Seuilly (Wikipedia) est un village du Sud-Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Sulliaciens, les Sulliaciennes.
Il a porté les noms de: Curtis Suliacensis (999, charte de l'abbaye de Bourgueil), Suyllé (1290, pouillé de Tours), Suillé, Suyllé (1337, 1370, cartulaire de l'archevêché de Tours), Suillé, Seuillé (1535, Rabelais, Gargantua), Seuilly-l'Abbaye (1714), Seuilly (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Cette paroisse formait une châtellenie ayant droit de haute, moyenne et basse justice et qui appartenait à l'abbaye.
Il a porté les noms de: Curtis Suliacensis (999, charte de l'abbaye de Bourgueil), Suyllé (1290, pouillé de Tours), Suillé, Suyllé (1337, 1370, cartulaire de l'archevêché de Tours), Suillé, Seuillé (1535, Rabelais, Gargantua), Seuilly-l'Abbaye (1714), Seuilly (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Cette paroisse formait une châtellenie ayant droit de haute, moyenne et basse justice et qui appartenait à l'abbaye.
Le plus ancien registre paroissial date de 1616.
Coordonnées GPS de Seuilly: 0°10'21"E - 47°08'01"N
Code INSEE: 37248 - Code postal: 37500 - Superficie: 1573 hectares
Altitudes: de 35 à 111 mètres (à Trotte-Loup)
Cours d'eau: le Négron, le Quincampois, le ruisseau de Chavenay
Coordonnées GPS de Seuilly: 0°10'21"E - 47°08'01"N
Code INSEE: 37248 - Code postal: 37500 - Superficie: 1573 hectares
Altitudes: de 35 à 111 mètres (à Trotte-Loup)
Cours d'eau: le Négron, le Quincampois, le ruisseau de Chavenay
L'église Saint-Pierre a été bâtie au XIIe siècle. En 1562, elle fut en grande partie détruite par les protestants. La nef, qui était accompagnée par deux collatéraux, s'effondra et fut, plus tard, supprimée. Le chœur, ayant échappé à l'incendie, a été utilisé comme une nef. Il a conservé son mur Nord du XIIe siècle avec une fenêtre en plein cintre dont l'arc est mouluré d'un tore retombant sur deux colonnettes à chapiteaux ornés de feuillages. Le chœur moderne, construit vers 1850 par A. Gallois, architecte de la ville de Chinon, est suivi par une abside à trois pans. Le clocher carré, restauré au XVIIe siècle et peu après 1850, est ajouré, au niveau de l'étage du beffroi, par des baies jumelles en plein cintre. Sa flèche octogonale est soutenue aux angles par des trompes. Du côté Sud, il est flanqué par une tourelle cylindrique d'escalier ayant la particularité de reposer sur une voûte. Le collatéral Sud a été ajouté peu après 1850. Sa première travée, servant de chapelle, flanque le clocher de ce côté. Les deux travées suivantes occupent la place d'un petit bas-côté existant dans l'église primitive et dont le mur goutterot a été gardé.
Le chœur présente deux clefs de voûte sculptées et polychromes représentant les armoiries d'Alexandre de Lamote-Baracé et de sa femme, Thérèse de Virieu.
L'abbaye de Seuilly fut d'abord un prieuré, dédié à saint Pierre, dépendant d'Esvaux en Limousin puis un monastère bénédictin fondé par Guillaume de Montsoreau en 1095. Ce monastère est devenu une abbaye vers 1100 sous le vocable du Saint-Sépulcre. Elle a subi un important incendie en 1461 qui a détruit une partie de l'église et des bâtiments claustraux. La reconstruction fut effectuée de 1466 à 1491. Le 14 mars 1751, le toit de son église abbatiale fut détruit par une tempête. Elle ne sera jamais réparée et a, de nos jours, disparu.
