Marcé-sur-Esves (Wikipedia) est une commune du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Marcéens, les Marcéennes.
Le village a porté les noms de: Marthaicus (vers 1180, cartulaire de l'abbaye de Noyers), Parochia de Marchayo (1263), Marçay (1336, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marseyum (XIVe siècle), Saint-Martin-de-Marsay-sous-la-Haye (1608), Marcé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Marçay-sur-Esves ou Marcé (XIXe siècle).
Le village a porté les noms de: Marthaicus (vers 1180, cartulaire de l'abbaye de Noyers), Parochia de Marchayo (1263), Marçay (1336, cartulaire de l'archevêché de Tours), Marseyum (XIVe siècle), Saint-Martin-de-Marsay-sous-la-Haye (1608), Marcé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Marçay-sur-Esves ou Marcé (XIXe siècle).
Ce fut une possession de l'abbaye de Noyers.
Le plus ancien registre paroissial date de 1617.
Coordonnées GPS de Marcé-sur-Esves: 0°39'19"E - 47°01'45"N
Code INSEE: 37145 - Code postal: 37160 - Superficie: 1099 hectares
Altitudes: de 50 à 112 mètres (au-dessus de La Louère)
Cours d'eau: l'Esves
Code INSEE: 37145 - Code postal: 37160 - Superficie: 1099 hectares
Altitudes: de 50 à 112 mètres (au-dessus de La Louère)
Cours d'eau: l'Esves
L'église Saint-Martin, construite à la fin du XIIe siècle (nef, abside et base du clocher), a été agrandie aux XVe (chapelle seigneuriale latérale Sud et clocher) et XVIe siècles (chapelle Renaissance Nord). Le porche (avec galerie formant narthex), la façade et l'intérieur de l'église ont été modifiés lors des restaurations du XVIIe siècle (1646 et 1674).
Sous un porche à arcades en plein cintre, une porte en plein cintre à deux rouleaux dont le second retombe sur des colonnettes, permet d'accéder à la nef, couverte d'une charpente au XIXe siècle et éclairée par des petites fenêtres en plein cintre. Le nef aboutit à une travée carrée voûtée sur croisée d'ogives et surmontée par le clocher qui lui fait suite. Dans cette travée, s'ouvre au Sud, par une arcade surbaissée, une chapelle seigneuriale. Au Nord s'ouvre une autre chapelle, plus vaste, voûtée sur ogives, liernes et tiercerons avec clefs pendantes.
L'abside a son grand axe parallèle à celui de la nef mais un peu décalé vers le Sud. Extérieurement semi-circulaire, mais trapézoïdale à l'intérieur, cette abside est éclairée par trois fenêtres en plein cintre et est voûtée sur quatre nervures dont chacune retombe sur les chapiteaux, ornés de figures humaines, de colonnes engagées.
Le clocher carré, surmonté par une courte flèche pyramidale, présente sur chaque face, à hauteur du beffroi, des baies géminées en tiers-point.
Elle renferme onze vitraux modernes semi-figuratifs réalisés, en 2003, par Norbert Pagé, en collaboration avec le verrier Hervé Debitus (Tours), en utilisant la technique de la peinture sur feuilles de verre thermoformées: La genèse, Création de la Terre, Le Jardin d'Éden, Jésus dans le désert, Les visions de Martin, Le partage du manteau, Martin évangélise les campagnes en brûlant les temples païens (en bas), Les apparitions de la Vierge Marie (en haut), Le drame de la Croix, La gloire de Dieu et l'Esprit Saint. Il faut noter que le maître-autel a été réalisé en pierre et verre rétro-éclairé par les mêmes artistes. Cet ancien bénitier, taillé dans la pierre, possède deux anses.
Sous un porche à arcades en plein cintre, une porte en plein cintre à deux rouleaux dont le second retombe sur des colonnettes, permet d'accéder à la nef, couverte d'une charpente au XIXe siècle et éclairée par des petites fenêtres en plein cintre. Le nef aboutit à une travée carrée voûtée sur croisée d'ogives et surmontée par le clocher qui lui fait suite. Dans cette travée, s'ouvre au Sud, par une arcade surbaissée, une chapelle seigneuriale. Au Nord s'ouvre une autre chapelle, plus vaste, voûtée sur ogives, liernes et tiercerons avec clefs pendantes.
L'abside a son grand axe parallèle à celui de la nef mais un peu décalé vers le Sud. Extérieurement semi-circulaire, mais trapézoïdale à l'intérieur, cette abside est éclairée par trois fenêtres en plein cintre et est voûtée sur quatre nervures dont chacune retombe sur les chapiteaux, ornés de figures humaines, de colonnes engagées.
Le clocher carré, surmonté par une courte flèche pyramidale, présente sur chaque face, à hauteur du beffroi, des baies géminées en tiers-point.
Elle renferme onze vitraux modernes semi-figuratifs réalisés, en 2003, par Norbert Pagé, en collaboration avec le verrier Hervé Debitus (Tours), en utilisant la technique de la peinture sur feuilles de verre thermoformées: La genèse, Création de la Terre, Le Jardin d'Éden, Jésus dans le désert, Les visions de Martin, Le partage du manteau, Martin évangélise les campagnes en brûlant les temples païens (en bas), Les apparitions de la Vierge Marie (en haut), Le drame de la Croix, La gloire de Dieu et l'Esprit Saint. Il faut noter que le maître-autel a été réalisé en pierre et verre rétro-éclairé par les mêmes artistes. Cet ancien bénitier, taillé dans la pierre, possède deux anses.
