- Une rarissime (et peut-être unique en Touraine) loge de carrier (début du XIXe siècle).
Tourainissime ©
Patrimoine de la Touraine (Indre-et-Loire - 37 - Loire valley - France)
Mise à jour du 15/11/2024
Tours
Tours (Wikipédia), ancienne capitale du peuple gaulois les Turones, est devenue, vers 20 avant Jésus-Christ, une ville gallo-romaine sous le nom de Caesarodunum (la colline de César). En 374, la cité devint la métropole de la province romaine de la Troisième Lyonnaise. En 435, elle s'affranchit de la domination romaine et fit alors partie du Tractus Armoricanus avec Le Mans, Angers et la Bretagne. En 473, elle fut prise par les Wisigoths sur lesquels Clovis la conquit en 507.
Après avoir passé tour à tour aux mains des rois de Paris, de Neustrie et d'Austrasie, la Touraine, administrée alors par des comtes, devint, en 725, la propriété de Charles Martel.
Charlemagne séjourna plusieurs fois à Tours et y perdit, le 4 juin 800, sa femme Luitgarde, qui fut enterrée dans la basilique Saint-Martin.
Tours en 1561
Tours en 1900
Les habitants de Tours sont appelés les Tourangeaux, les Tourangelles.
Les communes de Sainte-Radegonde et de Saint-Symphorien furent réunies à Tours, le 21 mai 1964, par arrêté préfectoral.
Coordonnées GPS de Tours: 0°41'01"E - 47°23'34"N
Code INSEE: 37261 - Codes postaux: 37000, 37100, 37200
Superficie: 3436 hectares - Altitudes: de 44 à 109 mètres
Les communes de Sainte-Radegonde et de Saint-Symphorien furent réunies à Tours, le 21 mai 1964, par arrêté préfectoral.
Coordonnées GPS de Tours: 0°41'01"E - 47°23'34"N
Code INSEE: 37261 - Codes postaux: 37000, 37100, 37200
Superficie: 3436 hectares - Altitudes: de 44 à 109 mètres
Vu l'importance de son patrimoine, trois articles sont consacrés à Tours: Tours Est (au Sud de la Loire et à l'Est de l'axe rue Nationale/avenue de Grammont), Tours Ouest (au Sud de la Loire et à l'Ouest de l'axe rue Nationale/avenue de Grammont) et Tours Nord (au Nord de la Loire). Un article supplémentaire est consacré au Tours disparu.
Blason de Tours
Tours Ouest
Voir aussi les articles: Tours (présentation), Tours Est, Tours Nord et Tours disparu
De la basilique Saint-Martin reconstruite au XIe siècle, il ne subsiste que deux tours sur les cinq primitives. La tour Charlemagne, dans la rue des Halles, a été édifiée sur le tombeau de Luitgarde d'Alémanie, la cinquième épouse de Charlemagne. Elle était située au Nord du transept de la basilique. Cette tour, bâtie au XIe siècle, a été surélevée d'un étage au XIVe puis remaniée au XVe. Une flèche, ajoutée au XVIIe siècle, fut démolie en 1794.
Le 26 mars 1928, la moitié Sud de la tour s'écroula. La tour Charlemagne fut restaurée en 1962.
La tour de l'horloge (ou tour du Trésor) était la tour Sud de la façade de la collégiale Saint-Martin. Elle a été presque entièrement rebâtie à la fin du XIIe siècle. Mais, à l'intérieur, la salle du rez-de-chaussée et ses voûtes et la tourelle d'escalier reliant ce rez-de-chaussée à la salle du premier étage, datent du XIe siècle. Les faces Ouest et Sud du monument sont semblables. Elles sont épaulées l'une et l'autre par trois contreforts plats dont les latéraux atteignent le sommet, et dont le médian s'amortit à la base de l'étage du beffroi.
A l'origine, saint Brice fit édifier, vers 437, un oratoire sur le tombeau de saint Martin. En 471, saint Perpet fit remplacer cette construction par une église plus importante. Devenue collégiale en 818, cette église a subi par la suite plusieurs incendies. Elle est alors reconstruite au XIe siècle (et consacrée en 1014), agrandie au XIIe siècle puis modifiée au milieu du XIIIe siècle (chœur double et chapelles). Elle mesurait alors 110 m de long et 50 m de large. En 1793, elle devenait une écurie militaire mais ses voûtes menaçaient de s'écrouler. Le 2 novembre 1797, les voûtes cédèrent puis la basilique fut définitivement détruite en 1802.
A l'origine, saint Brice fit édifier, vers 437, un oratoire sur le tombeau de saint Martin. En 471, saint Perpet fit remplacer cette construction par une église plus importante. Devenue collégiale en 818, cette église a subi par la suite plusieurs incendies. Elle est alors reconstruite au XIe siècle (et consacrée en 1014), agrandie au XIIe siècle puis modifiée au milieu du XIIIe siècle (chœur double et chapelles). Elle mesurait alors 110 m de long et 50 m de large. En 1793, elle devenait une écurie militaire mais ses voûtes menaçaient de s'écrouler. Le 2 novembre 1797, les voûtes cédèrent puis la basilique fut définitivement détruite en 1802.
La nouvelle basilique Saint-Martin (rue Descartes) a été construite selon les plans de l'architecte tourangeau Victor Laloux entre 1887 et 1924. Le style utilisé est romano-byzantin. Elle a été consacrée en 1925 par le cardinal Louis-Joseph Maurin, archevêque de Lyon.
Dans sa crypte, se trouve le tombeau de saint Martin. Le tombeau primitif a été retrouvé le 14 décembre 1860 grâce à Léon Papin-Dupont.
Dans sa crypte, se trouve le tombeau de saint Martin. Le tombeau primitif a été retrouvé le 14 décembre 1860 grâce à Léon Papin-Dupont.
