Béranger, cet hôtel particulier avait été construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour Louis-Virgile-Raoul du Saussay, châtelain des Tourelles et maire de Fondettes. Il a porté les noms d'hôtel du Saussay, d'hôtel Auvray, d'hôtel Gouin (il avait été acheté par Eugène Gouin à la fin du XIXe siècle), d'hôtel de Rochambeau et d'hôtel de l’Économie française (à partir de 1938). Il a été détruit en mai 1966.
Au 64 boulevard Béranger (jadis Le Grand-Mail), cet hôtel avait été construit au XIXe siècle, selon un plan carré, dans le style néo-classique. Au début du XXe siècle, il devint la pension de famille Family Hôtel qui s'appela, par la suite, The Brunswick. Cet immeuble fut détruit en 1968.
Brice, évêque de Tours, fit construire, en 437, un bâtiment en bois pour abriter le tombeau de saint Martin. En 482, l'évêque Perpet le remplaça par une première basilique de 48 mètres de long et 18 de large avec un chœur éclairé par 32 fenêtres. Par la suite, cet édifice ne cessa de s'agrandir et, en 818, il devint une église collégiale. Au XIIIe siècle, elle mesurait 110 mètres de long et 55 de large au niveau du transept. Sa hauteur sous voûtes était de 26 mètres. Elle était composée de cinq nefs voûtées sur croisées d'ogives, sept chapelles, un chœur à double déambulatoire d'où partaient cinq chapelles absidiales, et cinq tours (dont la tour Charlemagne et la tour de l'Horloge).
En 1793, la collégiale fut désaffectée et transformée en écurie. Les voûtes s'écroulèrent le 2 novembre 1797. La municipalité décida alors de la démolir complètement.
L'église paroissiale Saint-Clément a été bâtie au XIIe siècle, reconstruite en 1462 puis modifiée au XVIe siècle. Après sa vente comme bien national le 5 septembre 1792, elle fut transformée en halle aux blés (gravure) et son clocher, recouvert de plomb, fut détruit peu de temps après. Située à l'angle Sud des actuelles place des Halles et rue des Halles, elle fut totalement démolie en 1883.
Les halles ont été édifiées en 1865-1866 par l'architecte Gustave Guérin. Elles étaient composées de deux pavillons métalliques de tailles inégales. En 1883, quatre travées furent rajoutées au pavillon nord, ce qui entraîna la destruction de l'église Saint-Clément. Les halles centrales de Tours furent démolies en 1976.
Au 7 rue des Halles, Thomas Bohier, entre 1494 et 1496, achète des parcelles de terrain afin de faire bâtir, entre 1500 et 1510, son hôtel. En 1606, ce bâtiment fut vendu à Claude Lefebvre, sieur de La Falluère. Puis en 1754, il est cédé à Antoine Barre, conseiller du roi et receveur des tailles en l'élection de Tours, qui y fit des travaux et des remaniements. En 1853, une partie de l'édifice devint l'hôtel de la Boule d'Or, au 29 rue Nationale. Il a été démoli par les bombardements de 1940.
Située au 9 rue des Halles, l'église Saint-Hilaire, signalée dès le Xe siècle, a été donnée en 1182 à l'abbaye Toussaint d'Angers et érigée en prieuré-cure. Elle a été remaniée au XIIIe siècle puis au XVe (reconstruction du chœur, du clocher et de deux chapelles). Au XVIIe siècle, les décorations intérieures et extérieures furent refaites. En 1696, la façade ouest a été rebâtie. En 1793, l'église a été vendue comme bien national à la ville et devint un Club patriotique. Le transept et le chœur ont été détruits en 1805 puis ce fut au tour de la nef d'être démolie. En 1948, des fouilles retrouvèrent la base des murs de la nef (datés du XIe siècle) et une partie de ceux du chœur.
Aux 77-79 rue des Halles, l'église Notre-Dame-de-l'Ecrinole aurait été construite au XIIe siècle puis érigée en église paroissiale en 1217. A l'origine, il y avait, à cet endroit, un monastère de femmes fondé par Ingeltrude vers 565. Au début du XIe siècle, les religieuses furent transférées à l'abbaye de Beaumont. Vers 1500, la façade Ouest fut rebâtie par Jean de la Rue et Perrine Le Fuzelier et un édifice, contenant un autel, fut érigé dans le cimetière attenant. A XVIe siècle, la chapelle de la Miséricorde a été édifiée pour Marc de la Rue. La paroisse a été supprimée en 1781 et l'église vendue en 1782, puis détruite pour élargir la rue.