De cette abbaye subsiste à l'Ouest, en bordure d'une rue, un bâtiment du XVe siècle dit de l’Économe (ou la maison de l'aumônier), très restauré, est limité par deux pignons à rondelis. Sa façade Est est flanquée par une tour polygonale d'escalier dont la porte, à linteau cintré, est surmontée d'une accolade à crochets amortie par un fleuron. Cette tour, reconstruite en 1747, est couverte d'un toit pyramidal d'ardoises. Dans sa façade Ouest a été encastrée une pierre portant la date 1718 avec un W et une crosse. A la fin du XVIIIe siècle, ce bâtiment servait de salpêtrerie.
Au Sud de ce bâtiment, une petite chapelle du XVIIe siècle (la chapelle des visiteurs) est composée d'une nef et d'une abside semi-circulaire, couverte en charpente et éclairée, au Sud, par trois fenêtres en plein cintre.
Plus loin et en face du bâtiment de l’Économe, un long bâtiment du XVe siècle est buté par des contreforts. Il comprend deux nef voûtées par des berceaux brisés, soutenus par des doubleaux retombant sur les murs latéraux et un mur de refend. Traversée transversalement par un passage voûté, ce bâtiment servait de cellier et de grenier.
Deux constructions contiguës du XVe siècle, remaniées au XVIe et XIXe siècle, limitent à l'Est une seconde cour. Elles sont contiguës au Nord à un bâtiment du XIIe siècle qui comprenait, primitivement, une salle de deux travées voûtées au XIIIe siècle sur croisées d'ogives et liernes. L'église abbatiale était située au Nord-Est de ce dernier bâtiment.
A l'Est de l'abbaye, son pigeonnier cylindrique (XVe siècle) avait perdu sa toiture en poivrière.
Cette fuie a été restaurée en 2016-2017.
Le chœur présente deux clefs de voûte sculptées et polychromes représentant les armoiries d'Alexandre de Lamote-Baracé et de sa femme, Thérèse de Virieu.
Les vitraux, signés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours), représentent: le Sacré Cœur de Jésus (1876), saint Pierre et saint Louis (1876), sainte Thérèse d'Avila et saint Augustin (1876), saint Jean-Baptiste et un saint évêque (1876), la Charité de saint Martin (1879), sainte Clothilde et saint Louis de Gonzague (📷).
Près de l'église, le presbytère (XVIIIe siècle) est devenu la bibliothèque municipale. Il renferme une cheminée en pierre datant de l'époque de la construction et un escalier droit en bois, rampe sur rampe, à balustres et à deux volées. A l'angle Sud-Est de son jardin, un petit pigeonnier carré est en ruines.L'abbaye de Seuilly fut d'abord un prieuré, dédié à saint Pierre, dépendant d'Esvaux en Limousin puis un monastère bénédictin fondé par Guillaume de Montsoreau en 1095. Ce monastère est devenu une abbaye vers 1100 sous le vocable du Saint-Sépulcre. Elle a subi un important incendie en 1461 qui a détruit une partie de l'église et des bâtiments claustraux. La reconstruction fut effectuée de 1466 à 1491. Le 14 mars 1751, le toit de son église abbatiale fut détruit par une tempête. Elle ne sera jamais réparée et a, de nos jours, disparu.
De cette abbaye subsiste à l'Ouest, en bordure d'une rue, un bâtiment du XVe siècle dit de l’Économe (ou la maison de l'aumônier), très restauré, est limité par deux pignons à rondelis. Sa façade Est est flanquée par une tour polygonale d'escalier dont la porte, à linteau cintré, est surmontée d'une accolade à crochets amortie par un fleuron. Cette tour, reconstruite en 1747, est couverte d'un toit pyramidal d'ardoises. Dans sa façade Ouest a été encastrée une pierre portant la date 1718 avec un W et une crosse. A la fin du XVIIIe siècle, ce bâtiment servait de salpêtrerie.
Au Sud de ce bâtiment, une petite chapelle du XVIIe siècle (la chapelle des visiteurs) est composée d'une nef et d'une abside semi-circulaire, couverte en charpente et éclairée, au Sud, par trois fenêtres en plein cintre.