Son chœur est surmonté par une coupole sur pendentifs. Extérieurement, ce dôme est surmontée par une statue de saint Martin de 4,25 mètres de haut et pesant 2,4 tonnes. La peinture murale intérieure a été réalisée par Pierre Fritel.
Par le 5 de la rue Descartes, on pénètre dans le cloître Saint-Martin qui fut bâti de 1508 à 1519 par Bastien François, neveu de Michel Colombe et frère de Martin François, l'architecte qui construisit le sommet de la tour nord de la cathédrale Saint-Gatien. De ce cloître, il ne reste que la galerie Ouest comprenant neuf travées dont la première, celle de l'angle Sud-Est, a perdu sa décoration.
Chacune de ces travées communique avec le préau par une arcade, surmontée extérieurement de médaillons et de rinceaux. A l'intérieur, les travées sont séparées par des arcs doubleaux et leurs voûtes sont soutenues et divisées en neuf caissons par des nervures perpendiculaires aux arcs. Les clefs de voûte sont toutes ornées différemment. Sur cette galerie a été élevé, au XIXe siècle, un étage sans intérêt architectural. Les trois autres galeries du cloître ont disparu. (📷 Un regard sur Tours)
Au 4 rue Rapin, cette ancienne maison canoniale de Saint-Martin a été édifiée au XIIIe siècle. La façade Nord de ce logis rectangulaire présente une porte en arc brisé.
Cette façade a été, en partie, restaurée au XXe siècle en utilisant un dessin d’Édouard Gatian de Clérambault. Au début du XXe siècle, la porte avait été modifiée (elle était devenue rectangulaire) et, à l'étage, la fenêtre du milieu était murée.
Au 5 rue Rapin, l'hôtel dit de l'aumônerie de Saint-Martin a été construit en pierre et brique à la fin du XVe siècle. Sa tourelle polygonale abrite une vis en pierre. La porte de cette tour est surmontée d'une accolade ornée de fleurons et de crochets, et de deux pinacles. Au Nord, une terrasse en retour d'équerre est soutenue par deux arcades en plein cintre et présente un garde-fou en fer forgé de 1677.
Au 3 rue Baleschoux, l'ancienne chancellerie de la collégiale Saint-Martin a été bâtie au XVIIe siècle puis très remaniée au XIXe siècle. Vers 1930, l'ensemble des bâtiments fut surélevé. Elle présente une échauguette sur deux trompes et un beau portail d'entrée. Elle renferme un escalier en pierre avec une rampe en fer forgé du XVIIIe siècle.
Au 59 rue Néricault-Destouches, une tour cylindrique du Xe siècle est un vestige de l'enceinte fortifiée de Châteauneuf. Elle a conservé la majeure partie de son petit appareil primitif. Elle a été remaniée au XIIIe siècle en moyen appareil. La salle du rez-de-chaussée, voûtée sur sept nervures profilées d'un tore, date de cette restauration. Sa clef de voûte présente un personnage à mi-corps tenant un livre. Au premier étage, se trouve une chambre du Premier Empire avec boiseries. Les étages de cette tour sont reliés par un escalier contenu dans une tourelle polygonale (à droite) qui est le seul reste d'un édifice du XVe siècle.
Par le 5 de la rue Descartes, on pénètre dans le cloître Saint-Martin qui fut bâti de 1508 à 1519 par Bastien François, neveu de Michel Colombe et frère de Martin François, l'architecte qui construisit le sommet de la tour nord de la cathédrale Saint-Gatien. De ce cloître, il ne reste que la galerie Ouest comprenant neuf travées dont la première, celle de l'angle Sud-Est, a perdu sa décoration.
Chacune de ces travées communique avec le préau par une arcade, surmontée extérieurement de médaillons et de rinceaux. A l'intérieur, les travées sont séparées par des arcs doubleaux et leurs voûtes sont soutenues et divisées en neuf caissons par des nervures perpendiculaires aux arcs. Les clefs de voûte sont toutes ornées différemment. Sur cette galerie a été élevé, au XIXe siècle, un étage sans intérêt architectural. Les trois autres galeries du cloître ont disparu. (📷 Un regard sur Tours)
Au 4 rue Rapin, cette ancienne maison canoniale de Saint-Martin a été édifiée au XIIIe siècle. La façade Nord de ce logis rectangulaire présente une porte en arc brisé.
Cette façade a été, en partie, restaurée au XXe siècle en utilisant un dessin d’Édouard Gatian de Clérambault. Au début du XXe siècle, la porte avait été modifiée (elle était devenue rectangulaire) et, à l'étage, la fenêtre du milieu était murée.
Au 5 rue Rapin, l'hôtel dit de l'aumônerie de Saint-Martin a été construit en pierre et brique à la fin du XVe siècle. Sa tourelle polygonale abrite une vis en pierre. La porte de cette tour est surmontée d'une accolade ornée de fleurons et de crochets, et de deux pinacles. Au Nord, une terrasse en retour d'équerre est soutenue par deux arcades en plein cintre et présente un garde-fou en fer forgé de 1677.
Au 3 rue Baleschoux, l'ancienne chancellerie de la collégiale Saint-Martin a été bâtie au XVIIe siècle puis très remaniée au XIXe siècle. Vers 1930, l'ensemble des bâtiments fut surélevé. Elle présente une échauguette sur deux trompes et un beau portail d'entrée. Elle renferme un escalier en pierre avec une rampe en fer forgé du XVIIIe siècle.