L'église paroissiale Saint-Simple (20 place Gaston-Pailhou) a été mentionnée dès 855. En 1184, elle fut donnée à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Vers 1360, elle a été rebâtie. En 1777, la paroisse fut supprimée et l'église détruite. Par contre, des vestiges étaient encore visibles en 1930: une partie du mur Nord, la partie Est du comble et le pignon du chevet qui était plat.
En 1796, Armand Mame, fils d'un imprimeur angevin, s'installa rue de Constantine. En 1926, il acheta l'hôtel de l'Intendance, rue des Halles, et y installa son imprimerie. Celle-ci a été agrandie petit à petit: en 1845-1847 (une aile), en 1853 (un atelier bâti par l'architecte Octave Chauveau), en 1862 (un nouveau bâtiment allant du 3 au 37 rue Néricault-Destouches construit par l'architecte Jean-Charles Jacquemin) et en 1864 (une aile en retour dans la rue des Halles). Cette usine, d'une superficie de 2,5 hectares, a été incendiée en juin 1940 puis démolie en 1952. Sur le fronton surmontant la porte d'entrée de l'usine, se trouvait un médaillon, attribué au sculpteur Vittoz, représentant Johannes Genfleisch, dit Gutenberg. Il a été réinstallé dans la nouvelle usine, édifiée de 1949 à 1953, boulevard de Preuilly.
Ce logis du XVIe siècle se trouvait à l'angle sud-ouest de la place de la Victoire et de la rue Saint-Lidoire. Il a été détruit lors de la rénovation de la place de la Victoire (quand ?).
Au 2bis rue du Petit-Saint-Martin, cette maison du début du XVIe siècle n'existe plus. Son rez-de-chaussée était éclairé par une fenêtre Renaissance accostée de pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens. Son étage carré, avec essentage d'ardoise, était recouvert par un toit à longs pans. On accédait à cet étage grâce à un escalier à vis en bois situé dans la maison.
Le carmel, fondé en 1608, s'installa rue de l'Ange (par la suite 17 rue Banchereau) sur l'emplacement de l'ancien hôtel de l'Ange Gardien (jadis siège de la Chambre des comptes des ducs de Touraine). Sa chapelle fut construite de 1614 à 1619 (elle a été consacrée le 3 mai 1619). Le carmel fut vendu nationalement le 7 novembre 1792. Les religieuses revinrent en 1822. Le carmel fut transféré rue des Ursulines en 1845. La chapelle a été détruite en 1940.
Ce logis de la fin du XVe siècle se trouvait au 16bis rue Banchereau (jadis rue de l'Ange ou cour des Carmélites). Cette rue, presque parallèle à la rue du Commerce (au nord), a été détruite lors des bombardements de 1940 et de 1944.
Cette maison du XVe siècle était située à l'angle sud-est de la rue de Poissonnerie (n°18) et de la rue Urbain-Grandier. La rue de la Poissonnerie tirait son nom d'une poissonnerie construite en 1634 pour remplacer celle du XVIe siècle du carroi des Carmes. Elle fut rebâtie en 1815 puis supprimée en 1878 après la construction des halles centrales. La rue de la Poissonnerie était parallèle à la rue des Tanneurs, vers la Loire. On pouvait y voir des vestiges de murs des fortifications commencées vers 1360. Dans les années 1970, tout ce quartier fut démoli lors de la construction de la faculté et le réaménagement des quais.
Cette poissonnerie citée ci-dessus était, en fait, installée dans un ancien bastion. En 1815, elle fut remplacée par une boucherie-poissonnerie (à l'angle de la rue de la Poissonnerie et du quai du Pont-Neuf). Vers 1818, ce commerce ne conserva que son rôle de boucherie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce bâtiment devint un magasin puis abrita la manufacture de chaussures P. Mary-Bouyer, après d'importants remaniements. Il fut démoli en 1970.
La rue des Ciseaux-Dorés (ou rue des Ciseaux-d'Or) était une ruelle de l'ancien bourg médiéval de Châteauneuf. Elle a disparu vers 1972 lors de la construction de l'université François Rabelais.
En 1855, un pont suspendu sur la Loire, appelé le pont Bonaparte, a été ouvert. En 1870, il a été détruit puis reconstruit à l'identique en 1872. Il portait alors le nom de pont de Saint-Cyr. En 1936, devenu vétuste, le conseil général décida sa démolition. De 1938 à 1944, il fut reconstruit. En août 1944, l'armée allemande a fait sauter le pont. En 1949, une passerelle provisoire fut édifiée. De 1957 à 1960, un pont en béton, appelé le pont Napoléon, a été rebâti.
