Villandry (Wikipedia) est un village de la rive gauche du Cher, à l'Ouest de Tours.
Son nom gallo-romain était Villa Andriaca. Le toponyme Villandry est utilisé jusqu'au XIe siècle puis le village est baptisé Colombiers (ses habitants sont toujours appelés les Colombiens, les Colombiennes). Le terme de Villandry sera réutilisé à partir de 1639.
La châtellenie, relevant du château de Tours, fut acquise en 1532 par Jean Le Breton, secrétaire d’État de François 1er. En 1619, elle fut érigée en marquisat au profit de Balthazar Le Breton, seigneur de Villandry. Enfin, au XVIIIe siècle, elle passa à la famille de Castellane.
Son nom gallo-romain était Villa Andriaca. Le toponyme Villandry est utilisé jusqu'au XIe siècle puis le village est baptisé Colombiers (ses habitants sont toujours appelés les Colombiens, les Colombiennes). Le terme de Villandry sera réutilisé à partir de 1639.
La châtellenie, relevant du château de Tours, fut acquise en 1532 par Jean Le Breton, secrétaire d’État de François 1er. En 1619, elle fut érigée en marquisat au profit de Balthazar Le Breton, seigneur de Villandry. Enfin, au XVIIIe siècle, elle passa à la famille de Castellane.
Le plus ancien registre paroissial date de 1623.
Coordonnées GPS de Villandry: 0°30'37"E - 47°20'16"N
Code INSEE: 37272 - Code postal: 37510 - Superficie: 1780 hectares
Altitudes: de 38 à 97 mètres
Cours d'eau: la Loire, le Cher, le Vieux Cher
Coordonnées GPS de Villandry: 0°30'37"E - 47°20'16"N
Code INSEE: 37272 - Code postal: 37510 - Superficie: 1780 hectares
Altitudes: de 38 à 97 mètres
Cours d'eau: la Loire, le Cher, le Vieux Cher
Le château Renaissance a été construit de 1532 à 1536 par Jean Le Breton, secrétaire d'état de François 1er. Il se compose de trois corps de logis entourant une cour d'honneur ouverte au Nord, bâtis sur une base formant piédestal surélevé et entourée de douves que franchit le pont qui donne accès à la cour. La façade principale donnant sur la cour présente trois rangs de fenêtres carrées à croisée de pierre. Elles sont encadrées par des pilastres richement ornés. Les ailes latérales possèdent, au rez-de-chaussée, une galerie à portique dont les arcs et piliers sont aussi décorés.
L'aile Ouest se termine au Sud par une tour carrée datant du XIVe siècle qui appartenait à l'ancien château féodal.
Cette tour limite à l'Ouest la façade Sud du château.
Ce château abrite un musée avec des peintures des écoles espagnole, italienne, française, flamande et allemande ainsi que des gravures, des sculptures et des meubles anciens. Cette huile sur toile, représentant Ann Coleman, a été réalisée par Charles Milcendeau (1872-1919).
Le plafond du salon oriental provient du palais des ducs de Maqueda (XVe siècle) qui fut démoli en 1905. Ce plafond est composé de 3600 pièces de bois polychrome. Créé par des artisans maures, il est de style mudéjar.
A partir de 1754, Michel-Ange de Castellane rajoute les communs avec des toits à la Mansart. Le 1à décembre 1906, le domaine est acheté par le couple Joachim de Carvallo et Ann Coleman.
L'aile Ouest se termine au Sud par une tour carrée datant du XIVe siècle qui appartenait à l'ancien château féodal.
Cette tour limite à l'Ouest la façade Sud du château.
Ce château abrite un musée avec des peintures des écoles espagnole, italienne, française, flamande et allemande ainsi que des gravures, des sculptures et des meubles anciens. Cette huile sur toile, représentant Ann Coleman, a été réalisée par Charles Milcendeau (1872-1919).
Le plafond du salon oriental provient du palais des ducs de Maqueda (XVe siècle) qui fut démoli en 1905. Ce plafond est composé de 3600 pièces de bois polychrome. Créé par des artisans maures, il est de style mudéjar.
A partir de 1754, Michel-Ange de Castellane rajoute les communs avec des toits à la Mansart. Le 1à décembre 1906, le domaine est acheté par le couple Joachim de Carvallo et Ann Coleman.
L'église Saint-Étienne, construite au XIe siècle (nef), a été agrandie à la fin du XIIe siècle (chœur, transept, abside et absidioles, clocher et deux chapelles latérales). Les murs de la nef, parementés en petit appareil assez irrégulier, ont été épaulés par des contreforts au XIIe siècle et légèrement surélevés au XVIe siècle. A la même époque, la façade, à l'Ouest, a eu son pignon rehaussé. Sa fenêtre en plein cintre est romane mais sa porte date de 1874. Des petites fenêtres en plein cintre éclairant la nef de chaque côté, seule la première est intacte. La nef, couverte en charpente, a un sol qui fut très surélevé. Le chœur et le transept sont désaxés par rapport à la nef.
La croisée du transept, couverte d'une coupole (de six mètres de diamètre) sur pendentifs, est limitée par quatre arcades en tiers-point à double rouleau retombant sur des colonnes engagées dans des dosserets. Les deux croisillons sont voûtés d'un berceau brisé longitudinal, mais le berceau Nord est plus récent. L'ancienne voûte s'écroula au XVIIIe siècle en même temps que l'angle Nord-Ouest du mur-pignon. Seuls les murs détruits furent rebâtis et la voûte fut remplacée par un plancher. Une porte en arc brisé, dont le niveau indique le sol primitif, remplaça alors une porte en plein cintre accostée de deux arcades aveugles dont seule celle de l'Est a subsisté. Chaque croisillon est accompagné par une absidiole semi-circulaire voûtée en cul-de-four. La voûte de celle du Sud est en brique et plus récente. La travée du chœur est voûtée en berceau brisé. Elle est poursuivie par l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre. La croisée du transept supporte un clocher carré dont le couronnement ancien a disparu lors d'un orage, en 1839, et qui est, de nos jours, terminé par une courte flèche en charpente.
Deux cryptes existent sous l'église. L'une se trouve sous une chapelle dédiée à saint Roch, au nord de la nef. Rectangulaire, elle mesure 4 mètres sur 3 et est couverte par une voûte gothique en pierre. L'autre, sous le croisillon Sud, sert de caveau funéraire aux seigneurs de Villandry. Mesurant 6 mètres sur 3, elle est voûtée en plein cintre et referme trois tombeaux dont deux en plomb.
A droite de la porte Ouest, accolé à la façade, on remarque cet ambon du XIIe siècle soutenu par deux courtes colonnes de pierre. Au Moyen Âge, les annonces publiques, civiles ou religieuses, étaient faites depuis ces petites estrades.
Dans la chapelle Nord, un vitrail de 1543 représente la Résurrection des morts et le Jugement dernier, et, dans sa partie inférieure, présentée par sainte Anne, la donatrice, Anne Gédouin, agenouillée devant une Pietà. Cette verrière a été restaurée en 1904 par Lux Fournier.
La croisée du transept, couverte d'une coupole (de six mètres de diamètre) sur pendentifs, est limitée par quatre arcades en tiers-point à double rouleau retombant sur des colonnes engagées dans des dosserets. Les deux croisillons sont voûtés d'un berceau brisé longitudinal, mais le berceau Nord est plus récent. L'ancienne voûte s'écroula au XVIIIe siècle en même temps que l'angle Nord-Ouest du mur-pignon. Seuls les murs détruits furent rebâtis et la voûte fut remplacée par un plancher. Une porte en arc brisé, dont le niveau indique le sol primitif, remplaça alors une porte en plein cintre accostée de deux arcades aveugles dont seule celle de l'Est a subsisté. Chaque croisillon est accompagné par une absidiole semi-circulaire voûtée en cul-de-four. La voûte de celle du Sud est en brique et plus récente. La travée du chœur est voûtée en berceau brisé. Elle est poursuivie par l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre. La croisée du transept supporte un clocher carré dont le couronnement ancien a disparu lors d'un orage, en 1839, et qui est, de nos jours, terminé par une courte flèche en charpente.
Deux cryptes existent sous l'église. L'une se trouve sous une chapelle dédiée à saint Roch, au nord de la nef. Rectangulaire, elle mesure 4 mètres sur 3 et est couverte par une voûte gothique en pierre. L'autre, sous le croisillon Sud, sert de caveau funéraire aux seigneurs de Villandry. Mesurant 6 mètres sur 3, elle est voûtée en plein cintre et referme trois tombeaux dont deux en plomb.
A droite de la porte Ouest, accolé à la façade, on remarque cet ambon du XIIe siècle soutenu par deux courtes colonnes de pierre. Au Moyen Âge, les annonces publiques, civiles ou religieuses, étaient faites depuis ces petites estrades.
Max Ingrand (Paris, 1950) est l'auteur de quatre vitraux: le Sacré-Cœur, le Martyre de saint Étienne, le Martyre du bienheureux Pierre Ploquin et l'Assomption de la Vierge (📷). Julien Fournier et Amand Clément (Tours, avant 1878) ont réalisé une verrière: Mme Hainguerlot présentée à la Vierge par saint Étienne. Claudius Lavergne (Paris, avant 1880) a créé un vitrail figurant saint Pierre.
Situé dans le chœur, le siège d'officiant (fin du XVIe siècle) mesure environ 2,30 mètres de haut sur 0,80 mètre de large. C'est une haute chaise de bois à baldaquin qui présente de fines sculptures.
L'orgue de l'église Saint-Étienne possède 1133 tuyaux. Il a été offert, à la fin du XIXe siècle, par Stéphanie Oudinot, épouse du baron Hainguerlot.
Situé dans le chœur, le siège d'officiant (fin du XVIe siècle) mesure environ 2,30 mètres de haut sur 0,80 mètre de large. C'est une haute chaise de bois à baldaquin qui présente de fines sculptures.
L'orgue de l'église Saint-Étienne possède 1133 tuyaux. Il a été offert, à la fin du XIXe siècle, par Stéphanie Oudinot, épouse du baron Hainguerlot.
A gauche dans la nef, on trouve les instruments de la Passion: croix, clous, marteau, tenaille, couronne d'épine, échelle, lance.
Il y a, dans le bourg, quelques maisons anciennes comme celle-ci, dite la Prévôté, du XVe siècle.
Le manoir de Foncher, en contrebas de la levée du Cher, a été construit vers 1470 à l'emplacement d'un prieuré du XIe siècle. Il est composé de trois constructions juxtaposées, au pignons aigus dont ceux de l'Est ont gardé leur rondelis. L'un d'eux est en décrochement par rapport au corps de logis central datant du XVe siècle.
La façade Nord, sur la cour, est flanquée d'une tour polygonale coiffée par un toit en pyramide d'ardoises. Elle renferme un escalier à vis, permettant l'accès au comble, dont les cinq premières marches sont en pierre et les autres formées par des poutres. Une porte débouchait sur une galerie en bois desservant l'étage. Cette galerie a été refaite à l'identique en 1965 et seules les extrémités supérieures des supports sont d'origine. Toutes les pièces possèdent une cheminée à hotte du XVe siècle reposant sur des demi-colonnes engagées, linteau à double ou simple corniche, surmonté parfois par un arc de décharge, aucune n'étant vraiment semblable à l'autre.
Au XIXe siècle, lors du rehaussement de la levée du Cher, la façade Sud a été, en partie, enterrée. La pièce du rez-de-chaussée est ainsi passée au sous-sol. Des travaux entrepris dans la seconde moitié du XXe siècle, ont redonné à cette façade son aspect primitif. En effet, la fenêtre à croisée de pierre du premier étage, transformée en porte, donnait directement sur la route. Une tranchée a séparée la façade de la levée et mis à jour les ouvertures du niveau inférieur qui ont retrouvées leur croisée de pierre. A l'étage, entre la fenêtre étroite à simple traverse et celle à quatre panneaux, encadrée de baguettes, est aménagée une niche avec abri de charpente. Son appui en saillie présente un décor sculpté où l'on voit un écu aux armoiries effacées, des feuillages et de petits animaux. Sur ce socle se trouvait une statue de la Vierge, vêtue d'une longue robe aux plis bien dessinés, mais décapitée et sans membres comme l'Enfant qu'elle tenait de la main gauche, la seule qui soit intacte.
Le bâtiment, d'un seul niveau à l'Ouest, élève son pignon sur un mur plus ancien. L'angle sur la route est épaulé par deux contreforts. L'un de chapeaux porte la marque de la crue du 29 septembre 1866 qui avait inondée jusqu'au plafond le rez-de-chaussée.
Foncher était un fief relevant du château de Tours mais il appartenait à l'abbaye de Marmoutier. Il s'étendait sur les paroisses de Colombiers (Villandry) et de Berthenay.
Le menhir de la Pierre-aux-Joncs (ou Pierre-aux-Géants) est situé au lieu-dit La Maison-Lureau, au Nord du Bois-Lureau. Il est en poudingue éocène et mesure 3,65 mètres de haut sur 2,55 mètres de large et 0,50 mètre d'épaisseur. A 5 mètres vers l'Est, il y avait un autre menhir qui fut détruit vers 1890.
Le pigeonnier cylindrique de La Berdaquerie a perdu son toit mais a conservé ses boulins (nids de pigeons).
Les digues (ou turcies) qui ont été érigées le long de la Loire et du Cher sont appelées localement les levées. A Villandry, la levée de la rive gauche du Cher est surmontée par une ancienne route pavée. Cela est devenu rare en Touraine. Cette partie de la levée du Cher, d'environ 200 mètres de long, fut réalisée de 1888 à 1891.