Au 59 rue Néricault-Destouches, une tour cylindrique du Xe siècle est un vestige de l'enceinte fortifiée de Châteauneuf. Elle a conservé la majeure partie de son petit appareil primitif. Elle a été remaniée au XIIIe siècle en moyen appareil. La salle du rez-de-chaussée, voûtée sur sept nervures profilées d'un tore, date de cette restauration. Sa clef de voûte présente un personnage à mi-corps tenant un livre. Au premier étage, se trouve une chambre du Premier Empire avec boiseries. Les étages de cette tour sont reliés par un escalier contenu dans une tourelle polygonale (à droite) qui est le seul reste d'un édifice du XVe siècle.
Dans le quartier du Vieux Tours, la place Plumereau (localement appelée la place Plum) est entourée de plusieurs maisons à pans de bois du XVe siècle (2 à 10 rue du Grand-Marché).
La maison d'angle du 2 rue du Change date du XVe siècle.
Ses piliers et poteaux corniers présentent plusieurs sculptures en bois: la Sainte Famille...
... un moine...
... un roi enlevant sa couronne.
A l'angle des rues du Change et de la Rôtisserie, une maison du XVe siècle est entièrement en pans de bois.
Sur la place Saint-Pierre-le-Puellier, des fouilles ont mis à jour des vestiges allant de la période gallo-romaine à la fin du Moyen Âge. Cette place se trouve à l'emplacement du cloître de la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier.
Sur cette place, on peut voir deux tourelles d'escalier.
A droite de ces tourelles, on peut observer les vestiges de l'ancienne collégiale Saint-Pierre-le-Puellier (XIIe et XVe siècles) qui a été détruite à la Révolution.
A droite de ces tourelles, on peut observer les vestiges de l'ancienne collégiale Saint-Pierre-le-Puellier (XIIe et XVe siècles) qui a été détruite à la Révolution.
Au 29 rue Briçonnet, cette maison du XIVe siècle possède une tourelle d'escalier à pans de bois du XVe siècle.
Au 32 rue Briçonnet, une maison à pans de bois datant du XVIe siècle présente...
... un poteau cornier gauche avec une statue de saint Paul...
... un poteau cornier droit avec une statue de saint Pierre...
... et une tourelle d'escalier hors œuvre ajourée.
Au 16 rue Briçonnet, se trouve la Maison de Tristan l'Hermite (le grand prévôt, ou plutôt le bourreau, de Louis XI) qui n'a certainement pas fait construire ce logis. En style gothique flamand, elle date de 1498 et est aussi appelée l'Hôtel de Pierre du Puy.
Sur son mur, le motif sculpté de la cordelière était très à la mode après le veuvage d'Anne de Bretagne. Ce motif a justifié le troisième nom de cette demeure: la Maison des Cordelières.
Cette maison avait la particularité de renfermer, dans son grenier, un pigeonnier dont on aperçoit encore la centaine de boulins et les perchoirs en fer.
Au 21 rue de la Paix, la maison canoniale Saint-Pierre-le-Puellier a été édifiée au XIIIe ou au XIVe siècle. Par la suite, elle a été très modifiée au XVe siècle.
Dans la rue Paul-Louis Courier, on trouve au 17 (au premier plan sur la photo) la maison des Justes (ou Giusti, du nom des sculpteurs florentins Antonio et Giovanni di Giusto Betti) qui date du XVIe siècle. Tout de suite après, au 15, l'hôtel Robin Quantin a été construit vers 1590 par Charles Robin. Elle occupe l'emplacement de l'hôtel de Jean Dupuy (démoli au XVIe siècle) où Jeanne d'Arc aurait séjourné en 1429.
Au 10 rue Paul-Louis Courier, l'hôtel Binet (XVIe et XVIIe siècles) porte le nom de notables tourangeaux des XVe et XVIe siècles. Jérôme Binet est un ancien maire de Tours.
Au 3 rue Paul-Louis Courier, cet hôtel particulier du début du XVIIe siècle est devenu la maison des Compagnons du Devoir. Bâti en briques avec bossages de pierre, il est composé de deux corps de bâtiment perpendiculaires avec pavillon formant tourelle surmontant l'angle de réunion. Il a été très restauré, en particulier au XIXe siècle, avec l'agrandissement de ses fenêtres.
Cette maison avait la particularité de renfermer, dans son grenier, un pigeonnier dont on aperçoit encore la centaine de boulins et les perchoirs en fer.
Au 21 rue de la Paix, la maison canoniale Saint-Pierre-le-Puellier a été édifiée au XIIIe ou au XIVe siècle. Par la suite, elle a été très modifiée au XVe siècle.
Dans la rue Paul-Louis Courier, on trouve au 17 (au premier plan sur la photo) la maison des Justes (ou Giusti, du nom des sculpteurs florentins Antonio et Giovanni di Giusto Betti) qui date du XVIe siècle. Tout de suite après, au 15, l'hôtel Robin Quantin a été construit vers 1590 par Charles Robin. Elle occupe l'emplacement de l'hôtel de Jean Dupuy (démoli au XVIe siècle) où Jeanne d'Arc aurait séjourné en 1429.
Au 10 rue Paul-Louis Courier, l'hôtel Binet (XVIe et XVIIe siècles) porte le nom de notables tourangeaux des XVe et XVIe siècles. Jérôme Binet est un ancien maire de Tours.
Au 3 rue Paul-Louis Courier, cet hôtel particulier du début du XVIIe siècle est devenu la maison des Compagnons du Devoir. Bâti en briques avec bossages de pierre, il est composé de deux corps de bâtiment perpendiculaires avec pavillon formant tourelle surmontant l'angle de réunion. Il a été très restauré, en particulier au XIXe siècle, avec l'agrandissement de ses fenêtres.
L'église Saint-Saturnin (rue Littré) a été construite en 1473. Elle comprend une nef de sept travées, un chœur à chevet plat, des collatéraux sud et nord (ce dernier du XIXe siècle). Primitivement, c'était l'église de l'ancien couvent des Carmes déchaussés.