Le mur sud du porche présente un cadran solaire gravé dans la pierre.
Près de l'église, au Sud, le presbytère date du XVIIIe siècle.
Au Nord de l'église, dans une impasse, ce logis privé semble dater du XVe siècle.
Près de l'église, au Sud, le presbytère date du XVIIIe siècle.
Au Nord de l'église, dans une impasse, ce logis privé semble dater du XVe siècle.
Au nord du bourg, près de Liaunay, on découvre la petite chapelle Notre-Dame d'Auvergne qui date de 1640. Au dessus de sa porte, on observe une croix pattée ou croix des Templiers.
Le château privé de La Louère possède un logis rebâti de 1874 à 1880 selon les plans de l'architecte Guérin.
Le donjon carré du XVe siècle, incorporé au nouveau corps de logis, est couronné de mâchicoulis, avec chemin de ronde, et muni de meurtrières. La terrasse est limitée au Sud-Est par une tour cylindrique à toiture conique, reste probable de l'enceinte primitive. A l'autre extrémité, se dresse un bâtiment rectangulaire, flanqué par une tourelle demi-cylindrique abritant un escalier à vis de pierre. Son rez-de-chaussée est occupé par une chapelle voûtée, aux murs recouverts d'un enduit à faux joints de pierre, dont l'abside a été reconstruite. Le pigeonnier, signalé dans un aveu de 1782, semble avoir disparu.
L'ancien manoir de La Jaunaie, converti en ferme privée, a conservé deux tours carrées du XVIIe siècle, coiffées de toits à quatre pans couverts de tuiles plates. La tour de l'Est, moins élevée mais plus massive, est percée de petites meurtrières pour armes à feu. Elle possède une cheminée à hotte peu saillante sur consoles et jambages de pierre. Celle de l'Ouest est éclairée par une petite fenêtre à encadrement mouluré. La petite salle du rez-de-chaussée est voûtée en plein cintre. En dehors de ces tours, tous les autres bâtiments anciens ont été détruits. A l'Est, à l'écart des bâtiments, on voit sur un plan de 1868 l'existence d'une tour circulaire qui a disparu. Il s'agissait, peut-être, de la fuye seigneuriale.
La Pierre de Faon, au lieu-dit La Pierre, est un cône en maçonnerie de 2,40 mètres de haut sur 5 de diamètre. Au début du XXe siècle, un second bloc était visible à proximité, représentant la partie supérieure de l'édifice, mais il a été morcelé et a disparu. Il peut s'agir des vestiges d'une pile gallo-romaine ou d'un fanum.
Le moulin Gruteau, sur l'Esves, a été cité dès 1062 dans le cartulaire de l'abbaye de Noyers.
L'ancien manoir de La Jaunaie, converti en ferme privée, a conservé deux tours carrées du XVIIe siècle, coiffées de toits à quatre pans couverts de tuiles plates. La tour de l'Est, moins élevée mais plus massive, est percée de petites meurtrières pour armes à feu. Elle possède une cheminée à hotte peu saillante sur consoles et jambages de pierre. Celle de l'Ouest est éclairée par une petite fenêtre à encadrement mouluré. La petite salle du rez-de-chaussée est voûtée en plein cintre. En dehors de ces tours, tous les autres bâtiments anciens ont été détruits. A l'Est, à l'écart des bâtiments, on voit sur un plan de 1868 l'existence d'une tour circulaire qui a disparu. Il s'agissait, peut-être, de la fuye seigneuriale.
La Pierre de Faon, au lieu-dit La Pierre, est un cône en maçonnerie de 2,40 mètres de haut sur 5 de diamètre. Au début du XXe siècle, un second bloc était visible à proximité, représentant la partie supérieure de l'édifice, mais il a été morcelé et a disparu. Il peut s'agir des vestiges d'une pile gallo-romaine ou d'un fanum.
Le moulin Gruteau, sur l'Esves, a été cité dès 1062 dans le cartulaire de l'abbaye de Noyers.
A voir
- Les moulins à eau sur l'Esves: Liaunay et L’Écorche-Bœuf.
Patrimoine disparu
- Le logis seigneurial du Gué dont la chapelle, dédiée à saint Julien, existait encore en 1791. Le Gué était un fief relevant du château de Nouâtre et de La Louère.
- La chapelle Saint-Antoine se trouvait près du chemin allant du moulin de Liaunay à La Gibotière.
Lieux-dits: Choizeau, Fresnaye, Gratte-Chien, Jarcy, La Babinière, La Baraudière, La Beaudellerie, La Bruère, La Buissonnière, La Chapelle, La Chiçonnière, La Couterie, La Croix-Fleury, La Fosse, La Gibotière, La Giraudière, La Gitallière, La Godière, La Jalousie, La Jaunaie, La Joubardière, La Louère, La Pageaisse, La Perruche, La Pierre, La Piquière, La Roulière, La Tonnellerie, La Tréfaudière, Le Bois-Turbet, Le Clou, Le Grand-Nembon, Le Gué, Le Moulin-de-Liaunay, Le Moulin-Gruteau, Le Petit-Nembon, Les Caves-Poudrières, Les Chaumes, Les Jarreries, Les Raimbault, Lézard, L'Oublerie, Moulin-de-L'Écorche-Bœuf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire