Auzouer-en-Touraine

Plaque datée (17-9-31) et numérotée (1971A-8)
Auzouer-en-Touraine (Wikipedia) est un village de l'Est de la région. Ses habitants sont appelés les Auzouériens, les Auzouériennes.
Il a porté les noms de: Parochia de Oratorio (1265, 1271, chartes de l'abbaye de Gâtines), Ozouer (1335, cartulaire de l'archevêché de Tours), Orouer (1366) et Ozoer (1466). Le vocable Auzouer apparait au XVIe siècle et le qualificatif en Touraine est ajouté par décret du 10 novembre 1961.
Ce fief, désigné jadis sous le nom de Plessis-Auzouer, relevait de la châtellenie de Château-Renault. Le 11 juillet 1698, l'ancienne maladrerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours.
Le plus ancien registre paroissial débute en 1588.
Coordonnées GPS d'Auzouer-en-Touraine: 0°55'13"E - 47°32'32"N
Code INSEE: 37010 - Code postal: 37110 - Superficie: 3405 hectares
Altitudes: de 72 à 138 mètres
Cours d'eau: la Brenne, la Quintaine (ou la Saulaie), la Fourandière
L'église Saint-Martin a été reconstruite en 1852 (nef, abside, deux chapelles latérales et sacristie) à la suite de l'incendie du 31 mars 1851. Son clocher, menaçant de s'effondrer, fut détruit en 1899. La nef est suivie par une abside semi-circulaire flanquée de deux chapelles rectangulaires formant faux-transept. La sacristie rectangulaire est adossée au mur Sud de la nef. Les murs de la nef sont renforcés par cinq contreforts au Nord, quatre au Sud et deux sur le pignon Ouest. La nef est éclairée par sept fenêtres en plein cintre dont une donne dans la sacristie et une est placée au centre du pignon Ouest. Une baie en plein cintre éclaire aussi chaque chapelle et trois le chœur. La nef unique est couverte par une fausse-voûte en berceau plein cintre, soutenue par trois arcs doubleaux reposant sur six colonnes. Le chœur est voûté en berceau. L'abside a une voûte semi-circulaire en cul-de-four. Les chapelles ont des voûtes quadripartites plâtrées dont les arcs reposent sur des culots.
Sur cette photographie de novembre 1897, on aperçoit le clocher avant sa destruction.
De l'église primitive du XIe siècle, il ne reste que la façade Ouest, dont la porte romane à triple voussures ornées de dents-de-loup, de zigzag, de croix de Saint-André, et une partie du mur Nord de la nef. Les pieds-droits de la porte sont très mutilés. Elle est surmontée par une petite niche en plein cintre aujourd'hui murée. De la galerie du porche détruite subsistent des corbeaux en pierre. Une porte murée dans le mur Sud de la nef permettait d'accéder au cimetière. Cette église avait été élargie en 1611-1612. Cela explique le fait que le portail soit excentré.
Cette église renferme, dans le chœur et les chapelles, cinq vitraux figuratifs dont quatre sont signés par l'atelier Lobin (Tours). De Julien-Léopold Lobin, il y a: saint-Gatien de Tours, l'Envoi en mission de saint Martin par saint Pierre (1857), le Bon Pasteur, saint Joseph à l'Enfant (1863). De Lucien-Léopold Lobin, on voit: saint-Martin de Tours, la Charité de saint-Martin (1865), la Vierge, sainte Rose de Lima, sainte Marguerite (1865). Le cinquième, anonyme et sans date, représente sainte Élisabeth de Hongrie et saint Jean-Baptiste (📷) et peut être attribué au même atelier. La nef est éclairée par des verrières ornementales dont certaines, datées de 1900, sont signées par Joseph-Prosper Florence, successeur de Lucien-Léopold Lobin à Tours.
Près de l'église, place du Général-Leclerc, l'ancien presbytère (1782) est acheté par la commune le 3 novembre 1831. A partir de 1912, il devient le bureau de poste puis, dans la seconde moitié du XXe siècle, la mairie.
Le monument aux morts en forme d'obélisque, (place du Général-Leclerc), construit en pierre de Lavoux, repose sur une fondation de maçonnerie de moellons et chaux. Le monument, clôturé par une grille en fer forgé, a été réalisé par Paul Beaugrand, entrepreneur à Château-Renault (maçonnerie du monument), Louis Houssinot, entrepreneur à Château-Renault (maçonnerie de l'entourage et des bordures) et Auguste Vallée, serrurier à Château-Renault (grille de clôture). Les travaux sont finis en 1922.
La partie centrale du château privé de Pierrefitte date du XVIIe siècle. Il a été presque totalement reconstruit entre 1775 et 1777 puis agrandi au milieu du XIXe siècle. Il a remplacé un manoir féodal dont subsiste une partie des douves. Dans son parc, se trouve, à l'Ouest, une fuie ronde (transformée en cuisine) et, à l'Est, une chapelle circulaire (XVIIe siècle, modifiée vers 1900). En 1835, deux ailes furent ajoutées pour relier chacune des tours au château. Ces ailes ont été détruites en 1931.
La chapelle cylindrique possède une porte surmontée par un fronton triangulaire puis par une fenêtre jumelée. Le bâtiment, dont la corniche est ornée par des vases sculptés, est couvert par un dôme surmonté par un lanterneau. Une des baies jumelées présentait des vitraux, signés Fournier 1911, représentant les blasons des familles de Baillivy et de La Tullaye.
A l'automne, le sol du parc qui l'entoure se couvre de cyclamens roses et blancs.
Le dolmen (néolithique) du château de Pierrefitte, appelé aussi la Pierre levée, possède une table de 2,80 mètres de long sur 2 de large, posée sur deux supports en grès de 2,20 mètres de long sur 1,90 mètre de large et 1 de haut. En 1843, des fouilles furent effectuées sous le dolmen sous la direction du comte de Baillivy. On trouva une pièce de monnaie ancienne et un fragment de fibule en verre bleu foncé très épais. (Photo Pascal Avenet: galerie de photos de Touraine)
La construction du château privé du Haut-Villaumay, achevée en 1891, a été entreprise par le commandant Koszuski.
Il est renommé pour ses tours: la ronde a pour modèle le château de Chaumont, la carrée s'inspire de la tour du Grand Palais de Florence.
Voici ce château au début du XXe siècle. Depuis, son éolienne Bollée de 1891 a disparu.
Le château privé de La Guespière (ou La Guêpière) a été édifié, dans un style néo-Renaissance, en 1858 et agrandi en 1885.
Le château privé de La Bonleuvre daterait du XVIIe siècle. Jadis, il était entouré par des fortifications dont il reste des tours. Les cadastres de 1835 et de 1934 signalaient la présence de douves.
Le lavoir en bois, de 1891, a conservé une planche, sur les trois initiales, qui permettait aux laveuses de frotter le linge sans avoir à se baisser.
Peu visible, la motte féodale fossoyée du Grand-Moléon (la forêt du centre de la photo) est une fortification médiévale, découverte en 1978, qui a un diamètre de 50 mètres. Elle se révèle mieux sur une photographie aérienne.
Elle a conservé son fossé et des vestiges de ses remparts en terre.