Au 1 place des Carmes, à l'angle avec la rue Littré, cette maison date du XVe siècle.
Au 22 rue du Petit-Saint-Martin, la chapelle du Petit-Saint-Martin a été construite au XIVe siècle et restaurée en 1977.
Au 21 rue des Cerisiers, ce logis du XIIIe siècle, remaniè au XVe siècle, portais jadis une enseigne sculptée en forme de cerisier (qui a donné son nom à la rue). Le premier étage présente deux fenêtres rectangulaires qui, chacune, est en partie entourée d'un arc de décharge en tiers point mouluré. Au tout début du XXe siècle, à la place de la fenêtre de gauche du rez-de-chaussée, se trouvait la porte d'un magasin.
Au 1 place des Carmes, à l'angle avec la rue Littré, cette maison date du XVe siècle.
Au 21 rue des Cerisiers, ce logis du XIIIe siècle, remaniè au XVe siècle, portais jadis une enseigne sculptée en forme de cerisier (qui a donné son nom à la rue). Le premier étage présente deux fenêtres rectangulaires qui, chacune, est en partie entourée d'un arc de décharge en tiers point mouluré. Au tout début du XXe siècle, à la place de la fenêtre de gauche du rez-de-chaussée, se trouvait la porte d'un magasin.
Au 11 rue Constantine, la maison du Croissant (XVe siècle) est composée d'un rez-de-chaussée en pierre et d'un étage en colombage construit en encorbellement et dont la forte saillie est soutenue par de gros corbeaux moulurés.
Au 25 rue du Commerce, l'hôtel Gouin est, à l'origine, un austère logis du XVe siècle. Au début du XVIe siècle, son propriétaire, René Gardette, marchand en soieries, le transforma, dans le style Renaissance, en ajoutant l'avant-corps central formant loggia italienne, l'avant-corps gauche formant terrasse et des sculptures. En 1738, l'hôtel a été acheté par la famille (d'origine bretonne) Goüin qui lui donna son nom. Cependant, il a aussi été appelé hôtel Barguin et, à tort, hôtel de Xaincoings. Détruit en grande partie lors des bombardements de 1944, il a été reconstitué dans les années 1950.
Au 11 rue du Président-Merville, ce logis (XIIIe siècle) a été remanié aux XVIIe et XIXe siècles.
Au 15 place de Châteauneuf (jadis, Carroi aux légumes), l'hôtel des Ducs de Touraine (ou hôtel de la Croix-Blanche) date du XIIe siècle mais il a subi des remaniements aux XVe et XVIe siècles. Cette demeure comprend deux corps de logis à pignons d'inégale hauteur. Ces logis sont reliés entre eux par une tour d'escalier hexagonale flanquant la façade. Cette tour est accompagnée d'une tourelle cylindrique en encorbellement.
A côté, l'église Saint-Denis a été fondée en 1188 par Renaud, abbé de Pontlevoy, mais elle ne fut construite qu'au XIIIe siècle et, alors, érigée en église paroissiale. Une totale reconstruction a eu lieu en 1482-1483. La paroisse fut supprimée en 1781 et l'église désaffectée en 1782. Cet édifice se compose d'une nef principale terminée par un chevet plat. Au sud, un collatéral a, comme elle, trois travées voûtées sur croisées d'ogives à moulures prismatiques. Il était, ensuite, devenu l'écurie de l'hôtel de la Croix-Blanche. Il a été restauré en 1930 (voûtes) et en 1980 (façade).
Au 14 rue du Change, on peut apercevoir la façade ouest de cette église. Une porte en arc surbaissé (invisible sur la photo) est surmontée par une fenêtre en arc brisé qui n'a conservé que l'amorce de son remplage.
Au 3 place de Châteauneuf, ce logis du XIIIe siècle a été très remanié au XVe siècle. Au premier étage, on aperçoit les traces de trois baies en arc brisé. La grille du balcon date du XVIIIe siècle. Ce bâtiment était une dépendance de l'ancienne église Notre-Dame-de-L’Écrignole.
Au 11 rue de Châteauneuf, l'hôtel Jean Briçonnet a été construit au milieu du XVe siècle pour la famille Berthelot. Jean Briçonnet, premier maire de Tours de 1462 à 1463, était l'époux de Jeanne Berthelot. L'hôtel a été remanié au XVII siècle. Vers 1885, il a été à moitié détruit lors de la création la rue.
Au 19-21 rue de Châteauneuf, l'église Sainte-Croix a été édifiée à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe et, en même temps, a été érigée en église paroissiale. Elle a été modifiée aux XIIe et XIIIe siècles (voûtes angevines sur croisée d'ogives sur tout l'édifice excepté le croisillon nord), en 1483 (chapelle pour Jean Berthelot installée dans le croisillon sud), vers 1480 (ajout d'un collatéral sud dont il reste la dernière travée), au XVe siècle (construction d'une annexe du presbytère cachant la façade ouest) et en 1888 (édification d'une façade néo-Renaissance devant le croisillon sud, à droite de la photo). La paroisse fut supprimée le 28 janvier 1782 et l'église vendue. A l'origine, à cet emplacement, un monastère avait été créé par sainte Radegonde au VIe siècle puis donné à l'abbaye de Bourgueil en 1079.
A l'arrière de l'église, rue Henri-Royer, une maison du XIIe siècle a servi de presbytère. La tour polygonale renfermant un escalier à vis date du XVe siècle.
Au 1 place du Grand-Marché, la maison dite des Quatre fils Aymon (jadis maison des Belins) a été édifiée au XVe siècle.
Au 13 (à droite) et au 15 (à gauche) place du Grand-Marché, se trouvent deux logis à pans de bois. Celui du 15 date du début du XVIe alors que celui du 13 a été bâti en 1570.