Plus loin et en face du bâtiment de l’Économe, un long bâtiment du XVe siècle est buté par des contreforts. Il comprend deux nef voûtées par des berceaux brisés, soutenus par des doubleaux retombant sur les murs latéraux et un mur de refend. Traversée transversalement par un passage voûté, ce bâtiment servait de cellier et de grenier.
Deux constructions contiguës du XVe siècle, remaniées au XVIe et XIXe siècle, limitent à l'Est une seconde cour. Elles sont contiguës au Nord à un bâtiment du XIIe siècle qui comprenait, primitivement, une salle de deux travées voûtées au XIIIe siècle sur croisées d'ogives et liernes. L'église abbatiale était située au Nord-Est de ce dernier bâtiment.
A l'Est de l'abbaye, son pigeonnier cylindrique (XVe siècle) avait perdu sa toiture en poivrière.
Cette fuie a été restaurée en 2016-2017.
Le château privé du Coudray-Montpensier (bâti de 1380 à 1492, restauré en 1931-1932) a été racheté par l'écrivain belge Maurice Maeterlinck vers 1916, puis par l'avionneur Pierre-Georges Latécoère en 1930. C'était une châtellenie relevant de la seigneurie de Montsoreau.
Ce château est construit sur un socle carré entouré par de profondes et larges douves que l'on franchit, de nos jours, à l'Ouest par un pont dormant, le mur d'enceinte ayant disparu de ce côté. Primitivement, les douves se traversaient au Sud par un double pont-levis. Ces ponts précédaient la porte d'entrée fortifiée qui a subsisté. Elle était constituée par une tour carrée percée à son rez-de-chaussée par une baie charretière en tiers-point accompagnée par une poterne. Elle est contiguë par son côté Est à l'aile en retour Sud du logis principal du château élevé du côté Est de la cour.
Ce bâtiment principal comprend, au-dessus du rez-de-chaussée, deux étages et un haut comble. Ses fenêtres ont été refaites en gardant, seulement sur la cour, les croisées de pierre. De ce côté, les gâbles des lucarnes, garnis de crochets et amortis par des fleurons, portent au tympan le blason de la famille de Bournan. Cette façade Ouest se développe entre une tour polygonale contenant une escalier en vis de pierre, tour accompagnée, dans l'angle rentrant, d'une tourelle cylindrique en encorbellement, et une petite aile en retour vers l'Ouest qui aboutit à la porte fortifiée. A l'Est, du côté des douves, la façade est couronnée par un chemin de ronde à mâchicoulis qui se poursuit, au Sud, sur l'aile en retour jusqu'à la tour d'entrée. Au-dessus du rez-de-chaussée de l'aile en retour Sud a été aménagée, au XIXe siècle, une chapelle.
Au Nord de la cour, un petit bâtiment est élevé seulement d'un rez-de-chaussée et d'un comble d'où émergent trois lucarnes à gâble plein, et dont la baie centrale a été remaniée en 1677. Ces lucarnes sont ornées d'un semis de M, jadis entremêlés de fleurs de lis. Cette aile, plus ancienne que le château des Bournan, sert de galerie de communication entre le logis principal, auquel elle est contiguë à l'Est, et un bâtiment contemporain de ce dernier, auquel elle aboutit à l'Ouest.
Ce bâtiment du XVe siècle, dont les deux étages sont reliés par un escalier situé dans une tour polygonale, est accolé à une importante tour cylindrique munie de mâchicoulis à arcature flamboyante. La salle intérieure de cette tour est voûtée sur des nervures retombant sur des culs-de-lampe sculptés.
Au Sud du château, au delà des douves, une construction du XVe siècle faisait partie des servitudes primitives. A l'Ouest s'étend une grand avant-cour, du XVIIIe siècle, dont la porte d'entrée principale s'ouvre du côté Ouest entre deux petits pavillons surmontés de dômes. Au Sud de cette avant-cour ont été construits deux bâtiments de communs et d'écuries.
Ce dessin de Gaignières représente ce château tel qu'il était en 1699.