Patrimoine disparu
  • Le dolmen de La Haute-Métairie dont la table en poudingue (de 4,50 mètres sur 5) s'était écroulée. En 1910, elle était encore partiellement soutenue.
  • La chapelle Saint-Aubin (XVe siècle), qui se trouvait près du hameau de La Gasserie, fut interdite en 1787 et vendue comme bien national en 1791.
  • La chapelle Saint-Joseph-et-Saint-Claude de Villaumay avait été reconstruite en 1643 et bénite le 12 novembre de cette même année.
  • La chapelle Saint-Joseph, située près de La Blutière, avait été bénite le 16 décembre 1858.
  • Le moulin de la Quintaine a disparu avant 1696.

Lieux-dits: Aubigné, Baléchoux, Beaumont, Beauvais, Bec-Sec, Bel-Air, Bois-de-la-Grande-Maison, Bois-des-Gamets, Bois-Jupeau, Boureau, Cerisay, Champ-Breton, Claireau, Courte-Épée, Grange-Rouge, Jupeau, La Blanchère, La Blutière, La Bonleuvre, La Borde, La Bordière, La Butte, La Caherie, La Chaise, La Chaumine, La Contancière, La Cruche, La Douloureuse, La Fontaine, La Fouraudière, La Gasserie, La Gaulière, La Graffardière, La Grande-l’Épinière, La Grande-Noue, La Guêpière, La Guilloterie, La Hardonnière, La Haute-Blanchère, La Haute-Métairie, La Maloire, La Moissonnière, La Patellerie, La Petite-Boisnière, La Petite-Chanterie, La Petite-Épinière, La Petite-Pinsonnière, La Picardière, Le Pichon, La Pierre, La Pinsonnière, La Pommelière, La Rabatrie, L'Archerie, La Royauté, L'Argenterie, La Ruellerie, La Thibaudière, Launay, Le Bas-Villaumay, Le Grand-Charmeteau, Le Grand-Moléon, Le Grand-Paret, Le Gué, Le Haut-Villaumay, Le Petit-Charmeteau, Le Petit-Moléon, Le Petit-Paret, Le Pichon, L'Équarrissage, Les Cinq-Cormiers, Les Landes, Les Martinières, Les Pins, Les Sablons, L'Ormeau, Mon-Désir, Montifault, Moulin-de-Courquigny, Moulin-d'Herbault, Moulinet, Pierrefitte, Raguer, Saint-Malo, Saint-Servan, Sonnant, Thiveau, Tournebœuf
Ancien lieu-dit: La Mansonnière
    Communes voisines: Autrèche, Château-Renault, Morand, Neuillé-le-Lierre, Saunay, Villedômer
    Blason d'Auzouer-en-Touraine

    3 commentaires:

    1. j ai connue la contesse le conte et le fils du maire michel et toute les chasse a cours au chateau j etais en pension la maison altenant du chateau qui accueille des enfants de la dass mr garde de chasse et mme dame de conpagnie a mme la contesse avec qui j allaie a la messe tout les dimanche de tres bon souvenir et un pincement au coeur d avoir quitte un endroit merveilleur

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      1. Bonjours moi aussi g des bon souvenir de la bas g connu michel meme age que moi Jacques son Papa sa maman sa grand-mère la contesse ( me rappel plus de son prenon ) svp si vous vous rappeler gentil de me le rappeler. Dame très tresforte de caractère .on habiter ou ta maintenant rdv de chasse . Dans la grande court ou avez la famille re ...... hihihi

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    2. J’ai bien connu une majeure partie de ces lieux qui me rappellent d’excellents souvenirs.
      Jean-Marc Tennneson

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