Ce vitrail, représentant les scènes de la Passion du Christ, date du début du XVIe siècle. Il a été restauré aux XIXe et XXe siècles.
Deux autres verrières sont aussi du début du XVIe siècle. L'une (en haut) représente des scènes de la vie de saint Thomas et l'autre (en bas) est constituée de divers éléments des XVe (vers 1460) et XVIe siècles (vers 1520 et 1525): sainte Catherine d'Alexandrie, apparition du Christ à saint Pierre, un Pélican et la Vierge à l'Enfant.
Un ensemble de cinq statues, représentant le Mariage de la Vierge, a été réalisé en 1650 par Antoine Charpentier. La polychromie de ces statues en tuffeau fut exagérée au XIXe siècle. Les mains du grand prêtre, les mains droites de la Vierge et de saint Joseph, cassées, ont été remplacées par des mains en bois au XIXe siècle. Une restauration de la polychromie originale et une consolidation ont été effectuées en 1986.
Au 24 rue Georges-Courteline, la maison du Dauphin (XVe siècle) aurait abrité, en 1418, le dauphin (futur Charles VII).
Elle possède des poteaux corniers sculptés.
Au 72 rue Georges-Courteline, l'ancien couvent des Annonciades a été en grande partie détruit. Acheté en 1907 par la loge des Démophiles du Grand-Orient de France, le bâtiment restant (la chapelle de 1823) fut transformé en loge maçonnique. Sa façade a été réalisée, dans le style néo-Renaissance, par le sculpteur tourangeau Henri Varenne. C'est dans ce lieu que Léon Blum et ses amis se réunirent en décembre 1920 après avoir été mis en minorité lors du congrès de Tours, ce qui a permis la naissance du parti communiste français (PCF).
Du 2 au 18 rue de la Madeleine, neuf habitations du XVIe siècle ont été construites sous le même toit. On peut parler de lotissement.
Au 27 rue de la Hallebarde, une maison à pans de bois (à gauche) date du début du XVIe siècle. Sa voisine, au 25 (au centre), à pans de bois aussi, a été bâtie vers 1525. A sa droite, au 23, le logis semble être du XVIIIe siècle. Mais le rhabillage de la façade avec des pierres de taille peut cacher une demeure plus ancienne (XVIe siècle ?) car son pignon nord montrait, jadis, d'importantes traces de pans de bois.
Rue André-Duchesne (jadis rue des Huit-Pies), une maison du XVIe siècle fut un hôpital (ou Aumône du Saint-Esprit) jusqu'en 1624. En 1736, elle a été transformée en auberge.
A l'extrémité ouest du boulevard Béranger, l'église Saint-Éloi a été bâtie au XIIe siècle puis modifiée en 1446. C'était l'église du prieuré bénédictin Saint-Éloi fondé en 1177 par l'abbaye Saint-Sauveur de Saumur. Achetée par la municipalité en 1987, elle abrite depuis 1990 les Archives Historiques Municipales de la ville de Tours. Auparavant, elle avait servie de dépôt de salpêtre puis de brasserie jusqu'en 1979.
Le palais de justice (2 place Jean-Jaurès) a été construit de 1840 à 1843, dans un style néo-classique, selon les plans des architectes Jean Bernard Jacquemin et Jean Charles Jacquemin, son fils. A l'époque, il faisait partie d'un ensemble comportant aussi une caserne de gendarmerie et une prison. En juin 1906, la gendarmerie fut transférée avenue de Grammont. La prison a été démolie en 1934. (photo: M. Nicolas, octobre 1954)
L'abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours fut fondée en 1002 par Hervé de Buzançais, trésorier du chapitre de Saint-Martin de Tours. C'était une abbaye bénédictine de femmes dont les bâtiments claustraux, incendiés en 1680, ont été rapidement reconstruits comme le prouve ce dessin de Gaignières de 1699.
A nouveau incendié en 1784, le logis abbatial, ou pavillon de Condé, a été rebâti en 1786. Il reste, aujourd'hui, le seul vestige important (rue Walvein) de cette abbaye.
L'ancienne église Saint-Jean-de-Beaumont, église paroissiale de Beaumont-lès-Tours, n'a conservé que sa nef qui a été intégrée, au XXe siècle, dans un logis privé (182 rue de Walvein). Édifiée au XIIe siècle, elle fut reconstruite en 1451. Du XIIe siècle, elle a gardé sa façade.
L'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (XXe siècle) se trouve au 121 rue du Plat-d'Étain.
Dans la rue Jules-Charpentier, cet immeuble, annonçant l'Art-Déco, a été construit de 1907 à 1910 suivant les plans de l'architecte Jean-Frédéric Wielhorsky pour Arthur Duthoo, propriétaire du grand bazar.
Au 15 rue du Champ-de-Mars, l'Étoile Bleue était une maison close (vers 1930). Elle renferme des fresques naïves de 1923 du peintre Jacquemin, illustrateur de La Dépêche du Centre. Cette maison fut fermée le 13 octobre 1946. Tours comptait d'autres maisons de ce genre dont les plus connues étaient: le Cocktail (23 rue de la Vendée), le Petit Soleil (10 rue de la Vendée), le Singe Vert (10 rue du Singe-Vert), ...
La rue Lamartine présente plusieurs maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles. Au n°41, l'agencement des briques de cette demeure est original et une tête de dragon a été sculptée dans une pierre de son angle gauche (au dessus du réverbère).
Au 8 rue des Oiseaux, cet hôtel particulier a été construit vers 1880 par l'architecte Paul Raffet pour M. Bassinet-Jacquelin. Cet édifice était situé dans l'enceinte de la manufacture de cuirs Bassinet-Jacquelin.