L'église paroissiale Saint-Clément a été bâtie au XIIe siècle, reconstruite en 1462 puis modifiée au XVIe siècle. Après sa vente comme bien national le 5 septembre 1792, elle fut transformée en halle aux blés (gravure) et son clocher, recouvert de plomb, fut détruit peu de temps après. Située à l'angle Sud des actuelles place des Halles et rue des Halles, elle fut totalement démolie en 1883.
Les halles ont été édifiées en 1865-1866 par l'architecte Gustave Guérin. Elles étaient composées de deux pavillons métalliques de tailles inégales. En 1883, quatre travées furent rajoutées au pavillon nord, ce qui entraîna la destruction de l'église Saint-Clément. Les halles centrales de Tours furent démolies en 1976.
Au 7 rue des Halles, Thomas Bohier, entre 1494 et 1496, achète des parcelles de terrain afin de faire bâtir, entre 1500 et 1510, son hôtel. En 1606, ce bâtiment fut vendu à Claude Lefebvre, sieur de La Falluère. Puis en 1754, il est cédé à Antoine Barre, conseiller du roi et receveur des tailles en l'élection de Tours, qui y fit des travaux et des remaniements. En 1853, une partie de l'édifice devint l'hôtel de la Boule d'Or, au 29 rue Nationale. Il a été démoli par les bombardements de 1940.
Située au 9 rue des Halles, l'église Saint-Hilaire, signalée dès le Xe siècle, a été donnée en 1182 à l'abbaye Toussaint d'Angers et érigée en prieuré-cure. Elle a été remaniée au XIIIe siècle puis au XVe (reconstruction du chœur, du clocher et de deux chapelles). Au XVIIe siècle, les décorations intérieures et extérieures furent refaites. En 1696, la façade ouest a été rebâtie. En 1793, l'église a été vendue comme bien national à la ville et devint un Club patriotique. Le transept et le chœur ont été détruits en 1805 puis ce fut au tour de la nef d'être démolie. En 1948, des fouilles retrouvèrent la base des murs de la nef (datés du XIe siècle) et une partie de ceux du chœur.
Aux 77-79 rue des Halles, l'église Notre-Dame-de-l'Ecrinole aurait été construite au XIIe siècle puis érigée en église paroissiale en 1217. A l'origine, il y avait, à cet endroit, un monastère de femmes fondé par Ingeltrude vers 565. Au début du XIe siècle, les religieuses furent transférées à l'abbaye de Beaumont. Vers 1500, la façade Ouest fut rebâtie par Jean de la Rue et Perrine Le Fuzelier et un édifice, contenant un autel, fut érigé dans le cimetière attenant. A XVIe siècle, la chapelle de la Miséricorde a été édifiée pour Marc de la Rue. La paroisse a été supprimée en 1781 et l'église vendue en 1782, puis détruite pour élargir la rue.
L'église paroissiale Saint-Simple (20 place Gaston-Pailhou) a été mentionnée dès 855. En 1184, elle fut donnée à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Vers 1360, elle a été rebâtie. En 1777, la paroisse fut supprimée et l'église détruite. Par contre, des vestiges étaient encore visibles en 1930: une partie du mur Nord, la partie Est du comble et le pignon du chevet qui était plat.
En 1796, Armand Mame, fils d'un imprimeur angevin, s'installa rue de Constantine. En 1926, il acheta l'hôtel de l'Intendance, rue des Halles, et y installa son imprimerie. Celle-ci a été agrandie petit à petit: en 1845-1847 (une aile), en 1853 (un atelier bâti par l'architecte Octave Chauveau), en 1862 (un nouveau bâtiment allant du 3 au 37 rue Néricault-Destouches construit par l'architecte Jean-Charles Jacquemin) et en 1864 (une aile en retour dans la rue des Halles). Cette usine, d'une superficie de 2,5 hectares, a été incendiée en juin 1940 puis démolie en 1952. Sur le fronton surmontant la porte d'entrée de l'usine, se trouvait un médaillon, attribué au sculpteur Vittoz, représentant Johannes Genfleisch, dit Gutenberg. Il a été réinstallé dans la nouvelle usine, édifiée de 1949 à 1953, boulevard de Preuilly.
Ce logis du XVIe siècle se trouvait à l'angle sud-ouest de la place de la Victoire et de la rue Saint-Lidoire. Il a été détruit lors de la rénovation de la place de la Victoire (quand ?).
Au 2bis rue du Petit-Saint-Martin, cette maison du début du XVIe siècle n'existe plus. Son rez-de-chaussée était éclairé par une fenêtre Renaissance accostée de pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens. Son étage carré, avec essentage d'ardoise, était recouvert par un toit à longs pans. On accédait à cet étage grâce à un escalier à vis en bois situé dans la maison.