A l'angle Nord-Est du parc, son pigeonnier cylindrique de 1754 est surmonté d'une coupole de pierre. A cette époque, il coûta 520 livres tournois. Cette fuie renferme 1030 boulins (nids de pigeons). Quatre vasistas ont été installés dans la toiture.
Ce château est construit sur un socle carré entouré par de profondes et larges douves que l'on franchit, de nos jours, à l'Ouest par un pont dormant, le mur d'enceinte ayant disparu de ce côté. Primitivement, les douves se traversaient au Sud par un double pont-levis. Ces ponts précédaient la porte d'entrée fortifiée qui a subsisté. Elle était constituée par une tour carrée percée à son rez-de-chaussée par une baie charretière en tiers-point accompagnée par une poterne. Elle est contiguë par son côté Est à l'aile en retour Sud du logis principal du château élevé du côté Est de la cour.
Ce bâtiment principal comprend, au-dessus du rez-de-chaussée, deux étages et un haut comble. Ses fenêtres ont été refaites en gardant, seulement sur la cour, les croisées de pierre. De ce côté, les gâbles des lucarnes, garnis de crochets et amortis par des fleurons, portent au tympan le blason de la famille de Bournan. Cette façade Ouest se développe entre une tour polygonale contenant une escalier en vis de pierre, tour accompagnée, dans l'angle rentrant, d'une tourelle cylindrique en encorbellement, et une petite aile en retour vers l'Ouest qui aboutit à la porte fortifiée. A l'Est, du côté des douves, la façade est couronnée par un chemin de ronde à mâchicoulis qui se poursuit, au Sud, sur l'aile en retour jusqu'à la tour d'entrée. Au-dessus du rez-de-chaussée de l'aile en retour Sud a été aménagée, au XIXe siècle, une chapelle.
Au Nord de la cour, un petit bâtiment est élevé seulement d'un rez-de-chaussée et d'un comble d'où émergent trois lucarnes à gâble plein, et dont la baie centrale a été remaniée en 1677. Ces lucarnes sont ornées d'un semis de M, jadis entremêlés de fleurs de lis. Cette aile, plus ancienne que le château des Bournan, sert de galerie de communication entre le logis principal, auquel elle est contiguë à l'Est, et un bâtiment contemporain de ce dernier, auquel elle aboutit à l'Ouest.
Ce bâtiment du XVe siècle, dont les deux étages sont reliés par un escalier situé dans une tour polygonale, est accolé à une importante tour cylindrique munie de mâchicoulis à arcature flamboyante. La salle intérieure de cette tour est voûtée sur des nervures retombant sur des culs-de-lampe sculptés.
Au Sud du château, au delà des douves, une construction du XVe siècle faisait partie des servitudes primitives. A l'Ouest s'étend une grand avant-cour, du XVIIIe siècle, dont la porte d'entrée principale s'ouvre du côté Ouest entre deux petits pavillons surmontés de dômes. Au Sud de cette avant-cour ont été construits deux bâtiments de communs et d'écuries.
Ce dessin de Gaignières représente ce château tel qu'il était en 1699.
A l'angle Nord-Est du parc, son pigeonnier cylindrique de 1754 est surmonté d'une coupole de pierre. A cette époque, il coûta 520 livres tournois. Cette fuie renferme 1030 boulins (nids de pigeons). Quatre vasistas ont été installés dans la toiture.
La Devinière (XVe siècle), maison natale de François Rabelais (né en 1483 ou en 1494), renferme un musée. Cette habitation est une construction rectangulaire élevée d'un étage au-dessus d'un rez-de-chaussée. Un escalier extérieur est accolé à la façade Ouest et protégé par un auvent supporté par deux colonnettes prismatiques et inégales, appuyées sur le mur oblique formant la rampe. Il aboutit à la porte donnant accès à un appartement, où serait né Rabelais, composé de deux pièces, dont l'une est chauffée par une cheminée qui a été refaite. La cheminée de l'unique pièce du rez-de-chaussée est ancienne.