Le décor extérieur de cet immeuble, refait au XXe siècle, comprend ce cadran solaire.
Au 15 rue Léon-Boyer, la chapelle Saint-Joseph, construite de 1874 à 1882, renferme des vitraux signés par Julien Fournier.
La chapelle Saint-Roch de l'hôpital Bretonneau fut bâtie à partir de 1661 par l'architecte Daniel Massé. En 1879, elle a été restaurée par l'architecte Léon Rohard à la demande des sœurs Dominicaines de la Présentation. Un plafond plat, à larges caissons peints, est réalisé et la tribune d'orgue est construite.
Ses 13 vitraux sont des œuvres de Léopold Lobin (Tours, 1879). Celui-ci représente saint Joseph et l'Enfant Jésus.
L'orgue fut acheté d'occasion, en août 1867, au facteur Louis Bonn, facteur d'origine allemande installé à Tours. En 1882, l'orgue a été installé en tribune et un buffet fut réalisé par l'ébéniste tourangeau Chevreau. En 2007-2008, il a été restauré par les facteurs sarthois Lemercier et Conan.
Le jardin botanique de Tours (5,8 hectares), créé entre 1831 et 1843, propose de nombreux arbres remarquables dont un magnifique Ginkgo biloba (ou arbre aux quarante écus) offert en 1845 par le docteur Pierre Bretonneau. Il mesure 23 m de haut et son tronc a une circonférence de 6,70 m à 30 cm du sol. Il s'agit du second Ginkgo de France par l'âge.
On y rencontre aussi quelques espèces d'oiseaux exotiques.
Le jardin des Prébendes d'Oé (cinq hectares) a été réalisé en 1872 par les frères Bühler autour du ruisseau de l'Archevêque. Le kiosque à musique de 1890 est l'œuvre de la maison Perrin (Pas-de-Calais).
Dans ce même jardin, un monument, créé par Michel Audiard, rappelle que le poète africain Léopold Sédar Senghor fut, de 1935 à 1938, professeur de français, latin et grec au lycée Descartes de Tours.
Au 72 rue Roger-Salengro, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc a été construite de 1968 à 1970 selon les plans des architectes Jean et Michel Marçonnet.
L'église Saint-François-de-Paule (XXe siècle) est située dans la rue Marat.
Un petit pigeonnier du XIXe siècle est visible depuis l'allée Aimée-de-La-Rochefoucault.
Lieux-dits: Île-Simon, La Bergeonnerie, La Gloriette, L'Auberdière, Le Menneton, Les Deux-Lions, Les Prébendes-d'Oé, Saint-François, Saint-Sauveur
Au 25 rue du Commerce, l'hôtel Gouin est, à l'origine, un austère logis du XVe siècle. Au début du XVIe siècle, son propriétaire, René Gardette, marchand en soieries, le transforma, dans le style Renaissance, en ajoutant l'avant-corps central formant loggia italienne, l'avant-corps gauche formant terrasse et des sculptures. En 1738, l'hôtel a été acheté par la famille (d'origine bretonne) Goüin qui lui donna son nom. Cependant, il a aussi été appelé hôtel Barguin et, à tort, hôtel de Xaincoings. Détruit en grande partie lors des bombardements de 1944, il a été reconstitué dans les années 1950.
Au 11 rue du Président-Merville, ce logis (XIIIe siècle) a été remanié aux XVIIe et XIXe siècles.
Au 15 place de Châteauneuf (jadis, Carroi aux légumes), l'hôtel des Ducs de Touraine (ou hôtel de la Croix-Blanche) date du XIIe siècle mais il a subi des remaniements aux XVe et XVIe siècles. Cette demeure comprend deux corps de logis à pignons d'inégale hauteur. Ces logis sont reliés entre eux par une tour d'escalier hexagonale flanquant la façade. Cette tour est accompagnée d'une tourelle cylindrique en encorbellement.
A côté, l'église Saint-Denis a été fondée en 1188 par Renaud, abbé de Pontlevoy, mais elle ne fut construite qu'au XIIIe siècle et, alors, érigée en église paroissiale. Une totale reconstruction a eu lieu en 1482-1483. La paroisse fut supprimée en 1781 et l'église désaffectée en 1782. Cet édifice se compose d'une nef principale terminée par un chevet plat. Au sud, un collatéral a, comme elle, trois travées voûtées sur croisées d'ogives à moulures prismatiques. Il était, ensuite, devenu l'écurie de l'hôtel de la Croix-Blanche. Il a été restauré en 1930 (voûtes) et en 1980 (façade).
Au 14 rue du Change, on peut apercevoir la façade ouest de cette église. Une porte en arc surbaissé (invisible sur la photo) est surmontée par une fenêtre en arc brisé qui n'a conservé que l'amorce de son remplage.
Au 3 place de Châteauneuf, ce logis du XIIIe siècle a été très remanié au XVe siècle. Au premier étage, on aperçoit les traces de trois baies en arc brisé. La grille du balcon date du XVIIIe siècle. Ce bâtiment était une dépendance de l'ancienne église Notre-Dame-de-L’Écrignole.
Au 11 rue de Châteauneuf, l'hôtel Jean Briçonnet a été construit au milieu du XVe siècle pour la famille Berthelot. Jean Briçonnet, premier maire de Tours de 1462 à 1463, était l'époux de Jeanne Berthelot. L'hôtel a été remanié au XVII siècle. Vers 1885, il a été à moitié détruit lors de la création la rue.