Le carmel, fondé en 1608, s'installa rue de l'Ange (par la suite 17 rue Banchereau) sur l'emplacement de l'ancien hôtel de l'Ange Gardien (jadis siège de la Chambre des comptes des ducs de Touraine). Sa chapelle fut construite de 1614 à 1619 (elle a été consacrée le 3 mai 1619). Le carmel fut vendu nationalement le 7 novembre 1792. Les religieuses revinrent en 1822. Le carmel fut transféré rue des Ursulines en 1845. La chapelle a été détruite en 1940.
Ce logis de la fin du XVe siècle se trouvait au 16bis rue Banchereau (jadis rue de l'Ange ou cour des Carmélites). Cette rue, presque parallèle à la rue du Commerce (au nord), a été détruite lors des bombardements de 1940 et de 1944.
Cette maison du XVe siècle était située à l'angle sud-est de la rue de Poissonnerie (n°18) et de la rue Urbain-Grandier. La rue de la Poissonnerie tirait son nom d'une poissonnerie construite en 1634 pour remplacer celle du XVIe siècle du carroi des Carmes. Elle fut rebâtie en 1815 puis supprimée en 1878 après la construction des halles centrales. La rue de la Poissonnerie était parallèle à la rue des Tanneurs, vers la Loire. On pouvait y voir des vestiges de murs des fortifications commencées vers 1360. Dans les années 1970, tout ce quartier fut démoli lors de la construction de la faculté et le réaménagement des quais.
Cette poissonnerie citée ci-dessus était, en fait, installée dans un ancien bastion. En 1815, elle fut remplacée par une boucherie-poissonnerie (à l'angle de la rue de la Poissonnerie et du quai du Pont-Neuf). Vers 1818, ce commerce ne conserva que son rôle de boucherie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce bâtiment devint un magasin puis abrita la manufacture de chaussures P. Mary-Bouyer, après d'importants remaniements. Il fut démoli en 1970.
La rue des Ciseaux-Dorés (ou rue des Ciseaux-d'Or) était une ruelle de l'ancien bourg médiéval de Châteauneuf. Elle a disparu vers 1972 lors de la construction de l'université François Rabelais.
En 1855, un pont suspendu sur la Loire, appelé le pont Bonaparte, a été ouvert. En 1870, il a été détruit puis reconstruit à l'identique en 1872. Il portait alors le nom de pont de Saint-Cyr. En 1936, devenu vétuste, le conseil général décida sa démolition. De 1938 à 1944, il fut reconstruit. En août 1944, l'armée allemande a fait sauter le pont. En 1949, une passerelle provisoire fut édifiée. De 1957 à 1960, un pont en béton, appelé le pont Napoléon, a été rebâti.
Autre patrimoine disparu de Tours Ouest
- La tour des Pucelles (rue des Fouquets).
- L'église Saint-Venant, ayant pour origine un monastère d'hommes fondé au Ve siècle, fut érigée en collégiale au Xe puis en paroisse au XIVe. Le seul vestige qui en subsiste se trouve dans le sous-sol d'une dépendance d'une maison du 10 place de la Grandière. C'est un caveau semi-circulaire qui est, en fait, l'absidiole Sud de l'église.
- Située au niveau de la rue du Commerce, l'église Saint-Michel, connue
depuis le XIIe
siècle, a été détruite en 1730
- La chapelle Saint-André, se trouvant aux 14 et 16 de la rue Rapin, a été mentionnée dès le VIIIe siècle. C'était la chapelle d'un hospice (une hôtellerie destinée à recevoir des pèlerins) du même nom, réservé aux hommes. Cette chapelle existait encore en 1733.
Tours Nord
La construction de l'église abbatiale de Marmoutier avait débuté au XIIIe siècle. Sa façade ouest était précédée d'un narthex flanqué, au nord, d'une tour carrée appelée la tour des cloches, vestige de l'église consacrée en 1096 par Urbain II. La façade, percée par trois grandes portes, était entourée par deux tours jamais terminées. L'église, de 112 mètres de long, était bâtie sur le plan de la croix latine. La nef, accompagnée par deux collatéraux, était couverte de voûtes d'ogives. En ruines, cette église fut démolie au XIXe siècle. Les deux gravures datent de cette époque.