C'est au niveau de Villandry que se trouve la confluence de la Loire (qui passe sous le pont de chemin de fer) et du Cher (à droite).
Le menhir de la Pierre-aux-Joncs (ou Pierre-aux-Géants) est situé au lieu-dit La Maison-Lureau, au Nord du Bois-Lureau. Il est en poudingue éocène et mesure 3,65 mètres de haut sur 2,55 mètres de large et 0,50 mètre d'épaisseur. A 5 mètres vers l'Est, il y avait un autre menhir qui fut détruit vers 1890.
Le pigeonnier cylindrique de La Berdaquerie a perdu son toit mais a conservé ses boulins (nids de pigeons).
Les digues (ou turcies) qui ont été érigées le long de la Loire et du Cher sont appelées localement les levées. A Villandry, la levée de la rive gauche du Cher est surmontée par une ancienne route pavée. Cela est devenu rare en Touraine. Cette partie de la levée du Cher, d'environ 200 mètres de long, fut réalisée de 1888 à 1891.
C'est au niveau de Villandry que se trouve la confluence de la Loire (qui passe sous le pont de chemin de fer) et du Cher (à droite).
Villandry possède son girouet dont la partie centrale représente le château et ses jardins.
A voir
- La ferme privée de La Giraudière (XVIIe siècle).
Patrimoine disparu
- L'ancien lavoir communal devait se situer, à peu près, au niveau du n° 9 de la rue Principale.
Lieux-dits: Belle-Batte, Bellivier, Bois-Bataille, Bois-Lureaux, Chantelouze, Château-Galle, Fonché, La Basse-Bergerie, La Berdaquerie, La Chevrière, La Chidelle, La Durandière, La Févraie, La Fillonnerie, La Futaie, La Gâtinière, La Giraudière, La Grange-aux-Bois, La Haute-Bergerie, La Huberdière, La Maison-Lureau, La Maison-Rouge, La Motte-de-Gemmes, La Petite-Joumeraie, La Racaudière, La Ricardière, La Robichère, L'Arrarie, La Tuilerie, L'Augeonnière, La Vieille-Joumeraie, Le Barrage, Le Bas-Munat, Le Bois-de-Plante, Le Buisson-Rond, Le Chat-Courant, Le Clos-Moisan, Le Colombier, Le Grand-Bournais, Le Haut-Munat, Le Houssat, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Bournais, Le Port, Le Port-Bailby, Le Port-Baudin, Le Racoupeau, Le Ranch, Les Barrières-Blanches, Les Baudinières, Les Berrusseries, Les Caves-d'Amont, Les Folies, Les Grandes-Levées, Les Hucaudières, Les Malcouronnes, Les Navets, Les Petites-Rivières, Les Quarante-Arpents, Les Raguins, Peau-de-Loup
Communes voisines: Berthenay, Druye, La Chapelle-aux-Naux, Savonnières, Vallères
- L'ancien lavoir communal devait se situer, à peu près, au niveau du n° 9 de la rue Principale.
Lieux-dits: Belle-Batte, Bellivier, Bois-Bataille, Bois-Lureaux, Chantelouze, Château-Galle, Fonché, La Basse-Bergerie, La Berdaquerie, La Chevrière, La Chidelle, La Durandière, La Févraie, La Fillonnerie, La Futaie, La Gâtinière, La Giraudière, La Grange-aux-Bois, La Haute-Bergerie, La Huberdière, La Maison-Lureau, La Maison-Rouge, La Motte-de-Gemmes, La Petite-Joumeraie, La Racaudière, La Ricardière, La Robichère, L'Arrarie, La Tuilerie, L'Augeonnière, La Vieille-Joumeraie, Le Barrage, Le Bas-Munat, Le Bois-de-Plante, Le Buisson-Rond, Le Chat-Courant, Le Clos-Moisan, Le Colombier, Le Grand-Bournais, Le Haut-Munat, Le Houssat, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Bournais, Le Port, Le Port-Bailby, Le Port-Baudin, Le Racoupeau, Le Ranch, Les Barrières-Blanches, Les Baudinières, Les Berrusseries, Les Caves-d'Amont, Les Folies, Les Grandes-Levées, Les Hucaudières, Les Malcouronnes, Les Navets, Les Petites-Rivières, Les Quarante-Arpents, Les Raguins, Peau-de-Loup
Communes voisines: Berthenay, Druye, La Chapelle-aux-Naux, Savonnières, Vallères
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