Au 19-21 rue de Châteauneuf, l'église Sainte-Croix a été édifiée à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe et, en même temps, a été érigée en église paroissiale. Elle a été modifiée aux XIIe et XIIIe siècles (voûtes angevines sur croisée d'ogives sur tout l'édifice excepté le croisillon nord), en 1483 (chapelle pour Jean Berthelot installée dans le croisillon sud), vers 1480 (ajout d'un collatéral sud dont il reste la dernière travée), au XVe siècle (construction d'une annexe du presbytère cachant la façade ouest) et en 1888 (édification d'une façade néo-Renaissance devant le croisillon sud, à droite de la photo). La paroisse fut supprimée le 28 janvier 1782 et l'église vendue. A l'origine, à cet emplacement, un monastère avait été créé par sainte Radegonde au VIe siècle puis donné à l'abbaye de Bourgueil en 1079.
A l'arrière de l'église, rue Henri-Royer, une maison du XIIe siècle a servi de presbytère. La tour polygonale renfermant un escalier à vis date du XVe siècle.
Au 1 place du Grand-Marché, la maison dite des Quatre fils Aymon (jadis maison des Belins) a été édifiée au XVe siècle.
Au 13 (à droite) et au 15 (à gauche) place du Grand-Marché, se trouvent deux logis à pans de bois. Celui du 15 date du début du XVIe alors que celui du 13 a été bâti en 1570.
Au 56 place du Grand-Marché, il ne reste plus que le portail du XVe siècle de l'ancien hôtel des Trésoriers de Saint-Martin et le pignon qui le surmonte.
Au 3 rue de la Serpe, cette maison, dite de Jehan Bourdichon, a été bâtie au XVe siècle puis modifiée au XVIIe siècle (ajout d'un porche surmonté d'un étage). En façade, les deux étages sont en bois et hourdis recouverts d'ardoise.
Au premier étage, la traverse en pierre est, à droite, décorée de deux figures grotesques et, à gauche, est soutenue par une console en pierre dont la sculpture représente un personnage (photo).
L'église Notre-Dame-la-Riche (rue Georges-Courteline), reconstruite au XVe siècle (chœur à chevet plat), a été modifiée aux XVIe (doubles collatéraux) et XIXe siècles (de 1860 à 1866: nef et portail sud). Elle a conservé la crypte (dite tombeau de saint Gatien) de l'ancienne église du XIIe siècle.Au 3 rue de la Serpe, cette maison, dite de Jehan Bourdichon, a été bâtie au XVe siècle puis modifiée au XVIIe siècle (ajout d'un porche surmonté d'un étage). En façade, les deux étages sont en bois et hourdis recouverts d'ardoise.
Au premier étage, la traverse en pierre est, à droite, décorée de deux figures grotesques et, à gauche, est soutenue par une console en pierre dont la sculpture représente un personnage (photo).
Ce vitrail, représentant les scènes de la Passion du Christ, date du début du XVIe siècle. Il a été restauré aux XIXe et XXe siècles.
Deux autres verrières sont aussi du début du XVIe siècle. L'une (en haut) représente des scènes de la vie de saint Thomas et l'autre (en bas) est constituée de divers éléments des XVe (vers 1460) et XVIe siècles (vers 1520 et 1525): sainte Catherine d'Alexandrie, apparition du Christ à saint Pierre, un Pélican et la Vierge à l'Enfant.
Un ensemble de cinq statues, représentant le Mariage de la Vierge, a été réalisé en 1650 par Antoine Charpentier. La polychromie de ces statues en tuffeau fut exagérée au XIXe siècle. Les mains du grand prêtre, les mains droites de la Vierge et de saint Joseph, cassées, ont été remplacées par des mains en bois au XIXe siècle. Une restauration de la polychromie originale et une consolidation ont été effectuées en 1986.
Au 24 rue Georges-Courteline, la maison du Dauphin (XVe siècle) aurait abrité, en 1418, le dauphin (futur Charles VII).
Elle possède des poteaux corniers sculptés.
Au 72 rue Georges-Courteline, l'ancien couvent des Annonciades a été en grande partie détruit. Acheté en 1907 par la loge des Démophiles du Grand-Orient de France, le bâtiment restant (la chapelle de 1823) fut transformé en loge maçonnique. Sa façade a été réalisée, dans le style néo-Renaissance, par le sculpteur tourangeau Henri Varenne. C'est dans ce lieu que Léon Blum et ses amis se réunirent en décembre 1920 après avoir été mis en minorité lors du congrès de Tours, ce qui a permis la naissance du parti communiste français (PCF).
Du 2 au 18 rue de la Madeleine, neuf habitations du XVIe siècle ont été construites sous le même toit. On peut parler de lotissement.
Au 27 rue de la Hallebarde, une maison à pans de bois (à gauche) date du début du XVIe siècle. Sa voisine, au 25 (au centre), à pans de bois aussi, a été bâtie vers 1525. A sa droite, au 23, le logis semble être du XVIIIe siècle. Mais le rhabillage de la façade avec des pierres de taille peut cacher une demeure plus ancienne (XVIe siècle ?) car son pignon nord montrait, jadis, d'importantes traces de pans de bois.
Rue André-Duchesne (jadis rue des Huit-Pies), une maison du XVIe siècle fut un hôpital (ou Aumône du Saint-Esprit) jusqu'en 1624. En 1736, elle a été transformée en auberge.
A l'extrémité ouest du boulevard Béranger, l'église Saint-Éloi a été bâtie au XIIe siècle puis modifiée en 1446. C'était l'église du prieuré bénédictin Saint-Éloi fondé en 1177 par l'abbaye Saint-Sauveur de Saumur. Achetée par la municipalité en 1987, elle abrite depuis 1990 les Archives Historiques Municipales de la ville de Tours. Auparavant, elle avait servie de dépôt de salpêtre puis de brasserie jusqu'en 1979.