Le manoir de La Chambrerie faisait partie d'un prieuré des XVIe et XVIIe siècles relevant de l'office du chambrier de l'abbaye de Marmoutier. Il possédait une chapelle et un pigeonnier. Une aile, orientée nord-sud, présentait deux étages, des lucarnes et une tour hexagonale d'escalier. Le manoir fut vendu nationalement le 3 janvier 1791. Au XIXe siècle, ses percements et son aménagement intérieur furent très modifiés. Il a été démoli en 1974.
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Tours Nord
La construction de l'église abbatiale de Marmoutier avait débuté au XIIIe siècle. Sa façade ouest était précédée d'un narthex flanqué, au nord, d'une tour carrée appelée la tour des cloches, vestige de l'église consacrée en 1096 par Urbain II. La façade, percée par trois grandes portes, était entourée par deux tours jamais terminées. L'église, de 112 mètres de long, était bâtie sur le plan de la croix latine. La nef, accompagnée par deux collatéraux, était couverte de voûtes d'ogives. En ruines, cette église fut démolie au XIXe siècle. Les deux gravures datent de cette époque.
Le manoir de La Chambrerie faisait partie d'un prieuré des XVIe et XVIIe siècles relevant de l'office du chambrier de l'abbaye de Marmoutier. Il possédait une chapelle et un pigeonnier. Une aile, orientée nord-sud, présentait deux étages, des lucarnes et une tour hexagonale d'escalier. Le manoir fut vendu nationalement le 3 janvier 1791. Au XIXe siècle, ses percements et son aménagement intérieur furent très modifiés. Il a été démoli en 1974.
Le
château de Châtenay a été construit après 1850 (vers 1862 ?) pour le
général Alfred Jameron. Ensuite, il fut habité par la famille Reuter puis il
devint une maison de convalescence pour enfants sous le nom de Campagne Marie-Bernadette. Lors
de la dernière guerre, il fut réquisitionné pour loger des personnels de
la Luftwaffe. Dans la nuit du 22 au 23 octobre 1940, un avion allemand (un Heinkel 111), de retour d'un bombardement en Angleterre, le percuta et l'édifice fut
détruit.
La chapelle Saint-Libert, située au 9 rue du Clos-Saint-Libert, a été construite en 1980 puis détruite en 2016-2017.
Autre patrimoine disparu de Tours Nord
Autre patrimoine disparu de Tours Nord
- Le prieuré de Saint-Barthélémy avait été pillé en mai 1589 par les
troupes du duc de Mayenne. Sa chapelle (XIIe siècle) et sa ferme furent
détruites par un incendie en 1734 puis rebâties en 1735. Elles ont été
vendues comme bien national le 27 avril 1791. Par la suite, un logis fut
construit à la place de la chapelle mais, de celle-ci, il demeura
l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Cette abside a été
détruite lors d'un bombardement, le 17 juin 1944.
- La chapelle Saint-Jean (début du VIIe siècle) fut remplacée, au XVIIe, par un autre édifice dont on voyait encore les traces, au XIXe, près de l'escalier de Rougemont.
- L'église Saint-Nicolas, située près de l'abbaye de Marmoutier, avait été construite au XIe siècle. Elle fut démolie en 1709.
- Le manoir de Beauverger était situé à l'angle Nord-Ouest de l'avenue Maginot et de la rue de la Chevalerie. Construit au milieu du XIXe siècle, il a été démoli en 1989.
Beau billet et excellente idée !
RépondreSupprimerJ'allais le dire : Bonne idée !
SupprimerUrbain Grandier... Pauvre homme, il a eu une mort attroce !
RépondreSupprimerMagnifique travail d'avoir répertorié tous ces monuments aujourd'hui disparus. Merci.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau travail
RépondreSupprimerJ' ai vécu au 3rue Bretonneau dans les années 60 l ancienne poissonnerie était alors un grossiste en chaussures BRottier je crois ?
Super site. Connaissez vous des choses sur la rue de la grosse tour?
RépondreSupprimerLa rue de la Grosse-Tour portait jadis le nom de rue du Faulcon. Le nom actuel vient de celui d'une des tours de l'enceinte du XIVe siècle, la grosse tour Malquin, qui était voisine. Cette rue était malfamée au XVIIe siècle et était alors habitée par les "filles mal vivantes" de Tours. Au n° 37 se trouve, dans une cour appelée autrefois cour Barat, un escalier de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe. Au n° 1, il y a une maison du XVe qui dépendait du fief de Sainte-Maure. Sur le poteau cornier, du côté sud, on voit une sculpture mutilée représentant la décapitation d'un martyr.
SupprimerC'est tout ce que je sais de cette rue.
Bonjour Pouvez vous me permettre de l'imprimer
RépondreSupprimerD'avance merci pour votre réponse
Vous pouvez l'imprimer.
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