Le pigeonnier mural (XVIIe siècle) présente 288 boulins (nids de pigeons) et quatre randières en relief. La Devinière était un fief relevant de l'abbaye de Seuilly.
Ce dessin de Gaignières représente La Devinière en 1699.
Ce dessin de Gaignières représente La Devinière en 1699.
Le manoir privé de Verné, bâti en 1547, a été restauré en 1908 en style néo-gothique. Le portail de la cour du logis principal et les communs sont du XVIIe siècle. Le logis, avec deux échauguettes, renferme un escalier central droit. Au Nord du manoir, le pigeonnier pariétal possède 93 boulins sur quatre rangées.
Au Nord de l'abbaye, le manoir privé de L'Arsenal (ou de L'Arcenac), édifié au XVIe siècle, présente, en façade, une tour d'escalier, une tourelle d'angle, une lucarne de pierre et des fenêtres à croisée de pierre.
La maison privée de La Motte (XVIe siècle) possède des dépendances de 1655. La porte d'entrée de la cour porte la date de 1881. La façade Sud du logis principal présente un avant-corps central, à toit soutenu par deux colonnes cylindriques en pierre, abritant un escalier et une petite terrasse. La façade Nord (photo) est percée par une fenêtre à croisée de bois. Cette maison a un pigeonnier.
Le logis privé des Perrons (ou des Aubuis-du-Perron) date de la fin du XVe siècle mais il a été remanié au XVIIIe siècle (1733). Sa façade Est présente une porte en plein cintre et des fenêtres modifiées au XVIIIe siècle. A sa façade Ouest (photo), est accolé un bâtiment carré qui, au rez-de-chaussée, renfermerait une chapelle voûtée d'arêtes en pierre et éclairée par des baies en plein cintre, aujourd'hui murées. L'étage aurait pu servir de pigeonnier. La salle du premier étage du logis était chauffée par une cheminée du XVe siècle.
La demeure privée de La Grande-Cour est un édifice du XVIIe siècle resté inachevé mais qui a été agrandi au XIXe siècle (étage supplémentaire sur un petit corps de logis en retour d'équerre). Le logis, couvert d'un toit d'ardoise à quatre pans, possède à son angle Sud-Ouest une tourelle carrée. Son pigeonnier a été démoli.
Au Nord de l'abbaye, le manoir privé de L'Arsenal (ou de L'Arcenac), édifié au XVIe siècle, présente, en façade, une tour d'escalier, une tourelle d'angle, une lucarne de pierre et des fenêtres à croisée de pierre.
La maison privée de La Motte (XVIe siècle) possède des dépendances de 1655. La porte d'entrée de la cour porte la date de 1881. La façade Sud du logis principal présente un avant-corps central, à toit soutenu par deux colonnes cylindriques en pierre, abritant un escalier et une petite terrasse. La façade Nord (photo) est percée par une fenêtre à croisée de bois. Cette maison a un pigeonnier.
Le logis privé des Perrons (ou des Aubuis-du-Perron) date de la fin du XVe siècle mais il a été remanié au XVIIIe siècle (1733). Sa façade Est présente une porte en plein cintre et des fenêtres modifiées au XVIIIe siècle. A sa façade Ouest (photo), est accolé un bâtiment carré qui, au rez-de-chaussée, renfermerait une chapelle voûtée d'arêtes en pierre et éclairée par des baies en plein cintre, aujourd'hui murées. L'étage aurait pu servir de pigeonnier. La salle du premier étage du logis était chauffée par une cheminée du XVe siècle.
La demeure privée de La Grande-Cour est un édifice du XVIIe siècle resté inachevé mais qui a été agrandi au XIXe siècle (étage supplémentaire sur un petit corps de logis en retour d'équerre). Le logis, couvert d'un toit d'ardoise à quatre pans, possède à son angle Sud-Ouest une tourelle carrée. Son pigeonnier a été démoli.
A Seuilly, il existe de nombreuses habitations troglodytiques, en voici deux exemples (la première a un pigeonnier de 11 trous de boulins).