Le palais de justice (2 place Jean-Jaurès) a été construit de 1840 à 1843, dans un style néo-classique, selon les plans des architectes Jean Bernard Jacquemin et Jean Charles Jacquemin, son fils. A l'époque, il faisait partie d'un ensemble comportant aussi une caserne de gendarmerie et une prison. En juin 1906, la gendarmerie fut transférée avenue de Grammont. La prison a été démolie en 1934. (photo: M. Nicolas, octobre 1954)
L'abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours fut fondée en 1002 par Hervé de Buzançais, trésorier du chapitre de Saint-Martin de Tours. C'était une abbaye bénédictine de femmes dont les bâtiments claustraux, incendiés en 1680, ont été rapidement reconstruits comme le prouve ce dessin de Gaignières de 1699.
A nouveau incendié en 1784, le logis abbatial, ou pavillon de Condé, a été rebâti en 1786. Il reste, aujourd'hui, le seul vestige important (rue Walvein) de cette abbaye.
L'ancienne église Saint-Jean-de-Beaumont, église paroissiale de Beaumont-lès-Tours, n'a conservé que sa nef qui a été intégrée, au XXe siècle, dans un logis privé (182 rue de Walvein). Édifiée au XIIe siècle, elle fut reconstruite en 1451. Du XIIe siècle, elle a gardé sa façade.
L'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (XXe siècle) se trouve au 121 rue du Plat-d'Étain.
Dans la rue Jules-Charpentier, cet immeuble, annonçant l'Art-Déco, a été construit de 1907 à 1910 suivant les plans de l'architecte Jean-Frédéric Wielhorsky pour Arthur Duthoo, propriétaire du grand bazar.
Au 15 rue du Champ-de-Mars, l'Étoile Bleue était une maison close (vers 1930). Elle renferme des fresques naïves de 1923 du peintre Jacquemin, illustrateur de La Dépêche du Centre. Cette maison fut fermée le 13 octobre 1946. Tours comptait d'autres maisons de ce genre dont les plus connues étaient: le Cocktail (23 rue de la Vendée), le Petit Soleil (10 rue de la Vendée), le Singe Vert (10 rue du Singe-Vert), ...
La rue Lamartine présente plusieurs maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles. Au n°41, l'agencement des briques de cette demeure est original et une tête de dragon a été sculptée dans une pierre de son angle gauche (au dessus du réverbère).
Au 8 rue des Oiseaux, cet hôtel particulier a été construit vers 1880 par l'architecte Paul Raffet pour M. Bassinet-Jacquelin. Cet édifice était situé dans l'enceinte de la manufacture de cuirs Bassinet-Jacquelin.
Le décor extérieur de cet immeuble, refait au XXe siècle, comprend ce cadran solaire.
Au 15 rue Léon-Boyer, la chapelle Saint-Joseph, construite de 1874 à 1882, renferme des vitraux signés par Julien Fournier.
La chapelle Saint-Roch de l'hôpital Bretonneau fut bâtie à partir de 1661 par l'architecte Daniel Massé. En 1879, elle a été restaurée par l'architecte Léon Rohard à la demande des sœurs Dominicaines de la Présentation. Un plafond plat, à larges caissons peints, est réalisé et la tribune d'orgue est construite.
Ses 13 vitraux sont des œuvres de Léopold Lobin (Tours, 1879). Celui-ci représente saint Joseph et l'Enfant Jésus.
L'orgue fut acheté d'occasion, en août 1867, au facteur Louis Bonn, facteur d'origine allemande installé à Tours. En 1882, l'orgue a été installé en tribune et un buffet fut réalisé par l'ébéniste tourangeau Chevreau. En 2007-2008, il a été restauré par les facteurs sarthois Lemercier et Conan.
Le jardin botanique de Tours (5,8 hectares), créé entre 1831 et 1843, propose de nombreux arbres remarquables dont un magnifique Ginkgo biloba (ou arbre aux quarante écus) offert en 1845 par le docteur Pierre Bretonneau. Il mesure 23 m de haut et son tronc a une circonférence de 6,70 m à 30 cm du sol. Il s'agit du second Ginkgo de France par l'âge.
On y rencontre aussi quelques espèces d'oiseaux exotiques.
Le jardin des Prébendes d'Oé (cinq hectares) a été réalisé en 1872 par les frères Bühler autour du ruisseau de l'Archevêque. Le kiosque à musique de 1890 est l'œuvre de la maison Perrin (Pas-de-Calais).
Dans ce même jardin, un monument, créé par Michel Audiard, rappelle que le poète africain Léopold Sédar Senghor fut, de 1935 à 1938, professeur de français, latin et grec au lycée Descartes de Tours.
Au 72 rue Roger-Salengro, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc a été construite de 1968 à 1970 selon les plans des architectes Jean et Michel Marçonnet.
L'église Saint-François-de-Paule (XXe siècle) est située dans la rue Marat.
Un petit pigeonnier du XIXe siècle est visible depuis l'allée Aimée-de-La-Rochefoucault.
Tours possède son girouet dont la partie centrale représente le pont Wilson. Ce pont a été construit de 1765 à 1778 selon les dessins de l'architecte de Bayeux. Il présente 15 arches en anse de panier et mesure 434,18 mètres de long et 14,60 de large. En 1918, le pont de pierre devint le pont Wilson. Ce pont s'est partiellement effondré le 9 avril 1978.
A voir
Communes voisines: Joué-les-Tours, La RicheA voir
- Le musée d'Histoire Naturelle: 3 rue du Président-Merville.
- L'hôtel Jahan (11 rue de la Grosse-Tour).
- ...
Lieux-dits: Île-Simon, La Bergeonnerie, La Gloriette, L'Auberdière, Le Menneton, Les Deux-Lions, Les Prébendes-d'Oé, Saint-François, Saint-Sauveur
Inscription à :
Articles (Atom)