Le lavoir, situé en contrebas du village, sur le Quincampoix, a été restauré en 1982.
Le moulin à vent de La Mélière est un moulin-tour qui a perdu son toit et ses ailes. On y accède par une porte en plein cintre.
Le moulin à vent de La Mélière est un moulin-tour qui a perdu son toit et ses ailes. On y accède par une porte en plein cintre.
Seuilly possède son girouet dont la partie centrale représente le portrait de François Rabelais.
A voir
A voir
- La maison de La Hémaie pourrait dater du XVe siècle. Une tour serait un pigeonnier.
- Le logis des Blardières date du XVIe siècle mais a été, par la suite, remanié. Il possède une chapelle du XVIIe siècle.
- La maison de La Bassezière est un édifice du XVIe siècle, remanié au XVIIe. On accède à cette propriété par un grand portail accosté d'un guichet pour piéton. Au Nord, une tourelle carrée coiffée d'un toit à quatre pans (XVIIe siècle) flanque le corps de logis. A l'étage, la cheminée et le potager sont du XVIIIe siècle. Les communs et le pigeonnier sont en ruines. Sa chapelle, avec une porte surmontée d'un fronton triangulaire, date de la fin du XVIe siècle.
- L'habitation de Vrilly présente une portail pouvant dater du XIVe siècle. Le corps de logis, appuyé contre le mur de clôture de la cour, est détruit. La maison actuelle a été très restaurée et remaniée.
- Plusieurs maisons du bourg datent des XVe et XVIe siècles.
Lieux-dits: Bois-Clos, Bois-de-Bel-Air, Bois-de-Bergeolle, Bois-de-Bourg, Bois-de-la-Brevonnière, Bois-de-la-Motte, Bois-de-Morin, Bois-des-Brulis, Bois-des-Vaucoins, Bois-Semé, Bois-Shall, Braye, Carroi-de-Bourg, Chantemerle, Chapelle-de-Bourg, Clos-des-Rouères, Communs-de-Seuilly, Coteau-de-Seuilly, Garenne-de-Morin, Garennes-du-Baudoir, Grand-Champ-des-Granges, La Barrière, La Bassezière, L'Abbaye, La Beauvoiserie, La Bourgauderie, La Boutinière, La Butte, La Cave-des-Bois-Maures, La Chauvinière, La Cheminée, La Devinière, La Fosse-Thenotte, La Grande-Cour, La Guitonnière, La Hémaie, L'Alleu, La Mairie, La Maligratte, La Mélière, La Motte, La Pantomine, La Pièce-de-la-Jonchère, La Pièce-de-la-Vieille-Fontaine, L'Arsenal, La Rue, La Touche, La Vallée-de-Bourg, La Voûte, Le Baudoir, Le Bois-Caillard, Le Carroi-de-Paris, Le Champ-des-Granges, Le Champ-du-Diable, Le Château-Garault, Le Chêne-Soul, Le Clos, Le Clos-Rabelais, Le Coudray-Montpensier, Le Moucheau, Le Moulin-de-Vrilly, Le Mûrier, Le Petit-Vrilly, Le Vigneau, Les Aubuis-de-Braye, Les Baraudières, Les Bergers, Les Bournais, Les Cailles-Bornes, Les Cassons-sous-le-Bois-de-Bergeolle, Les Chaboissières, Les Champs-Benoist, Les Forêts, Les Fontenelles, Les Fougères, Les Galtières, Les Gruches, Les Gruches-de-Morin, Les Lardières, Les Marais, Les Perrons, Les Pièces-des-Ronces, Les Piottes, Les Plantes, Les Quatre-Vents, Les Sables, Les Saules, Les Terres-des-Perrinets, Les Terres-du-Bois-Caillard, Les Tombes, L'Ormeau-Chabot, Morin, Moulin-de-Quincampoix, Petit-Champs-des-Granges, Pièce-au-Suard, Pont-du-Coudray, Sur-la-Garenne-de-Morin, Terres-des-Bournais, Terres-des-Ploquières, Trotte-Loup, Verné, Vrilly
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